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16 déc. 2020, 16:22
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Évidemment, suite à sa comparaison entre son nom de famille et la célèbre marque de whisky, elle note que sa camarade se retient à grand peine de rire. Elle ne s'en offusque pas, sachant qu'elle aurait réagit exactement pareil à sa place. Et puis ses réflexions sur la possibilité qu'elle revendique la marque l'occupent assez pour qu'elle ne s'en soucie pas, même si elle était vexée. Lydia semble perdue elle aussi dans ses pensées. La quasi troisième année se demande un instant quel en est le sujet. Mais je vais pas lui poser la question. Chacun doit garder son jardin secret, d'autant que si l'autre brune lui répond, elle va sûrement lui demander la même chose. Et la gamine de treize ans n'a nullement envie de faire part du contenu de ses pensées qui la feront passer pour une alcoolique.
Et pourtant... c'est Lydia qui a l'air d'en être une. Léger sourire de la part de la gryffonne, qui songe désormais à lui faire partager ce qu'elle souhaitait garder pour elle la seconde d'avant. Pas encore décidée, elle entend la réponse de sa "jumelle" et décide de remettre cette confession à plus tard. Ou jamais. D'autant que le "Poudlard me plait généralement" l'interpelle. "Généralement". Donc il y a des choses qui ne lui plaisent pas. Elle n'a désormais aucuns scrupules à répondre franchement.

Je m'y sens... plutôt bien. Mais j'me sens pas chez moi dans ma maison et pas non plus à Poudlard où je passe quand même dix mois d'l'année, donc c'est compliqué. Et à cette rentrée et celle d'avant, j'aurai préféré rester avec ma famille pour certaines raisons. J'aime bien notre école, mais... bah, j'sais pas. J'y ai de bons souvenirs, mais de très mauvais aussi. Notre "relation", si j'peux appeler ça comme ça, n'est pas au beau fixe, mais c'est quand même un chouette endroit, hein.

La santé déclinante de sa Grand-Maman l'année passée et son nouveau petit frère à présent, ces deux choses auraient pu la pousser à ne pas bouger d'Oxford si il n'y avait pas eu ses parents qui la pressaient de retourner en Écosse. L'abandon de son ex-meilleur ami est également un facteur à prendre en compte. Ça commence à être lointain, mais elle sait que quand approchera décembre elle plongera dans la mélancolie. Et fin novembre... En clair, à ces moments-là, Poudlard deviendra un véritable calvaire, une prison. Cet hiver, je pourrais peut-être rentrer à la maison. Ça semble une bonne idée. Chan sera sûrement content. Plus que content, même. Et elle aussi. Sauf si il décide de m'en vouloir, pour une raison débile. Elle choisit de ne pas s'en préoccuper pour le moment.
Elle voit Dominique se coller à la vitre de l'Orthoptèrarium. Doucement, pour ne pas l'effrayer, elle pose son index dessus. La bestiole penche la tête et s'approche avec intérêt de son doigt... avant de bondir se cacher derrière les plantes.

Trouillard, grommelle l'adolescente.

Évidemment, c'est le cas de toutes les sauterelles, même de Pascal. Même avec plusieurs mois de cohabitation, elle sait qu'il en sera toujours ainsi, mais elle a tout de même l'intention de persévérer. Sur un malentendu, ça peut marcher. Peut-être que oui. Ou peut-être que non. L'année prochaine, elle prendra sûrement un chat. C'est plus facilement dressable, un chat. Ça dépend duquel. Certes. Si c'est ce démon de Chancellor, ça ne sera pas une sinécure.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

27 déc. 2020, 15:19
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Elles sont si proches et en même temps si lointaines...
Proches : géographiquement parlant. Quelques mètres seulement les séparent et les deux jeunes filles consentent petit à petit à s'ouvrir, à se débarrasser des manteaux de secret par lesquels elles sont enveloppées. Elles apprennent à se connaître à... S'apprécier ? Peut-être.

Lointaines : chacune est perdue dans ses pensées. Les questions anodines qu'elles s'échangent réveillent des souvenirs, des cicatrices enfouies à jamais.

Et pourtant, peut importe leur position, leur éloignement l'une par rapport à l'autre ; elles continuent la conversation. Le paysage défile à travers la vitre. On s'approche du Château et des marécages d'Écosse.

