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30 sept. 2020, 13:34
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Des cris, de l'angoisse, de la terreur...

Il ne savait plus où il en était, ni ce qu'il se passait véritablement. Tout avait pourtant bien commencé, un dîner calme, tranquille, animé des nouvelles discussions des élèves sur leur journée, leur notes, les rumeurs du moment. Les Directeurs de maisons distribuaient le planning des examens aux élèves.
Et puis tout cela avait changé, s'était transformé en l'espace de quelques petites secondes.
Un cri strident retentit, en provenance de la table des Serpentard. Très vite, tout le monde se tut.
A la table du jeune Poufsouffle, on ne sait rien. On rigole tout d'abord, mais rapidement, on réalise qu'il y a quelque chose d'anormal. Le garçon remarque que sa directrice de maison passe près de la table et donne quelques instructions aux préfets de la maison. Il parvient à saisir quelques mots parmis lesquels "ce dont il s'agit", "Gardez votre calme" ou encore "obéissez sans discuter".
On se regarde, on s'observe.
*Inquiétude.
Peur.

C'est ce qui peut se lire de plus plus au fur et à mesure du temps sur le visage de chacun.
Soudain, une voix retentit : "Pour le moment, personne ne sort d'ici."
On reconnait que c'est celle de la directrice. On se pose de plus en plus de questions, on s'angoisse, on veut comprendre ce qu'il se passe.
Les minutes passent et toujours cette même peur de ne pas savoir, où plutôt peur de comprendre la gravité de la situation. Au bout d'un moment, des élèves se lèvent, demande à aider.
Aider à quoi ?
La réponse vient vite, amenée par les discussions. Des mots qui atteignent les oreilles du jeune garçon. Des mots comme "attaque", flèches, "sang".
Mattew en est cloué à son banc. Il ne peut plus bouger, n'ose pas rejoindre ses élèves qui "aident". Une partie de son esprit le force à essayer de se lever, de demander... Il n'y parvient pas.
Il manque de courage et il a peur. Il le sait.

Veuillez m'excusez-moi pour ce post très tardif.

Au cœur du Cheminement, tu trouveras derrière la Cascade les clés de l'Aventure.
Le Souffle s'engouffrera en toi et t'offrira l'énergie pour combattre.
Alors, derrière les Autres, tu retrouveras les Couleurs.
#8c8909
04 oct. 2020, 21:08
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle se demande comment chaque membre de sa famille réagirait en cet instant. Marguerite aurait tenté un remède pour sauver la femme. Colombe se serait sûrement enfermée dans un silence profond et aurait sorti un carnet de sa poche. Elle n'aurait rien dit et se serait contenté d'écrire. Ce que lui inspirait la vie du sang, ce que la mort était pour elle. Pas un texte très joyeux en somme. Tobias lui, se serait précipité et aurait consacré tous ses efforts à sauver le Tigre.

Lydia avait comprit que la femme était morte. Elle le savait depuis le début en réalité, c'était comme une intime conviction qui s'était affirmée au fur et à mesure. Les Autres s'étaient reculés du corps et tous avaient commencé à rentrer dans leurs salles communes respectives. *Peut-être que j'aurais dû les aider après tout...*
Ses yeux se portèrent ensuite sur Elyna. Non elle n'aurait pas dû aller les aider, elle n'aurait pas pu laisser sa Protectrice toute seule. Les rôles semblaient avoir été inversés d'ailleurs. Elle vient de dire qu'elle ne veut pas laisser Lydia, qu'elle ne le peut pas. *Faut que je la soutienne, c'est à mon tour maintenant.*
Les professeurs revinrent dans la Grande Salle et un brusque soulagement s'empara de la petite Holmes. Ils n'étaient plus seuls. Elyna et elle n'étaient plus seules face aux Autres. Elles pouvaient se glisser dans leur lit sans une inquiétude terrible.

Lydia reprit la main de sa Protectrice et annonça d'une voix douce :

- On rentre dormir maintenant. Tout ira bien.

@Elyna Oak Fin pour moi, merci pour ces Mots échangés <3

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
05 oct. 2020, 17:00
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Ce RP sera verrouillé le 15 Octobre 2020. Ne tardez pas trop pour clôturer vos réponses.

