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02 mars 2021, 19:12
Méditations nocturnes  Nuit 
Ce rp évoque une crise d'angoisse et même si je n'ai pas beaucoup développer le sujet si vous y êtes sensible vous pouvez passer votre chemin.


Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2046





Mary s'éveilla en sursaut. Son cœur battait à mille à l'heure et quelques larmes creusaient ses joues. Elle avait l'impression d'étouffer, de ne pas réussir à respirer. La panique s'empara d'elle. Prenant des respiration de plus en plus rapide la fille continuait de pleurer complètement perdue. Elle ne contrôlait plus son corps il tremblait comme se débattant contre des démons invisibles. Au bord de la crise de nerf elle se leva brusquement tremblante comme un feuille. Elle se dépêcha de sortir du dortoir avant de d'étouffer ici. Un fois dans le couloir l'air frais de février lui fit un bien fou. Elle réussie à reprendre le contrôle de sa respiration et à calmer les tremblements de ses membres.

C'était quoi ça ?

Mary avait refait ce cauchemar. Mais ces angoisses étaient nouvelles. Elle pensait qu'elle arriverait à s'y habituer mais non. Chaque fois c'était la même chose. Elle se réveillait dans un tel état de panique qu'elle avait l'impression d'en mourir. Elle détestait ça. La jeune fille en avait même peur de dormir.

Doucement la brune se mit à réaliser où elle était. Par terre, contre le mur d'un couloir qu'elle ne reconnaissait pas en chemise de nuit et pieds nus. Elle était partie si rapidement de son dortoir qu'elle n'avait même pas enfilée de chaussettes. Un courant d'air froid la fit frissonner. Il fait pas chaud entre les murs de ce vieux château... Et la voilà en pyjama en plein milieu du mois de février.

- Pff je suis vraiment nulle.

Elle se releva en s'appuyant sur le mur. La jeune McCarty ne se sentait pas de retourner dans son dortoir et encore moins de se rendormir. Il devait être quelque chose comme 3h30 le couvre feu était passé depuis longtemps. Peut importe elle trouverait bien une excuse si elle croisait un prof.

La jeune fille longea le couloir pour arriver devant une fenêtre. Appuyée sur son rebord elle se repassa son réveil se demandant qu'est ce qui provoquait tout ça. Au fond elle le savait.

Sous ses yeux le parc de Poudlard semblait figé. Le quartier de lune éclairait doucement les arbres endormis. Des larmes continuaient leur route. Elle en avait mare. Mare de ses crises d'angoisse, marre de s'inquiéter pour sa mère, mare de ne plus arriver à rien faire. Et sa relation avec Hannah qui battait de l'aile... Plus rien allait. Elle se sentait terriblement seule fâce à ses soucis. Elle n'en parlait pas beaucoup et devant le peu de personnes qui étaient au courant Mary faisait comme si tout allait bien. Elle voulait paraître forte mais au fond elle était détruite.

Et pardessus tout elle voulait être partout sauf ici. Sa maison lui manquait. Le seul pauvre souvenir qui la rattachait à sa vie d'avant était son collier. Sa boussole. Sagement cachée sous son pyjama. Elle ne le quittait jamais ayant trop peur de le perdre.

Un mouvement sur sa gauche attira son attention. Quelqu'un était là. Qui ? Impossible de savoir à cause de l'obscurité. Est ce qu'il l'avait vu ? Difficile a dire. La jeune fille ne dit rien et fixa le parc espérant passer inaperçue.

@Alexandre Bellanger n'hésite pas si quelque chose ne va pas ! ^^
Dernière modification par Mary McCarty le 01 oct. 2022, 14:29, modifié 6 fois.

couleur : #8e7cc3 - Cinquième année RP - Filière spéciale

03 mars 2021, 16:14
Méditations nocturnes  Nuit 
28 Janvier 2046


Alexandre venait de réveiller, couvert de sueur dans son lit, haletant, l'esprit encore en proie aux visions sinistres de son dernier cauchemar. Il revoyait, tremblant, des silhouettes fantomatiques, dépourvues de visages, qui le chassaient du château. Puis, il se retrouvait à Londres mais sans pouvoir retourner à la maison de ses parents. Il marchait, seul, dans les rues. Ces mauvais rêves revenaient le hanter de plus en plus. Presque chaque nuit. Le garçon avait essayé d'étudier dans les livres la divination et, sans être capable de tout comprendre, il avait découvert que certains songes cachaient des prémonitions.

