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10 nov. 2021, 23:09
Pour mon Dragon  Privé 
«Oh tu n'as loupé que des situations ridicules ou bien embarrassantes pour les concernés. Moi j'étais occupé à... préparer tout ça à vrai dire, je suis arrivé un peu après et j'ai passé une partie de la mâtiné à rediriger certains cœurs brisés vers l'infirmerie, c'était un vrai bazar...»

L'enthousiasme de sa rousse à goûter l'un des gâteau ravi Aliosus. Il savait qu'il n'avait pas risqué grand chose en proposant ces mets, mais tout de même, il avait hâte de lui déguster. Il saisit un couteau et se rendit compte qu'il cogitait afin de trouver la bonne taille de part, ni trop radine ni déraisonnable, quelque chose de généreux, mais pas débordant. C'était ainsi dans une multitude de petites situations quotidienne, il se triturait l'esprit pour trouver la manière de combler Irisia.

Il l'écoutait parler de Pérou et d'Europe. Il eut un petit pincement au cœur quand elle évoqua la France, désormais synonyme de sa cousine perdue. Un jour, il trouverait un moyen d'y aller, sans doute avec Irisia d'ailleurs.

«Tu te souviens, quand on est arrivé à Poudlard pour notre première rentrée il y avait encore la délégation de l'école Chinoise. C'est vrai qu'ils avaient fière allure... Si on était nés un peu plus tôt on aurait pu les côtoyer plus... Hum - il s'était servi une part de banoffee pie qu'il dégustait - tu n'as pas encore pu visiter la réserve des Hébrides ?»

Hâte de grandir... Aliosus ne savait pas s'il partageait cette envie. En cet instant où il avait les yeux posés sur Irisia, sur ses joues, sa bouche gourmande qui faisait disparaître une bouchée derrière un sourire plein de quenottes ravies, sur sa tresse, lui ne désirait que faire durer ce court instant le plus longtemps possible.

«Je t'en prie, c'est avec grand plaisir.»

6ème année

11 nov. 2021, 19:10
Pour mon Dragon  Privé 
Et c’était justement ce qui aurait été le bonheur absolu ! De pouvoir rire et se moquer des situations ridicules et embarrassantes dans lesquelles les élèves et les professeurs avaient plongé ! Cela avait dû être un sacré moment… Elle aurait tellement voulu assister à ça ! Enfin… Elle était occupée à quelque chose de plus important : se faire la plus belle pour son petit ami, pour pouvoir lire le plaisir et les étoiles briller dans son regard alors qu’il admirerait sa tenue, sa coiffure ou encore son maquillage. Ce soir je serai la plus belle pour aller danser-er-er-er… ♫ Fichu chanson moldue…

« J’aurai adoré voir ce florilège d’humiliation. Mais, ce que tu as préparé… Vaut milles fois plus que ce petit plaisir. »

Ses lèvres corail s’ourlant d’un sourire éblouissant tandis qu’elle le regarda lui couper une part de gâteau. Et cela lui fit pétiller les yeux d’étincelles et de paillettes de le voir si précautionneux, si hésitant… A quoi pouvait-il bien réfléchir ? A la taille de la part de gâteau ? Peut-être… Cela sera tellement mignon si c’était le cas… Un petit sourire taquin et mutin aux lèvres, Irisia attendit sagement en répondant à ses questions, les mains croisées gracieusement sur ses genoux.

Le Pérou, la France… La France… Là où sa famille était toujours exilée. Là où Alice avait fini par fuir à son tour un soir de décembre… Ses mains se serrèrent sous la table tandis qu’elle continua de rester impassible et souriante : penser à sa meilleure amie si loin d’eux lui broyait le coeur… Son premier baiser avec sa si merveilleuse et jolie blanche, le flocon de neige de sa vie, sa reine de glace. Si loin d’eux, tellement loin d’eux…

« Oui je me souviens oui. Ils étaient si beaux… Père ne veut toujours pas que je prenne des cours de chinois : il dit que je dois me concentrer exclusivement sur les cours de Poudlard. Que je verrai ça à l’université… »

Haussant les épaules, elle prit délicatement une bouchée qu’elle savoura en soupirant de délice.