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
Color: #005D76 — Demande de RP : — Demande de PR:
05 oct. 2020, 21:44
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
tenir un stylo entre mes doigts pour vous écrire ce Pas me fait rougir de joie

Un ruisseau de sang s'échappe de lac rouge qui se forme à nos pieds. Qui s'écoule lentement entre les dalles de pierres. J'espère que chaque particule de ce liquide embrasé va disparaître de nos corps. Déjà qu'il a pris possession de notre esprit, on ne peut pas tout lui laisser.
Les deux nettoient leur Être. Essayant sans doute de laver leur Âme par la même occasion, enlever cette scène. Enlever la Mort. J'aimerai leur dire que ça ne sert à rien, que j'ai déjà essayé, depuis longtemps, que ça n'a pas marché. Mais je n'ai pas la force de réduire à néant leurs maigres espoirs. Que leur esprit, nouveau royaume de la Mort ne se voit pas trop miné par ce pessimisme.

Je n'espère plus rien.
J'attends. Tic-Tac J'attends que le temps tue. Je n'ai plus la force pour tuer le temps.

Avec le fond d'eau du pichet, j'ajoute ma goutte dans le ruisseau rougeoyant. Je frotte, beaucoup. Il n'y a plus d'eau. Mais mes mains sont encore rougies. Je crois, par les frottements de rage, loin d'être délicats.

Je ne ressens plus rien.
Je suis fatiguée d'avoir peur. D'avoir mal. De compatir. D'être triste. Peut-être est-ce une forme de tous ces sentiments, mélangés, qui me fait afficher cet ait impassible sur mon visage. Cet air de vaincue. Moi qui déteste être ainsi, me voilà démunie. Je ne peux rien faire. Où peut-être que c'est un trop plein, finalement, un ras-le-bol de la vie.

Un livre.
Un livre ? Mais, pourquoi faire. Pour s'échapper, bien-sûr. On ne peut pas prendre la porte de la Grande Salle, alors, autant pousser celle des pays divers et rêveurs. Imaginaires et lointains. Où le vent les fait danser. Et les rivières chanter. Où la noirceur due la vie est souvent battue, à plat de couture, comme on dit.

Mon sac ne m'a pas quitté, depuis que je me suis levée du banc des Poufsouffle, il y a longtemps. Cela se compte en minutes, pour sûr. En heure, je ne pense pas. Mais en nombreuses minutes qui écrasent et oppressent. Qui ressassent et enlèvent. Cette vie du corps de la dame de sang. Je farfouille dans mon sac parce que je sais que je peux lui fournir quelque chose pour oublier et s'évader. Pas un livre, non. Ou alors peut-être le livre de mon moi. Enfin, dans tous les cas, je ressors, ma main refermée sur ce carnet qui m'est cher, comme tous les autres. Ce carnet de vie que je ne montre pas souvent. Les circonstances me semblent pourtant adaptées, ce soir, pour elles.

Je lui tends ce bout de vie et je me laisse glisser contre le mur à côté d'elles.
« Je n'ai que ça. Pour rêver un peu. »

*Rêve tant que tu peux, parce que ce n'est pas cette nuit que tu y arriveras*

Du coin de l’œil, je regarde les pages de ma vie se tourner. Des paysages, surtout. Soit très réels, soit emprunts d'un côté imaginaire, juste assez pour faire sourire. Des visages, quelques fois. Ceux qui m'ont marqué. Il ne me semble pas qu'il y ait ce qu'elle ne veut pas dans mes dessins. Je ne crois pas, je n'espère pas. Je les espère très concentrées sur les gribouillis gris. Assez concentrées pour ne pas voir le drap blanc au dessus du corps de la Dame de Sang. La Dame de Sang qui n'est plus. Je lève les yeux vers le plafond de la Grande Salle. Pour rêver de ciels étoilés que rien ne vient troubler. Parce que, cela vaut aussi pour moi. Ce n'est pas cette nuit que je vais rêver. Je sais bien que d'ici quelques temps, ça ira pour moi. Alors, j'espère que ce sera le cas pour elles aussi. Je les regarderai comme je regarde le ciel, la nuit. Avec bienveillance.