Et si ses cauchemars étaient un signe de l'avenir ?
Et s'il était destiné à devoir quitter le château confortable, perdre ses camarades, pour se retrouver misérable dans les rues de Londres ?
Cette idée le terrifiait.

Devant les bruits indiquant que ses camarades étaient tous profondément endormis, Alexandre se leva et passa une robe de chambre avant de descendre. il quitta la salle commune en silence, la mine basse. Ce n'était pas bien. C'était même interdit par le règlement. Mais il avait trop besoin de marcher pour occuper son esprit et faire taire ces pensées qui le parasitaient.

Alexandre déambula dans les couloirs du château sans faire le moindre bruit. Il commençait à avoir l'habitude de rôder la nuit, pour fuir ses cauchemars qui se répétaient, et savait à présent les pièges à éviter. Comme cette armure un peu branlante si on la frôlait de trop près. Ou cette marche du petit escalier tordue. Ou aussi éviter d'emprunter la galerie ou un chevalier, dans un portrait, sec mettait à vous insulter et menacer de vous provoquer en duel. Il vérifiait également, à chaque croisement, qu'un fantôme ou un professeur n'était pas en vie. Il commençait à être véritablement bon pour se faufiler dans l'obscurité.

Sa mère désapprouverait sa conduite.
Sa mère...
Alexandre soupira. Sa mère lui mentait. Il le savait à présent. Elle avait dit cet été, quand il était rentré au soir de la bibliothèque, qu'il avait reçu une lettre. Elle lui avait donné. Sa lettre de Poudlard. Il se rappelait de son étonnement du sceau, puis plus encore de la découverte de la sorcellerie. Il n'y avait pas cru. Il pensait à un canular. Jusqu'au jour où une Sorcière du Ministère lui avait rendu visite pour tout expliquer et le guider au Chemin de Traverse. Tout ceci ne pouvait être que mensonges. Il le savait à présent. Le ministère n'enverrait aucun représentant à un Né-Moldu. Ce n'était pas sa politique actuelle. De plus, la lettre de Poudlard, c'était une chouette qui l'apportait. Elle ne passait pas par la poste. Qu'est-ce que tout cela cachait ? Et qui pouvait être alors cette Sorcière venu chez lui ?

Avec toutes ces pensées qui tempêtaient sous son crâne, Alexandre continuait à avancer. Il ne remarqua pas la présence d'une autre personne appuyée contre une fenêtre, trop perdu dans le fil de ses réflexions, et lu rentra dedans.

@Mary McCarty Ce sera une rencontre percutante :D

Quatrième année de devoirs
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06 mars 2021, 06:57
Méditations nocturnes  Nuit 
Mary contemple le parc et évite bien de regarder la personne qui s'approche. Elle espère qu'il ne la verra pas et continuera son chemin comme si de rien était. Elle ne s'atendait certainement pas à se manger de plein fouet une petite tête blonde.

Il lui est rentré dedans... La personne qu'elle voulait éviter lui est rentrée dedans. Elle voulait passer inaperçue oui mais pas au point de devenir invisible ! Certes il fait sombre dans le château mais on arrive quand même à distinguer les formes.

Elle prend un instant pour observer qui est l'auteur de cet accident. Un garçon, blond, même si c'est compliqué à distinguer dans le noir que Mary ne reconnaît pas. Gryffondor ? Serpentard ? Pouffsoufle ? Aucune façon de le savoir. Elle ne saurait sûrement même pas si il était à Serdaigle. Ce gamin lui fait penser à un lézard. Petit et rapide qui ne regarde même pas où il va.

Sous le choc la brune avait reculée de quelques pas. L'agacement qu'on pouvait lire sur son visage transmettait seulement un dixième de ses sentiments. Elle était énervée d'avoir été dérangée, vexée d'avoir été bousculée, troublée par l'étrangeté de la situation et encore chamboulée pas son mauvais rêve.

Levant le yeux au ciel avec dédain elle soupira. Son propre comportement l'agacerait si elle n'était pas si troublée. Mais la jeune McCarty n'était pas en état de réfléchir. Dans ces situations elle devenait esclave de ses émotions faisant souvent des choses qu'elles regrettait.