« Et non je n’ai pas eu l’occasion de voir d’autres réserves que celle du Pérou. Avec tout ce qu’il s’est produit par la suite, je n’ai pas eu de nouvelles occasions de voyage... »

Oui, avec tout ce qu’il s’était passé ces dernières années, ces derniers mois, ces dernières semaines… Son regard se plissa légèrement et elle tritura pensivement sa tresse tandis qu’elle s’évertua à se centrer sur elle-même.

« Une fois prochaine, je l’espère en tout cas. Tu as eu l’occasion de la visiter ? »

Le regard doux et rêveur, elle couvait Aliosus du regard en mangeant avec une gourmandise non feinte sa part de gâteau.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

03 déc. 2021, 00:06
Pour mon Dragon  Privé 
La pose d'Irisia, le dos bien droit, les mains croisées sur ses genoux, elle jouait, comme lui avec son cérémonial, ses manières et ses gestes calculés, à l'adulte. Ils aimaient ça, se vieillir un peu, dans une tentative paradoxalement bien enfantine d'égaler leurs fantasmes des belles histoires d'Amour qu'ils avaient pu lire ou voir de leurs propres yeux. Pendant ce goûter ils étaient seuls et donc, ils pouvaient se débarrasser de leurs oripeaux de jeunes enfants en troisième année d'étude à Poudlard, à la place, ils s'imaginaient adultes, majeurs ? Ou même, vieux, comme vingt ou ving-cinq ans ! Sans leur bouilles infantiles, sans leurs hésitations, pour un instant.

Le sourire d'Irisia enchantait Aliosus comme au premier jour. Il était le même sourire tout aussi enjoué et innocent que mutin et rusé, servi par des lèvres pleines de vie, à l'image de la rousse.

«C'est une langue qui me parait compliqué, je crois que si je devais en apprendre d'autres, j'essayerai de perfectionner mon allemand pour être vraiment bilingue et puis mon français qui est un peu rouillé.» Il n'était pas très à l'aise avec le fait d'aborder les études supérieures, elles étaient synonymes de départ de Poudlard et donc, de perdre Irisia au quotidien, car il savait qu'ils ne visaient pas les mêmes écoles. Cette pensée lui serrait le coeur et il ne voulait pas avoir cette sensation en ce jour si particulier.

«Que celle du Pérou ? C'est déjà pas mal si tu veux mon avis. Tu ne te souviens pas de la figurine de Noir des Hébrides que je t'avais rapporté l'année dernière ? Elle vient de la Réserve, c'était mère qui m'y avait emmené.» Curieuse perte de mémoire, mais il pouvait comprendre que, comme lui, accablé par de nombreuses mauvaises nouvelles, elle puisse oublier certains bon souvenirs.

6ème année

23 déc. 2021, 16:21
Pour mon Dragon  Privé 
L’allemand… Cela ne l’étonnait pas quand on voyait le pedigree de son petit ami.

« Jusqu’à très récemment, je n’avais pas de grands intérêts pour cette langue. Si dure et si froide… Enfin c’était avant de rencontrer une personne bien particulière qui m’a… Réchauffée vis à vis de cette langue, dirons-nous. »

Ses pommettes rosirent alors qu’elle osa un sous-entendu pas très sage. En temps ordinaire, cela ne la choquait pas le moins du monde mais ils étaient actuellement vraiment particulière alors ça lui faisait un petit quelque chose… Soufflant en frottant doucement ses joues rougies, Irisia prit une première bouchée pour détourner la conversation vers autre chose histoire de reprendre un peu le « contrôle ».

« Ceci dit, je dois avouer que ça fait longtemps que je n’ai pas parlé français… Il va falloir nous y remettre sérieusement maintenant qu’Alice continue sa vie là-bas. »

Même si son ton de voix était léger, l’éclat de douleur intense qui traversait son regard et le pincement dans son cœur ne trompait personne : leur trio leur paraissait bien vite sans la jolie blanche si caractérielle. Un sourire doux aux lèvres, presque faux et triste, la rousse continua de manger sa part de gâteau : parler des dragons lui paraissait être une discussion beaucoup plus sûr pour ses nerfs.

