ᛗᛖᚱᛁᛞᚨ ᛚᚨ ᛊᚨᚢᚢᚨᚷᛖ
J'écoute avec attention le conseil que me donne Miss Tataille, il faut que je sois droite dans mes bottes pour que je ne regrette rien, j'agirai donc avec altruisme, courage, détermination, l'ambition de m'en sortir. J'agirai avec la bienveillance du blaireau, la hardiesse du lion et l'envie du serpent. Qu'est-ce que je fous chez les Aigles, sérieux, elle me sert à rien cette maison...
Mon enseignante me rassure ensuite, je ne la connaissais pas si douce. Je crois que je commence vraiment à l'apprécier, en privé elle est tellement moins rêche qu'en cours ! Ça me donne envie de creuser pour en apprendre davantage sur sa personne et pourquoi pas de partir en quête de runes mystérieuses toutes les deux, en Finlande, avec un baluchon et deux peaux de bête sur le dos ! J'ai très envie de la prendre dans mes bras.
« Merci... Dis, Miss Taylor, je peux te faire un câlin ? »
Mes petits yeux pétillent, mais j'ai appris de mes erreurs, il vaut mieux demander la permission avant de faire ce genre de chose. Décidément, entre hier et aujourd'hui j'aurai peut-être sauté au cou des deux personnes les plus impressionnantes de tout l'univers entier, je suis promise à un grand avenir je crois, c'est Merlin qui m'indique que je vais suivre leurs traces. Je vois que je commence à abuser du temps de ma professeure avec ma marre de questions et de doutes, alors je me dépêche de faire ma proposition avant qu'elle ne me mette dehors et qu'il ne soit trop tard. En même temps, pour calmer l'angoisse qui m'habitait encore un peu plus tôt, je me ronge l'ongle du pouce avec violence.
Mon enseignante me rassure ensuite, je ne la connaissais pas si douce. Je crois que je commence vraiment à l'apprécier, en privé elle est tellement moins rêche qu'en cours ! Ça me donne envie de creuser pour en apprendre davantage sur sa personne et pourquoi pas de partir en quête de runes mystérieuses toutes les deux, en Finlande, avec un baluchon et deux peaux de bête sur le dos ! J'ai très envie de la prendre dans mes bras.
« Merci... Dis, Miss Taylor, je peux te faire un câlin ? »
Mes petits yeux pétillent, mais j'ai appris de mes erreurs, il vaut mieux demander la permission avant de faire ce genre de chose. Décidément, entre hier et aujourd'hui j'aurai peut-être sauté au cou des deux personnes les plus impressionnantes de tout l'univers entier, je suis promise à un grand avenir je crois, c'est Merlin qui m'indique que je vais suivre leurs traces. Je vois que je commence à abuser du temps de ma professeure avec ma marre de questions et de doutes, alors je me dépêche de faire ma proposition avant qu'elle ne me mette dehors et qu'il ne soit trop tard. En même temps, pour calmer l'angoisse qui m'habitait encore un peu plus tôt, je me ronge l'ongle du pouce avec violence.
ᛗᛖᚱᛁᛞᚨ ᛚᚨ ᛊᚨᚢᚢᚨᚷᛖ
La jeune fille courrait face à la mort, elle allait l’affronter, se donner corps et âme à elle. Tristesse d’une vie tout juste commencée qui finira par s’achever. Sans feu d’artifice, sans vie engagée, sans rien autour d’elle que la froideur estimée du Dominion. Alors, quand la jeune fille lui demanda un câlin, Joanne ne put qu’accepter. Après tout, elle ne pouvait pas l’aider autrement, alors autant lui accorder cela ?
Elle ouvrit alors ses bras à la jeune fille, encore enfant. Qu’expliquera-t-on à ses parents lorsqu’il faudra récupérer son corps ? Dans quel état sera-t-il ? Chassant ses pensées morbides, Joanne eut un sourire et précisa – alors qu’elle savait que ce n’était guère nécessaire – « C’est la première et la dernière fois, je vous préviens ». Peut-être que si elle sortait vivante du Dominion, alors elle recommencera, par joie de savoir l’étudiante en vie. Ou presque. Car Joanne se doutait bien que, même si on y gardait la vie, le reste ne serait tout simplement pas comme avant. Peut-être. Un infime espoir. Une lente flamme qui refuse de vaciller. Peut-être.