Mais peu importait. Elle voulait être seule et même si cet idiot était incapable de regarder devant lui il ne gacherait pas son moment de solitude. Elle avait trop besoin de réfléchir. De comprendre pourquoi. De trouver des solutions. Et même si comme souvent ses insomnies lui empêchait d'être attentive en cours elle ne pouvait pas aller se recoucher. La jeune fille se sentait vide mais pas fatiguée. Vide comme après avoir trop pleurer. Elle espera seulement que l'obscurité cacherait ses yeux rougis.

Son bras gauche lui faisait mal. Celui où il l'avait percuté. Elle le frotta avec sa main pour tenter d'atténuer la douleur. Peine perdue. Elle aurait sûrement un bleu qui lui rappellerai qu'il ne faut pas sortir la nuit si on ne veut pas percuter des garçons aveugles. Pas si aveugle visiblement car il la regardait avec des yeux étonnés comme si il venait de prendre conscience de sa présence.

Et oui mon p'tit gars tu n'est pas seul ici !

Énervée mais pas complètement absurde pour crier dans le couloir, Mary contient son agacement. Hors de question que cette rencontre incongrue lui attire des ennuis. Et puis lui aussi n'a pas le droit d'être dehors donc il n'ira pas chercher un professeur.

Que faire maintenant ? Certainement pas engager une conversation. Elle aurait plus envie de discuter avec une citrouille plutôt qu'avec un inconnu dans la nuit. Elle fixe donc le petit lézard en espérant qu'il détalera aussi vite qu'il est arrivé.

@Alexandre Bellanger à toi ^^ @Henry Shoftshire c'est fait ! Je les ais soulignés.

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09 mars 2021, 10:24
Méditations nocturnes  Nuit 
Les mains dans les poches et les pensées qui parasitaient son esprit tourmenté, Alexandre ne perçut pas la silhouette postée devant une des fenêtres et percuta la personne qui se tenait à cet endroit. La douleur de l'impact le fit réagir au même moment que le garçon perdit l'équilibre et bascula sur le sol, assis sur les fesses. Il fixa l'inconnu et constata que la forme appartenait à une fille. Elle semblait avoir son âge. ou alors elle était peut-être d'une année supérieure à la sienne.

"Euh... pardon."

Il rougissait de cette rencontre particulière et de son inattention. Ce n'était absolument pas correct. Certes, à cette heure, bien peu de gens circulaient dans ces couloirs sombres mais il y en avait quand même. La preuve !

Alexandre se releva, se forçant à sourire, et ajouta :

"Je m'appelle Alexandre. Alexandre Bellanger. Je suis en première année à Gryffondor."

Il baissa légèrement le regard, ne sachant pas quoi ajouter après une entrée en matière aussi peu conventionnelle. Ses yeux observèrent la silhouette qui tenaient devant lui et sa sensibilité accrue lui faisait éprouver un malaise. Des émotions malaisantes lui parvenaient. Il la percevit en proie à quelque chose de difficile mais sans être capable, bien sûr, de comprendre de quoi il s'agissait.

"Tu... tu vas bien ?"

Alexandre se serait bien frappé d'avoir posé une question aussi idiote. Si ce que son intuition venait de percevoir était vrai, alors c'était la pire à formuler. Par moments, c'était à se demander s'il réfléchissait. A quoi cela servait de passer tout ce temps dans les livres, à tenter de comprendre le monde, si ses tentatives de communications restaient toujours aussi laborieuses ?

"Je.. pardon.. Euh, je n'aurais pas dû dire ça."

Il baissa la tête, cherchant une nouvelle tentative qui serait plus heureuse. que pourrait-il dire ? peut-être parler de lui ? Après tout, lui aussi ne se sentait pas terrible.

"Moi, j'ai fait un cauchemar. Encore un. Depuis plusieurs semaines, j'arrête pas d'en faire. Je sais qu'on ne doit pas sortir. Mais j'ai besoin de marcher. Sinon mes pensées, elles tournent, elles tournent, et j'ai l'impression de devenir fou. Ou d'être encore plus mal. Alors je vais me promener dans les couloirs . Marcher, ça fait du bien."

Parler aussi faisait du bien. Il le comprenait en mettant ces mots sur ce qu'il vivait depuis ces dernières semaines. Sur ces émotions qu'il dissimulait pour ne pas embêter ses camarades mais qui, peu à peu, le rongeaient de l'intérieur.

