Samedi 3 Février 2046 10H00 RP libre, n'hésitez pas à vous incruster par surprise !

Je me lève tranquillement après une bonne nuit de sommeil. Pas de réveil ce matin, c'est samedi. Je vois sur mon horloge 9h50, la mâtinée est déjà bien commencé. A cette heure là, je me dis que les elfes de Poudlard ont surement ranger le petit déjeuner.

En regardant par la fenêtre de mon dortoir, je vis un magnifique soleil, et une neige d'une blancheur parfaite. Le paysage est splendide. Je baillais une première fois, accoudée à la devanture de cette petite ouverture, réfléchissant ainsi à ce que j'allais faire de ma mâtinée. Suivi d'un second bâillement, je décide alors de sortir.

Je m'habille bien chaudement, avec un jogging marron et un gros pull rouge. Je met deux paires de chaussettes, mes baskets, mon manteau d'hiver, mon bonnet et mes gants. C'est partie pour aller se réveiller dehors. Je fis un dernier coup d’œil par la fenêtre avant de me diriger vers la porte de sortie de mon dortoir.

Je descendais les escaliers un par un, puis deux par deux. Toutes ces marches pour arriver au parc suffisaient pour me réveiller. Cinq étage ce n'est pas rien. J'ouvris la grande porte menant vers l'extérieur. La bouffée d'air vrai s'engouffra dans mes poumons. Cette brise hivernale caressant mon visage me fit regretter d'être sortie par ce froid.

Maintenant que j'y suis, je continue. Je me dirige vers le soleil. En dehors de l'ombre du château, les rayons solaires commencèrent à me réchauffer doucement. Je marchais dans la neige laissant derrière moi les traces de mes pas. Puis je me dirigeais lentement vers mon arbre préféré, un grand chêne, celui que j'aime escalader pour me réfugier à l'abris des regards indiscrets.

Arrivé devant, je m'adosse contre le tronc puis je réfléchi quelques minutes à ce que j'allais faire. C'est vrai que j'aime escalader cet arbre, mais avec de la neige dessus, est-ce vraiment une bonne idée ? Tant pis, je me lance quand même, j'aime la difficulté. A l'aide de mes gants, j'enlevais la neige qui reposer sur la première branche. Puis, sans trop d'effort, je monte en appui sur celle ci me donnant accès à la deuxième branche un peu plus haute.

Au moment de contourner le gros tronc d'arbre pour atteindre la troisième branche derrière, je vis une énorme araignée dépasser me faisant sursauter et perdre ainsi l'équilibre. J'essayais alors tant bien que mal de me rattraper pendant que je tombais en arrière. Ma main droite trouva sur son trajet une petite brindille en bois se brisant aussitôt sous mon poids.

Je ne pus éviter la chute. Me voyant partir en arrière, je n'avais guère le choix que d'attendre d'arriver au sol, en priant pour qu'il n'y ai aucun obstacle entre mon corps et le sol. Le temps me parut long, comme si je me voyais tomber au ralenti. Puis BOUM ! Les fesses dans la neige.

Elle s’est levée sans bruit et a quitté le dortoir à pas de loup. Les Autres ? Toutes en train de dormir, le couvre-feu se termine plutôt tôt.
Jusque là, rien de spécial, on a juste affaire à une lève-tôt de plus qui ne profite pas de la grasse matinée qu’on lui offre.
Non, elle préfère profiter du jour tant qu’il est encore là, il se couche tôt à cette période.

Pas de petit déjeuner, elle dirais que c’est une perte de temps que de se nourrir lorsque l’on a pas faim. Plutôt le parc, oui, le joli parc recouvert par un joli manteau de neige. Plus tôt que les Autres qui vont d’abord manger.
Plus tôt et plutôt. Drôles d’expressions.

Dehors, il fait froid, mais dedans aussi. C’est l’hiver, et la neige a mis en pause le monde.
Elle s’assoit dans la neige, et souffle. Un nuage de vapeur sort de sa bouche. Mais est-ce bien seulement de la vapeur ?