Merci mille fois, Plumes, de m'avoir permis de partager ce moment à vos côtés, d'avoir pu vibrer avec vos Mots. Je vous laisse le soin de finir, ceci est mon dernier Pas. Écrire avec vous n'a été que du plaisir et des mots qui coulent d'eux-même. Je m'excuse, malgré tout, de ce dernier retard. Mais me voilà, j'espère que ce dernier vous plaira. A bientôt, je le sens, pas loin dans cette bataille contre le Temps. @Hannah Hardhoke @Alison Morrow

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.
05 oct. 2020, 22:29
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Un rocher. Il me faut un rocher dans cette tempête. Quelque chose pour ne pas me faire emporter par cette vague de panique. Il faut que j'occulte les bruits de fond et les cris d'effroi. Il faut que je chasse toute inquiétude. Plus facile à dire qu'à faire...

J'ai toujours la main de Rafaëla sur le cœur. Elle semble plus calme mais elle me paraît toujours pâle. Aussi pâle que la Mort. Sa respiration est saccadée, hachée comme si ce qu'elle avait vu l'enserrait et l'étouffait. Je ne veux pas me l'avouer mais j'ai peur. Vraiment.

- Si tu veux voir ce qu'il ce passe... sois forte... Je ne conseillerais pas de voir ce que j'ai vu... Je pense que personne ne veut voir ça... Et que personne n'aurait à le voir...

Le silence nous habite. Siège de cauchemars pour elle, attente impossible pour moi, il nous pèse, plombe l'air autour de nous. Et même si les murmures parcourent la Grande Salle, même si les gémissements indistincts résonnent contre les murs, entre nous le silence règne. Par les larmes silencieuses de Rafaëla. Par ma bouche scellée d'angoisse. Par l'étrange oraison funèbre qu'il induit. Le silence est partout et inexistant à la fois.

- Aster... Je pense que personne n'est prêt à voir cette scène troublante... Mais si tu le sens, je ne t'en empêcherais pas... Mais juste... Sois forte Car malheureusement c'est la réalité... La dure réalité.

Ses mots me glacent, pénètrent mon corps et s'infiltrent au plus profond de moi comme l'absence de paroles m'avait rendue hermétique à toute peur. Mais je suis stupide. La curiosité est un horrible défaut. C'est ainsi. C'est un paradoxe. Tout mon être se scinde en deux parties : une qui brûle d'envie de voir de mes propres yeux l'horreur du fond de la Grande Salle et l'autre qui n'a de cesse que de me répéter de rester rivée sur mon assiette. Je ne veux pas d'une vision atroce gravée dans ma rétine. Et pourtant mon cœur tambourine dans ma poitrine, animé par une peur féroce et une curiosité morbide.
Je ne sais plus que faire. Rafaëla s'est remise à trembler, comme en proie à des démons, des fantômes que je ne peux voir. J'aimerais qu'elle soit assez forte pour les repousser. J'aimerais qu'elle me rassure moi aussi. Mon visage se ferme. Ça n'arrivera pas. Mais, en lieu et place de la panique qui devrait me saisir, c'est une vague de détermination qui s'empare de moi.

Et,
Sur un coup de tête,
Je me hisse à mon tour pour distinguer au dessus des crânes
La source muette de cette cacophonie infâme.

Là-bas,
Deux corps effondrés sur le sol lustré.
Deux masses inertes alimentant la flaque pourpre sous leurs pieds,
Poids de la Mort et de la culpabilité.


Ce liquide vermeil progresse lentement entre les dalles, comme pour signifier que tôt ou tard ce destin macabre parviendra jusqu'à nous. Mon estomac se noue. À la vue du corps humain décharné, troué de flèches noires. À l'odeur métallique si lourde que l'œil en tourne. À l'évocation de la Mort. Car c'est la ce qui fait l'atrocité du spectacle : cette femme va mourir. Peu importe que l'infirmier sois à ses côtés. Peu importe le nombre de cataplasmes et de potions qu'ils lui feront avaler. Elle mourra. Personne ne peut survivre à ça. Au moment au j'observe les drôles de flèches fichées en elle, quelque chose s'anime. Elles s'enfoncent dans son corps. Un hurlement monte. Il me faut un instant pour me rendre compte qu'il provient de ma gorge. Malgré tout, je ne quitte pas la scène des yeux. Impossible de m'en détacher. Je cesse même de respirer. Je cesse même de refouler la bile dans ma bouche. Je cesse tout simplement de réfléchir.

- Oh mon dieu.