« C’est pas assez pour moi. J’aimerai toutes les visiter ! Même celle où tu as été ! Je m’en souviens même très bien de cette figurine que tu m’as offerte : je l’ai toujours et elle a décidé de faire un nid au sommet de la colonne de mon lit ! Il m’arrive, le matin, de découvrir de la mousse de peluche qu’elle a éventré durant la nuit pour rendre son nid toujours plus confortable. »

La rousse se mit à rire, son regard pétillant de plus belle.

« Cette figurine n’écoute absolument rien, c’est fou ! »

Mais c’était ce qui rendait le cadeau d’Aliosus encore plus merveilleux. Irisia avait presque l’impression d’avoir un vrai dragon dans sa chambre et cette idée lui plaisait vraiment énormément. Parler de ce cadeau allégeait quand même son cœur alors qu’elle se souvenait du plaisir qu’elle avait eu en le recevant…

Continuant de manger avec appétit la part de gâteau, aussi maniérée et gracieuse qu’une fée, l’irlandaise attrapa son verre pour boire un peu, son regard se promenant distraitement autour d’eux. Le stress était encore là, tapie dans le creux de son être, grondant par moment pour se montrer à son bon souvenir… Les conseils de son magazine disait qu’il fallait respirer et s’imaginer en train de discuter avec son meilleur ami pour dissiper les blancs… Avant d’être son petit ami, Aliosus était effectivement son meilleur ami, comment faire alors ? Rien n’était pourtant différent entre eux non ? Quoique maintenant ils se touchaient volontiers et s’embrassaient tendrement… Ses lèvres devaient avoir le goût sucré du gâteau maintenant… Rougissant en baissant les yeux, Irisia se mordit les lèvres avant de boire une gorgée pour s’éclaircir la voix et les idées. Allez ma fille ! Tout va bien ! Profite à fond ! Lire tous ces magazines et ces conseils c’était bien mais au final, ça n’était pas autant parfait que la spontanéité et la sincérité. Et la rousse voulait vraiment qu’il comprenne à quel point elle était heureuse d’être là avec lui… Et puis, ce n’était pas que les hommes qui pouvaient faire des pas en avant n’est-ce pas ?

Inspirant profondément en se levant gracieusement, elle défroissa nerveusement les plis de sa robe avant de faire le tour de la table sans cesser de lui sourire. L’observant avec tendresse et malice, Irisia finit par se pencher et posa avec délicatesse ses lèvres sur les siennes, l’embrassant avec douceur, sa main sur la sienne.

« Tu sais quoi… J’aimerai bien danser avec toi… Tu sais, une valse… Comme les princesses des contes… Tu veux bien ? »

La voix basse et le regard brillant comme jamais, la rousse le fixa avec attention en serrant ses doigts autour des siens, ses lèvres encore brillante du baiser qu’elle lui avait volé.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

11 janv. 2022, 14:13
Pour mon Dragon  Privé 
Heureusement qu'ils étaient seuls, Aliosus se serait décomposé si sa petite amie avait osé un sous entendu aussi sulfureux devant d'autres personnes. Il essaya de ne pas se noyer dans son verre qu'il gardait à hauteur de nez pour se dissimuler bien maladroitement le temps qu'il sente son rictus mélangeant crispation et sourire béat redescendre un tant soit peu.

«Humm c'est une langue moins rocailleuse... C'est une langue plus poétique qu'on le croit, il y a de très beaux textes à entendre...» Dieux du ciel maintenant qu'elle avait joué sur l'ambiguïté du mot, chaque phrase avait l'air piégée, à double sens, il essayait de s'en dépatouiller comme il le pouvait.

C'était également très osé de la part d'Irisia d'évoquer Alice. Tous les deux savaient à quel point chacun souffrait de cette déchirure, mais sa rousse le tourna de façon telle que ce n'était pas une plainte, il n'y avait ni désespoir ni renoncement dans sa phrase, au contraire, elle esquissait un futur, un horizon, comme Orphéa ce soir là en salle commune. C'était subtil, elle lui disait en somme qu'elle ne comptait ni mettre sous le tapis l'éléphant dans la pièce, ni s'en lamenter non plus dans ce goûter qui lui avait été réservé, a elle et à son petit ami. Aliosus hochait la tête en signe d'accord.

