Homecoming
Un grand sourire apparut sur mon visage. Les enfants avaient une innocence qui me plaisait bien. Je n'étais qu'un inconnue pour elle, et voilà qu'elle me racontait déjà des histoires sur sa vie au château, notamment qui était sa meilleure amie. J'acquiesçai d'un signe de la tête et ajouta :
« Je ne peux qu'imaginer du bien à propos de votre meilleure amie Eileen après ce que vous avez raconté sur elle ! »
Oui, Elowen connaissait bien la bataille explosif. Ouf ! Je n'aurais pas besoin de lui expliquer les règles, je n'en avais pas forcément envie. Je la regardai avec une petite lueur de joie dans les yeux. Jouer aux cartes avec une élève était une idée incongrue mais qui me plaisait bien. Les cartes enchantées avaient été étalées, faces retournées pour qu'on ne puisse plus voir ce qu'elles représentaient. L'enfant proposait de jouer à Baguette-Plume-Choixpeau. Encore quelque chose que je n'avais pas fait en des années. J'opinai du chef, puis je tapais trois fois mon poing fermé contre la paume de la main opposée en disant :
« Un, deux, trois ! Et je regardai ce qu'elle venait d'opposer à ma baguette. Ah non, la baguette vainc le Choixpeau, désolé Mademoiselle, mais c'est moi qui commence ! »
Je la taquinai du regard avant de choisir les premières cartes que je retournai. Il m'était difficile de faire la moindre stratégie au premier tour, alors je choisis deux cartes à l'opposé l'une de l'autre.
« Raté ! Un musard et un yéti ! Il faut bien commencer quelque part ! À vous Mademoiselle ! »
♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫
« Je ne peux qu'imaginer du bien à propos de votre meilleure amie Eileen après ce que vous avez raconté sur elle ! »
Oui, Elowen connaissait bien la bataille explosif. Ouf ! Je n'aurais pas besoin de lui expliquer les règles, je n'en avais pas forcément envie. Je la regardai avec une petite lueur de joie dans les yeux. Jouer aux cartes avec une élève était une idée incongrue mais qui me plaisait bien. Les cartes enchantées avaient été étalées, faces retournées pour qu'on ne puisse plus voir ce qu'elles représentaient. L'enfant proposait de jouer à Baguette-Plume-Choixpeau. Encore quelque chose que je n'avais pas fait en des années. J'opinai du chef, puis je tapais trois fois mon poing fermé contre la paume de la main opposée en disant :
« Un, deux, trois ! Et je regardai ce qu'elle venait d'opposer à ma baguette. Ah non, la baguette vainc le Choixpeau, désolé Mademoiselle, mais c'est moi qui commence ! »
Je la taquinai du regard avant de choisir les premières cartes que je retournai. Il m'était difficile de faire la moindre stratégie au premier tour, alors je choisis deux cartes à l'opposé l'une de l'autre.
« Raté ! Un musard et un yéti ! Il faut bien commencer quelque part ! À vous Mademoiselle ! »
♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫
Homecoming
Lorsqu'il dit du bien de Lee, sans même qu'il ne la connaisse, un grand sourire illumine mon visage. Après tout, qui n'aimerait pas cette fille ? C'est un vrai rayon de soleil ! Heureuse, je ne réponds pas, me contentant de baisser le regard en attendant que le rouge de mes joues ne s'en aille. Une fois que je les sens avoir refroidi, je relève la tête, déterminée à gagner cette partie de Bataille Sorcière. *Je vais t'écrabouiller Monsieur* - je songe. Bien sûr, mes yeux rient, je ne suis pas sérieuse, j'aime juste beaucoup ce nouveau défi lancé, et je ne compte pas me défiler. Prof ou pas prof, je vais gagner, un point c'est tout !
J'ai toujours eu du mal à vouvoyer les adultes. A l'oral, je m'y efforce, même si ça m'arrive bien souvent d'oublier. Je n'aime pas cette distance que ça met avec les gens, alors, mentalement je les tutoie, toujours, pour ne pas devenir folle et pouvoir continuer à les considérer comme des humains normaux, abordables, bref, des personnes classiques en somme. Je ne vouvoie que les gens que je n'aime pas, c'est pourquoi ça m'a toujours perturbée d'agir de la sorte. J'aime bien mes profs pourtant ?