Attirante la petite sorcière à elle comme une mère relève son enfant de la chute, elle la serra dans ses bras. « Je compte sur vous ». Lui murmura-t-elle avant de la relâcher, un sourire contrit sur le visage. Ne pas la brusquer, mais les cours allaient bientôt commencer et elle était attendue.
Elle ouvrit alors ses bras à la jeune fille, encore enfant. Qu’expliquera-t-on à ses parents lorsqu’il faudra récupérer son corps ? Dans quel état sera-t-il ? Chassant ses pensées morbides, Joanne eut un sourire et précisa – alors qu’elle savait que ce n’était guère nécessaire – « C’est la première et la dernière fois, je vous préviens ». Peut-être que si elle sortait vivante du Dominion, alors elle recommencera, par joie de savoir l’étudiante en vie. Ou presque. Car Joanne se doutait bien que, même si on y gardait la vie, le reste ne serait tout simplement pas comme avant. Peut-être. Un infime espoir. Une lente flamme qui refuse de vaciller. Peut-être.
Attirante la petite sorcière à elle comme une mère relève son enfant de la chute, elle la serra dans ses bras. « Je compte sur vous ». Lui murmura-t-elle avant de la relâcher, un sourire contrit sur le visage. Ne pas la brusquer, mais les cours allaient bientôt commencer et elle était attendue.
ᛗᛖᚱᛁᛞᚨ ᛚᚨ ᛊᚨᚢᚢᚨᚷᛖ
L’étreinte est fabuleuse, je me sens chanceuse d’y avoir eu droit, je me doute que cela n’est pas habituel pour Miss Tataille. En plus, elle n’a pas bronché quand je l’ai tutoyée, ce qui est clairement incroyable car cela signifie que le lien que je sens se tisser entre nous est bien avéré ! Je frotte ma petite tête contre son cou, rassurée, et m’écarte, c’est qu’il ne faudrait pas non plus abuser. Je ne sais pas vraiment ce que pense mon enseignante, elle est mystérieuse, j’ai toujours trouvé qu’elle avait une aura fascinante. Elle parle peu, semble constamment extrêmement calme et à la fois angoissée, elle se contrôle pour ne rien laisser transparaître et en même temps j’ai l’impression qu’à tout instant, elle pourrait exploser. Et si elle était humaine, elle aussi ? Et si tout ça l’atteignait vraiment ? Je veux dire, elle n’est peut-être pas vraiment une adulte, il s’agirait alors d’un masque qu’elle porte, ou alors c’est une enfant refoulée qui a refusé de grandir, parce que c’est de ça qu’il s’agit quand on grandit, on nie ses émotions. En tout cas, moi, je la trouve vivante quand elle se laisse un peu envahir par ses émotions, comme ça, et je pense que plus de grandes personnes devraient faire comme elle, ça leur irait bien. C’est chouette, un adulte qui ressent.
Miss Tataille me dit ensuite qu’elle compte sur moi, et moi je ne peux m’empêcher de lui répondre, du tac au tac :
« Et moi aussi je compte sur toi. J’ai confiance en toi. Merci pour tout ça. Je vais revenir du Domimi, c’est promis, j’ai encore trop de choses à découvrir, ce serait bête de s’en passer ! »
Je recule de quelques pas.
« C’était gentil de m’avoir laissée entrer. Je vais aller m’entraîner au tracer de runes. Merciii encore ! Bonne journée Miss. »
J’ouvre la porte du bureau, commence à sortir puis me ravise, c’est que j’ai encore une chose très importante à dire ! Je repasse la tête par l'entrebâillement de la porte et m’exclame :
« Et à bientôt ! Et puis joyeux Noël. »
Et puis je disparais, j’ai prévu d’offrir à ma professeure un joli parchemin décoré avec soin, rempli de plein de mots gentils écrits avec l’alphabet futhark pour la remercier, et puis pour qu’elle ait un cadeau super génial pour Noël ! J’espère que ça lui fera plaisir.