Elle regarde les arbres. Les feuilles vertes ont laissé depuis longtemps les frêles branches lutter seules contre l’hiver. Comme quoi, tout cela a quelque chose d’éphémère. Comme quoi, rien ne dure.

Le temps semble s’être arrêté. Personne, juste les choses comme elles sont. Juste regarder le joli scène qui se déroule sous ses yeux rougis par ce même froid si beau.

Les adjectifs qui le qualifient ne sont pas complets. Ils ne révèlent pas d’une vérité générale, comme on peut sans se tromper affirmer que la terre est ronde. On ne peut même pas dire que le froid est froid, car au fond, n’a il pas un petit côté réconfortant et chaleureux ?

Peut-être que c’est vrai, mais ce n’est sûrement pas de l’avis de la fille qui vient de tomber d’un arbre dans la neige. Elle doit avoir mal, se dit-elle.



Plusieurs adjectifs peuvent qualifier sa chute. On ne peut pas dire qu’elle est dangereuse, car on peut espérer que cela lui serve de leçon.
On ne peut pas dire qu’elle est nécessaire, car il n’est jamais obligatoire de se faire mal.
Peut-être que le mot pour qualifier sa chute n’a pas encore été inventé.

Elle s’approche et la regarde de haut. Et lui tend la main pour qu’elle puisse se relever.

-Fais-taffe la prochaine fois. Tu te fais plus mal que tu n’abîme la neige.

@Niki Nastira Voilà ma réponse , dit moi s’il y a un problème ?

Cette chute m'a un peu sonné. J'avais les yeux fermés en attend qu'une pile de neige me tombe dessus. La tête dans les épaules, je ne bougeais plus. Puis j'ouvris un oeil, puis le deuxième. Une élève se tenait devant moi.

Pour répondre à sa phrase ironique comme quoi je pourrai me faire mal, je lui lance en lui faisant un clin d'œil :
- Oh mais j'en ai fait exprès je voulais savoir si c'était confortable de sauter dans la neige !

Elle me tendit la main que je pris volontier. C'est vrai que j'étais un peu coincé là où je suis. Et en plus, cette grande brune faisait partie de ma maison. Une lionne comme moi. Je peux donc avoir confiance.

Je me relève donc avec son aide, puis une fois debout, j'enlève toute la neige que j'avais sur ma tenue. D'abord mes jambes, puis mes fesses et je fini par mes épaules.
Une fois remise de ma chute, je regarde l'arbre et la branche sur laquelle j'ai glissé. Je me souviens avoir vu une énorme araignée, maintenant partie bien loin. Elle a sûrement due avoir plus peur que moi !

Oubliant ensuite la camarade de maison, je me retourne vers elle pour entamer les présentations :
- Merci pour m'avoir aidé à me relever. Moi c'est Niki, première année Gryffondor, dortoir rubis. Et toi ?

Voyant la fillette un peu perplexe quant à ma présence ici au pied de ce chêne, je m'efforcait de me justifier :

- En faite, j'étais juste en train d'escalader gentillement. Je voulais voir de plus haut si il existait un endroit avec des rochers, où l'on peut sauter, faire des acrobaties dessus, jouer un peu avec la gravité d'une manière un peu plus maîtrisé si tu vois ce que je veux dire...

Mes mots étaient accompagnés de gestes pour être au maximum présidé. J'avais l'air un peu ridicule mais je m'en fichais. Je voulais juste trouver un endroit où m'entraîner.

J'avais un peu laissé de côté mon hyperactivité, mais il était temps que la vrai lionne qui est en moi sorte et s'éclate un peu. Avant mon entrée à Poudlard, il n'y avait pas un jour où je ne sortais pas grimper dans les arbres, sauter par dessus les rouleaux de pailles dans les champs à côté de chez moi, sans compter les entrainements au gymnase.

Aujourd'hui, il est tant que je me reprenne en main, que je m'organise des séances acrobatiques, de courses à pied, accompagné d'un peu de musculation mais pas trop. Je n'ai jamais aimé la préparation physique mais si on veut éviter les blessures c'est malheureusement nécessaire.