Ce sont les seuls mots que je prononce. Les seuls que je peux prononcer. J'ai les yeux exorbités et plus rien d'autre n'existe pour moi que cette femme à l'agonie. La Mort ne devait pas frapper aux portes de Poudlard. Il était censé s'agir dans petit Éden. D'un cocon en sécurité. Mais non. La Mort s'invite partout. Même au dîner printanier d'une enfant de douze ans.

[...]



@Rafaëla White excuse moi pour ce retard :sweatingbullets:
Encore un post chacune et on clôture ce RP...

♫ music playing ♫
#675C49 | 2ème année RP, Cheer
06 oct. 2020, 00:01
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
H. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
@Hannah Scott

Je me sentais morte. Morte, et vivante en même temps. N'est-ce pas comique ? Ces yeux plongeaient dans les miens, c'était intense. Un genre de torture qu'on rêve de revivre. Dans le genre glauque, on fait pas pire que ça. Vouloir souffrir pour se sentir bien, voilà à quoi j'étais réduite. Etait-ce folie de désirer une souffrance sans noms ? Était-ce folie de désirer ardemment une fin différentes de celles des contes de fées ? Etait-ce folie de vouloir que tout se finisse mal pour tout le monde, ou était-ce désir de vengeance ? Pourtant j'avais l'intime conviction que tout se finirait mal pour moi, et bien pour Eux. Parce que c'est ce qu'ils voulaient tous ; la fin définitive de la folle de 1ère année, celle qui racontait à qui voulait l'entendre qu'une voix prenait possession d'elle, la forçant à ce laisser mourir et attendant que tout ce termine enfin.

Je n'ai qu'un instant.


Je me sentais sauvée. Sauvée de moi-même mais sauvée des autres aussi. Comme cette Sang-de-Bourbe l'avait fait en Décembre. Non, c'est faux. Comme Hannah l'avait fait. Comme moi je l'avais fais, comme moi je l'avais sauvée. Elle, la Née-Moldue. Mais à cette époque, le temps ne passait pas si vite, et à ce jour j'étais du mauvais coté ; celui des amoureux des Sangs-Impurs. Amoureux, dans un sens différant de l'amour passionnel et fusionnel de Roméo et Juliette, deux idiots d'ailleurs. J'étais amoureuse comme je suis amoureuse d'un confort et d'une sécurité que je n'aurais jamais, pas ici en tout cas. En Allemagne, peut-être ? Grand-Père me contait toujours les joies de ce beau pays, et a quel point je serais bien installée là-bas. Avant, j'aurais acceptée, mais maintenant il y avait Dawn, et Antonn, la LAM, et ma famille, il y avait tout, et moi j'avais rien pour eux. L'éternité, peut-être ?

Je t'envoie l'éternité dans une minute,


L'éternité. C'était un mot si plein, et si vide. Mère me disait que l'éternité m'appartenais. Idiiote et enivrement de jeunesse m'avait pris, et durant plus de 5 ans, j'y avais crue. Je ne saurais dire qu'elle était la date exacte de ces mots, mais j'étais bien trop jeune, bien plus qu'aujourd'hui en tout cas, pour penser comprendre quelque chose à cette étrangeté qu'est la vie. Maintenant, je ne pouvais prétendre y comprendre quelque chose de plus, mais je savais que l'éternité n'appartenait pas aux fous, eux, ils avaient la solitude et le désir de vengeance subliminablement affreux. Comme moi, au final.

l'infini dans un mot,


Finalement ce soir, en pas plus de dix misérables minutes je pense, j'avais changée, affreusement changée, et d'un coté j'étais fière de ce changement, car maintenant, je savais que la vie était toute autre que le confort et le luxe de Londres. Ici tout était différent, et froid. Le sol sur lequel je marchais congelait mes petits pieds épuisés, les gens, eux, me fatiguaient, moi. Je ne peux me prétendre supérieure ou différente, je n'était ni plus intelligente, ni plus belle, ni plus drôle ou plus mature, j'étais juste encore plus détruite qu'avant. Et Merlin sait que c'est dur de me briser, après tout ce temps, pourtant ils avaient réussi. Les gens qui avaient fait ça à la Dame, les Autres, mauvais et bloqués dans leurs idéologies "Vive-les-Sangs-Impurs-soyons-tous-amis", alors que ces même Sangs Impurs tuaient leurs familles, tout ces gens imbéciles et surtout monstrueux. Mais elle, elle était là, et elle me sauvait.

tout mon coeur dans : je t'aime.


Inconsciemment, je laissait tomber la tête sur son épaule. J'osais espérer qu'elle accepterais ce contact, qu'elle accepterais de m'aider malgré mes balles, mes Mots tranchants et violants. Mes Mots, tout aussi similaires qu'ils l'ont toujours été. Moi. Au final, non. Je ne méritais pas son aide, je ne méritais pas qu'elle m'apprécie, ni qu'elle accepte de me regarder sans sentir chaque parcelles de son âme bruler de haine, elle devait me détester parce que j'étais un monstre, comme tout les autres devaient me détester. J'avais envie, besoin, de hurler sur les gens de me haïr, de me frapper jusqu'à la mort comme Elle l'avait fait, mais à la place, je me décidait à cacher ma cicatrice grâce à un rideau blanchâtre que représentait mes cheveux. Comme si je voulais pas qu'on m'aide, ni qu'on m'aime, parce que je le méritais pas.

DES TROUS DANS LE COEUR.


Mal à l'aise de me sentir proche de quelqu'un d'autre que ma soeur à qui je n'avais jamais parlée de mes problèmes, j'éloignais ma tête de son épaule. Je voyais encore les taches foncées qu'avaient laissées mes larmes sur le tissu. Jetant un oeil à la table des Serpentard, durant ne serait-ce que quelques secondes, j'espérais capter l'attention de Dawn, ou Antonn, si ils étaient là. Mais non, pas là. Je sentais une larme couler. Encore une, mais celle-ci était différente. Différente parce que mes deux seuls bouées de secours n'étaient pas là, différente parce que j'avais trouvée en la Fille-Océan une aide inestimable que je ne pouvais accepter, parce que je l'avais brisée, différente parce que j'avais vue la mort.

MORT DE VIVRE.


J'osais pas parlée. j'osais pas m'excuser encore une fois, me plaindre et déballer ma vie comme un marchant itinérant déballerait sa marchandise. Je voulais continuer d'avancer sans dépendre des autres, avancer avec mes objets sans avoir à les vendre, mais j'avais besoin de ce que représentait ces objets, j'avais besoin d'aide. J'avais besoin d'être aimée, mais personne ne m'aimait, pas même moi. Je voulais fuir, m'enfuir, et qu'on m'oublie, comme si j'avais jamais existé. Comme si toutes les balles que j'avais tirée face aux autres, et face à mon miroir, ne suffisait pas à me blesser encore un peu plus à chaque fois. Comme si j'étais une récompense à la foire ; une réussite, une balle. Une balle qui me blessait, et un bout de aussi qui me bâillonnait. Cette foutue douleur morale, physique, et tout ce qui pourrait faire que je souffre, s'arrêtera-t-elle un jour ? J'en doute, tellement. Mais j'ai honte, c'est tout. Et je sais pas quoi faire, alors je fixe la Fille-Océan dans le blanc des yeux, parce que je mérite pas de voir la beauté de ces pupilles. Je ne pouvais lui rendre son sourire car je ne le méritais pas, mais elle, oui. Je voulais lui dire d'arrêter de sourire, mais s'était une balle de plus. C'était pour ça que mes lèvres s'étiraient, timidement, mais surement. Pour Elle.

Plume, sourions, jusqu'à nous brûler les joues. Ici, Ailleurs, pourquoi pas dans nos coeurs ?
Sourions, tout simplement.

P.S; Navrée de cet affreux retard, qui augmente à chaque Pas. J'espère que celui-ci saura compenser l'attente.

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis
07 oct. 2020, 20:46
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Je ne peux pas ne pas vous faire partager ce qui m'a Emportée.
Merci à vous deux pour cette Sublime Danse.
Un si beau Cauchemar éveillé... Je suis attristée du Réveil.
Mais cette Musique m'a adoucie la Réalité. J'espère qu'il en sera de même pour vous.



Rouges
Vagues
Qui s'écoulent
Le long
De ses Doigts
Puis le Rien
Encore Deux
Gouttes
Ou trois
Puis le Temps
S'arrêtera.

La Voix de l'autre à-côté la tira de ses pensées.
Un livre?
Pour changer de Monde?
Elle avait l'impression que rien ne pourrait la tirer de Là. Là, avec le cadavre peu à peu recouvert d'un tissu magnifiquement blanc, qui essayait de cacher ce que les milles paires d'yeux avait aperçu.