"J'ai peur. J'ai très peur. Je suis né-moldu. Alors... alors j'ai peur qu'on puisse m'exclure du château. Que je me retrouve seul. Que je n'ai plus personne. Mes parents... Mes parents..."

Sa voix se brisait à l'évocation de ses parents et les mots ne passaient plus.

@Mary McCarty

Quatrième année de devoirs
Quatrième année RP - années 47-48
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08 avr. 2021, 21:46
Méditations nocturnes  Nuit 
Au choc le garçon tombe par terre. Le petit lézard ne tient pas sur ses pieds...

Il s'excuse. Et au moment où Mary crois qu'il va enfin partir il se remet à parler. Beaucoup et rapidement. La jeune fille n'écoute pas tout agacée d'être prise ainsi en otage. Il n'a que ça à faire de parler aux gens en plein milieu de la nuit ? Et puis si il parle trop fort il va les faire repérer.

Il s'arrête. Puis reprend. Hors d'elle Mary se rapuie contre la fenêtre. Si il voit qu'elle ne l'écoute pas il finira bien par partir. Mais quelques mots attirent son attention. Il est né moldus et il a peur qu'on le renvoi chez lui. Quelle drôle d'idée ! Et puis si ils renvoient les nés moldus chez eux Mary serait ravie de faire partie du voyage. Poudlard lui rappelle trop à quel point elle a abandonné sa mère. Les couloirs, la vie, les professeurs ne font que lui rappeler comme ce monde est différent du sien. Sans ce monde elle serait aux côtés de sa mère à l'heure qu'il est ! C'est à cause de cette foutue magie qu'elle est enfermée dans ce château froid et sombre avec des inconnus. Inconnus qui viennent lui parler en plein milieu de la nuit ! Et puis il a quel âge lui ? Il ne devrait pas dormir ?

Toi aussi tu devrais dormir.

C'est pas pareil ! Elle a une bonne raison d'être ici. Mais lui ? Il avait parlé d'un cauchemar non ? Mary ne se souvient plus, elle n'avait pas vraiment écoutée.

Le lézard évoqua ses parents et sa voix se brisa. La brune pouvait ressentir sa douleur sans peine. Mais elle avait trop mal au plus profond d'elle même pour arriver à exprimer une once de pitié. Au fond avait elle besoin de répondre ? Entre gens qui souffrent ils devraient se reconnaître. Mary voyait sa peine aussi clairement qu'elle ressentait la sienne.

Sa peine... Cette douleur qui ne la quittait plus. Elle avait appris à s'y faire. Elle s'était habituée à la sensation d'avoir perdue un morceau de son cœur. Comment elle pouvait avoir mal physiquement pour quelque chose qui est tout sauf physique ?

La brune fixait le parc et évitait de croiser le regard du garçon. Si elle le regardait qui sait ce qu'elle y verrai ? De la douleur, de la peine, autant de sentiments qui résonnaient en elle. Et elle ne voulait pas céder, pas après tant de temps à tenir le coup devant tout le monde. Elle ne devait pas céder face à un pauvre garçon solitaire croisé dans un couloir.

Elle soupira et baissa la tête toujours adossée à la fenêtre. Ses yeux étaient encore rougis par les pleurs et sa peau était recouverte de chair de poule du à sa faible tenu pour un moi de février. Mary se mordilla la lèvre et chuchota simplement :

- Tu devrais retourner dans ton dortoir.

@Alexandre Bellanger désolée pour mon retard. Je m'excuse aussi de l'attitude froide de Mary et j'ai hâte de voir ta réponse !

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18 avr. 2021, 17:40
Méditations nocturnes  Nuit 
Par la fenêtre, devant laquelle la jeune fille était appuyée, le vent soufflait et agitait les silhouettes obscures de ce qui devaient être es branches d'arbres. D'ordinaire la vue de ces chênes et de ces sapins l'apaisaient mais la perspective changeait du tout au tout en pleine nuit. Il se sentait à présent mal à l'aise et détourna les yeux pour reporter son attentin vers la personne qui se dressait devant lui.

Elle tremblait.
Avait-elle froid ? Elle ne semblait pas fort vêtue.
Non, elle ne tremblait pas comme une personne qui avait froid. Ses mouvements étaient légers, presque imperceptibles. Il les ressentait plus, grâce à sa forte empathie, que ses yeux pouvaient percevoir.

Alexandre observait avec appréhension la jeune fille.

Elle était toujours silencieuse et semblait le juger. Ou alors cherchait-elle seulement à le comprendre ? Un profond malaise émanait d'elle. Des ombres l'enveloppaient et voulaient l'avaler. Comme lui avec ses cauchemars. Alors, il se décida à la mettre en confiance et parla de ses propres terreurs. Cela ne paraissait fonctionner. Elle restait stoïque. Parfaitement stoïque.

Qu'est-ce qui s'agitait sous son crâne ?

Alexandre percevait ce malaise, sans être capable de le comprendre. Les mots et les pensées ne venaient pas. En revanche, les émotions l'assaillaient. Elles lui faisaient mal. Elles tourbillonnaient en lui. C'était une agression pour son âme si sensible, apte à percevoir les humeurs de ses interlocuteurs. Que vivait cette fille ? Pourquoi était-elle là au beau milieu de la nuit ? Lui aussi se trouvait là, debout, à transgresser le règlement, mais justement car il n'allait pas bien.

Non, il n'allait pas bien du tout.
Trop de doutes et de questions pressaient son crâne et troublaient son sommeil.
C'était peut-être le moment, face à cette fille qui semblait avoir peur elle aussi.
C'était le moment d'être enfin courageux.
Comme un lion.
Comme un Gryffondor.

Alexandre releva la tête et observa la fille face à lui.
Elle refusait toujours de relever la tête.
Son regard restait loin du sien.
Elle cachait sa peur, ses doutes et ses secrets.
Elle l'invitait à repartir.

Il secoua la tête.

"Non."

Sa voix était ferme.

"Je ne te laisserai pas. Je ne laisserai pas quelqu'un qui va mal."


Il inspira et la fixa en rassemblant tout le courage qui existait en lui.

"Je ne sais ce que tu vis, mais tu ne peux pas aller mieux, si tu ne parles pas à quelqu'un, au moins une personne de ce qui ne va pas. Je ne suis pas bête, hein ! Je vois qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Et je sais, par expérience, qu'on sort pas de sa salle commune la nuit pour le plaisir. Alors... Alors, qu'est-ce qui va pas ?"

Ses yeux la fixaient avec insistance.

"Je ne te laissera pas."

@Mary McCarty

Quatrième année de devoirs
Quatrième année RP - années 47-48
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02 août 2021, 18:14
Méditations nocturnes  Nuit 
Le jeune garçon releva la tête vers elle et Mary évitait toujours son regard. Comme si elle allait se décomposer dès que leurs yeux se rencontreraient. Un courant d'air traversa le couloir et la brune frissonna. Son maigre vêtement qui laissait apparaitre ses jambes nues n'était pas adapté pour un mois de janvier. Il faisait beaucoup plus froid dans les couloirs du château que dans les dortoirs. Si elle avait été un peu plus intelligente elle aurait enfilé un gros pull avant de quitter la chaleur de sa chambre. La jeune fille sentait le regard du garçon sur elle. Il se posait sûrement des questions. Peut-être qu'il la jugeait, peut être qu'il la trouvais bizarre ou ridicule. Mais après tout elle n'en a rien à faire. Peu importe ce qu'il pense. Peu importe ce qu'ils pensent tous car personne ne peut la juger tant qu'il n'a pas vécu ce qu'elle vis.

Soudain un mot résonna dans le couloir silencieux. Le petit garçon avait parlé d'une voix claire et ferme. Mary se figea à l'entente de ce mot. Les muscles de sa mâchoire se contractèrent et ses sourcils se froncèrent. Pourquoi insistait-il ? Il ne voyait pas qu'elle voulait être seule ? Ce n'est pourtant pas compliqué à constater.

De nouveaux mots brisèrent le silence. Et encore d'autres. Plus le garçon parlait plus Mary avait l'impression qu'il prenait confiance. Et plus il parlait plus elle sentait la sienne diminuer. Elle avait parlé à des gens de ce qui ne va pas pour qui il se prenait ? Alicia est au courant et Hannah aussi. Elle ne va pas non plus en informer tout le château. "Hé Poudlard tu sais quoi ma mère va peut-être mourir. Ou peut-être pas on peut pas savoir en fait. Sinon ca va toi ?". C'est pas le genre de chose dont on parle facilement. C'est beaucoup plus simple de le garder au plus profond de soit pour que personne ne le voit. Comme ca le moins de personnes possibles souffrent. Et après c'est simple de faire semblant. Personne ne te regarde avec pitié au moins.