Elle écoute attentivement les paroles de l’autre fille nommée apparemment Niki. À regarder de loin, on pourrait presque croire à un interrogatoire en extérieur. Seulement, le sujet est moins critique, il s’agit juste d’une chute et non d’une violation de la loi.

L’incompréhension la saisie. Quelle idée de vouloir savoir si la neige est confortable ? C’est plus stupide qu’autre chose, l’autre aurait pu se blesser. Mais elle aussi ne suis pas ses conseils, alors elle se tait car elle n’a rien à y redire.

Niki est donc dans le dortoir Rubis. Pas étonnant que la gamine ne l’ai jamais croisée alors, elle n’est que très peu dans la salle commune.

La suite des dires de son interlocutrice éclaire peu à peu son esprit. Oui, tout compte fait, ces geste n’on rien d’étrange, et encore moins d’idiot.

Elle poursuit donc la conversation avec enthousiasme :

-Moi je m’appelle Scary, Scary Limpson, et je suis dans le dortoir Jaspe au deuxième étage !

Elle fit une pause pour regarder quelques instants les entourages, et repris :

-Oui, je comprends ! J’adore moi même sauter dans le vide. L’impression de voler pendant de courts instants. C’est tellement mieux que de voler sur un balai !

C’était sorti tout seul, sans filtre sans rien. Et tandis qu’elle laisse son regard divaguer vers les arbres, elle continue :

-Ne me remercie pas, c’est normal, j’allai tout de même pas te laisser dans la neige !

@Niki Nastira

En écoutant les paroles de la jeune Gryffondor au jolie nom quelque peu effrayant de Scary, Je continuais à enlever la neige qui me restait sur mes affaires. Elle vient donc du dortoir du 2e étage, effectivement, c'est pour cela que je ne la vois pas beaucoup. Je l'ai peut être aperçu en cours mais n'ayant pas une très mémoire visuelle, je ne me souviens pas trop si elle était en cours avec moi ou pas. Si elle est en première année, nous devrions être dans la même classe.

Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre douce neige. Je regarde aux alentours, cherchant un endroit plus propice à l'escalade, et je fus ravie lorsque la fillette me dit qu'elle aimait elle aussi les sensations de vide.

- C'est vrai ? Toi aussi tu aimes cette montée d'adrénaline ?

En réfléchissant un instant, cette fille adore sauter dans le vide. De mon côté, j'aime escalader pour ensuite sauter en faisant des figures acrobatiques. Il y a de quoi vraiment bien s'amuser si vous voyez ce que je veux dire. Il faut juste trouver un endroit. Un endroit où il y a de la hauteur. Avec bien évidement pas trop obstacle au sol pour éviter de se blesser, même si la neige amortirai sans aucun doute une éventuelle chute.

Avant même que Scary ait eu le temps de me réponde, je reprend :
- Ecoute. Si tu es ici, c'est que tu n'a surement rien à faire d'autre que d'aider une pauvre imbécile à se relever au pied de cette arbre. Je lui fit un petit sourire ironique avant de continuer. Je te propose quelque chose. Tu aimes le vide, j'aime avoir la tête en bas. Que dirais-tu de se trouver un endroit dans le parc où nous pourrions voltiger ? Sauter, voler, bref, chercher ses sensation de vide quoi ?

Le vide. Le sol se rapprochant peu à peu de son corps en chute libre. En fermant les yeux, elle pourrait presque ressentir cette sensation qu'elle a éprouvé la toute première fois où elle a sauté de très haut.
Cependant, la fameuse Niki parle d'une montée en adrénaline qu'elle n'a jamais vraiment connue. Certes, la peur l'a envahit la première fois, mais le reste primait sur cette adrénaline qu'elle était sensée avoir. En quoi adrénaline ? Si seulement elle savais ce que c'était.
Mais peut-être serait-ce une occasion de le découvrir...
Non, décidément, l'adrénaline n'est pas le mot qui qualifierait les sensations qu'elle ressent lors d'une chute libre. Ce serait plutôt... Elle chercha vivement à mettre un mot dessus.



Elle n'a même pas le temps de répondre à Niki que celle-ci lui octroie presque les mots de la bouche. Pendant ce temps, la Gamine réfléchit. Un projet d'équipe ? C'est plutôt risqué comme entreprise. Néanmoins, l'une comme l'autre avaient plus à gagner qu'à perdre, ce qui la poussa donc à accepter sans tarder la proposition de sa coéquipière qui semblait dotée d'une grande capacité de réaction.



Pas faut, sinon les essais risquent vite de tourner au drame, et elle n'a pas envie d'avoir à traîner Niki jusqu'à l'infirmerie même si elle n'était qu'en première année et ne devait pas peser très lourd. Mais tout de même, l'inconscience n'a-elle pas ses quelques charmes ?

Avant de se perdre dans ses pensées ou ailleurs, elle répondit :

-Ouais, super ! Ca promet de belles choses ! On pourrait commencer par le pourtour du lac, t'en penses quoi ?

La gryffondor accepta ma proposition. Je me réjouie de voir qu'il existe une élève aussi inconsciente que moi. Le risque ? Je ne connais pas. Pour moi, il n'y a pas de limite. Ce que je cherche, c'est cette sensation de cœur qui bat, un mélange de peur et d'excitation. Un peu ce que l'on peut ressentir lorsque l'on se trouve dans une fête foraine et que l'on décide par je ne sais quelle folie de faire le grand 8. C'est ca que je recherche. Pourquoi ? Simplement parce que j'adore la sensation que cela me procure et surtout, c'est gratuit, contrairement aux montagnes russes.

Elle propose le pourtour du lac. C'est une bonne idée, et ça pourrait assurer notre sécurité. Après tout, un petit mélange entre saut dans le vide et acrobatie c'est pas mal du tout ! Ca me rappelle mes vacances où je m'amuser à sauter d'un pont pour plonger dans une grande rivière, bien profonde. Je m'amusais à faire des saltos et des vrilles avant de plonger. Bon, je me suis pris quelques plats, ça fait vraiment très mal, mais cette douleur m'a obligé à rester concentrée et à ne plus faire n'importe quoi non plus.

- Bonne idée, par contre il risquerai d'être gelé à cette époque de l'année donc c'est raté pour les plongeons. Lui dis-je. Mais nous aurons surement de quoi nous amuser à côté, je te fais confiance la dessus.

C'est vrai que je n'avais pas pensé au temps. Les acrobaties en période de neige risquerai fortement de se transformer en glissade ou en gamelle comme j'ai pu le démontrer avec cette arbre. Mais ce n'est pas grave. Après tout, on a un peu le gout du risque et de l'expérience.

Attendant la réponse de Niki elle commença à regarder les alentours. Vu qu’elle semble approuver l’idée de la gamine, alors autant s’y rendre tout de suite.
Cependant, Niki à soulevé un point important : la météo. Mais elle, qu’il vente qu’il neige ou qu’il pleuve, elle s’en fout, tant que les maladies en valent la peine.



Oh oui, enfin elle a trouvé quelqu’un qui partage sa passion pour le vide, et toutes ces sensations que l’on aurait pas si l’on ne pouvait pas souffrir. Car c’est vrai, si on avait pas mal, est-ce qu’on aurait peur de tomber, où est-ce que l’on tremblerait à chaque fois que l’on prendrai le moindre risque ?



Elle chassa vite fait ces pensées de son esprit pour se concentrer sur la tâche qui les attendait. Pas question de tergiverser, il ne faut pas seulement trouver un bon endroit, mais le meilleur de tout le parc, voir de tout le château.



Elle lui répondit donc d’un ton enjoué :

-Tant pis, on essayera en été, et puis, mème si on risque de tomber malade, la neige reste un bon amortisseur.



D’où lui vient cette pensée ? Mystère, mais elle est plutôt étonnante de sa part. Elle qui est si sérieuse d’habitude se retrouve à espérer de tomber malade et d’aller à l’infirmerie ?Qui plus est, rien ne garantit qu’une simple fièvre suffise.



Sur ce, elle se dirigea vers un arbre qui semblait assez haut et se mit à le regarder en pleine réflexion.

-Tu penses qu’on pourrait essayer de là-haut ?

Navrée pour l’attente…

Nous avancions vers le lac avant de changer de destination. En effet, cette grande étendue d'eau gelée ne va pas nous faciliter les choses. Ce n'est pas grave, le parc est rempli d'obstacles à escalader. La neige sera la pour amortir notre chute.

A la suite des mots de Scary, il est vrai que je n'avais pas penser que nous pourrions tomber malade... Si ça en vaut la chandelle, fonçons ! Nous nous retrouverons à l'infirmerie pour discuter de nos exploits et de nos futures cascades c'est pas un problème. Et pour les cours, on verra quand on y sera !

Nous nous dirigeons alors vers un arbre. Un arbre géant. Tellement grand, qu'on avait du mal a appercevoir son sommet. Nous nous arrêtions devant son imposant tronc, regardant vers le haut. En pleine réflexion toutes les deux, j'observais les branches accessibles pouvant nous servir d'accroche. Grimper sur cette arbre n'allait pas être du gâteau. Mais ça ne me faisait pas peur, les défis, ça le connait. Rien n'est insurmontable pour moi. Et au regard de ma camarade, je pense que c'est pareil pour elle !

Au bout d'un moment de contemplation, je répondis à ma coéquipière : "Au diable l'infirmerie, à nous la liberté ! Allons y, grimpons et on verra se que l'on fera arrivé là haut".

Ni une ni deux, je sautais pour attraper la première branche, puis ramena mes jambes dessus pour faire le singe avant de le glisser, finissant assise sur la branche. Je me mets debout pour atteindre les autres branchages et continuer ainsi à grimper encore et encore jusqu'à arriver tout en haut de cette arbre. La vue était magnifique ! De là haut, nous pouvions voir le château sous un autre angle, et le lac, et la forêt interdite tellement mystérieuse ! Qu'est ce que j'aimerai y mettre les pieds un jour ! Car oui, moi, Niki Nastira n'aime pas les interdits. Et un jour, je trouverai le moyen d'y aller...

@Scary Limpsonpas de soucis

La détermination de sa partenaire la réjouit. Enfin quelqu'un qui vit le moment présent sans trop se soucier des conséquences, c'est aussi ce que l'on appelle fréquemment des têtes brûlées. Eh bien qu'à cela ne tienne, rien n'arrêtera ses rêves de grandeur, d'exploration et de conquête, elle est suffisamment débrouillarde pour s'en sortir. Cette pensée qui la caractérise si bien, ce fameux "on verra bien ce qu'il adviendra" qui résonne environ deux fois par jour dans sa tête fait à nouveau sa fête.

Elles se mirent à regarder l'arbre imposant que la Gamine avait désigné quelques instant plus tôt. Si... haut, si... impressionnant, si... massif, c'était sans aucun doute l'arbre parfit pour vos expériences de hauteur. Après quelques secondes figées par la neige, Niki se mit à grimper. Aussitôt, la gamine lui emboîta le pas en se faufilant dans les branches comme si elle n'avait jamais cessé de faire ça. Car peut-être qu'elle n'est pas très musclée, mais au moins, son agilité est sans limite. Il faut au moins ça lorsque l'on se lance dans ce type de recherches.

Elle arriva elle aussi tout près de la cîme de l'arbre avec quelques secondes de retard sur Niki. La vue était tout simplement splendide, elles seraient aller à la tour d'astronomie, cela aurait été une expérience similaire. Car oui, c'est un peu pour ça que la gamine prend tout ces risques, c'est avant tout pour vivre des expériences uniques, inoubliables, qui resteront encrées dans sa mémoire pour l'éternité. Et c'est ce qui la poussa à dire :

- C'est beau, hein ? On s'en souviendra de celle-là...

Sans y songer, son regard se porta aussitôt vers la forêt interdite. Si elle veut explorer le monde entier, il faudra bien qu'elle y mette les pieds un jour. Après tout, elle a déjà fait un road-trip mouvementé et elle n'en ai pas morte. Elle lâcha tout à coup :

- Est-elle vraiment si dangereuse que ça ? Le seul moyen c'est d'aller vérifier...



@Niki Nastira, il se passe des choses dit donc...