(InRP, vous pouvez considérer qu’Elo a vraiment envoyé ce cadeau le 25 au matin (2045). Fin du RP pour moi, merci encore, vous savez à quel point j’ai adoré l’écrire.
)
Miss Tataille me dit ensuite qu’elle compte sur moi, et moi je ne peux m’empêcher de lui répondre, du tac au tac :
« Et moi aussi je compte sur toi. J’ai confiance en toi. Merci pour tout ça. Je vais revenir du Domimi, c’est promis, j’ai encore trop de choses à découvrir, ce serait bête de s’en passer ! »
Je recule de quelques pas.
« C’était gentil de m’avoir laissée entrer. Je vais aller m’entraîner au tracer de runes. Merciii encore ! Bonne journée Miss. »
J’ouvre la porte du bureau, commence à sortir puis me ravise, c’est que j’ai encore une chose très importante à dire ! Je repasse la tête par l'entrebâillement de la porte et m’exclame :
« Et à bientôt ! Et puis joyeux Noël. »
Et puis je disparais, j’ai prévu d’offrir à ma professeure un joli parchemin décoré avec soin, rempli de plein de mots gentils écrits avec l’alphabet futhark pour la remercier, et puis pour qu’elle ait un cadeau super génial pour Noël ! J’espère que ça lui fera plaisir.
(InRP, vous pouvez considérer qu’Elo a vraiment envoyé ce cadeau le 25 au matin (2045). Fin du RP pour moi, merci encore, vous savez à quel point j’ai adoré l’écrire.
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ᛗᛖᚱᛁᛞᚨ ᛚᚨ ᛊᚨᚢᚢᚨᚷᛖ
Tout allait beaucoup trop vite, et subitement le câlin se transforme en tutoiement, en embrassade, en tout. Joanne voudrait reculer, juste pour échapper à l’étreinte presque étouffante. Mais elle ne fait rien, reste présente dans le moment, pour tenter de réconforter l’étudiante. Parce que Joanne sait que le chemin qu’elle prend n’est pas celui tout rose auquel elle était prédestinée. Alors elle ne dit rien, elle hoche la tête, simplement.
Ainsi, quand la jeune fille recule, Joanne sourit, un peu contrite, un peu bousculée par les manières de l’étudiante – elle ne se rend pas compte, ce n’est pas possible – et la joie de vivre. Quelle joie de vivre. Digne des plus grands enfants, dont chaque adulte devrait se doter. Et pourtant ? Pourtant. Joanne savait qu’Elowen allait trouver la mort, qu’elle allait affronter la faucheuse sans pouvoir dire un mot. Alors Joanne ravale sa fierté, secoue la tête pour encourager la jeune fille, incapable de dire davantage.
Et lorsque la jeune fille s’en va, Joanne ne se relâche pas, de quel droit pourrait-elle le faire alors qu’elle s’apprête à insister, impuissante, au trépas de plusieurs de ses élèves ? Cette journée-là, elle la passa la tête dans ses cours, dans les runes. Comme si faire cours pouvait aider à faire oublier ce qui allait se passait. Comme si ce qu’elle pouvait faire aurait pu changer quoi que ce soit.
Merci pour ce RP !
Ainsi, quand la jeune fille recule, Joanne sourit, un peu contrite, un peu bousculée par les manières de l’étudiante – elle ne se rend pas compte, ce n’est pas possible – et la joie de vivre. Quelle joie de vivre. Digne des plus grands enfants, dont chaque adulte devrait se doter. Et pourtant ? Pourtant. Joanne savait qu’Elowen allait trouver la mort, qu’elle allait affronter la faucheuse sans pouvoir dire un mot. Alors Joanne ravale sa fierté, secoue la tête pour encourager la jeune fille, incapable de dire davantage.
Et lorsque la jeune fille s’en va, Joanne ne se relâche pas, de quel droit pourrait-elle le faire alors qu’elle s’apprête à insister, impuissante, au trépas de plusieurs de ses élèves ? Cette journée-là, elle la passa la tête dans ses cours, dans les runes. Comme si faire cours pouvait aider à faire oublier ce qui allait se passait. Comme si ce qu’elle pouvait faire aurait pu changer quoi que ce soit.
Merci pour ce RP !