Les cinq derniers mots qu'il prononça furent de trop.

Ne cède pas.

Les yeux de Mary lui piquèrent et elle sentait que les larmes étaient sur le point de ressurgir. Elle serrait les dents le plus fort possible pour garder son sang froid.

Ne cède pas.

Trop de chemin restait à parcourir, ce n'est pas le moment de flancher. Pas au milieu d'un couloir devant le premier inconnu qui lui accorde de l'attention. La tête basse elle retenait du mieux qu'elle pouvait les larmes qui menaçaient de s'échapper.

Ne cède pas

Soudain elle releva la tête vers le brun et lui hurla :

- Parce que tu crois que c'est simple hein ? Tu crois que puisque tu as croisé mon chemin un soir je vais étaler ma vie à tes pieds. On ne se connait pas ! Et rien de ce que je pourrais te dire ne changera ma situation.

Elle s'arrêta et fini dans un sanglot.

- Rien ne la guérira.

C'est quand les larmes atteignirent ses lèvres et que le gout salé se fit ressentir qu'elle compris qu'elle pleurait.

@Alexandre Bellanger désolée pour mon retard j'espère que mon post me fera pardonner.

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27 janv. 2022, 14:15
Méditations nocturnes  Nuit 
Sous la lueur tranquille de la lune se jouait une scène des plus perdue. Dehors, le parc paraissait si calme, loin de toute la tension qui régnait dans ce couloir solitaire plongé dans les ténèbres. Alexandre contemplait avec appréhension la jeune fille face à lui et avait la nette sensation que celle-ci semblait sur le point de se noyer. Sa douleur lui étrillait le coeur. Il sentait sa poitrine se tordre, comme succombant à des coups qu'elle lui aurait donné à distance.

Il ne pouvait pas la laisser.
Il ne le pouvait pas.
On ne laissait pas une personne qui souffrait.
C'était lâche.
Or, il n'était pas lâche.
Un Gryffondor, c'était par ailleurs tout le contraire d'un lâche.

Sans savoir quelles paroles prononcer, utilisant uniquement sa seule empathie et son intuition, Alexandre demeura calme et tenta de communiquer avec elle. Il lui sourit tout en s'efforçant de lu parler avec douceur, désireux de réussir à l'apaiser.

Elle restait stoïque.

Son esprit était-il parti déjà si loin ?
N'arriverait-il par à la ramener ?
Ne saurait-il pas l'aider ?
Ses poings se serrèrent de rage contre son corps.
Il voulait l'aider !
Il le voulait !

Soudain, la parole lui vint.
Elle lui hurla dessus.
Alexandre demeura calme et ne s'offusqua. C'était sûrement... normal?. Il préféra lui adresser un sourire doux.

"Est-ce que ça te réussit de tout garder pour toi ? Je n'en ai pas l'impression. Et si je peux faire une faire une comparaison, je comprends un peu. Moi aussi j'ai des peurs et des angoisses. Des moments où je crois que je pourrais être chassé de Poudlard car je suis né-moldu. Des moments où je pense que ma mère me ment. Mais garder tout ça en moi, ça me fait mal. Ca me fait tellement mal."

En revanche, verbaliser ces émotions, poser enfin des mots dessus, le garçon se sentit un peu mieux. Il avait peur, oui. Il était terrorisé. Mais il n'était pas le seul. Tout le monde avait peur.

"Tout le monde a peur. Tout le monde se sent mal. Il n'y a pas de raison d'avoir honte, tu sais. C'est juste... humain."

Elle eut soudain un sanglot.
Puis, une phrase, courte, terrible, suivit.

Rien ne la guérira jamais ? Alors... elle s'inquiétait pour un proche malade. Alexandre la contempla avec tristesse et s'enhardit à approcher pour l'enlacer.

"Alors... pleure. Pleure tout ce que tu as besoin."

Spontanément, ses bras entourèrent ses épaules et l'invitèrent à se blottir contre lui. Dans une telle détresse, les mots pouvaient difficilement soulager, mais l'affection, elle, passerait. Il y croyait. Fermement. Ardemment. Il réussirait à la réconforter.