*


Katherine - on devait l'appeler Kat - sembla perdue dans ses pensées un instant. Sans doute réfléchissait-elle à la réponse qu'elle allait donner à propos de Poudlard. Lydia ne fut pas déçue, Bailey lui fit tout un roman. Elle ne se sentait pas chez elle à Poudlard. La jeune Holmes la comprenait tout en n'étant pas d'accord. Poudlard était impressionnant, il y avait un grand nombre d'élèves et chaque jour on croisait un nouveau visage. Il n'y avait pas l'intimité d'une maison familiale. Certains enfants fragiles pouvaient se sentir arraché au cocon dans lequel ils vivaient jusqu'alors.
Lydia n'avait jamais ressenti ça, et surtout pas cette année. Elle s'était toujours sentie chez elle à Poudlard, le bleu de sa Salle Commune était la couleur la plus douce existant à ses yeux.

Aujourd'hui surtout, elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle voulait oublier cet été. Vivre sa vie de jeune sorcière. Elle voulait aimer, rire, danser, travailler. La politique sorcière ne parviendrait plus, ou presque, à ses oreilles et elle pourrait réfléchir sur elle-même, sur son père.

- Ah oui. Ça arrive. Moi j'veux pas rentrer chez moi, c'est mieux d'être là bas.

Katherine était la première élève de Poudlard qu'elle croisait depuis le début des vacances. Et les mots commençaient à se former dans sa bouche, les phrases se modelaient petit à petit. Elle ressentait l'envie de lui parler. De lui raconter ce qu'elle avait vécu.

Au moment où la troisième année jouait avec ses sauterelles - elles s'appelaient Dominique, Claude et Pascal, c'était ça ? - Diphda se manifesta.

- Oh, t'es là toi, dit-elle avec un ton affecteux.

Elle lui caressa la tête. La grenouille accepta le câlin mais paraissait beaucoup plus intéressée par le terrarium. Elle prit son envol et sauta se coller sur la vitre.

- Merlin, Diphda !

Les sauterelles allaient être terrifiées. Son animal n'avait donc pas pu se tenir tranquille ? Lydia en ressentit une gêne, elle ne connaissait pas encore très bien la fille qui partageait son wagon et voilà que la grenouille faisait des siennes. *Je l'ai mal élevée.* Elle regarda Diphda, collée contre la vitre de l'Orthoptèrarium.

#5d9686
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10 janv. 2021, 16:24
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Lydia ne semble pas partager son avis. Tant mieux pour elle. Elle est sincère. Quoique, peut-être est-ce parce que cela se passe mal chez la jeune Holmes. La quasi troisième année espère que non, elle sait ce que c'est. Clairement. Et elle ne souhaite ça à personne, pas même à sa pire ennemie.
Ou alors, ça n'a rien à voir. Peut-être sa camarade a-t-elle à Poudlard des amis qui comptent, des amis qui sont tout pour elle et qui sont devenus comme une deuxième famille. C'est possible aussi et elle l'espère de tout cœur. L'adolescente à connu ça avec Deamon et sait à que point cela peut être merveilleux et réconfortant. Et c'est pire que tout quand ce genre de personne vous abandonne. Logique. Extrême joie induit souvent extrême tristesse. De plus, la gamine est quelqu'un d'extrême en général, quelque soit le sujet. Ce qui n'aide pas, je pense. Bref, le mieux, c'est qu'elle repousse tout ça dans un coin de son esprit. Elle n'a pas envie de s'y attarder. Tu l'as pourtant fait. Effectivement et elle se rend compte à quel point c'était une bêtise.

J't'aurais dit la même chose en première année.

Ça, ce n'était pas censé lui échapper. Mais bon, avec ce qu'elle a déjà dévoilé, ce n'est pas cette minuscule phrase — qui n'est même pas un secret — qui va soudainement déclencher tout un tas de questions dérangeantes. Enfin, peut-être. Et puis, est-ce que c'est si embêtant d'en parler ? Pas tant que ça, au final. En tout cas, ça l'est moins qu'il y a quelques années. Et puis, si vraiment elle n'a pas envie d'y répondre, elle peut le dire. Je pense pas que Lydia le prendrait trop mal. On a tous un jardin secret. À part que ces secrets tiendraient plus dans un champ que dans un jardin. C'est juste une expression, banane.
La jeune gryffonne relève la tête en entendant sa compagne de voyage saluer sa grenouille. Juste à temps pour voir et comprendre l'objet soudain de curiosité de la bestiole. L'exclamation de la deuxième année fait écho au sien, dans sa tête, un peu plus vulgaire. M*rde ! Elle écarquille les yeux tandis que son regard fait la navette entre l'Orthoptèrarium et la propriétaire de la vilaine grenouille. Elle a peur pour ses sauterelles, mais d'un autre côté, elles ne craignent pas grand chose et si elle attrape vivement le bactracien pour l'éloigner du terrarium, elle risque de lui faire mal et que l'autre fille lui en veuille, à raison.