Alors que je dégaine mon index telle une épée, indiquant que mon choix se porte sur la baguette, mon adversaire sort l'arme fatale ; je perds la manche, il débute donc. Déçue, je me promets de remonter la pente et le lorgne d'un œil mauvais.
Monsieur Hughes commence donc, et je jubile : il s'est planté !
« Haha, on peut pas gagner à tous les coups ! A moi. »
Je ne suis pas très douée à ce jeu, mais j'ai tout de même quelques bases logiques. Il serait idiot de retourner une des cartes que je connais déjà en tentant au hasard de retrouver sa paire. Ainsi, j'en retourne deux autres après avoir fait la 'Plouf' mentalement.
« Un niffleur ! Mon animal préféré ! Oh, et une demiguise. C'est perdu, à votre tour. »
La partie se poursuit ainsi, et je suis plus concentrée qu'en cours. Je m'exclame à chaque victoire, et fronce les sourcils lorsque mon professeur réunit une paire. Cependant, je me considère comme vainqueuse, quelle que soit l'issue de la partie, car j'ai réussi à rassembler ma paire préférée : les deux crapauds violets géants.
J'ai toujours eu du mal à vouvoyer les adultes. A l'oral, je m'y efforce, même si ça m'arrive bien souvent d'oublier. Je n'aime pas cette distance que ça met avec les gens, alors, mentalement je les tutoie, toujours, pour ne pas devenir folle et pouvoir continuer à les considérer comme des humains normaux, abordables, bref, des personnes classiques en somme. Je ne vouvoie que les gens que je n'aime pas, c'est pourquoi ça m'a toujours perturbée d'agir de la sorte. J'aime bien mes profs pourtant ?
Alors que je dégaine mon index telle une épée, indiquant que mon choix se porte sur la baguette, mon adversaire sort l'arme fatale ; je perds la manche, il débute donc. Déçue, je me promets de remonter la pente et le lorgne d'un œil mauvais.
Monsieur Hughes commence donc, et je jubile : il s'est planté !
« Haha, on peut pas gagner à tous les coups ! A moi. »
Je ne suis pas très douée à ce jeu, mais j'ai tout de même quelques bases logiques. Il serait idiot de retourner une des cartes que je connais déjà en tentant au hasard de retrouver sa paire. Ainsi, j'en retourne deux autres après avoir fait la 'Plouf' mentalement.
« Un niffleur ! Mon animal préféré ! Oh, et une demiguise. C'est perdu, à votre tour. »
La partie se poursuit ainsi, et je suis plus concentrée qu'en cours. Je m'exclame à chaque victoire, et fronce les sourcils lorsque mon professeur réunit une paire. Cependant, je me considère comme vainqueuse, quelle que soit l'issue de la partie, car j'ai réussi à rassembler ma paire préférée : les deux crapauds violets géants.
Homecoming
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas joué à ce jeu, et ma mémoire ne semblait guère vouloir m'aider à remporter la partie. Là où la jeune fille arrivait à se souvenir presque parfaitement des combinaisons qui étaient déjà sorties et s'en servaient pour assembler les nouvelles paires, j'avais bien plus de difficultés. Une vague impression d'avoir déjà vu ces formes auparavant me traversait l'esprit, mais lorsque je posais le doigt sur la carte retournée, il s'avérait peu souvent que ce fusse celle que j'escomptais.
« Ah bah tiens, ce n'est toujours pas la salamandre... Où est-ce qu'elle peut bien se cacher ? »
Une expression de concentration transparaissait constamment sur mon visage. Si je ne voulais pas lutter coûte que coûte pour gagner – après tout, ce n'était qu'un jeu – je ne voulais pas me faire rétamer par une enfant que je connaissais pas à peine. J'avais l'habitude lorsque je jouais avec mes petits enfants et arrière-petits enfants de les laisser gagner quand ils étaient jeunes pour ne pas les frustrer. La partie continua, les cartes disparaissant au fur et à mesure du plateau de jeu improvisé. Lorsque la dernière paire fut découverte, je n'eus pas besoin de compter mon paquet pour savoir qu'Elowen avait gagné. Je la regardai d'un grand sourire et lui dit :
« Félicitations Mademoiselle Livingstone, vous avez bien joué ! »
Je regardai la montre à mon poignet, et découvrit que nous avions bien passé une dizaine de minutes à nous amuser. La réunion des préfets n'allait sûrement pas tarder à se terminer, et je comptais bien attraper ceux de ma maison avant qu'ils ne retournent dans leur compartiment respectif. En souriant à l'enfant, je lui demande :
« Je dois m'absenter quelques temps pour aller discuter avec les préfets de Poufsouffle à l'avant du train. Cela vous dérangerait-il de surveiller mes affaires ? Je compte sur vous pour ne pas y toucher. »
Sur cette dernière phrase, je lui fais un clin d'œil bienveillant. Je ne pense pas qu'elle arriverait à déverrouiller ma valise-boîte à outils avec les sortilèges que j'y avais inséré. Finalement, je pris congé de la fille et me dirigeai vers l'avant du train, espérant ne pas arriver après que la réunion soit terminée.
Fin du RP pour moi ! Merci pour ce RP tous les deux, j'ai vraiment bien aimé l'écrire avec vous !
♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫
« Ah bah tiens, ce n'est toujours pas la salamandre... Où est-ce qu'elle peut bien se cacher ? »
Une expression de concentration transparaissait constamment sur mon visage. Si je ne voulais pas lutter coûte que coûte pour gagner – après tout, ce n'était qu'un jeu – je ne voulais pas me faire rétamer par une enfant que je connaissais pas à peine. J'avais l'habitude lorsque je jouais avec mes petits enfants et arrière-petits enfants de les laisser gagner quand ils étaient jeunes pour ne pas les frustrer. La partie continua, les cartes disparaissant au fur et à mesure du plateau de jeu improvisé. Lorsque la dernière paire fut découverte, je n'eus pas besoin de compter mon paquet pour savoir qu'Elowen avait gagné. Je la regardai d'un grand sourire et lui dit :
« Félicitations Mademoiselle Livingstone, vous avez bien joué ! »
Je regardai la montre à mon poignet, et découvrit que nous avions bien passé une dizaine de minutes à nous amuser. La réunion des préfets n'allait sûrement pas tarder à se terminer, et je comptais bien attraper ceux de ma maison avant qu'ils ne retournent dans leur compartiment respectif. En souriant à l'enfant, je lui demande :
« Je dois m'absenter quelques temps pour aller discuter avec les préfets de Poufsouffle à l'avant du train. Cela vous dérangerait-il de surveiller mes affaires ? Je compte sur vous pour ne pas y toucher. »
Sur cette dernière phrase, je lui fais un clin d'œil bienveillant. Je ne pense pas qu'elle arriverait à déverrouiller ma valise-boîte à outils avec les sortilèges que j'y avais inséré. Finalement, je pris congé de la fille et me dirigeai vers l'avant du train, espérant ne pas arriver après que la réunion soit terminée.
Fin du RP pour moi ! Merci pour ce RP tous les deux, j'ai vraiment bien aimé l'écrire avec vous !
♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫
Homecoming
Mon professeur a du mal, et même si le fait de ne pas trouver facilement de paires l'enquiquine, il reste un joueur très fair-play et ne laisse pas paraître de trop sa frustration. C'en est assez admirable, je me réjouis de l'avoir comme enseignant et de pouvoir apprendre de lui, et je ne parle pas que des cours sur les Moldus. Non, j'espère m'inspirer de qui il est, car j'ai souvent du mal à être gentille et calme. Beaucoup de gens me disent que c'est normal, que c'est l'adolescence, qu'on a besoin d'être énervé, de se rebeller, de ressentir tout en amplifié, et c'est effectivement ce qui m'arrive. Pourtant, moi, j'aime pas ça, mais les mots sortent seuls, je réfléchis après avoir parlé, et bien souvent je regrette mes actes. J'ai l'impression de perdre le contrôle et ça m'angoisse.
Après avoir gagné haut la main, je souris de toutes mes dents et tends la main à Monsieur Hughes, à la Moldue. C'était une bien sympathique partie de carte, c'est pourquoi je m'empresse de le remercier. Les premiers mots qui me viennent à l'esprit sont "pour une personne âgée, vous vous êtes bien débrouillé, ma grand-mère du même âge tremble tellement qu'elle est incapable d'attraper une carte", mais fort heureusement, je me retiens de le dire. Je me contente d'une phrase toute simple.
« Merci Monsieur, tu, pardon vous, êtes vraiment gentil ! Vous aussi vous avez bien joué. »
Je ne sais qu'ajouter de plus, sans trop me dévoiler. Au même instant, l'enseignant regarde sa montre et constate son retard, puis s'excuse et s'en va, me laissant là, avec ses sacs.
« Ils sont sympas les Poufsouffles, vous allez avoir une bonne équipe ! Je surveille vos affaires sans problème, et je jure solennellement que mes intentions sont bonnes ! Je n'y toucherai que si je vois un Occamy en sortir ! Bonne journée, à tout à l'heure. »
Je fais un petit signe de la main à mon professeur, et porte à nouveau mon attention sur Chaussette. Une fois que je suis certaine d'être seule dans le compartiment, je sorts un parchemin, en déchire un bout, attrape ma plume auto-encrée, et entreprends de rédiger un petit mot. "Merci pour tout ce que vous allez faire !☺-Signé : Elo". Je sors de ma poche ma chocogrenouille achetée au début du voyage, et dépose les deux éléments dans une petite poche ouverte sur le côté d'un bagage. Satisfaite, je commence à manger seule mes dragées surprises, avant d'arrêter bien vite, dégoûtée par un bonbon goût dentifrice.
Merci à vous Monsieur ! C'était très sympathique à écrire, surtout le mot Croûton, j'espère que votre personnage n'est pas trop rancunier !
Et merci Balthus aussi
Après avoir gagné haut la main, je souris de toutes mes dents et tends la main à Monsieur Hughes, à la Moldue. C'était une bien sympathique partie de carte, c'est pourquoi je m'empresse de le remercier. Les premiers mots qui me viennent à l'esprit sont "pour une personne âgée, vous vous êtes bien débrouillé, ma grand-mère du même âge tremble tellement qu'elle est incapable d'attraper une carte", mais fort heureusement, je me retiens de le dire. Je me contente d'une phrase toute simple.
« Merci Monsieur, tu, pardon vous, êtes vraiment gentil ! Vous aussi vous avez bien joué. »
Je ne sais qu'ajouter de plus, sans trop me dévoiler. Au même instant, l'enseignant regarde sa montre et constate son retard, puis s'excuse et s'en va, me laissant là, avec ses sacs.
« Ils sont sympas les Poufsouffles, vous allez avoir une bonne équipe ! Je surveille vos affaires sans problème, et je jure solennellement que mes intentions sont bonnes ! Je n'y toucherai que si je vois un Occamy en sortir ! Bonne journée, à tout à l'heure. »
Je fais un petit signe de la main à mon professeur, et porte à nouveau mon attention sur Chaussette. Une fois que je suis certaine d'être seule dans le compartiment, je sorts un parchemin, en déchire un bout, attrape ma plume auto-encrée, et entreprends de rédiger un petit mot. "Merci pour tout ce que vous allez faire !☺-Signé : Elo". Je sors de ma poche ma chocogrenouille achetée au début du voyage, et dépose les deux éléments dans une petite poche ouverte sur le côté d'un bagage. Satisfaite, je commence à manger seule mes dragées surprises, avant d'arrêter bien vite, dégoûtée par un bonbon goût dentifrice.
Merci à vous Monsieur ! C'était très sympathique à écrire, surtout le mot Croûton, j'espère que votre personnage n'est pas trop rancunier !
Et merci Balthus aussi