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17 janv. 2021, 18:27
Nivéale  + 
NIVEALE
MOMENT HORS DU TEMPS



— hiémale —

Elle sortit subitement prendre l'air. Je pense souvent à cette expression "prendre l'air". Cela veut dire littéralement : où je suis, je m'asphyxie.
David Foekinos, Nos séparations




7 JANVIER 2046, 7h32,
PARC, AU COEUR DE L'HIVER

Alyona, 16 ans



La nuit fut difficile. Toujours pleine de cauchemars, de réveils étranges et de terreurs angoissantes à l'idée de l'insécurité qui règne. Toujours cette même peur dévastatrice qui me rend incapable de bouger, de respirer calmement, de penser sans déborder de questions et même de me rendormir comme je devrais y arriver. Telle une tornade insaisissable, elle revient quand Morphée et Nyx posent ensemble le voile noir constellé d'étoiles *maudites* sur le Ciel, faisant disparaître l'Astre de Lumière et mes rêves bleus. Elle rugit en moi, ma tornade, créant un cyclone effrayant dans l'océan de mes pensées. Souvent, c'est Ecco qui arrive à la faire fuir. Voir son petit museau rose et sentir son souffle chaud contre mon cou fait s'évanouir les visages qui me hantent et les questions que je me pose ; c'est comme s'il me ramenait quelque part où tout était tel un champ de tournesol : calme et foutrement beau. Je crois que le calme et la tranquillité me manquent un peu. Ne penser à rien, juste au chant du vent et des feuilles ; n'être vue que par le Soleil qui dépose sur ma peau ses baisers rougeoyants ; n'être animée que par la Vie qui se bat à mes côtés, en silence mais le poing levé vers les cieux ; ne vivre que dans l'Instant et ne penser qu'à ce qui m'entoure. Oh oui, ils me manquent tant.

Je me lève rapidement : rien ne me retient dans ces lieux étouffants. J'enfile une salopette bleue, un tee-shirt longues manches bleu rayé de bleu marine et attrape une écharpe aux couleurs de Serdaigle avant de descendre. Ce matin, je suis un infime éclat bleu volé au ciel et je me plais à porter ce bleu tant adoré. *Bleu comme l'Azur*, sourire discret. Je n'ai pas froid malgré le temps hivernal ; je n'ai jamais eu vraiment froid à Poudlard. Le vent y est doux et paisible, jamais il n'hurle comme dans les plaines d'Écosse, c'est agréable mais presque un peu trop calme. Certains comme certaines ont toujours froid à Poudlard - avant d'arriver je ne pensais pas que les gens pouvaient être aussi frileux, quelle surprise de les voir emmitouflés sous leurs couches épaisses de tissus *ils doivent étouffer*. Je passe vite fait une main dans mes cheveux en bataille et descend rapidement les marches des escaliers. Presque personne n'est levé à cette heure-là. Je pourrai peut-être passer étudier quelques sorts avant de petit-déjeuner, réviser en silence est tellement plus plaisant. Je m'arrête un instant pour réfléchir et regarde ma montre. Il est presque huit heures. Je me suis décidemment levée à une heure vraiment tardive. Même si le Soleil tarde encore à se lever, j'aurais pu me lever plus tôt et disposer de plus de temps. *Et merde*, le petit-déjeuner m'attendra.

Un éclat inattendu attire mon regard quand je passe devant une fenêtre sur mon chemin pour rejoindre la bibliothèque. Qu'est-ce que c'est ? Rêverais-je ? Intriguée, je regarde autour de moi à la recherche d'un visage quelconque. Cependant, il n'y a personne, aucun bruit étrange qui plus est. L'éclat venait donc bien de l'extérieur. Je fronce les sourcils et recule pour observer de plus près derrière la vitre, l'extérieur. Ce pourrait-il que ... ? Mes yeux se posent sur le parc et mon cœur fait un bond dans ma poitrine.
*Par la barbe de Merlin*, il neige.

Cette fois-ci, plus d'hésitations ou de questionnements, je presse le pas pour me diriger vers la porte donnant sur le parc. Les palpitations de mon cœur s'accélèrent, exprimant sans que je ne puisse vraiment le gérer la joie que je ressens. De la neige, de la neige comme en Russie. Un sourire éclaire mon visage. Des taches blanches pour refléter la lumière ravissante du Soleil. Mes yeux brillent. Une couleur si pure et ravissante qui me manquait tant à Poudlard. Je passe rapidement autour de mon cou l'écharpe bleue. L'excitation grandit dans mes pensées. J'ai l'impression d'être redevenue cette gamine tout excitée et heureuse qui jouait dans la neige en Russie. Adieu aux problèmes et aux soucis qui rendent les pensées noires. Adieu à mes hontes, à mes horreurs et ma peur. Adieu à ma colère brûlant tout sur son passage. Adieu au Bruit et aux regards trop pleins d'émotions. Adieu au Monde qui m'étouffe comme s'il tentait de me noyer. De mes deux mains, je pousse la porte et m'échappe de ces murs pour entrer dans un monde nouveau.