«Vraiment ? Ce petit dragon est toujours vivaces ? J'en suis ravi ! - Décidemment les enchantements professionnels de la Réserve des Hébrides étaient d'une belle qualité - Depuis le temps il a du se faire une place dans votre dortoir. Tu lui as donné un nom ?»

Il imaginait aisément ce mini dragon fourrager dans les oreillers pour en sortir victorieusement, la gueule pleine de mousse. Il regrettait de ne pas pouvoir partager ce type de moments avec elle. Irisia semblait d'ailleurs en pleine réflexion qui se prolongea jusqu'à ce qu'elle lisse les plis de sa robe, signe d'une prise de décision imminente. Une question ou bien une annonce ? Rien de cela, elle le pris de court en se levant et avant qu'il ne puisse réagir en gentlemen en se levant à son tour, elle avait parcouru la maigre distance entre eux et l'avait embrassé doucement.

«Princesse, je ne peux rien vous refuser.» lui répondit-il, le cœur virevoltant dans sa poitrine.
Il prit la main d'Irisia, posa l'autre sur sa taille, et donna d'un pas le départ d'une valse imaginaire qui pourtant, il en était sûr, sonnait dans leur tête à tous les deux.

6ème année

02 août 2022, 18:30
Pour mon Dragon  Privé 
Tiens ! Il n'y avait pas qu'elle qui se cachait dans son verre pour esquiver le sous-entendu osé qu'elle avait laissé couler sur ses lèvres ! En même temps l'instant s'y prêtait... Et puis elle s'était laissée un peu aller sans réfléchir, se laissant porter par l'ambiance et la conversation... Bien qu'en temps normal, elle ne se serait jamais permise de lancer de pareilles paroles ! Quelque part, on pouvait dire qu'Aliosus « l'inspirait »... Ahem.

« J'ai hâte de... D'entendre... Ces beaux textes... »

Les pommettes toujours bien rosées, Irisia détourna les yeux en prenant une nouvelle gorgée. Difficile d'imaginer sagement répondre maintenant qu'elle avait lancé ce « pavé pervers » dans la mare...

« Oui, toujours vivace ! Mais le jour où il ne bougera plus, je demanderai à le faire réenchanter de nouveau... Hmm ? Non non je ne le fais pas dormir à Poudlard, imagine qu'on me le vole ?! C'est un cadeau très précieux, qui dort chez moi et fait ses griffes sur les colonnes de mon lit. »

La jeune fille en fleur se mit à rire en repensant aux grognements de Grand-Père Eden qui devait constamment faire des réparations dans la chambre de sa petite fille. Quant au nom qu'elle lui avait donné... Irisia en rougit légèrement alors qu'elle fixait avec émotion son petit ami.

« … Drachen. Il s'appelle Drachen. »

Dragon, en allemand. En hommage à la personne qui le lui avait offert. Dragan sa peluche et Drachen sa figurine... Passionnée par les dragons et si amoureuse du blond face à elle. Déterminée, elle inspira profondément avant de se lever pour l'embrasser avec la douceur d'une caresse de soie pour l'inviter à danser. Et de voir son regard qui semblait s'embraser et s'illuminer comme jamais... Son cœur était affolé par sa joie et son ardeur à l'égard du beau jeune homme qui lui offrit son bras, Irisia s'y suspendit avec ravissement avant de virevolter entre ses mains.

Rêveuse, amoureuse, son âme s'emplit d'une musique imaginaire alors qu'elle se souvenait parfaitement des cours de danse d'avec son père. 1, 2, 3... 1, 2, 3... La rousse pouvait percevoir les notes de violons et de piano, peut-être même de harpe et de flûte traversière tandis que sa robe tournoyait autour de ses jambes. Elle était une princesse, une reine entre les doigts d'Aliosus et elle était plus heureuse que jamais en cet instant...

La tête lui tournant autant que son cœur, le souffle un peu court et le palpitant battant avec force, la musique s'éteignit alors que leurs pas finirent par s'arrêter. Elle se sentait sur un petit nuage, flottante dans du coton alors qu'elle n'arrivait pas à détacher son regard de son visage.

« Je t'aime Aliosus... Joyeuse Saint-Valentin... »

Irisia lui sourit tendrement, posant une petite main sur la joue douce de son petit-ami, effleurant l'angle prononcé de sa mâchoire, le regard profondément amoureux.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp