L'autre deuxième année du compartiment avait acquiescé quand j'avais suggéré à la petite blonde de nous poser des questions au besoin. Elle avait également donné son nom, Laurence, et demandé celui des autres. La blonde se nommait Elvire et le nouveau professeur de Botanique s'appelait Archibald Featherstone, je m'étais déjà présenter avant l'arrivée de Laurence, mais donner mon nom une seconde fois ne serais probablement pas de trop. J'en profite pour réagir au dire du vieil homme et de la première année

"Moi, c'est Lily-Rose. C'est drôlement cool que vous ayez écrit un livre Monsieur. Tu sais Elvire, toutes les maisons ont leurs bons points, je suis sûre que peu importe où tu atterrira, tu t'y plairas."

Je souris légèrement, le train est partit, c'est la première fois que je le prends dans ce sens là, c'est excitant. L'infusion parfumée du professeur m'aide à me calmer un peu, je sentais l'adrénaline monter et j'aurais probablement passé un bon moment à monologuer à tout va. Apparemment un peu plus en confiance désormais, la petite blonde interroge le professeur. J'ai aussi une question motivé par la curiosité et qui me titille quand je rencontre de nouvelles personnes, surtout depuis ma rentrée à Poudlard.

"Au fait, vous venez d'où vous ? Moi, je suis originaire de Brighton."

Je m'étais adressée à l'ensemble du compartiment, ce voyage commençait plutôt bien jusque là. Je pourrais probablement passer un bon moment avant même le délicieux banquet qui se tiendrait dans la soirée. Je réalise que le retour à Poudlard sera aussi l'occasion de revoir Mel, ma mystérieuse plante. J'espère pouvoir l'identifier maintenant qu'elle a eu l'été pour grandir. Le souvenir du végétal me pousse à poser une question au professeur, je suppose que ça ne le dérangera pas, c'est son métier après tout...

"Dites Monsieur, je suppose que vous vous y connaissez en soin et identification de plante. J'ai planté une graine mystère en juin dernier dans la Serre de Poufsouffle, elle a dû pousser pendant l'été. Est-ce que je pourrais vous l'amener pour avoir quelques conseils sur comment s'en occuper et éventuellement l'identifier ? Elle est en pot pour le moment donc je peux la déplacer."

J'espérais que cette demande ne sois ni malvenue ni exagérée après tout même s'il s'y connaissait, rien ne l'obligeait à ce genre de chose en dehors des cours.

Laurence avait enfin une de ses réponses, l’adulte qui se trouvait dans leur compartiment était un professeur de Poudlard, le nouveau professeur de Botaniste apparemment. Il était aussi auteur d’un livre et l’aiglonne fut autant étonné qu’impressionnée et ne put s’empêcher de le montrer. Elle ne connaissait aucune personne qui avait écrit un livre et n’arrivait même pas à imaginer le travail que ça demandait. Laurence n’avait pas forcément d’affinité avec la botanique mais il faut avouer qu’elle trouvait cette matière très intéressante.

- Il parle de quoi votre livre monsieur ? Enfin, suppose qu'il parle de Botanique, mais c'est quoi du spore ? demanda t-elle curieuse en cherchant dans ses souvenirs si elle avait déjà entendu ce mot.

Laurence sourit à la première année, elle semblait vouloir aller à Poufsouffle et l’aiglonne espérait que son souhait se réaliserait. Elle n’avait pas eu la chance d’avoir des personnes pour lui expliquer les différences dans le train, elle y avait été les yeux fermés sans trop savoir à quoi s’attendre.

- Contente de vous rencontrer dit-elle avec un sourire une fois que les filles se furent présentées à leur tour.

C’est alors qu’elle observa le professeur faire toute sa petite tambouille avant qu’une odeur fleurie se répande dans le compartiment.

- Mmmh, ça sent super bon monsieur ! Dit t-elle en fermant les yeux un instant pour essayer de reconnaitre l'odeur.

L’aiglonne répondit ensuite à la question de Lily-Rose.

- Je viens de Canterbury, c’est dans le Sud-Est de l’Angleterre, je ne sais pas si vous connaissez.

Laurence avait préférée préciser, elle n’était pas sur qu'ils connaissent, Canterbury était une assez grande ville, mais pas particulièrement connue et loin d’être aussi grande que Londres.
Ensuite la petite brune attendit, en écoutant attentivement se que ses camarades avaient à dire. Ce que la Poufsouffle et la première année avaient demandé au professeur l’intéressait même si elle ne le montra pas plus que ça.

L'aiglonne qui partageait le compartiment avec le professeur se montra curieuse sur le livre qu'il avait écrit. Effectivement, cela parlait plus ou moins de Botanique. Elle lui demanda précisément de quoi parlait son livre et ce qu'était une spore.

"Ça parle de champignons, comment les distinguer et en faire pousser, et également comment les utiliser en potions. Une spore, c'est une cellule ou amas de cellules reproductives que certains végétaux ou champignons développent puis dispersent autour d'eux pour se reproduire."

Le professeur utilisait souvent un vocabulaire spécifique, et n'avait pas l'habitude d'expliquer ses travaux à une enfant de douze ans. Il espérait alors qu'elle avait tout de même compris.

Le train continuait alors sa course en direction du château. La poufsouffle tentait de rassurer et d'inclure Elvire, la première année, dans la discussion. Le professeur acquiesça aux paroles de Lily-Rose. La première année posa alors une question au professeur, à laquelle il répondit volontiers. L'innocence qui semblait émaner de la jeune fille amusa le vieil homme qui esquissa un sourire.

"Ce n'est pas la première fois que j'y vais. J'ai fait mes études là-bas, je les ai terminées en... Il réfléchit un instant. En 1997!"

Cela faisait loin, énoncer une date d'un autre millénaire ne le rajeunissait pas. Le vieil homme porta son breuvage jusqu'à ses lèvres, de la fumée s'en échappait et formait sur ses lunettes ovales un peu de buée. Il retira directement sa bouche... C'était visiblement trop chaud. Il cacha aux élèves qu'il s'était brûlé la langue, il fallait dire que la patience n'était pas son fort. Il souffla sur le liquide pour tenter de le refroidir, ni vu ni connu. C'est alors que la Poufsouffle posa une question.

"Comme vous, je viens de Brighton. Dit-il. La plus belle ville côtière d'Angleterre."

Le professeur n'était évidemment pas objectif en disant cela, puisque c'était la seule ville côtière dans laquelle il s'était rendu en Angleterre. L'homme voyageait peu, et la petite ville de Brighton lui suffisait amplement.

Alors qu'il était parti dans ses pensées, une grande question de la jeune Poufsouffle vient le tirer de ses songes. Une plante mystère? Cela éveilla la curiosité du professeur.

"Bien sûr, avec plaisir. J'espère pour vous qu'elle aura survécu à l'été! En tout cas, amenez-la-moi dès que vous le pouvez."

Elvire se détendait un peu. On commençait à parler, à faire connaissance. C'était plaisant. Finalement, son temps de solitude nécessaire pour digérer la séparation d'avec ses parents, elle l'aurait le soir, sous la douche ou dans le dortoir.

"Moi, j'viens de Cambridge." dit-elle d'une petite voix pour répondre à la question posée.

Mais les conversations s'enchaînaient. Elle écoutait beaucoup et était impressionnée de voir que l'une des deux filles qui étaient avec elle semblait avoir déjà des connaissances sur les plantes et même une à elle dans les serres du château ! On avait le droit de faire ça ? Ça intéressait Elvire ! Elle avait toujours aimé les plantes elle aussi. Enfin... Les fleurs. Elle les avait toujours trouvé jolies. Comme tout le monde quoi !

Quand le professeur annonça qu'il avait terminé ses études à Poudlard en 1997, Elvire écarquilla grand ses yeux. C'était tellement vieux ! En plus, 97, c'était l'année de la fin de ses études. Le début était au moins 7 ans plus tôt ! Mais quel âge avait donc cet homme ? Ne devait-il pas être à la retraite maintenant ? Bref, la blonde était étonnée.
Mais elle était bien élevée et fit de son mieux pour ne pas faire la moindre remarque désobligeante. Elle se contenta de cacher le plus rapidement possible son air choqué (peut-être pas assez vite) et fit un sourire poli.

Elle tourna ensuite son visage vers la fenêtre. Le paysage qui défilait rapidement devenait de moins en moins urbain, de plus en plus beau. Elle allait à Poudlard ! Pour la toute première fois !

Les deux autres filles étaient également originaires d'Angleterre, le professeur aussi, ce dernier était même originaire de Brighton, comme moi. Je jette un regard surpris à cette nouvelle, mais ne relève pas. En revanche, je réagis à la mention de la survie à l'été, je m'étais déjà posé la question en juin dernier et donnais au professeur la même réponse que l'on m'avait donné :

"Elle devrait être en pleine forme, on m'a assuré que les elfes de maison en prendraient soin pendant l'été."

Après quelques minutes, je décidais de réagir aux réponses des autres concernant leur lieu d'origine.

"On vient tous d'Angleterre si je comprends bien. Vous avez toujours vécu là ou vous avez aussi vécu ailleurs ? Moi, je suis née à Brighton et on a jamais bougé, en même temps, je pense pas que ma mère abandonnerais sa boutique..."

J'attends une réponse en regardant par la fenêtre du compartiment, voyant le paysage défiler au fur et mesure que l'on s'éloigne de Londres et se rapproche du château. J'ai hâte d'arriver, mais le trajet m'est agréable, faire la connaissance de nouvelles personnes est toujours quelque chose d'agréable et intéressant à mes yeux. On apprend tellement des autres ce serait dommage de s'en passer. Puis la solitude généralement c'est pas mon truc, j'envie un peu les gens qui savent s'occuper seuls... Une question nouvelle me vint en tête, je la pose en souriant :

"Vous faites quoi pour vous occuper en dehors des cours ou de votre travail ?"

Laurence n’était pas sure de comprendre tout ce que le professeur venait de lui dire, mais se dit qu’elle pourrait toujours aller faire des recherches à la bibliothèque et lui fit un petit sourire pour montrer qu’elle avait à peu près compris. La bibliothèque… ce lieu lui manquait énormément, presque autant que le quidditch, c’était pour dire… Pendant les vacances, elle avait du se contenter de ses manuels ainsi que des livres moldus. Ses parents lui avaient fait faire aussi un peu d’anglais, de mathématiques et elle avait appris quelque mots de français.

Loin dans ses pensées, l’aiglonne repris la conversation lorsqu’ils parlaient de la plante de Lily-Rose. Ils avaient donc une serre dans leur salle commune ? Laurence adorait cette idée, et trouvait même ça génial. Ensuite la Poufsoufle reprit la conversation, Laurence était contente de partager se trajet avec elle, une chose lui disait qu’on ne devait pas s’ennuyer. La petite brune qui avait tendance à être plutôt timide avec les gens qu’elle ne connaissait pas se sentait parfaitement à l’aise.

- J’ai toujours vécu à Canterbury, mais mes parents habitaient à Londres avant. Ils ont déménagés quelques temps avant ma naissance.

Après avoir répondu, Laurence tourna la tête pour voir le paysage défilé à toute allure à travers la vitre. Le temps passait et son excitation grandissait, elle avait hâte de retrouver Poudlard et ses amies. Lily-Rose posa une nouvelle question, et Laurence lui répondit une fois de plus avec plaisir.

- Je joue au quidditch ! J’ai hâte de reprendre, j’espère ne pas avoir trop perdu le niveau pendant les vacances… Sinon j’aime passer du temps dehors quand il fait beau, sinon à la bibliothèque lorsqu’il pleut, j’y trouve toujours un livre qi me plaît, il y a vraiment une ribambelle de choix. dit-elle pleine d’entrain. Et toi ? Lui demanda t-elle poliment.

La jeune fille, qui avait dit avoir une plante dans une serre de Poufsouffle, rassura le professeur : les elfes de maisons s'en étaient occupés durant l'été. Le professeur espérait qu'il en serait de même avec les plantes des serres de Botanique : il espérait ne pas retrouver tous les végétaux fanés. Mais d'un autre côté, il savait que les elfes de maison, même ceux de Poudlard, n'avaient pas forcément les connaissances nécessaires aux soins des plantes, parfois rares, du château.

Les discussions se poursuivirent ensuite. Le train continuait son chemin dans le paysage du Royaume-uni, le soleil tombant à l'horizon obscurcissait petit à petit le wagonnet dans lequel ils se trouvaient. Lily-Rose poursuivit la conversation en posant quelques questions, profitant que l'ensemble des passagers du compartiment venaient d'Angleterre pour savoir s'ils avaient vécu ailleurs.

"J'ai vécu dix ans en Ireland, dit le Professeur assez banalement. C'était pour y enseigner."

La poufsouffle continua avec une nouvelle question. Elle ne s'arrêtait donc pas, pensait le vieil homme. Il n'était pas particulièrement gêné par la bavardise de l'élève, mais le professeur n'avait pas pour habitude de tenir la conversation. Il préférait la quiétude du silence, et avait l'habitude de la solitude. La question de la jeune fille portait justement sur les occupations, et le professeur ne répondit pas tout de suite. A vrai dire, il ne savait pas vraiment faire la distinction entre son travail et son loisir, il y consacrait tout son temps, si bien qu'il avait peu de réelles activités en dehors de l'étude des plantes. Il lui arrivait parfois d'écrire, autre chose que de la botanique, il notait régulièrement dans un journal ce qui lui arrivait lorsqu'il jugeait un instant spécial. Il lui arrivait parfois aussi de s'occuper de Szirhagna, mais l'araignée était assez indépendante pour se nourrir seule... Les araignées ne sont pas dotées de sentiments, on ne s'en occupe pas comme des chiens ou des chats. Le vieil homme prit alors la parole pour répondre à Lily-Rose.

"Le travail occupe une bonne partie de mon temps, mais je suis jamais contre une partie d’échec version s..."

Le professeur s'arrêta et portait les yeux au plafond, et pour cause : une masse sombre s'y déplaçait lentement. Szirhagna avait quitté la valise où elle était supposée être et s'était offert une petite balade dans le compartiment. La question que se posait le professeur était : comment avait-elle pu réussir à sortir de la valise? Il l'avait pourtant bien fermée avant son départ et ne l'avait pas ouverte depuis... mise à part pour se préparer une infusion... Les élèves ne semblaient pas avoir remarqué la présence de l'arachnide au plafond. Tout en gardant l'animal des yeux, il réagit aux propos de la Serdaigle.

"C'est bien le Quidditch... Même si j'avoue ne jamais avoir osé en pratiquer."

Elvire suivait sagement les conversations en laissant ses yeux suivre le paysage. C'était agréable. Son premier voyage en train jusqu'à Poudlard se passait plutôt bien pour le moment, même si elle faisait sa timide. Elle était très attentive. Tellement attentive qu'elle capta l'arrêt soudain dans la phrase du professeur. Elle reporta son regard sur lui par réflexe, pour voir ce qu'il se passait. Il reprit vite la parole mais ses yeux à lui étaient hors du groupe. Elle s'intéressa à la trajectoire qu'ils suivaient et arriva sur l'objet de cet intérêt. Une araignée. Une araignée !

Elvire hurla et sortit du compartiment en courant, écrasant à moitié Lily-Rose sur son passage et ayant donné un coup de pied au professeur qui était assis face à elle.
Elle était sortie en furie. Elle avait peur des araignées ! Et des petites bestioles en tout genre en fait. Elle détestait ça ! Mais pourquoi le professeur n'avait rien dit ? Pourtant, il l'avait vue ! Il ne voulait peut-être pas les effrayer. C'était réussi ! Pourtant, il aurait pu l'attraper avec sa baguette ! Elle avait vu son père le faire plusieurs fois !

Elvire se contenta de rester dans le couloir du train, loin du compartiment. Elle séchait ses larmes et était tournée vers la vitre pour ne montrer à personne son état effondré. Elle n'était pas prête de retourner dans ce compartiment. Pas temps que cette horreur était là en tout cas.

J'écoutais les réponses données par Laurence et le professeur. C'était des activités intéressante certaines auxquelles je participais moi-même. Je me tournais vers ELvire quand celle-ci hurla de terreur avant de s'enfuir du compartiment m'écrasant copieusement les pieds au passage.

"Aoutch ! Vous avez une idée de ce qui a pu lui faire peur comme ça ?"

Cherchant une réponse à ma propre question tout en massant mes orteils à travers mes chaussures, mon regard fut attirer par un petit mouvement au plafond du compartiment. Une tarentule se promenait tranquillement au dessus de nos têtes. Je suppose que pour beaucoup de gens les araignées sont effrayantes...

"L'un de vous a une tarentule domestique ? Vous pouvez la récupérez pendant que je vais voir comment va Elvire ?"

Je n'attend pas réellement de réponse c'est plus des questions rhétorique qu'autre chose. Je quitte donc le compartiment pour rejoindre la première année dans le couloir du wagon. Elle a vraiment l'air secoué... En tout cas de dos. Je referme doucement la porte du compartiment et m'approche de la petite blonde.

"Elvire ? Tu as peur des araignées, n'est-ce pas ? Y a pas à avoir honte tu sais, on a tous peur de quelque chose."

J'essaie de lui parler d'une voix calme et posée, et lui sourit chaleureusement. Je ne sais pas si elle le verra, cela dit. Je profite du silence pour lui tendre un paquet de mouchoirs en papier et une friandise. Je ne suis pas sûre de comment la faire se sentir mieux, j'espère que ça la calmera un peu.

Vraiment navrée de ce temps de réponse...

Alors que le professeur commençait à répondre à la question de la poufsouffle, elle remarqua que le regard du professeur se tournait vers le plafond même si elle n'y fit pas plus attention que ça jusqu'à ce qu'Elvire sorte en criant du wagon.

Laurence porta immédiatement ses yeux aux plafonds et repéra l'araignée. N'ayant pas l'habitude de voir des araignées aussi grosses en liberté, elle eut d'abord un mouvement de recule. Lily-Rose partit à la recherche d'Elvire et Laurence voulu lui proposer d'y aller avec elle mais n'eut pas le temps qu'elle était déjà partie, leur donnant des consignes au passage. L'aiglonne se retrouva donc toute seule avec le professeur, avec pour mission de rattraper la tarentule pour qu'Elvire ne soit pas obligé de changer de compartiment. Peu rassurée, elle s'adressa au professeur.

- Heu, c'est à vous monsieur ? demanda t-elle hésitante même si elle se doutait de la réponse.

Comment est ce qu'on est censé rattraper une tarentule pour la remettre dans une cage ? Ou alors ça se met dans une valise ? Qui peut bien avoir une araignée comme animal de compagnie ?
Laurence avait déjà vu et compris que les sorciers possédaient des animaux que les moldus ne possédaient pas mais d'ici à avoir des araignées, elle ne pensait pas que c'était possible. N'ayant pas particulièrement envie de prendre cette "chose" dans les mains, elle s'adressa au professeur tout en espérant que la tarentule ne lui saute pas dessus.

- Je... heu... peux vous laisser la récupérer ? Ou alors vous avez peut être besoin de mon aide ? proposa t-elle au professeur en prenant bien garde à ne pas faire de mouvement brusque et sans quitter l'araignée des yeux.