Le parc est éblouissant. La neige recouvre toute la végétation *si beau*. Je dois cligner des yeux plusieurs fois pour pouvoir observer le paysage dans son entièreté ; le blanc est tellement lumineux ! L'Astre du Jour sur le point de se lever semble prendre un malin plaisir à vouloir nous aveugler en faisant flamboyer le blanc éclatant qui recouvre le sol. *Magnifique.* La lumière irradie presque de partout malgré le fait que le Soleil soit encore proche de l'horizon. Je fais un pas dans cette neige épaisse tandis que le froid m'enlace doucement. Elle craque légèrement sous mes pieds qui s'enfoncent. J'aime tant cette neige quand elle recouvre Poudlard. Le blanc semble pur et cela donne un côté encore plus *magique* au lieu. J'ai toujours adoré la neige et l'hiver, peut-être à cause de mes voyages en Russie. Là-bas, il fait si froid mais tout est tellement fantastique. La neige me rappelle aussi mon enfance quand je jouais avec Anaë ou Maman et que les flocons dansaient autour de nous *ça m'manque*. Je crois que j'ai presque grandi avec elle. Jamais elle ne m'a quitté et jamais je n'ai voulu la quitter. Le Lac Noir lui-même me paraît ridicule à côté de toute cette splendide blancheur. D'ailleurs, il semble recouvert d'une fine couche de glace qui cache son aspect noirâtre inquiétant. Je souris, débordant d'une envie soudaine d'hurler au Ciel et à l'Hiver que je les aime. Pourtant, seul un souffle glisse entre mes lèvres.

« Enfin ... »



Venez Valser sous la neige avec Nous,
Au cœur de l'Hiver.
Dernière modification par Alyona Farrow le 23 août 2021, 15:09, modifié 3 fois.

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
présence réduite

18 janv. 2021, 19:01
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Ce matin Marine fut réveillée plus tôt qu'à l'habitude, 7h50. C'était sa voisine de lit qui venait un faire un bruit qui suffit à la réveiller. Elle se leva donc en se disant "Pourquoi ne pas profiter du temps qui m'est offert pour terminer mon devoir de sortilège. Il ne doit y avoir personne d'inconnu à la bibliothèque, donc pas besoin de stresser pour parler à quelqun. C'est l'horaire parfaite je devrais faire ça plus souvent !". Marine sortis de son lit bien chaud et se retrouva dans le froid glacial de l'air elle s'habilla vite et n'oublia pas de prendre ses gants et son écharpe aux couleurs de Gryffondor, sans oublier son sac avec du parchemin, de l'encre, sa plume et les consignes pour éviter de faire des allé-retour inutiles. Marine quitta silencieusement le dortoir puis fit pivoter le tableau pour quitter la salle commune. Elle se retrouva en face des escaliers. "C'est partis pour descendre 5 étages !". Elle commença la longue decsente en esseyant de ne pas se tromper d'escalier sinon elle se retrouverait perdue pour un moment. Non, elle n'arrive toujours pas à se repérer dans se châteaux géant. Après tout ce n'est pas chose aisé il y a tellement de couloirs, d'escaliers, de portes, de passages secrets mais en plus Marine n'osait jamais demander son chemin, trop timide ! Ce matin c'est sur elle n'allait pas se perdre pour terminer son devoir et arriver en même temps que les autres au petit déjeuné. Marine était arrivée devant les grandes portes en bois qui laissaient entrevoir le parc on voyait au loin la forêt interdite avec les arbres noirs recouvert d'une fine pellicule de neige. Attend, quoi ? Mais oui ! C'est pour ça qu'il faissait plus froid que les autres jours il avait neigé. Marine n'en croyait pas ses yeux toute cette neige à perte de vu sans la foule stressante et opressente, il faut absolument en profiter, tant pis pour le devoir ! Elle franchit la porte qui couinna un peu et s'aventura à l'extérieur. Elle s'avança lentement en entendant la neige crisser sous ses chaussures. C'était génial, il neigeait rarement à Oxford mais le jour où c'était arrivé son frère et elle étaient restés dehors toute la journée on ne comptait plus le nombre de boules de neige lancées et le nombre de bonhomes de neige qui avait élu domicile dans notre jardin. Avec toute cette euphorie Marine ne se contrôla plus elle se mit à faire l'ange, à lancer de la neige haut dans le ciel tout en la regardant retomber lentement sur le sol et à sauter partout comme une puce. Quand elle repris ses esprits elle vit que quelques mètre plus loin une Serdaigle se tenait près de là avec le lac noir en arrière plan qui était d'ailleur très beau avec la fine couche de glace qui le recouvrait. Marine la regarda discrètement en espérant qu'elle ne l'ai pas vu.

Ce ne sont pas nos aptitudes qui montre ce que l'on est se sont nos choix.
Marraine||Quatrième année RP|Marine
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20 févr. 2021, 15:52
Nivéale  + 
Les baisers du froid sur ma peau sont agréables. La couche de neige semble avoir figé tout Poudlard. Autour de moi, aucun bruit ne vient briser le silence. Les oiseaux sont partis se nicher ailleurs, au chaud, ensemble. Les plantes ont été recouvertes par le blanc immaculé, laissant leur vert éclatant disparaître sous le froid. Les élèves ont préféré rester à l'abri dans le château — à moins que certains dorment encore ? — loin du froid de l'hiver. Le temps lui-même semble figé. Aucun craquement, aucun murmure, aucun mouvement, aucun son : tout semble s'être arrêté ce matin. Les rouages de la vie ont été stoppés par la neige. Et moi, je suis paralysée par la beauté du paysage qui s'offre à moi. Tout est si beau, si magique, si plein de souvenirs. J'ai comme des flashs quand mes yeux se posent sur la neige et la glace qui recouvrent le sol. Je me vois, avec Maman toute souriante, dévalant une petite pente sur un bout de bois. Le ciel est d'un blanc cotonneux. Et Papa qui attrape avec ses gants la neige pour en faire une boule. Le bout de son nez était tout rouge, je m'en souviens. Et Grand-mère qui nous regardait en souriant avant de me crier des encouragements et des astuces “Aller Alyona ! Vise bien son manteau !” Je revois des scènes au milieu de l'hiver que je pensais avoir oublié. Sur l'arbre face à moi, Anaë qui grimpe pour m'attraper de belles baies d'un rouge flamboyant, le regard fixé sur les fruits, concentrée, les mains tendues vers l'objet désiré. Tout se mélange au fond de moi. Tout se superpose. Que c'est doux de replonger ainsi dans les méandres de mes souvenirs ! Que c'est agréable de laisser les soucis et les problèmes disparaître sous cette couche de neige. Par Merlin, que je me sens bien ainsi entourée par le froid et le silence.

Mais le silence est quelque chose de bien trop éphémère. Il suffit de quelques secondes pour qu'il se brise. Et alors, comme une bulle de savon, il éclate et disparaît.

La neige crisse à quelques mètres de moi. Le temps semble avoir repris son cours. *Dommage*. Une Rouge et Or arrive dans le parc et ma solitude se brise, elle aussi. Pourquoi tout n'est qu'éphémère ? Où sont donc passés l'Éternel et l'Immuable ? Peut-être étais-je restée dans mes souvenirs, trop loin du présent. Peut-être que rien ne se fige vraiment à Poudlard. Après tout, la Magie elle-même n'est jamais figée. Toujours en perpétuel mouvement, glissant entre nos doigts, parfois difficile à attraper et d'autre fois si facile à saisir. La Magie n'a rien de figé pourtant elle reste éternelle. Peut-être aurais-je apprécié que ce moment soit comme la Magie ? Mais Merlin sait qu'il y aura toujours quelqu'un ou quelque chose pour briser les moments car tous ont une fin.

Je regarde la Rouge et Or s'éveiller au milieu du blanc immaculé. Ses quelques pas dans la poudreuse se transforment en bonds fantastiques. La joie et le bonheur semblent déborder de son petit être. Avais-je l'air si naïve et protégée des horreurs quand je jouais dans la neige ? Paraissais-je si heureuse et épanouie ? Oh, cela je n'en doute pas tellement. Un sourire étire mes lèvres. Qu'il est beau de se rappeler que la vie peut aussi nous apporter des moments de simple bonheur. Qu'il est agréable de voir cette gamine juste heureuse au milieu du parc blanc. Je suis chacun de ses gestes avec attention. L'hiver et le souffle du vent semblent lui offrir une énergie propre à elle. J'aimerais pouvoir me noyer dans cette joie et courir dans le parc sans me soucier du reste. Tourner encore et encore jusqu'à ne plus savoir m'arrêter. Sourire jusqu'à en avoir mal aux joues. Rire jusqu'à ne plus avoir de voix. Ne se soucier de rien d'autre que de l'instant présent. Pourtant, je ne me sens pas légitime. Tout ce que j'ai envie de faire me semble loin, très loin de moi. Cette fille a quelque chose que j'ai l'impression d'avoir perdu. Cette innocence me manque. Se contenter d'un rien et vivre de bonheur.

Mon sourire dégringole de mon visage quand la Rouge et Or s'arrête de tourner pour me regarder un instant. Peut-être a-t-elle honte. Mais pourquoi avoir honte de laisser sa joie déborder face à moi ? Je souhaiterais tellement que la mienne déborde et m'emporte avec elle faire des choses un peu folles et étranges comme je faisais avant. J'aimerais ne plus avoir à supporter le poids de mes regrets. Car oui, ne pas tourbillonner sous la neige sans se soucier du reste me pèse un peu. Je me sens ridicule à la regarder s'amuser sans me joindre à elle. Je suis ridicule de me limiter aux frontières de mon esprit que je m'impose. Au fond, il n'y a personne d'autre que l'Autre et moi, qui pourrait donc m'en vouloir d'une heureuse alors que d'autres ne le sont pas ? Qui pourrait me reprocher de m'amuser quand d'autres sont en danger - à part moi-même ? Personne. Mes limites ne sont que celles que je m'impose.

« Attends ! T'arrête pas, s'il-te-plaît. T'arrête pas de danser sous le regard des nuages parce que je suis là. »

Je souris un peu plus pour essayer de la convaincre. J'ai peur qu'elle s'en aille parce que je l'ai surprise.

« Je n'dirai rien, j'te l'promets. Laisse-moi juste regarder. »

Navrée pour ce retard.

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
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20 févr. 2021, 17:56
Nivéale  + 
Le parc tout blanc à présent calme car Marine avait était freinée dans son élan de bonheur par sa timidité (comme d'habitude),il était à présent plein de traces de pas dû au passage de la tempête Marine et non à celui la Serdaigle qui devait être la depuis un moment car il n'y avait pas de traces quand Marine était arrivée, tout était plat.

Marine qui craignait que la jeune fille l'ai remarquée, vu ses pensées confirmées par contre la réaction que celle-ci eu étonna beaucoup Marine car au lieu de sourire ou de rire de la situation qui devait être plutôt drôle à voir, elle semblait déçue. Marine cligna des yeux plusieurs pour vérifier qu'elle ne rêvait pas. Non en effet l'inconnue semblait déçue et la regardait, car elle pourrait être déçu dans ses pensées mais non elle regardait bien Marine. Pour continuer d'intriguer encore plus Marine, la grande Serdaigle dit une phrase qui l'intrigue encore plus :
"Attends ! T'arrête pas, s'il-te-plaît. T'arrête pas de danser sous le regard des nuages parce que je suis là. "

Marine ouvrit de grands yeux pendant que son interlocutrice souris un peu pour la convaincre de continuer mais Marine était complètement paralysée. Elle ne sentait pas du tout prête à continuer surtout devant quelqu'un d'autre qu'elle ne connaissait pas et qui devait être beaucoup plus grande qu'elle. La Serdaigle continua à parler avec l'espoir que Marine s'y remette :
"Je n'dirai rien, j'te l'promets. Laisse-moi juste regarder."

Marine ne comprenais plus rien à présent pourquoi voulais-t-elle la regarder se ridiculiser alors qu'elle promettais de ne rien dire même si cela rassurait Marine ça ne collait pas ! Elle avait une envie qui grandissait en elle, de demandait à la Serdaigle pourquoi ? Mais comme à son habitude sa timidité maladive la freinait voire l'arrêtait totalement. Elle hésitait à rester ou à partir à la bibliothèque comme prévu au début surtout qu'il devait être encore assez tôt pour ne pas rencontrer des inconnus à la bibliothèque et avoir une table pour sois. Mais sa curiosité, qui va très mal avec sa timidité certes, la démangeait de savoir qui se tenait en face d'elle, en qu'elle année elle se trouvait mais surtout pourquoi voulait-elle la regarder danser de bonheur sous la neige. Elle ne savais pas quoi choisir car elle ne voudrait pas la blesser en partant ou repousser avec toutes ses questions à moitié bégayées si elle arrivait toute fois à les poser.

Elle pris plusieurs minutes immobiles dans le froid qui l'enveloppait mais qui n'arrivait pas à chasser la chaleur qui l'animait avant de s'avancer doucement vers la Serdaigle, sa curiosité venait de l'emporter. Elle leva la tête regarda l'épaule de l'inconnue qui ne le serais plus pour longtemps avant de se concentrer pour rendre ses questions les plus audibles et compréhensibles possible :
"Bon....bonjour, je... je m'appelle Marine. Et....et toi ? " disait-t-elle sans quitter le bout de l'épaule de la Serdaigle du regard.
"Je...je suis en pre....première année. Et toi ? Pourquoi me....me demandes-tu de.....de dan....danser pour me regarder ? " finissait-t-elle en accélérant avant de baisser la tête et regarder le bout de ses chaussures arrondies.

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Marraine||Quatrième année RP|Marine
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20 févr. 2021, 22:32
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Alexandre se réveilla dans son dortoir encore profondément endormi suite à un mauvais rêve. Les mains serrées autour des couvertures tremblant, il revoyait sa mère se disputer avec son père. Et si cela se passait en ce moment ? Et si ce n'était pas qu'un simple cauchemar ? Il avait lu que certains sorciers voyaient de vraies choses, de la réalité, pendant leu sommeil.

Incapable de fermer à nouveau l'œil, le garçon se leva et constata qu'il n'était pas si tôt que cela. il commença à s'habiller mais le souvenir du rêve continuait à polluer son esprit. Il se décida à quitter la tour de Gryffondor et à déambuler dans les couloirs. A cette heure, ce n'était plus interdit. Après tout, la lumière de l'aube commençait à inonder la blanche campagne. Ou forêt. Mais il préférait utiliser les vers de Victor Hugo. C'était bien plus beau. ses pas finirent par déboucher dans le parc. Alexandre contempla la neige qui s'accumulait sur l'herbe, puis l'horizon. Tout était réellement blanc à perte de vue. C'était absolument sublime.

Le vent commençait à s'infiltrer dans les pans de sa veste. Alexandre la boutonna jusqu'au col et regretta de ne pas avoir pensé à enfiler un manteau avant de quitter la tour. Cela aurait été plus raisonnable. Après, même s'il tombait malade, une bonne potion de Pimentine et le rhume disparaitrait. C'était quand même bien pratique d'être sorcier !

Afin de se réchauffer, Alexandre se décida à marcher et s'amusa à enfoncer ses traces dans la neige. C'était vraiment rigolo ! Il finit par entendre des éclats de voix. Intrigué, le garçon tourna la tête et distingua les silhouettes de deux filles. Une considérablement plus grande que l'autre. Elle devait être en quatrième année. Ou en cinquième. Alexandre en fut impressionné. Elle devait avoir un niveau en magie incroyable ! Il se rapprocha rapidement et les salua sans remarquer que l'une d'elles, la plus petite, semblait avoir des difficultés d'expression.

"Coucou ! Vous êtes réveillées tôt ce matin ? Moi, c'est Alexandre ! Alexandre Bellanger ! Première année à Gryffondor !"

Alexandre observa ensuite les deux filles et nota l'air gêné de la plus petite? Il remarqua le blason sur sa poitrine, identique au sien, et lui sourit.

"Eh ! On est de la même maison ! Qui tu es, toi ? Je ne t'ai encore jamais vu ! Tu es en seconde année ?"

Le garçon leur adressa un sourire doux, espérant les rassurer. Il chercha une nouvelle idée pour briser un peu plus la glace - ou la neige - afin de lier plus connaissance. Il se tourna vers l'aînée.

"Et toi, t'es qui ? Tu es en quelle année ?"


Quatrième année de devoirs
Quatrième année RP - années 47-48
Promotion 45-46

10 avr. 2021, 18:02
Nivéale  + 
Tous les Instants ont une fin.
Mais qui a inventé cette terrible Fin ? Qui a décidé que ce serait ainsi et non pas autrement ? Pourquoi doit-il toujours y avoir une fin ? Il y a quelque chose de décevant et de triste dans cela. Tous les moments, des plus beaux aux plus terribles, prendront fin. Alors chaque chemin qu'empruntera ce moment, qu'il soit difficile, douloureux ou agréable, se terminera toujours par la même chose, celle que certains redoutent et que d'autres cherchent à atteindre, la fin. Elle semble être inévitable, tout se dirigera toujours vers elle. Elle est l'Aimant le plus puissant que je connaisse. Personne ne peut lui résister, tout le monde finit par la frôler durant un passage de la vie. J'aimerais que cet évènement n'est aucune fin. J'aimerais que la Rouge continue à sourire et tourbillonner au milieu de ce paysage blanc, que les flocons s'écrasent encore longtemps contre ses cheveux bruns, que ses pieds fassent murmurer le sol recouvert de l'Immaculé et que je puisse contempler ce spectacle si doux et plein d'innocence pendant l'Éternité. Une Vie à observer la Nature devenir éclatante de beauté et les Autres épanouis parmi elle. Mais tous les Instants ont une fin.

La Rouge semble ne pas comprendre ce que je lui dis, comme si je m'étais mise à parler Fourchelangue. Son regard me renvoie la terreur qui semble se tapir dans son coeur. *C'est moi qui lui fais peur ?* Cette pensée me retourne. Et si cela était le cas ? Si je lui faisais peur ? Mais, par Merlin, qu'ai-je de terrifiant ? Peut-être l'ai-je surprise avec mes mots. Elle ne s'attendait pas à être observée et quand elle m'a vu, elle a été étonnée. Cependant, la surprise ne dure pas aussi longtemps d'habitude. Comme une étincelle, elle surgit, s'élance dans l'esprit et disparaît. Alors ce ne peut être elle. La Rouge semble réellement me craindre. Elle ne me regarde pas, comme si j'étais Méduse et que mon regard allait la transformer en pierre. Que c'est étrange de se dire que l'on puisse faire peur. Cette frayeur que je lis dans ses yeux, je n'ai jamais voulu la provoquer, elle est venue ainsi, sans que je ne fasse quoi que ce soit. Est-ce le fait que je sois plus âgée qui rend l'autre si intimidée ? Un léger sourire gêné passe sur mes lèvres avant de glisser pour s'éteindre aussi brusquement qu'il est apparu. Qui a soufflé sur la flamme vacillante de mon sourire ? Sans y penser, ma main gauche se saisit de la bretelle de ma salopette et je me mets à tirer dessus, comme si venir tirer sur quelque chose pouvait me permettre d'extérioriser ma gêne.

Le regard de la Rouge vient s'accrocher à mon épaule, accentuant mon malaise. Pourquoi ne veut-elle tout simplement pas me regarder dans les yeux ? Ses lèvres s'ouvrent et des paroles se déversent entre elles. La fille bégaye ; c'est comme si elle butait sur chacun de ses mots. *Marine*, la voilà qui se présente. Cela me fait penser à une pièce de théâtre dans laquelle l'actrice serait pétrifiée par la peur. Elle répète son texte mais n'arrive pas à le dire avec fluidité, trop emplie par le trac de la première fois. Ses yeux viennent se poser sur le bout de ses chaussures. Sait-elle seulement que regarder ses chaussures et bégayer, pour une première fois, cela ne fait pas une bonne impression ? Le public n'est jamais passionné en écoutant quelqu'un faire cela, à moins que cela fasse partie de la mise en scène. Oh ! C'est peut-être cela, en effet. Mon sourire revient délicatement se poser sur mes lèvres, doux papillon aux ailes étincelantes de beauté. Si c'est une mise en scène, elle est très réaliste.

Un nouvel acteur vient nous rejoindre. Je l'entends bien avant de le voir, le crissement de ses pas dans la neige est une musique magnifique. Celui-ci semble bien plus à l'aise que la première actrice. Son regard ne trahit aucune peur. Peut-être n'est-ce pas sa première fois sur la scène ? Mon sourire s'agrandit un peu plus en entendant son discours. C'est étrange, il ressemble fortement à celui de la première actrice. Peut-être se sont-ils trompés ? Cela arrive souvent les premières fois. Pourtant, il ne semble pas être nerveux. Il ne s'est donc pas trompé. Mon regard passe de l'une à l'autre, les observant comme s'ils jouaient dans une pièce que je ne faisais que regarder — quel rôle pourrai-je avoir dans cette pièce ?

Enfin, le Rouge se tourne vers moi, son regard plonge dans le mien en même temps que ses paroles m'atteignent.
Je ne suis pas une spectatrice. Il me parle comme si je faisais partie du spectacle.
*Et toi ?*
Et moi, je suis aussi une actrice de cette pièce ?

Je cligne plusieurs fois des yeux. N'est-ce pas à mon tour d'entrer sur scène ? Mais qui suis-je dans cette pièce ? Suis-je simplement moi-même ou ai-je un rôle à jouer ? Je regarde tour à tour les deux Rouges. Tous les deux semblent avoir un rôle, une place et quelque chose à faire dans cette pièce. *Et moi ?* Suis-je la protagoniste ou l'antagoniste ? Suis-je un personnage secondaire ou un personnage principal ? Que dois-je dire, par Merlin ?

La dernière question de la Rouge me revient à l'esprit « Pourquoi me demandes-tu de danser pour me regarder ? ». Voilà où ma réplique se dirigera : vers des réponses.

Un sourire s'élance sur mes lèvres. Mes yeux scintillent tandis que le reflet du Blanc immaculé s'imprime sur ce miroir.

« Alyona Farrow. Je penche la tête pour chercher le regard de la Rouge. Pour ton innocence. Combinée avec la blancheur immaculée, le résultat a quelque chose de magique. »

Finalement je détourne mon regard de ces deux enfants. Le lac est d'une beauté saisissante. Son Noir semblerait presque attirant. Mais moi, plus que quiconque, sait qu'il ne le sera jamais.



Navrée pour ce nouveau retard...
J'ai changé la date d'une journée pour un problème de cohérence.

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
présence réduite

16 avr. 2021, 10:53
Nivéale  + 
Marine était restée plantée là regardant ses chaussure rondes, noires et brillantes et commençait à avoir froid, ses mains commençaient à la picoter mais elle ne bougea pas. Ce serait bien impoli de partir sans attendre la réponse à la question que l'on vient de poser. La Serdaigle ne lâchait pas un seul mot ce qui mis Marine encore plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. Soudain des bruits de pas se furent entendre dans la neige elle crissait sous les pas de quelqu'un, mais de qui ? Une idée horrible lui vint ensuite à l'esprit. Est-ce que cette personne l'avait vu danser et bouger dans tous les sens et maintenant qu'elle avait arrêter, cette personne sortait de sa cachette et venait peut être se moquer. Elle était plus que tendu mais ne voulait pas craquer en public, alors elle attendait, n'osant se retourner pour voir qui arrivait et avec qu'elle tête. L'avait-il entendu aussi, elle ne savait pas. Après tout ce n'était pas bien grave surtout que cette personne allait inévitablement découvrir sa timidité maladive dans les minutes qui allaient suivre.

Cette nouvelle personne est un garçon, que Marine identifia tout de suite comme Gryffondor dû à son blason bien visible. Il pris vite la parole pour se présenter tout en regardant les deux filles présentent devant lui :
- Coucou ! Vous êtes réveillées tôt ce matin ? Moi, c'est Alexandre ! Alexandre Bellanger ! Première année à Gryffondor ! Eh ! On est de la même maison ! Qui tu es, toi ? Je ne t'ai encore jamais vu ! Tu es en seconde année ? Et toi, t'es qui ? Tu es en quelle année ?

Marine lâcha son regard qui était retourné vers ses chaussure dès qu'elle su qui venait d'arriver. Mais lorsqu'elle compris qu'il lui adressait la parole elle ouvrit des yeux rond et leva un peu la tête autant pour exprimer son étonnement que son stress de nouveau extrême. Il lui fallait de nouveau parler mais au moins elle était un peu rassurée Alexandre ne l'avait pas vu, enfin c'est ce qu'elle pensait car il n'y avait pas fait allusion. Le soulagement la détendit un peu. Elle prit donc une grande inspiration et planta de nouveau son regard dans une épaule mais cette fois ci elle appartenait à un Gryffondor.
- Bon....bonjour, je..... je m'app...elle Marine Baylacq. Non... non, je suis.... en première année. Je... je me suis levée.... tôt, une camarade de.... de dortoir m'a... réveillé. Et... et toi ?

Marine n'était pas étonné que le Gryffondor ne l'ai pas vu, elle ne traînait pas trop dans la salle commune et évitait les foules. Marine creusa sa mémoire pour savoir si elle l'avait déjà croisé. Elle l'avait sûrement vu lors de sa rentrée à Poudlard car tous les premiers années avaient été regroupé. Après quelques minutes de réflexion il lui sembla qu'elle l'avait croisé plusieurs fois dans les couloirs mais par contre aucun souvenir de lui lors de la cérémonie de répartition. Sûrement le stress qui lui a fait quelques petits détails.

Alors qu'elle venait de stopper ses réflexions et souvenir, elle se rendit compte qu'un grand blanc c'était installé. La plus âgée des étudiants n'avait encore répondu à aucune des questions. Mais elle ne pris pas bien longtemps à répondre à la question de Marine :
- Alyona Farrow. Pour ton innocence. Combinée avec la blancheur immaculée, le résultat a quelque chose de magique.

Pendant qu'elle répondait à la question elle cherchait le regard de Marine qui fut comme à son habitude mal à l'aise surtout car la Serdaigle, dont Marine connaissait maintenant l'identité avait bien réussi à le trouver. Alyona avait donc aussi expliquer pourquoi elle aimait voir la petite Gryffondor jouer dans la neige même si Marine ne comprenait pas vraiment mais laissa tomber. Peut être comprendra-elle quand elle sera plus grande.

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Marraine||Quatrième année RP|Marine
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13 mai 2021, 10:54
Nivéale  + 
Il y avait un flottement étrange dans l'atmosphère. Une sorte de magie particulière entre ces deux filles qui évoluaient dans la cour enneigée, si tôt le matin. Mais il ne la comprenait pas. C'était frustrant pour lui qui aimait dénuer les mystères. pourtant, il percevait que ce se serait mal de poser des questions sur ce sujet. Leur aînée semblait détachée, ailleurs. Il n'arrivait pas du tout à saisir son attitude. Alors il préféra se tourna vers l'autre fille. En plus, elle était de sa maison et avait son âge. Elle lu répondit en bégayant, apparemment fort intimidée. Il lui sourit, essayant de la détendre.

"Tu as peur de moi ? il ne faut pas, hein ! Je ne vais rien te faire. Ni dire de mal. Ni maintenant ! Ni plus tard ! Moi, eh bien, je me suis réveillé tout seul. Puis, j'a décidé d'aller me promener."

Ce n'était pas complètement vrai. Il s'était réveillé à cause d'un cauchemar et de ses angoisses. Mais il n'allait pas le dire. C'étaient les bébés et les jeunes enfants qui se plaignaient de leurs mauvais rêves. Par ailleurs, n'était-il pas un Lion de Gryffondor ? Alors, il se devait de montrer du courage.

Leur aînée, qui continuait de les observer, apostropha Marina et prçononça des paroles pour le moins étrange avant de tourner le regard ver les eaux noires du lac. Elle avait au moins décliné son identité. Néanmoins, cela n'aidait pas à comprendre le sens de ses affirmations. Elle parlait de l'innocence de Marina. C'était une moquerie ? Non, il n'y avait pas d'intonation à plaisanterie. Elle semblait sérieuse. Alexandre resta là, perplexe, cherchant à analyser la signification qui se cachaient derrière les mots.

L'atmosphère au milieu de la cour enneigée et quasiment silencieuse devenait de plus en plus oppressante. Alexandre se sentait de moins en moins à sa place. Il releva timidement la tête vers les deux filles et les observa une à une successivement. C'était peut-être parce que c'étaient des aînées. Elles étaient grandes. plus que lui. Il serait sans doute mieux de les laisser. De ne pas les déranger. Le garçon se recula lentement, soulagé que la neige étouffe ses pas. Il s'éloigna en silence, craintif, et et retourna vers la porte du château. L'avaient-elle vues ? Allaient-elles le rappeler ? Peut-être pour lui signaler de revenir dire au revoir ? Ce n'était pas poli de se retirer en catimini. Mais il éprouvait un tel malaise et il n'aimait pas l'idée de mentir en disant aller faire ses devoirs ou retrouver un ami. Non, ça ce n'était pas bien.

Soudain, son dos toucha la porte. Alexandre fixa les filles, attendant de voir si elle le rappelaient...

Désolé les filles du retard
Dernière modification par Alexandre Bellanger le 02 avr. 2022, 18:07, modifié 1 fois.

Quatrième année de devoirs
Quatrième année RP - années 47-48
Promotion 45-46

23 août 2021, 14:16
Nivéale  + 
Nous formons un étrange trio, tous les trois. Rien ne me relie à eux, si ce n'est le moment que nous sommes en train de vivre, cette rencontre et notre parcours scolaire. Nous sommes en tout point différents : la Rouge est innocente, timide et grande, tandis que l'autre Gryffondor est sociable, bavard et petit. *Et moi ?* Je ne me sens étrangement pas à ma place à leurs côtés, comme si cet instant sonnait faux. Seul le hasard nous réunit ici. Le hasard et peut-être notre levé matinal et notre amour pour l'hiver. Étrangement, mes pensées semblent tout le temps revenir dessus, le blanc immaculé me captive. Il attire mon regard et mes réflexions, éclaire mes pupilles et adoucit mon esprit. Sa présence en elle-même a quelque chose de réconfortant et d'agréable. Aucun malheur ne semble capable de se produire quand la neige si pure recouvre le paysage. Chioné est d'une douceur réchauffante qui semble être capable de repousser tous les maux. Pourtant, Merlin sait que les horreurs peuvent se produire n'importe où et que les lieux dans lesquels nous sommes les plus en sécurité sont parfois ceux où surgissent les pires affres. Je cesse de regarder le château pour poser mes yeux sur les deux jeunes Rouges qui me font face. Les mots ont arrêté de couler à flots entre leurs lèvres et voici que le silence s'installe petit à petit autour de nous. Je souris, incapable de retenir mon bonheur qui souhaite s'exprimer par tous les pores de ma peau. Ne sommes-nous pas bien, ici, sous le regard encore tiède de l'Astre du Jour, entourés par cette couleur si lumineuse et belle avec pour seules compagnies le silence et la douceur de ce moment ? Rien ne nous prédisposait à nous retrouver ici, ensemble, à cet instant et après tout ce qui s'est passé avant. Ce sont nos chemins qui nous ont mené à cet endroit par cette agréable matinée. N'est-ce pas plaisant de constater que le hasard peut également nous amener à vivre de si jolis moments ?

Je fais quelques pas dans la poudreuse, quittant le cercle de silence que nous avions formé. Sans m'en rendre compte, je ne peux m'empêcher de prendre une grande inspiration afin de m'enivrer une nouvelle fois de l'air frais de l'aube. Le Soleil crée de jolis reflets lumineux sur la neige, cela apporte une touche de magie à ce paysage déjà fantastique. Je dévore du regard ce qui s'offre à moi, accueillant chaque nouvelle découverte, chaque perception et chaque sensation avec émerveillement. Soudain, un chant guilleret me parvient alors que mes yeux s'étonnaient de percevoir un nuage nacré téméraire naviguant dans l'Azur au-dessus de mon crâne. Je cherche dans les arbres l'artiste s'échauffant la voix avec entrain. Après l'avoir repéré, je souris comme une gamine, le Tournesol de mon bonheur s'éveillant dans ma poitrine. Merlin, que la Nature est belle et délicate ! La contempler guérit en moi la douleur lancinante ressentie au cours de ces dernières semaines quand je me surprenais à penser à l'urne. Je me tourne vers les deux Rouges et pose mon index sur mes lèvres pour leur intimer de garder le silence. « Chut... » Un murmure accompagne mon geste pour ce soit plus clair pour eux. Avec mon autre doigt, je pointe l'oiseau chanteur dans son arbre pour le montrer aux deux élèves. N'est-ce pas magnifique de surprendre un moineau durant son chant matinal ? Il est rare que les autres profitent d'une telle mélodie. La plupart des gens passent à côté sans s'apercevoir de sa beauté et du cadeau que l'oiseau nous offre sans le vouloir. Les autres sont aveugles quand il s'agit de la contemplation.

Je guette du regard la réaction des Gryffondor, curieuse de découvrir la manière dont ils prendront ce que je leur montre. Peut-être n'y verront-ils qu'une simple mélodie criarde lancée par un oiseau caché dans un arbre, les gens ne remarquent souvent que cela, comme s'ils avaient fermé leur esprit à la beauté. Les autres se concentrent trop sur le passé et l'avenir, les malheurs et les problèmes, leur propre vie et leurs besoins ; ils oublient parfois l'innocence, la beauté et les moments éphémères qu'on ne vit qu'une fois. J'aimerais pouvoir dire que moi, je n'ai jamais oublié cela. Malheureusement, ce serait mentir. Ces derniers temps, ma souffrance et celle des autres se sont faites trop présentes dans mon esprit, trop envahissantes, trop fortes ; je ne parvenais pas à les chasser de mes pensées — pourquoi n'ai-je pas été choisie par l'urne ? Ne pourrai-je donc rien faire pour m'assurer que tout se passera bien ? Vais-je être obligée d'attendre avec l'espoir pour seul réconfort ? Mais quand j'ai aperçu la Rouge s'amuser dans la neige, je me suis sentie honteuse de ruminer ainsi des hasards que je n'avais pas choisi et de me torturer l'âme avec ces problèmes que je ne peux pas résoudre. Je me suis souvenue que la vie est également faite d'émerveillement et qu'il ne faut jamais oublier de profiter de ce qu'on nous offre comme si tout était le plus précieux des cadeaux.

« Voyez-vous comme la Nature est belle autour de nous ? » Je chuchote, mes yeux pétillants tournés vers le parc blanc. « J'avais oublié que des moments aussi simples pouvaient apporter autant de douceur à mon âme. Les malheurs de Poudlard me paraissent si lointains à cet instant. » Je me surprends à exprimer à l'oral mes pensées à ces deux presque-inconnus. Est-ce une erreur ou une bonne chose ? Comprendront-ils ce dont je parle ou me prendront-ils pour une folle ? S'enfuiront-ils en courant et en hurlant parce qu'ils ne saisissent pas mes paroles ? Mon esprit est troublé un instant pas ces questionnements. Je dois arrêter de m'inquiéter ainsi. Les deux Rouges ne semblent pas stupides, ils comprendront.


Je suis sincèrement navrée pour ce retard et ce Pas qui ne me convient que moyennement.

Est-ce que tu pourrais modifier ton post pour qu'il fasse plus de 440 mots @Alexandre Bellanger ? C'est un RP+.

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
présence réduite

13 oct. 2021, 13:54
Nivéale  + 
Les trois élèves à présent regroupés en petit cercle avec sur toile de fond un parc d'une blancheur presque parfaite qui attire les yeux comme le premier ou le dernier rayon de soleil. Le petit groupe ne disait plus un mot un silence religieux régnait, seul les sons de la nature venait le perturber. Cet instant semblait comme arrêté, figé dans le temps. Marine hésita alors à partir il ne se passait plus rien et ce vide rendait nerveuse la jeune Gryffone mais s'en voulait rien que d'y penser de partir comme ça, sans rien dire ni rien faire. Mais elle avait déjà pensé à ça ils y a quelques minutes, ses pensées tournaient en rond comme dans une boucle infini ce qui commençait à rendre le moment ennuyeux et lassant. Pour s'occuper l'esprit et arrêter de tourner en rond dans sa tête Marine osa lever la tête au risque de croiser un regard. Elle en profita pour voir à quoi ressemblait les deux élèves présent qu'elle n'avait qu'entrevu puisqu'elle avait laissé sa tête de façon à laisser son regard sur le sol. Elle posa ensuite ses yeux sur un grand arbre situé derrière Alyona. Ces longues branches dépourvus de feuilles depuis la fin de l'automne et recouvertes de neiges depuis quelques heures sûrement.

Le crissement de la poudreuse sous les pas de... Marine se retourna. La Serdaigle avançait dans la poudreuse en tournant le dos aux premières années, où partait-elle comme ça ? Elle s'arrêta et Marine pu entendre le premier chant d'un oiseau au réveil. C'est alors qu'Alyona se retourna vers les Gryffondor, elle posa un doigt sur sa bouche. La rouge et or compris tout de suite qu'il fallait qu'elle ne fasse aucun bruit, le "Chut" ne fit que confirmer ses pensées tandis que le doigts pointé vers le volotalile permis à Marine de l'observer et de découvrir qui était cet artiste naturel. Il ne fut pas très difficile de ne faire aucun bruit comme le silence demeurait depuis déjà de longues minutes mais ce silence devint plus simple à supporter pour la première année, il y avait maintenant une cause, un but à ce silence : il ne fallait pas effrayer l'oiseau pour qu'il ne s'éloigne pas à tir d'ailes et pouvoir encore apprécier son doux chant mélodieux.

Marine se détendue pour apprécier cette mélodie au lieu de se crisper pour éviter tous mouvement pouvant produire le froissement de ses habits. Elle tendit l'oreille et sourit quand l'oiseau repris sa chanson perché dans son arbre. Le soleil envoyait quelques rayons tout juste tièdes sur le visage de Marine qui ferma les yeux et sourit de nouveau à l'instant présent ne pensant plus à quoi que ce soit. Surprise par les chuchotement de la plus grande Marine ouvrit les yeux et l'écouta. Elle parlait de la nature et des malheurs de Poudlard. La Gryffondor approuvait la réflexion sur la nature mais ne voyait pas vraiment de quels malheurs elle parlait n'écoutait-elle pas assez les quelques informations de ses camarades. Enfin peut être que c'était mieux pour elle de ne pas s'en être rendue compte. Maintenant elle espérait ne pas avoir trop montré sa surprise lors de la confession d'Alyona, elle ne savait pas si la plus grande pouvait mal réagir à la grimace de surprise de Marine qui ne voudrait blesser personne.

Désolée pour ce très long retard :sweatingbullets:

Ce ne sont pas nos aptitudes qui montre ce que l'on est se sont nos choix.
Marraine||Quatrième année RP|Marine
Couleur RP #000080