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30 sept. 2020, 10:34
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Octobre 2043


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Sorciers, baguettes, sortilèges. Saar a atterrit dans un monde qui n'est pas le sien. Elle enfile tous les matins sa robe de sorcière, son uniforme qui atteste de son appartenance à cette école fantaisiste et à la maison de Gryffondor. Elle mange des brioches, les paupières trop lourdes pour être relevées complétement, alors que des dizaines d'élèves se préparent pour une journée ordinaire au sein d'un monde qui est le leur. Elle rejoint des bancs de classe où s'accumulent des mots qui lui sonnent étranger.
Boursouflet, hibou, crabe de feu. Assise entre deux nés-sorciers qui semblent être dans leur élément, elle assiste à un partage d'expressions qui lui paraissent être tout droit sortis d'un dessin animé. Mais ces syllabes forment un sens chez eux, tandis qu'elles forment un nuage d'incompréhension chez elle.
Potion, Quidditch, gallions. Ses joues se gonflent, recrachent un panache d'air alors qu'elle soupire assez pour se vider totalement les poumons. Elle est encore trop entourée dans ce couloir où les élèves s'agglutinent, en pleine migration pour leur prochaine heure de cours. Saar a l'habitude d'être seule dans son salon, ou aux côtés de Nastasia. Parfois, sa mère brise cette solitude appréciée en débarquant avec des amis qui sentent le tabac.
Dictame, Sisymbre, Asphodèle. Les week-end ne lui permettent pas de balayer la fatigue mentale qui semble résulter de cette constante affluence autour d'elle. Toujours des gens, des exclamations, des informations qui ne semblent pas la concerner — qui la concernent à présent.

Il est difficile pour Saar de s'imaginer membre de cette communauté. Elle s'attend toujours à ce qu'on vienne la cherche, qu'on lui annonce que cette rentrée dans une école magique était une vaste supercherie, une blague au gros budget et à l'ampleur étouffante : mais c'est la réalité qui l'étouffe. Elle cherche désespérément un endroit qui lui fasse du bien, qui ne semble ni trop rempli ni trop vide. L'obscurité de la salle des trophées fait l'affaire. Elle n'est pas vide, les murs sont tous remplis de décorations, de trophées, de banderoles. La jeune Gryffondor laisse son regard glisser sur la surface lisse et brillante des trophées, envie leurs propriétaires qui ont su s'intégrer dans un monde difficile. Elle se demande s'il y a eu des gens, comme elle, qui sont arrivés au château avec cette même impression de ne pas appartenir ; d'être une poupée qu'on a habillé d'une uniforme, qu'on a poussé dans un château qui provient d'une autre série de jouets.

Ses doigts se resserrent sur ces aiguilles à tricoter en bois. Elle s'assoit, pose son dos contre le socle massif d'un des trophées et avec une laine rouge, entreprend d'imiter le patron d'une de ces banderoles qui célèbrent des événements qui n'évoquent rien chez Saar. Le mouvement machinal qui lui permet de former le début de sa banderole participe à apaiser ses muscles, à faire retomber ses épaules tendues. Elle s'enferme dans sa bulle. Les minutes s'écoulent par dizaine, bloc de sable dans le sablier.

CREDITS IMAGE : emilyamiao@insta

Cinquième année RP —
Les mots de Saar : #404080

31 oct. 2020, 02:50
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Une journée de plus, probablement la même que d'habitude, quel ennui mortel. Dès qu'il n'était pas complètement plongé dans n'importe quelle forme de fiction, Isaac s'ennuyait. Il n'aimait pas avoir ses pensées pour seule compagnie, mais, problème, il n'appréciait que rarement la compagnie d'autres. Seule solution : se plonger complètement dans la fiction.

En sortant des cours, Isaac se dirigea naturellement vers la bibliothèque, uniquement pour la trouver aux deux tiers remplie. N'importe qui serait ravi, à priori, de voir qu'il restait pas mal de places. Mais ce n'importe qui ne voyait pas, on ne sait comment, à quel point la bibliothèque était bruyante et pire que tout, qu'aucune table n'était complètement libre.