Toute cette violence, peinte à l'encre indélébile et sanguinolente, qui allait pouvoir l'oublier?
Pas elle, en tout cas.
Pour rêver.
Oh.
Rêver.
Elle ferma un instant les yeux, baissa la tête.
Rêver était peut-être trop inaccessible pour le moment. Trop loin.
Étrangement, elle se sentait Vide, Vide de tout.
Son coeur battait encore follement dans sa poitrine, ses mains tremblaient, humides, ses yeux étaient recouverts de ses paupières, ne laissant que quelques parts d'ombres et de lumières se peindre devant eux.
C'était comme un retour à Avant.
Peut-être que si elle serrait les yeux très forts, si elle oubliait où elle était, si elle effaçait de sa mémoire jusqu'au dernier résidu de ce qui avait pu se passer lors de la Fuite du Temps, cette fichue course contre la Montre pour sauver la presque-morte qui n'était plus que "morte", elle arriverait à s'enfermer dans les rêves.

Mais le dos contre la pierre, la tête vers les dalles, les murmures autour d'Elles, elle ne pouvait pas s'évader.
C'étaient les Murs autour d'elle, les cicatrices sur la bestiole et sa maîtresse, leurs regards de poussières de Néant, tout qui la clouait au sol.
Immobilisée.

Un bruissement de pages lui fit rouvrir les yeux.
Les paysages défilaient, les visages, les yeux, les couleurs, comme des centaines de flashs pour redorer de couleurs ce tableau macabre.
Peu à peu, les lumières reviendraient peut-être dans la salle.
Peut-être qu'elle recommencerait à s'imaginer des paysages coloriés par des mains d'enfants au lieu des plaines grisâtres de sa vie.
Peut-être qu'un simple coup de pinceau pouvait tout Refaire.

Elle aurait bien aimer voir un paysage étoilé.
Elle aurait pu s'y imaginer deux nouvelles étoiles, Belles, comme lors de la Nuit avec Inconnue, deux étoiles qui brilleraient si fort qu'elle l'aveuglerait, qu'elle se laisserait Nimbée de leurs Lueurs célestes.
Et elle aurait su, alors, elle aurait su que la femme était partie pour Autre Part, le monde d'où personne ne revient jamais, là où les constellations forment des ruisseaux de bonheur, là où les larmes peuvent être essuyés d'un geste, là où les rires résonnent et explosent dans l'Univers.
S'il y avait du Silence autour d'elle, avec les flashs colorés, elle aurait peut-être pu voir les images diffractées s'étaler comme au ralenti, figées un instant, se mouvant par la suite.
Est-ce que ça Ressemblait à ça de se sentir Partir?

Elle avait l'impression d'être devenue une particule des dessins, une infime trace de crayon qui était passée outre la gomme, une petite tache qui resterait là à jamais, à observer le Tout se dérouler autour d'elle.
D'Elles.
Tout dégouliner comme les matins d'aurore, tout se noyer dans l'ocre et le diamant du soir, tout se réverbérer à l'infini sur des pentes herbeuses, rebondir sur des Lacs, valser dans des pupilles esquissées.
Se laisser emporter par les Rêves.

Ce moment, il allait finir.
Quand toutes les pages du carnet seraient épuisées, quand ses yeux allaient se brouiller de voir le kaléidoscope des croquis, quand toutes les secondes auraient fini de défiler, quand les professeurs rentreront brusquement dans la salle à nouveau, quand tout redeviendra aussi Dur et Sec que la pierre derrière ses omoplates, il allait s'achever.

Lentement, sa main glissa jusqu'à celle d'Inconnue, et à celle de l'autre, timide, fébrile, tremblante, encore humide du Sang et de Gouttes cristallines rosées.
Reformer les Liens.
Réparer les Brisures.
Reconstruire les Morceaux.

Laissez-lui cet instant pour Croire encore, se prendre au jeu d’Éspérer.
Le Réveil viendra bien assez tôt.
Bien assez tôt.

Je n'arrive toujours pas à y croire...Finie. Par Merlin, ça me brise. Mais Elles doivent continuer. La Vie doit reprendre son Cours. Merci à vous deux Plumes, pour toutes les émotions que vous m'avez faîte ressentir.
Merci à vos Protégées pour...Eh bien, avoir été Là au moment où la Petite en avait besoin.
Ce fut un immense plaisir de Valser à vos côtés.
En espérant vous recroiser pour entremêler nos Plumes,
Laissons le Temps reprendre son cours.


Edit : Mais c'est que j'en aurais oublié de vous appeler!
Doux Réveils, chères Plumes d' @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson
Merci à nouveau.
Dernière modification par Alison Morrow le 08 oct. 2020, 18:24, modifié 1 fois.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
07 oct. 2020, 22:57
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Lahya semblait ne pas savoir comment réagir et Élina comprenait, comment réconforter une personne que l’on venait à peine de rencontrer, alors que l’on se trouvait dans la même situation. La brune était totalement perdue et la formulation à voix haute des pensés de sa camarade ne l’aida pas à y voir clair. L’irlandaise ne voyait pas en quoi expliquer leur raison justifiait le mal qu’il faisait. Peut-importe s’il pensait que la fin justifiait les moyens ou que leur but était de faire peur, le mal qu’ils avaient fait balayait leur intention d’un simple coup de vent. Il y avait mille et une façons de faire peur, les monstres ou encore... la jeune fille n’avait pas vraiment d’autre idée, mais elle savait que la technique utilisé pas les malfaiteurs n’avait pour but, selon elle, que de faire du mal.

La fillette était de plus en plus perdue dans ses pensées, mélangeant conversations ambiantes à sa voix intérieure et ses sentiments se bousculant en elle. C’est finalement Lahya qui la ramena brusquement à la réalité, lui signifiant qu’être en colère ne servait pas à grand-chose. Elle avait raison, mais Élina aurait préféré le contraire, sa deuxième question, elle, la laissa septique. Être en colère l’aidait-elle vraiment, elle n’en était pas sur et se rangea finalement à l’avis de sa camarade, ça ne servait à rien et ne ‘aiderais surement pas à rester lucide si un autre malheur arrivait. La petite pris une inspiration et se calma, laissant ses émotions négatives de côté.

Elle préféra ne pas répondre à sa voisine, un peu orgueilleuse que celle-ci est raison et justement un mouvement en coin d’œil vint distraire la fillette et la sauvé d’une petite humiliation. Les professeurs étaient finalement revenus, enfin pour la plupart, manquait à l’appelle Mr. Lynch et Miss Perkins, respectivement ses enseignants de métamorphose et de sortilège. L’irlandaise espérait sincèrement qu’ils étaient tous deux sains et saufs, elle ne voulait pas assister au décès d’un ou de deux de ses professeurs. À cette pensé, elle se retourna vivement vers le corps de la femme, réalisant également qu’elle s’était relevée sous l’effet du soulagement et de la surprise de voir apparaitre le corps enseignent, et remarqua le drap blanc aux côtés de l’infirmier. Ne comprenant pas immédiatement ce qui s’était passé, elle poussa une exclamation étouffée, réalisant soudainement qu’elle était certainement décédée. La petite se rassit, sous le choc, une femme était morte dans la même pièce qu’elle et même si elle ne la connaissait pas personnellement, cette réalité la bouleversa plus qu’elle ne l’avait d’abord cru. Plus pour elle-même, elle murmura à haute voix :

-Elle est réellement morte ? Je… je n’en reviens pas.

Elle ni croyait pas encore, mais assez vite, la réalité fit son chemin et Élina ne sut pas comment réagir à cette nouvelle.

@Lahya Eaton :cute:

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •
08 oct. 2020, 10:49
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
La main de Laurence m’entraîne et je tourne, avance, tel un pantin désarticulé. Je me laisse porter. Mes yeux dévient à nouveau vers la femme. *Une dernière fois* Mais je me rends soudain compte que son visage a laissé place à un drap. Un drap blanc, comme dans les hôpitaux. Mais ça ne me fait pas un choc. Parce qu’au fond de moi, je savais depuis le début que l'espoir était inutile. Le pire des poisons. Et tout ce que j'arrive à me dire est *pourquoi blanc ?* Je ne veux pas que le rouge prenne le dessus.

Envolez-là
Loin
Dans les nuages.


Lorsque Welmina nous pose cette question, je me sens désemparée. Parce que je hais ne pas avoir la réponse. Et maintenant, qu’est-ce qu’on devient ? Où sont passés ceux qui étaient censés nous protéger ? Je sais qu’ils font quelque chose d’important, là-bas. Qu'ils se battent sûrement, qu'ils ont mal peut-être, et que ma douleur n'est pas légitime. Pourtant, aucune de toutes ces raisons ne m'empêchent de me sentir *abandonnée*. Sans défense, vulnérable. Seule face à un obstacle trop imposant.

Petit papillon
Perdu
Dans l’orage.


Je me concentre sur les visages. Welmina, Eileen, Laurence. Quelque part, nous sommes liées à jamais par ce qui vient de se passer. Je ne pourrai plus jamais les croiser sans penser à elle. J’aperçois la bleue ouvrir la bouche, mais elle est interrompue par un gong. Je me retourne au ralenti. Les adultes sont revenus. J’ai pas la force de me demander s’ils sont *dévastés*. Tous présents. Ils ont beau être là, rien ne va mieux dans ma tête. Mais ça n’a plus d’importance, je n'ai plus la force pour les larmes ni pour les questions. Au lieu de ça, je prends la main de Welmina. Pour former un cercle. Et je sens que je n'suis pas seule, parce qu'elles sont là.

Se souvenir
De tout
En son hommage.


@Laurence Solomon @Eileen Jones @Welmina MacMaulan désolée du retard, ce sera mon dernier post :cute: Merci pour cette belle Danse <3

Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !"
09 oct. 2020, 23:06
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
@Leta Blackbirds, @Lilly Zarbi, @Lily-Rose Holland


L'heure tourne, mais aucune information ne leur parvient.

Pas un signe, pas un geste, pas un mot, tous ici sont dans l'inconscience totale. Et que se passerait-il si un terrible incident s'était écoulé ? Ils retsteraient là, et... Alors, ils croiseraient les doigts pour que la menace reste écartée. Déjà, Lumah ne souhaitait nullement savoir de quelle façon cette créature et sa maîtresse s'étaient introduits au château, permission ou pas. Parce que cela voulait dire qu'ils n'étaient sûrement pas les seuls à y trouver asile, et c'était pour dire vrai très peu rassurant.

Et puis son origami ne lui était toujours pas revenu - pourtant, la petite était certaine de l'avoir vu se faire intercepter. Ce mutisme était-il de mauvais augure ?

Elle aurait aimé capturer de l'assurance sur les visages environnants, mais le fait était que chacun d'eux ici présent avait perdu toute notion d'aplomb. Lily-Rose était tremblante, et la peur se lisait sur elle comme sur un livre ouvert. Quant à Lilly, elle jouait parfaitement son rôle d'aînée, et tentait de se reprendre et de les reprendre en main ; mais il ne fallait pas être sorcier pour deviner qu'elle n'était elle non plus absolument pas sereine. Qui le serait, après tout ? Cette situation était handicapante au possible, Lumah ne pouvait blâmer personne. Elle voulait juste un réconfort, et avec cela une affirmation, qui faisait très tâche à cet instant dans son esprit qui avait bien autre chose à penser : Antonn allait-il bien ? Il était si cher aux yeux de Lumah qu'elle avait l'impression d'avoir perdu toute information de la part d'une partie d'ellle-même.

Et... Et après... Après il se passe quoi ? Quand tout... tout est terminé...

La première année la ramena à la réalité. Merlin merci, Lily-Rose ! S'exclama la petite intérieurement. C'est qu'elle n'aimait pas se ressasser de mauvaises choses.

Lilly eut ensuite la fantastique idée de leur faire pratiquer de la méditation. Lumah se tut, l'esprit tout à fait concentré sur cet art, y mettant tout son coeur, qui préférait largement cela à l'extrême torture qu'il subissait, dûe à l'angoisse. Ensemble, elles ne tardèrent pas à oublier les alentours, ou du moins à s'en décrocher suffisament pour ne plus ressentir cette pression, pour oublier les départs, les blessés, leur situation. Tout au moins, Lumah, elle, réussit à en faire abstraction.

Elles semblaient être autre part, toutes les trois. Ou paraissaient être des girouettes, à voir - mais de toute manière, nul ne se concentrerai sur elles, le remue-ménage qui s'était créé et persistait dans la Grande Salle se suffisait déjà à lui-même.


FIN DU RP POUR LUMAH


J'espère que ça vous convient ! Merci beaucoup pour cet instant partagé. Leta, je te mentionne également car je m'arrêterai ici pour ce rp. Qu'est-il advenu de l'oiseau ?
Mots soulignés pour la CdC.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7