@Mary McCarty Désolé du hum petit retard

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31 janv. 2022, 00:03
Méditations nocturnes  Nuit 
Les yeux rivés sur les volutes qui s'échappaient de son chaudron, Magdaléna songeait aux derniers événements relatés par la Gazette du Sorcier de ce matin. Cette explosion, les élèves... choisis par cette satanée Urne Noire, le régime en place... L'avenir proche s'annonçait semé d'embûches.

Baissant le feu, elle soupira et se décida à rentrer à ses appartements: il était bien tard pour se laisser aller à telles pensées et sa préparation n'avait plus besoin de ses soins pour le moment. Ayant rangé son nécessaire, elle sortit de la pièce qui lui servait de laboratoire annexe, la verrouilla et se dirigea vers les escaliers.
*J'espère que le sommeil viendra vite... Ces quasi nuits blanches ne sont plus de mon âge*, songeait-elle en étouffant un baillement. Mais le repos allait devoir attendre car, alors qu'elle atteignait un palier, elle perçut des éclats de voix féminins.

".... ..... connaît pas! ... ....."

Il était impossible que la personne concernée soit dans une salle commune. *Ou alors, avec une voix pareille, il faut la recruter pour la chorale* Suivant la voix, Magdaléna put se rendre compte qu'il ne s'agissait pas d'une, mais bien de deux personnes... Et de deux personnes qui n'avaient rien à faire là.

Embrassant la scène du regard, la jeune femme nota l'apparente détresse de la jeune fille, ses pieds nus et ses joues humides et les bras du jeune homme qui cherchent à l'enlacer. *Ils sont un peu jeunes pour avoir une querelle de couple.. Quoique.*

Précédée du faisceau lumineux que diffusait sa baguette, elle s'avança.
"Il aurait été plus simple de vous voir en journée, non? Vos noms et maison, je vous prie. Et si vous avez une explication, convaincante j'entends, vous avez toute mon attention.

@Mary McCarty & @Alexandre Bellanger Désolée: sortie nocturne non autorisée + professeur à tendance insomniaque = rencontre :grin:

#400080

31 janv. 2022, 21:37
Méditations nocturnes  Nuit 
Face à la détresse terrible qu'éprouvait la jeune fille face à lui et aux larmes qui avaient finalement jailli, Alexandre s'était décidé à l'enlacer dans l'espoir de réussir à l'apaiser. Au moins, un peu. Il n'eut pas le temps de savoir si cela allait fonctionner. Des pas résonnaient dans leur direction, mais surtout une voix venait de les interpeler. Le garçon se figea et s'écarta aussitôt. Penaud, il releva la tête et reconnut le visage familier du professeur de Potions.

"Professeur..."

Il tourna la tête vers la fille dans son dos. Ce n'était pas bon du tout. Un tel évènement risquait de la meurtrir un peu plus. Que pouvait-il faire ? Comment la protéger ? Cela promettait d'être difficile. Alexandre se mordit les lèvres et releva la tête vers le professeur.

"Je me nomme Alexandre Bellanger, en première année à Gryffondor. Je.. je sais qu'on ne doit pas sortir la nuit. Mais j'ai fait une cauchemar. Je me sentais mal et j'avais besoin de marcher. Je me sentais... oppressé dans la salle commune."

Il baissa la tête d'un air coupable. Est-ce qu'un professeur pouvait croire de telles paroles ? Cela sonnait comme un mensonge. Il en était persuadé. Pourtant, c'était la vérité. il n'avait même pas réfléchi du tout au couvre-feu. Il était sorti rapidement de la salle commune avec la sensation que sa poitrine était sur le point d'exploser. Comme si quelque chose le brûlait de l'intérieur. Sa tête se tourna vers la jeune fille dans son dos. Et elle ? Non, il ne pouvait pas l'embêter. Elle allait déjà suffisamment mal pour en rajouter. Alexandre se retourna et redressa la tête, retrouvant un peu de courage.

"Elle.. s'il vous plaît, elle ne va pas bien du tout, elle. Ne la grondez pas. Je ne sais pas qui c'est. Je viens juste de la rencontrer, mais elle ne va bien du tout. "

Son esprit chercha une solution à toute bitesse.

"Elle.. je.. euh.. Elle serait peut-être mieux à l'infirmerie ?"

@Mary McCarty
@Magdaléna Xarinez
Reducio
Bon.. ben c'est le jeu professeur de se faire prendre si on a un RP en couvre-feu.

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