Par chance il se trouvait dans un château gigantesque, les endroits libres et silencieux ne manquaient pas. De plus il avait justement un livre dans son sac, en fait il avait
toujours un livre dans son sac, comment pourrait-il passer les après-midi sinon. Isaac se retourna donc avec toute la nonchalance dont il était capable, et se dirigea vers le couloir qui s'éloignerait le plus de tout point névralgique d'activité de ce château.

Isaac trouva enfin un endroit adéquat, il s'assit donc et se mit à lire... jusqu'à ce qu'un groupe de ces gens
habituels vienne s'installer proche de lui, évidemment. De toute façon c'était pas très confortable d'être assis là. Alors il se mis à juste marcher au hasard, il avait été cassé dans sa lecture et il avait perdu l'envie de la continuer ; l'histoire était plutôt à un point mort, et en plus le point de vue changeait tous les chapitres, avec deux personnages sur quatre intéressants. Enfin bon, il avait rien de mieux à faire dans tous les cas. Puis le couvre-feu approchait, à quoi bon commencer une session pour être de nouveaux interrompu.

Isaac tenta donc de passer le temps en marchant sans but. Ce fut plus ou moins un échec. Une salle attira néanmoins son regard, une salle dont il avait paradoxalement jamais fait attention : la salle des trophées. Il regarda autour de lui, il n'y avait personne, il restait encore un peu de temps avant le couvre-feu, alors autant y jeter un coup d'œil rapidement. Puis cette le fait que cette salle rassemblait des preuves du passages d'étudiants qui ont marqué l'école à leur manière était plutôt attirant quelque part.

La salle était plutôt sombre, on voyait à peine les trophées sur leur socles ou les médailles dans les vitrines. Ce que l'on voyait en premier lieu était plutôt cette gryffondor qui était assise près d'une bougie, elle était en train de fabriquer une de ses bannières que l'on sort uniquement pour célébrer les gagnants de la coupe des quatre maisons. Mais elle la fabriquait sans utiliser la magie, au lieu que les aiguilles à tricoter bougent toutes seule ou que les fils se nouent tout seuls, elle utilisait les aiguilles elle même. Ces-dernières cliquetaient à une vitesse plutôt rapide et en sortait les motifs de la bannière. Le fait que cette fille arrivait à réaliser cet exploit sans l'aide de la magie le rendait presque admiratif, mais en même temps un peu perplexe, il voyait difficilement l’intérêt d'un tel exercice. Il n'empêche que le résultat était superbe, moins beau que l'original mais sans la magie il était impossible de donner cet effet constamment brillant et chromatique aux motifs.

Isaac reprit ses esprits, il n'avait pas envie qu'on le surprenne à espionner quelqu'un dans l'ombre. Sa nature curieuse pris donc le dessus et il se décida à demander à la gryffondor comment elle s'y prenait pour réussir un tel tour. Il s'approcha donc et dit à la jeune fille tout en faisant attention à ne pas croiser son regard :


"Hey, uh, salut. Hum, j'ai jamais vu quelqu'un tricoter comme ça sans magie, enfin, très bien fait, 'fin c'est pas comme l'original parce que l'autre est gonflée de magie mais j'veux dire sans magie c'est super bien fait.
Dernière modification par Isaac Powell le 21 févr. 2023, 18:23, modifié 2 fois.

Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP

17 nov. 2021, 17:24
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
C'était encore compliqué pour Adulith de trouver son chemin dans le château, mais elle commençait à s'y faire, même si elle aurait trouvé plus logique que les salles de cours soient regroupées plus ou moins au même endroit, au moins cela éviterait les retards au cours suivant quand il fallait passer d'un étage à un autre. Heureusement, certains repères commençaient à se dessiner dans son esprit. Un tableau particulier, une pierre du mur avec une drôle de forme, et elle savait qu'elle était bien au troisième étage et que là c'était les cours de sortilèges. C'était là d'ailleurs qu'était aussi la salle de trophées. Adulith ne s'y était jamais vraiment intéressée, elle avait eu trop de choses à penser depuis le début de l'année, et ne caressait pas l'espoir comme certains de voir son nom y figurer un jour.

Mais alors qu'elle passait devant la porte, elle entendit une sorte de remue-ménage, elle passa la tête et manqua d'être bousculée par une fille, une gryffondor, qui fonça droit sur elle, la tête baissée. Elle marchait d'un pas rapide, cherchant à quitter rapidement la salle, mais était ralentie par les pelotes de laine qu'elle tentait de fourrer dans son sac tout en marchant. Adulith fut surprise de voir une élève avec de laine, ce n'était pas commun ici. Elle-même savait tricoter un peu, sa grand-mère lui avait appris. Mais pour le moment ce qui la surprenait encore plus c'était la réaction de la jeune gryffondor. Elle s'écarta au dernier moment pour la laisser passer, elle aurait voulu savoir ce qui n'allait pas mais cette dernière disparue rapidement.

Rapidement remise de sa surprise, Adulith décida donc d'aller voir quelle créature redoutable avait bien pu faire fuir ainsi sa camarade. Fallait-il qu'elle sorte sa baguette au cas où ? Elle renonça vite à cette idée, pour le peu de sort de défense qu'elle connaissait cela ne servirait à rien. Elle entra doucement dans la salle et avança en laissant ses yeux s'habituer doucement à l'obscurité de la pièce. Est-ce que les trophées craignent la lumière ? En tout cas l'atmosphère de cette pièce était particulière, mais le calme qui y régnait était loin d'être désagréable.
C'est alors qu'elle aperçut ce qui avait fait fuir la fille aux pelotes et elle ne put s'empêcher de sourire : un garçon. On était bien loin de la créature effrayante qu'elle s'était amusée à imaginer. Quoique...

Elle s'arrêta à quelques pas de lui. Il devait être dans une année supérieure, la deuxième peut-être, car il n'avait pas l'air admiratif et un peu inquiet des premières années qui se retrouvent dans une salle sombre qu'ils ne connaissent pas encore très bien. Elle vit à son écharpe qu'il était à serpentard mais elle n'avait pas le temps de le détailler davantage sans avoir l'air impoli, ou pire, idiote.
Maintenant qu'elle était là, autant expliquer sa présence, elle désigna la porte derrière elle :

"Désolée de débarquer comme ça ! Je voulais voir quel danger fuyait la fille qui est sortie... Tu lui as dit quoi pour la faire partir comme ça ? Parce qu'à sa réaction je m'attendais à quelque chose de plus... effrayant !"

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.

11 déc. 2021, 21:14
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Puis sans aucune raison valable, la première année se leva brusquement et, sans un mot, quitta la pièce. À sa place entra une autre première année, visiblement de Serdaigle cette fois-ci.

"Désolée de débarquer comme ça ! Je voulais voir quel danger fuyait la fille qui est sortie... Tu lui as dit quoi pour la faire partir comme ça ? Parce qu'à sa réaction je m'attendais à quelque chose de plus... effrayant !"


Isaac n'avait rien compris. Il avait juste posé une question ? Est-ce qu'il avait été impoli ? Est-ce qu'il l'avait insulté sans le savoir ? Est-ce qu'il s'est subitement découvert un talent de métamorphomage lycanthrope sans s'en rendre compte ? Enfin, elle n'avait pas le droit de partir de cette façon sans aucune explication ni quoique ce soit. Ou alors elle avait le droit ? Le serpentard était terriblement confus et se sentait très coupable sans avoir la moindre idée de quelle était sa faute.

Et en plus, sans aucune seconde pour reprendre son souffle, il devait maintenant faire face à une autre élève. Déjà qu'il avait du rassembler beaucoup de courage pour ne serait-ce qu'adresser la parole à l'autre, maintenant on l'accusait de lui avoir dit quelque chose alors qu'il n'avait rien fait. Ou alors quelque chose dont il ne connaissait pas la signification mais quand même... Ses réflexes prirent le dessus.


"J-Je... M-Mais rien ! E-Elle était là et, et elle a juste quitté la salle. Enfin j'ai rien dit, enfin je crois pas, j'espère pas, tu crois que ce que j'ai dit était mauvais ? Enfin j'crois que je vais partir, je vais pas te retenir plus longtemps, haha, puis c'est l'heure du couvre-feu, s'agirait pas d'être puni et tout."


Mais qu'est-ce que ses réflexes étaient mauvais cependant. Ce moment serait probablement gravé dans sa mémoire comme l'un de ceux qu'il se rappellerait quand il essaierait de dormir durant les dix prochaines années, au minimum. Il avait vraiment juste envie de rentrer et se cacher sous sa couette au final. En fait en y pensant c'était peut-être la même chose pour la gryffondor, peut-être qu'elle avait juste très très peu envie de parler à quelqu'un et peut-être qu'il lui avait fait peur de toute sa taille de deuxième année, ce qui l'avait fait fuir. Elle avait probablement pas envie de se faire déranger dans un rare moment de tranquillité. Lui-même détestait quand quelqu'un venait lui demander ce qu'il lisait alors que personne n'en avait quelque chose à faire.

Enfin bon, il devait partir. Mais il ne savait même pas s'il avait envie de suivre le couvre-feu finalement. En même temps il ne s'était pas encore fait attraper mais il n'avait pas vraiment envie de commencer maintenant, donc son seul choix serait de suivre les règles. Et puis il ne dirait rien contre une bonne nuit de sommeil au moins. Le seul obstacle était cette Serdaigle, mais bon, elle n'allait surement pas la retenir ou lui parler ou il ne savait quoi, n'est-ce pas ?

Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP

17 janv. 2022, 19:46
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Le garçon sembla un peu pris de cours, en tout cas il tenta de lui expliquer d'une manière un peu emberlificotée qu'il n'avait rien fait, et Adulith essaya de se concentrer pour suivre le fil tout en essayant de ne pas rire devant son désarroi. Elle tenta de le rassurer sans parvenir à garder son sérieux :

"T'inquiète, je sais pas ce que tu lui as dit mais ça devait pas être ça qui l'a fait fuir... Enfin, je pense pas, ça dépend, tu lui as dit quoi ? Parce qu'elle est quand même partie très vite..."

Elle s'approcha un peu afin de mieux cerner son expression, et de voir si elle ne l'avait pas vexé par son intrusion et ses remarques. Bon, il semblait juste embarrassé, et plus ou moins pressé de partir.

Le couvre-feu ? Une punition ? Elle n'avait pas pensé à ça, elle n'avait pas très envie d'être punie, surtout dès le début de l'année. En même temps elle n'avait pas particulièrement envie de reprendre le chemin de la salle commune, elle trouvait l'atmosphère de la pièce assez sereine, c'était étrange d'être là dans le calme, en dehors de l'agitation habituelle. Si elle était punie juste pour cette fois-là ce serait vraiment pas de chance !
Mais il lui vint à l'esprit que le serpentard avait peut-être ses raisons d'être là et qu'il voulait peut-être lui signifier subtilement que c'était à elle de partir pour le laisser tranquille. Ce n'était pas très clair. Qu'est-ce qu'on pouvait faire dans cette pièce à cette heure-ci de toute façon ? A part chercher un endroit calme à l'abri des commentaires indiscrets bien sûr... Ou tricoter. Lui n'avait pas l'air d'avoir amener de la laine et des aiguilles.

Elle haussa les épaules : "Tu me déranges pas, tu peux rester si tu veux finir..." elle balaya du regard les alentours à la recherche d'un indice sur une quelconque activité "...ce que tu faisais. Je suppose que toi tu tricotais pas ? En tout cas il s'en passe des choses dans cette pièce, j'étais jamais venue, enfin, j'y suis passée que rapidement. Je pensais pas que c'était si prisé !"

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.

18 févr. 2022, 12:39
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Il n'aurait jamais dû lancer une conversation avec une inconnue en premier lieu, pourquoi il avait pensé que ce serait une bonne idée ? Le voilà coincé dans une discussion avec cette première année, de Gryffondor en plus.

"J'ai juste dit que j'avais jamais vu personne tricoter par magie, c'est tout..."


Ce qu'Isaac avait dit n'avait aucune raison de la faire fuir, c'était véritablement un mystère. Est-ce qu'elle avait eu peur parce qu'il était en deuxième année ? Est-ce qu'il avait interrompu un moment profondément personnel ? Est-ce qu'elle avait tout simplement pas envie de parler avec quelqu'un comme lui ? Enfin, il est vrai qu'il ne parlait que rarement à des gens, et qu'il devait pas avoir l'air accueillant avec ces cernes grand comme trois hippogriffes l'un sur l'autre, mais il était toujours prêt à discuter sur un sujet aussi intéressant que la façon dont elle mouvait ses doigts de manière si fluide tout en réalisant une œuvre complexe fait de fils de laine intriqués.

Si ça ne tenait qu'à lui, le serpentard aurait utilisé la magie, enfin aurait tenté et aurait échoué, pour faire en sorte que les fils s'enroulent tout seuls et forment le motif voulu suivant seulement sa visualisation en laçant le sort. Il aurait pu aussi, et aurait toujours autant échoué, d'ensorceler les aiguilles pour qu'elles s'amusent à bouger toutes seuls. Ça lui semblait affreusement compliqué d'utiliser ses seuls doigts alors que la magie était présente partout autour d'eux et accessible d'un seul mouvement de poignet. Enfin deux options : soit elle était née-moldue et confuse à propos de tout cette magie, soit elle avait envie de s'occuper à faire quelque chose qui vidait l'esprit. Enfin, si la dernière option était vraie, et qu'elle ne s'était pas échappée avant même qu'ils n'aient échangées quelques mots, Isaac aurait simplement conseillé, voire prêté si affinité, quelques dizaines de romans dignes d'être appelés chef d'œuvres, qu'elle aurait eu de grande chance d'apprécier. C'est que lire des récits épiques de combats entre elfes, nains et humains étaient quand même bien plus passionnant que bouger des bâtons avec des fils au bout.


"Je venais juste d'arriver aussi, je faisais rien."


Il est vrai que cette nouvelle fille avait raison, la salle des trophées était une salle à laquelle on ne pensais pas souvent, et à raison, il n'y avait pas grand chose ici. Elle était surtout connue pour être un des lieux favoris de retenue, nettoyer les coupes, les vitrines, et toujours sans magie. Heureusement que le serpentard n'avait jamais eu affaire à ce genre de problèmes.

"Je pense justement que c'était surtout pas prisé, et que c'était pour ça que cette fille était venue là. J'ai dû la déranger."

Isaac tenta de faire un de ses sourires que les gens faisaient dans ce genre de situation, le genre de sourire "regarde, je suis quelqu'un qui sait parfaitement parler aux gens suivant l'amas de conventions sociales que j'ai dû apprendre sur le tas parce que personne ne m'a donné le manuel au préalable".

Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP

19 août 2022, 13:25
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Le garçon répondit à ses questions, mais ne fit pas mine de partir, il ne semblait pas non plus disposé à bavarder et Adulith se demanda comment interpréter son sourire, elle prit le parti de poursuivre la conversation encore un peu, c'était l'occasion d'en savoir plus sur le château, et le Serpentard était assez grand pour partir ou l'inviter à partir quand il en aurait envie.

"Ma grand-mère tricote. Elle m'a montré comment faire une ou deux fois, mais il faut pas mal s’entraîner pour y arriver vraiment bien. Elle dit qu'avec de la magie ça n'a pas d'intérêt, c'est vrai que c'est pas pareil, t'as pas la satisfaction de faire quelque chose toi-même, enfin, j'imagine. Mais en ce moment, j'ai plutôt envie d'apprendre à maîtriser la magie le plus possible, je verrai plus tard pour les activités manuelles !".

Depuis qu'elle était à Poudlard, Adulith était tellement ravie d'apprendre la magie qu'elle n'avait considéré les activités non magiques qu'avec peu d'intérêt. Pourtant sa famille l'avait initiée à certaines activités moldues, et à la maison sa mère n'utilisait la magie qu'avec parcimonie.

Elle profita du silence du garçon pour essayer d'en savoir plus :

"Tu viens souvent dans cette salle tout seul ? Tu dois bien connaître le château maintenant, moi je me perds encore de temps en temps mais je commence à m'habituer. Il y a d'autres endroits où tu aimes bien aller quand tu veux être tranquille ?"

Elle posa à ses pieds son sac qui commençait à peser lourd et balaya à nouveau la pièce du regard.

"L'atmosphère est vraiment différente quand il n'y a personne, on dirait que le château est vivant et qu'il reprend sa place, enfin je sais pas si tu vois ce que je veux dire... En tout cas je comprends pourquoi certains se promènent tard en prenant le risque de se faire punir."


Désolée pour le retard !

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.

26 août 2022, 00:25
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
Et maintenant la première année se mettait à raconter sa vie. C'est pas que c'était pas intéressant, c'est juste qu'Isaac ne la connaissait pas et qu'il ne pourrait jamais rien faire de cette information. Enfin tout de même, cette grand-mère qui disait que le faire avec la magie n'avait aucun intérêt avait raté quelque chose dans son éducation à Poudlard. La magie permettait justement de ne pas avoir à faire tout ce travail long et ennuyant, c'était logique. Et puis on garderait tout de même la satisfaction de l'avoir fait soi-même étant donné que c'était le cas.

La fille eut l'air de se rendre compte qu'il n'avait pas la moindre idée de quoi répondre car elle enchaîna avec des questions et un commentaire très très juste sur l'ambiance de la nuit. Tellement juste qu'il aurait pensait exactement la même chose.


"Je suis jamais trop allé dans cette salle, les trophées gagnés par des gens dont j'ai jamais entendu parlé m'intéressent tellement pas. Mais ouais je connais bien le château à force de l'explorer et mes endroits préférés la nuit sont probablement ceux ou on a vue sur l'extérieur, par exemple la volière ou des endroits où on peut ouvrir des fenêtres. Si je veux simplement être tranquille je vais à la bibliothèque ou dans le parc."
Puis, après une légère pause ou l'écossais balaya également la salle du regard : "Et sinon oui, je me promène la nuit au risque de me faire punir, mais ouais ça vaut le coup."

Comme elle l'a dit, il y avait vraiment une ambiance différente quand il y avait personne.

T'inquiètes, j'ai déjà fait pire :wise:

Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP

29 août 2022, 11:50
 Privé  Structure d'une bulle de laine  Isaac P. 
A nouveau le garçon répondit à ses questions, peut-plus plus par politesse que par envie de discuter. En tout cas c'est ce que finit par se dire Adulith. Il lui indiqua les endroits où l'on pouvait être seul, ils n'étaient pas très différents de ceux auxquels elle avait elle-même songé. La bibliothèque cependant n'entrait pas dans sa liste, elle y trouvait souvent du monde et elle trouvait qu'on était jamais certains d'avoir une table libre isolée. La volière c'était une bonne idée, on y avait une jolie vue et les élèves n'envoyaient pas du courrier toutes les deux minutes, on pouvait donc espérer y rester tranquille un moment, surtout la nuit.

Si le Serpentard avait répondu à ses remarques, il ne fit pas mine de continuer la discussion et ne chercha à connaître son propre avis. Adulith se dit alors qu'elle devait l'ennuyer, pourtant cela ne l'aurait pas dérangée de discuter un peu, mais elle n'osa pas relancer la conversation.
Elle fixa un instant ses chaussures ne sachant trop quoi dire et se sentit un peu bête d'avoir débarqué comme ça, car maintenant elle ne savait plus trop quoi faire. Elle n'avait pas spécialement envie de rejoindre la salle commune dans l'immédiat.
Elle hésita un instant afin de reprendre :

"Bon heu... Je vais pas te déranger plus. J'ai pas trop envie de rentrer, du coup si ça te va je vais juste jeter un œil aux trophées - même si je connais pas ces gens- tu peux rester si tu veux on est pas obligés de parler."

Elle s'approcha d'une vitrine contenant différents trophées anciens, en effet elle ne connaissait aucun nom. C'était bizarre de se dire qu'un jour ces gens avaient été à sa place, et qu'ils avaient fait des choses assez exceptionnelles pour figurer ici, même si certains avaient été oubliés depuis. Elle se demanda si un jour elle ferait quelque chose d'exceptionnel. Elle fixa la vitrine d'un air pensif avec la légère impression de convoquer des fantômes.

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