Tu les regarde juste, hein Diphda ? Si tu me les manges, j'vais être obligée de te détester. Et les personnes que je déteste, j'leur lance des regards noirs de la mort qui tue. Et crois-moi, t'as pas envie, lance-t-elle gentiment à l'animal. Alors attention.

Dominique et Claude sont désormais totalement introuvables. Elle aperçoit Pascal, plaqué contre la vitre à l'opposé de Diphda. Elle parie tout ce qu'elle possède qu'elle — ou il, elle ne sait pas du tout si Pascal est une fille ou un garçon — est absolument paniqué(e). Cependant, elle en est certaine à présent, il est impossible que la grenouille puisse rentrer dans l'Orthoptèrarium : tout est bien fermé. Aussi n'a-t-elle aucun scrupule à quitter l'Orthoptèrarium des yeux pour les porter sur sa besace, qu'elle attrape et ouvre, à la recherche d'un petit sachet transparent. Elle le brandit ensuite comme si il s'agissait d'un trophée. Bon, en fait c'est juste un sachet rempli de feuilles de menthe, pas de quoi s'exciter.

J'avais pris ça au cas où j'aurais mal au ventre. Mais j'peux lui en donner un peu, dit-elle à Lydia. Enfin, si les grenouilles en mangent ?

Soudainement, elle a un doute. Après tout, si elle adore les animaux et se passionne à les étudier, elle n'a pas les régimes alimentaires de tous gravés dans son esprit. Elle a une vague idée, mais pas beaucoup plus et elle ne possède sur elle un livre sur les batraciens. Si elle avait été à Oxford... Oui, mais je suis ici et pas là-bas. Elle doit donc s'en remettre aux connaissances de sa camarade sur son animal.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

28 janv. 2021, 14:15
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Elle lui aurait dit la même chose en première année. *Alors toi aussi ?* Elle aussi avait eu du mal à affronter le retour chez elle ? Elle aussi n'avait pas pu supporter de passer deux mois avec sa famille ? Et peut-être... Peut-être qu'elle aussi s'était fait traiter d'enfant, rabaissée à un rang auquel elle ne s'identifiait pas ? Non. Cela n'arrivait qu'à Lydia ces choses là. Et puis, de toutes les façons, chacun et chacune avait sa propre histoire, ses propres problèmes. Personne ne la comprendrait entièrement. Pas même Elle. Pas même cette fille, croisée dans un wagon, avec qui elle était en train de partager un fragment de sa vie.

« Non mais c'est rien, enfin... Tu peux pas comprendre. »

Elle lui fit un petit sourire triste. La jeune fille ne voulait pas que son interlocutrice croie qu'elle se fichait d'elle. Elle ne pouvait tout simplement pas lui expliquer car les mots se nouaient dans sa gorge et s'y bloquaient, restant là indéfiniment.

Katherine écarquilla les yeux en voyant Diphda sauter sur le terrarium. Mon dieu mon dieu, comment faire pour récupérer la grenouille ? Elle semblait solidement accrochée et la décoller serait comme arracher un papier fixé avec de la glu. Dans quel pétrin s'était-elle mise avec son animal...

La grenouille écouta avec attention la maîtresse des sauterelles. Elle sembla très perturbée quand celle-ci annonça faire des regards-noirs-de-la-mort-qui-tue aux personnes qu'elle n'aimait pas. Lydia en revanche ne put s'empêcher d'étouffer un petit rire. C'était son aînée et pourtant, elle n'avait vraiment pas la même manière de penser. Katherine semblait plus franche, naïve, tête brûlée. Elle n'aurait sûrement pas eu sa place à Serdaigle *tout comme j'aurais pas pu être à Gryffondor*.

Diphda cependant n'accorda aucune importance à la sombre menace qui planait sur sa tête et resta collée, à observer de ses grands yeux teintés d'orange, les sauterelles. Celles-ci semblent avoir disparu - ou la brunette n'arrive pas à les voir - parmi les feuillages épais de l'Orthoptèrarium.

Sa compagne de voyage lui proposa de donner quelques feuilles de menthe. Elle les avait emportées au cas ou elle aurait mal au ventre. Le cœur de Lydia fit un bond. Mal au ventre à cause de... Comme les coquelicots apparus sur le drap cet été ? Après tout, c'était de leur âge. Elle s'empêcha d'y penser. L'Univers s'était trop fichu d'elle cette fois, en lui démontrant que si elle ne voulait plus être une enfant, il suffisait de demander.

« Tu voudrais l'attirer, c'est ça ? Honnêtement je sais pas si ça marchera, elle sentira sûrement venir le piège. »

Puis Diphda préférait honnêtement les moucherons grillés, assaisonnés de pollen, que les feuilles de menthe. Mais ça, c'était pas la meilleure chose à dire dans cette situation, surtout que c'était la grenouille qui était en faute et non Katherine et ses timides sauterelles.

#5d9686
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11 févr. 2021, 15:50
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Essaie-t-elle d’appâter Diphda ? Oui et non. Ses bestioles sont en train d'avoir la peur de leur vie et leurs petits cœurs doivent être en train de battre la chamade. Elle ne croit pas que les sauterelles peuvent avoir des problèmes cardiaques, n'empêche qu'elle se dit qu'il ne vaut mieux pas tenter le dragon. En dehors de ça, la grenouille ne pose pas de problèmes, ne faisant juste que regarder. Un peu de menthe pourrait être une chouette récompense, pour la féliciter de ne pas essayer de manger ses insectes bondissants. Alors, on la laisse sur la vitre, ou pas ? Comme elle se l'est dit plus tôt en récupérant la menthe, ça devrait aller. Après tout, Claude et Dominique sont suffisamment cachés pour ne pas avoir trop peur et Pascal... bah il est mieux placé qu'elle pour savoir si il va bien ou pas et si ça ne lui pose pas de problèmes d'être exposé à de grands yeux affamé, et bien tant mieux pour lui. Ou elle. Enfin bref.

Nan, j'me disais juste que si elle avait déjà l'estomac plein, elle ne tenterait rien qui ne les effraient encore plus.

Raisonnement logique, mais Diphda est une animal et les animaux ne font pas toujours preuve de logique, aussi n'est-elle pas vraiment convaincue. N'empêche, elle récupère quand même une petite poignée de feuilles dans son sachet et la dépose sur la tablette, près du batracien.
Elle s'en désintéresse aussitôt, pour éviter que le "monstre" ne pense qu'il y ait embrouille. La jeune fille récupère quelques sorbets citron et en écarte trois qu'elle tend ensuite vers Lydia. Si Diphda a doit à un peu de "friandises", pourquoi pas sa maîtresse ? Et puis, ce n'est pas comme si elle vidait son stock de beaucoup. Vu la cargaison qu'elle possède dans sa malle, en donner un peu n'est pas si grave. Il devrait lui en rester assez pour le reste de l'année scolaire. Et puis sinon, elle fera des échanges, voilà tout. Ça pourrait créer de belles rencontres bien sympathiques, comme avec Daisy il y a quelques mois.
Alors que ses yeux se portent sur l'Orthoptèrarium et Diphda, une question surgit soudain dans son esprit.

Tu penses lui apprendre des tours ? Genre pour qu'elle soit comme une grenouille de cirque. (Pause.) Même si il n'y en a pas dans les cirques, mais t'as pigé l'idée, non ?

Elle, elle aurait aimé que ses sauterelles soient éducables, pour les dresser à faire des trucs vraiment impressionnants. Mais il ne lui a pas fallu deux minutes de réflexion pour se rendre compte que ce serait hautement improbable qu'elle arrive à en faire quoi que ce soit, de ses petites bêtes. C'est pas des chiens. Mais peut-être que ce serait possible avec une créature à "ventouses aux pattes".
En plein froncement de sourcils dû à ces pensées, elle ouvre machinalement l'emballage d'un sorbet citron et glisse le bonbon dans sa bouche, suivit ensuite d'une feuille de menthe. Le mélange n'est pas si mal et ses traits se détendent tandis qu'elle savoure ce qu'elle aime le plus au monde. Les mains derrière la tête, doigts coincés dans ses cheveux courts, elle s'assoit plus à son aise, avec sa cheville droite sur son genou gauche. Leur arrivée se rapproche de minutes en minutes, mais elle n'a pas l'intention de se presser avant que la train n'arrive en gare. Avec tout son chargement, elle sera de toute manière l'une des dernières, mais si elle se prépare maintenant, elle va devoir tout tenir jusqu'au terminus... Tout le monde descend ! Très marrant et super mature, tiens. Elle secoue la tête. Il ne manquerait plus qu'elle se mette à faire tchou-tchou et elle aura gagné la palme de la débilité.

Retirant une de ses mains de sous sa tête, elle caresse légèrement le feuillage de son bonsaï. Il est magnifique et elle a l'intention qu'il le reste. Travail minutieux, concentration maximale. Et résultat grandiose.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
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#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

26 févr. 2021, 19:14
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Finalement, Kat n’avait pas les intentions que Lydia lui prêtait. Elle ne voulait pas l’appâter pour l’empêcher de décoller de la vitre. Elle voulait la rassasier afin de détourner l’attention de la petite grenouille, c’était beaucoup plus intelligent.

La fillette se surprit elle-même d’avoir instinctivement appelé sa compagne de train ‘Kat’. Elle aimait beaucoup les surnoms, certes. Mais qu’elle en donne un si rapidement – à la première rencontre – et si affectueux, ce n’était même pas rare c’était… Qu’y avait-il dans les cartes de chocogrenouilles ? On pouvait en effet dire qu’une carte était rare, basique mais c’était un autre mot que la brunette cherchait. *Légendaire !* Voilà, c’était cela. Qu’elle appelle Katherine par un diminutif dès leur première rencontre tenait de la légende, d’un évènement qu’on se racontait à voix basse au coin du feu mais dont on ne mesurait pas la véracité.

« C’est très gentil de ta part, Kat ! »

Elle attendit, curieuse, de voir quelle sensation provoquerait cette appellation. Si la jeune fille n’aimait pas, elle arrêterait tout de suite et reprendrait la conversation d’un ton plus froid. Si elle acceptait ce surnom et bien… Inutile de prévoir le futur, même celui qui est proche de nous, avec qui on est séparé de seulement quelques minutes.

Jugeant bon que la grenouille montre qu’elle était bien disciplinée, Lydia tapota sa cuisse de sa main. Il fallait qu’elle revienne, vite fait bien fait !

« Allez Diphda, viens par ici. »

La grenouille la regarda. Ses yeux se posèrent sur Lydia. Sur les sauterelles. Sa maîtresse. Les bestioles. Et ainsi de suite. *Bon, elle se fait désirer ou quoi ?* Madame Diphda décida cependant, dans sa grande bonté, de venir sur les genoux de sa propriétaire. En tant qu’animal athlétique et svelte, elle fit un bond impressionnant pour la rejoindre.

A ce moment où elle atterrissait à quelques centimètres de ses rotules, son alter-égo (du fait de leur ressemblance physique c’était un nom qui correspondait) lui demanda si elle pensait en faire une grenouille de cirque. Les sourcils de Lydia se froncèrent légèrement.

« Euh j’aime pas trop le cirque. Enfin, c’est un peu triste ces animaux qu’on utilise pour faire des trucs auxquels ils sont pas habitués. Diphda est trop têtue pour ça en plus, j’en suis persuadée. »

Elle regarda tendrement la bestiole. *Bien sûr que le cirque te mérite pas, te méritera jamais. Tu te vois avec un chapeau rouge et une robe ridicule ? Moi pas.*

Katherine examina son arbre. Lydia, intéressée par la Botanique depuis cet été, s’approcha, curieuse.

« Tiens, c’est un bonzaï ? »

Elle se retint de rajouter qu’elle avait lu un livre sur cette espèce de plantes pendant les vacances. C’était nul de passer pour la caricature de la Serdaigle érudite.

#5d9686
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18 mars 2021, 15:32
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Sur le coup, elle ne remarque pas l'utilisation de son surnom. Elle est habituée à ce qu'on l'appelle ainsi, surtout après deux mois passés chez ses parents où son diminutif était utilisé quasi continuellement. Et quand il ne l'était pas, il était remplacé par "Kitten". Bref, ça ne l'a choque pas et elle n'y fait pas vraiment attention. C'est seulement en croyant remarquer une sorte d'attente de la part de Lydia qu'elle ré-analyse la phrase et note la présence du surnom. La jeune fille sourit de toutes ses dents à sa camarade, pour lui montrer que son compliment et le "Kat" lui font plaisir. D'autant qu'elle le préfère à son prénom, qui lui a toujours parut froid et si ce dernier s'est accordé avec sa personnalité d'avant, elle ne l'a jamais vraiment aimé. Quelque chose de classe, de rare et avec une chouette signification, ça elle aurait préféré. Althea, par exemple. C'est un nom qu'elle s'est donné l'année passée pour une raison débile, n'empêche qu'elle a bien regretté de ne pas s’appeler ainsi. La rouge et or ne connait personne qui le porte, et en plus c'est un autre nom pour une espèce d'hibiscus, plante qu'elle affectionne particulièrement. Tu peux revenir à la discussion ? Là, tu t'éparpilles. Oui, elle peut. Par contre, ce n'est pas sa faute si son esprit vagabonde. Cela à toujours été ainsi et elle n'a jamais pu y changer quoi que ce soit. Heureusement ou malheureusement, telle est la question, mais dans tous les cas, elle est comme elle est et c'est tout.

C'est avec intérêt que la native de l'Oxfordshire observe Lydia appeler son animal de compagnie. Va-t-elle obéir ? Elle ne sait pas si elle doit parier là dessus car Diphda n'a pas l'air très chaude à l'idée de bouger, mais elle espère que la grenouille le fera. Elle se mordille nerveusement la lèvre, les yeux rivés sur le batracien et... oui ! La bond est impressionnant et elle ne peut s'empêcher de siffler d'admiration.

Pas mal !

Elle se retient d'applaudir parce que... euh... eh bien voilà, quoi. J'aurais l'air un peu ridicule. Seulement un peu ? S'ensuit ensuite sa question. Son miroir humain parait réfléchir et lui sort une réponse qu'il lui fait hocher la tête. Elle est en partie d'accord.

Je n'approuve pas les cirques, en vérité c'était plus une façon de parler et c'est vrai que c'est triste, mais après, j'ai vu qu'il y a des chiens qui adorent faire des tours, en tout cas si t'es un bon maître et que tu es gentil et complice avec eux. C'est pas le cas de tous les maîtres, malheureusement, mais quand ça l'est, animal et humain peuvent passer un très bon moment et être vraiment heureux de faire ça, tu vois ? Ma Cheyenne, elle adore, en tout cas. (Pause.) Mais c'est sans doute différent avec les grenouilles.

Surtout si Diphda est têtue comme une mule. Quoique Cheyenne le soit parfois. Mais ces deux espèce sont bien différentes, sur bien des aspects. En fait, il n'y a pas grand chose en commun. Voire même pas du tout.
Elle tourne la tête vers sa cadette au moment où celle-ci s'approche, sans doute intéressée par son bonsaï, chose confirmée par les paroles qu'elle lui dit ensuite. Contente d'avoir un nouveau point d'accroche avec Lydia, la gamine de treize ans se rengorge et contemple d'un air fier son mini-arbre.

Oui, c'en est un. Ma Grand-Maman en a avait beaucoup et m'a appris comment m'en occuper. Avant, je n'avais pas le droit d'en avoir un à moi, mais maintenant j'ai décidé de reprendre le flambeau et d'essayer de perpétuer cet art. En plus, ma mère n'est pas très douée, ça en fera un de moins de massacré.

C'est la seule partie de la tradition familiale que sa mère ne maitrise pas à la perfection, bien qu'elle soit également une amoureuse des plantes. Le Japon est très présent chez la brune, même si la grande majorité des membres de cette branche de sa famille soit née sur le sol anglais. La tradition est primordiale chez les Kotonarimasu et ce constant rappel de ses origines lui a toujours parut naturel, de même que ces voyages annuels au Japon, voyages qu'elle n'a plus faits depuis son entrée à Poudlard. De toute manière, sa mère a décidé de laisser tomber cette partie de la tradition pour le moment, même pour son frère. Il faut dire que la politique actuelle et ce qu'elle a changée dans leur famille a rendu le voyage impossible ou du moins, peu agréable. Sans Grand-Maman, ce n'est plus pareil. Une vague de tristesse la gagne, qu'elle balaie bien vite.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

15 avr. 2021, 17:57
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Katherine avait relevé le surnom. Les yeux bleus de Lydia avaient scruté, un peu hasardeusement, les réactions que cela aurait pu provoquer sur le visage qui lui faisait face. Elle s’inquiétait d’avoir fait une gaffe, peut-être après tout que ce surnom rappelait à sa voisine de wagon des souvenirs terribles dont elle souhaitait se débarrasser. *Un peu comme moi si elle m’avait appelée ‘enfant’.* Seulement personne à Poudlard ne l’appellerait comme ça, elle en était persuadée. Ou plutôt elle se raccrochait de toutes ses forces à cette certitude ; car elle en avait besoin pour affronter la rentrée dans l’école de sorcellerie.

Kat félicita Diphda de son petit numéro. Lydia sourit, elle appréciait celles et ceux qui appréciaient son animal de compagnie. Elle avait d’ailleurs hâte de voir quels effets il ferait à Poudlard, s’il s’en sortira au milieu des chats noirs, des rats gris et des chouettes blanches. Elle était certaine qu’elle s’en sortirait bien, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur en imaginant Diphda au milieu des escaliers marbrés de Poudlard. Elle amenait une part de son chez-soi dans son école. L’univers parallèle dans lequel elle passait les trois quarts de l’année se retrouvait, par la présence d’un cadeau de son père, mêlé à son histoire, à ce qu’elle ne voulait pas raconter à tout le monde. Finalement elle se demandait non pas comment Diphda s’en sortirait à Poudlard mais comment elle ressentirait sa présence. Ses yeux globules aux nuances orangés la mettront-elle mal à l’aise ?

Sa concentration voletait. Lydia se força pour raccrocher à la conversation, ce n’était pas respectueux envers sa voisine. Celle-ci était en train d’expliquer son avis sur le cirque, avec moult détails comme la petite Holmes pouvait s’en attendre. Elle avait donc une chienne s’appelant Cheyenne… Ce nom évoquait les plaines de l’Arizona, un ranch peuplé de cow-boys, les cactus se décalquant d’un fond sablonneux. Le chien devait être beige, avec de longs poils et de grandes oreilles ; c’était ce que son nom pouvait laisser à penser.

La brunette se rapprocha ensuite du bonzaï pour l’observer plus attentivement.

« C’est joli de considérer ça comme un art ! Il est beau, bravo. »

La botanique était sa découverte de l’été – et une des seules choses jolies qui lui soit arrivée. Elle ne s’était jamais trop intéressée aux plantes, jugeant que les animaux leur étaient bien plus supérieurs. Mais à présent, elle se rendait compte de son erreur et avait hâte de tester ses nouvelles connaissances en cours à Poudlard.

Elle détourna ensuite la tête vers Kat.

« On va arriver quand tu penses ? Il faudrait peut-être qu’on parte se changer… »

Quel sentiment étrange aurait-elle en revêtant sa robe noire ! Il fallait d’ailleurs espérer que celle-ci n’ait pas trop pris la poussière, après un été passé enfermée dans une malle.

#5d9686
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16 mai 2021, 16:33
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Ainsi, elle n'a pas une mauvaise vue ou un excès de confiance en elle. Son bonsaï est bel et bien aussi beau qu'elle le pense. Ou alors, Lydia essaie d'être gentille et lui ment comme un arracheur de dents. Non, je pense qu'elle est sincère. Son intuition l'a trompe rarement. Du coup, elle apprécie le compliment et en rougit de fierté. Un remerciement presque timide s'échappe de ses lèvres. Cet arbre compte énormément pour elle. Et cet art également. Car oui, il s'agit bien d'un art. C'est comme peindre, en fait. Il faut de la délicatesse et de la précision. Et un coup de pinceau en trop — ou de ciseaux — et c'est la catastrophe. Pour rattraper la bourde, il faut modifier légèrement les autres éléments du tableau, couper également les autres feuilles autour. L'art est une question d'équilibre. Un seul détail qui ne convient pas, et le reste est bousillé. Si elle avait un peu de temps, elle trouverait de jolis mots pour en faire une belle métaphore, mais ça lui demanderait beaucoup de réflexion et elle préfère continuer de parler avec Lydia. La jeune fille verra plus tard.
Sa camarade la regarde de nouveau, puis lui parle. Et la quasi troisième année se rend alors compte du temps qui a passé. Elle jette un coup d'œil à sa montre.

Si j'me fie à mes voyages précédents, j'dirais qu'il nous reste environ vingt minutes avant d'arriver. Donc ouais, vaudrait mieux qu'on s'change, j'crois.

Elle tapote ensuite son sac dans lequel son entassées ses affaires. La gryffonne a envie de lever les yeux au ciel en se rappelant à quel point sa mère à insisté pour lui en racheter, car, comprenez-vous, les manches de ses chemises étaient un poil trop courtes et oh mon dieu, quelle horreur, ses habits ne tombaient plus parfaitement comme il faut. Nan mais franchement... C'est complètement débile. Même si en un an, elle a grandi et que ses formes se sont encore développées, elle n'est pas à l'étroit dans ses vêtements et trouve bien inutile d'avoir de nouveaux vêtements. Et comme son corps n'a pas fini de changer, ça veut dire qu'elle va devoir de coltiner chaque année ce passage chez Madame Guipure. Elle n'a rien contre cette dernière, mais toutes ces prises de mensurations l'énervent vraiment. Il faut que je sois parfaite, gnagnagna.
La gamine sait bien que c'est la culture japonaise de sa mère qui l'a pousse à être aussi tatillon, mais elle lui en veut un peu quand même. Est-ce son éducation à l'occidentale qui l'a pousse à se rebeller ? Je sais pas. J'ai quand même une part des deux cultures en moi. L'ordre japonais qui l'entraine parfois dans une maniaquerie aiguë côtoie le côté européen rebelle qui fait qu'elle n'aime pas respecter le règlement et lui fait faire l'exact inverse de ce que souhaiteraient ses parents. Ah que c'est compliqué ! Ce serait plus simple si elle était entièrement l'une des deux nationalités. Ça l'a perdrait moins, en tout cas. Ou bien ses origines n'ont rien à voir là-dedans, il s'agit seulement de l'adolescence. Toutes ces suppositions lui donnent mal au crâne.

Secouant la tête, elle se lève d'un bond pour aller enfiler son uniforme. À réfléchir comme ça, elle perd du temps et elle aura l'air bien maligne si le train arrive alors qu'elle est à moitié habillée. Elle retient une grimace en se souvenant qu'elle va devoir enfiler une jupe. Qu'est-ce qu'il était bien cet été juste en short ou pantalon... T'es bien une fille à penser à ce point aux fringues. Haha, très drôle. Bref. L'adolescente baisse la tête vers l'Orthopèrarium, cherchant du regard ses sauterelles.

J'reviens, vous inquiétez pas mes p'tits choux. (Fronce les sourcils en se redressant.) J'dois avoir l'air bien débile à leur parler comme ça.

Un rire nerveux lui échappe et elle se gratte l'arrière de la tête, gênée de s'être fait prendre en flagrant délit de gagatitude.

Je m'excuse sincèrement pour ce retard !

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

02 sept. 2021, 17:26
 +  L'Incroyable voyage de l'Orthoptèrarium  ft. Lydia Holmes 
Katherine valida que c’était presque l’heure de se changer. Elle se leva brusquement – Lydia sentit un sursaut de surprise à la vue de ce mouvement inopiné – et n’oublia pas de dire ses au-revoir à ses sauterelles. La petite Holmes rigola gentiment. C’était très mignon, même si elle ne pouvait dire qu’elle trouvait ces bestioles attachantes. Les sauterelles étaient rendues humaines grâce à leur propriétaire mais très honnêtement, il était un peu compliqué de leur trouver un grand intérêt. Lydia avait bien plus apprécié la jeune fille qui les élevait ; elle était drôle, originale et fantaisiste.

« Nan t’inquiète, répondit-elle à la jeune Rouge et Or. On a tous ou toutes fait ça un jour. »

Elle fixa Diphda. Sa petite grenouille semblait fatiguée après son spectacle et clignait ses grosses paupières vertes. Elle ne bougeait plus pour le moment, et c’était tant mieux. Lydia la regarda encore une dernière fois. Voyait-elle Tobias, son père, dans cet animal ? Leurs reflets respectifs se superposaient, se brouillaient, avant de se mélanger puis de se séparer complètement.

Elle ressentit le même pincement au cœur que celui éprouvé à la gare tout à l’heure. Pourquoi se faisait-elle du mal comme ça ? C’était bougrement idiot, et pourtant Lydia s’empêcha de penser à son père avec une grande difficulté.

« Je vais y aller moi, merci pour ce trajet ! »

Elle passait encore un bon moment mais elle était certaine que s’il s’éternisait trop longtemps, elle replongerait dans ses pensées et les problèmes avec son père lui sauteraient en plein visage. Kat avait été d’une compagnie très agréable puisqu’elle avait réussi à lui faire oublier ce qui lui revenait à présent en tête. Elle espérait croiser au moins une fois la propriétaire des sauterelles, même si elles n’étaient pas dans la même promotion.

La petite Holmes prit sa valise – Merlin, elle était lourde tout de même ! – et sortit du compartiment.

Elle enfila sa robe noire et ne regretta pas d’en avoir pris une nouvelle chez Madame Guipure, malgré la pénibilité du rendez-vous. La nouvelle commençait déjà à mouler sa poitrine et ses hanches alors que la vendeuse avait assuré que c’était la taille des âges au-dessus. Agacée, Lydia pensa que son corps d’adolescente qui, certes, était plus enveloppé que la moyenne, ne méritait pas forcément de se faire dévaloriser à ce point. Elle finit de s’habiller lentement, en essayant de contrôler la vague de ses pensées, puis réajusta ses cheveux noirs. De l’ébène qui surplombaient des yeux saphirs.
Elle sourit en voyant que Diphda la regardait avec grande attention – comme si son animal domestique jugeait sa tenue et son apparence.

Lèvres corail qui dévoilaient des petits carrés d’ivoires.

Outch ce retard, toutes mes excuses. C'est la fin de mon côté, merci beaucoup pour ce rp, j'ai vraiment apprécié !

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause