Un lundi de décembre 2045, les vacances de Noël arrivaient à pas de géant. Poudlard avait revêtu son élégant manteau blanc, et sentait une agréable odeur de sapin.
La grande salle, comme chaque année, avait été décorée pour l'occasion. Charlie adorait cette période. C'était tellement... Magique !

La rousse aimait Noël, elle était toujours heureuse à cette période : peu importait les évènements du monde magique, durant les fêtes de fin d'année, tout le monde devait être heureux !

La fillette était heureuse, et elle voulait partager cette joie à ces camarades !  Quoi de mieux qu'une bonne vielle farce pour cela ?
La rousse avait consacré son week-end à confectionner d'adorables biscuits de Noël. Des adorables petites sapins, bonnets ou bien étoiles croquants... Trempés dans une préparation de Babillage.

Elle avait chercher la recette de la potion de Babillage dans son manuel, puis avait trouver un lieu discret pour la préparer.
La rouquine avait décider de préparer sa farce dans les toilettes abandonnées, elle était sûre d'y être à l'apprit des regards curieux.

La Serpentard avait décidé d'offrir ses douceurs sucrées... et pièges, aux différents élèves de Poudlard.
C'est pour cette raison qu'elle se trouvait ce matin là dans la grande salle, allant d'allée en allée, distribuant ces cookies.

- "Qui veut un biscuit ? Ils sont délicieux et totalement gratuit !"

Charlie espérait que ses biscuits remporterait un franc succès et que tout les élèves commenceraient rapidement à parler de tout et de rien !
Charlie avait déjà le sourire aux lèvres, rien que de penser à sa farce.

Je venais de terminer ma journée de cour et j'attendais seulement du repos. Après deux heures de cour de potions et une heure d'Histoire de la magie, j'étais exténué et fatigué. Cela faisait maintenant quinze heure que je n'avais pas mangé et je me dirigea alors vers la grande salle en me léchant les babines d'avance. J'essayai déjà d'imaginer les plats, des petits fours avec de la citrouille ou des cuisses de poulet. Du moment que je mangeais. En entrant dans la Grande Salle, j'entendis une fille de Serpentard crier à plein poumon.

- "Qui veut un biscuit ? Ils sont délicieux et totalement gratuit !"

Juste en l'entendant, je sentis mon estomac bouger et je courus la voir et alla lui parler pour pouvoir en manger.

- "Bonjour, je te prendrais bien un biscuit de Noël. dis-je.

- "Tiens, et déguste les bien, dit la fille en face de moi

J'alla m'asseoir pas loin et je les dégusta bouchée par bouchée jusqu'au dernier gâteau. Ils étaient vraiment délicieux mais il y avait un arrière goût bizarre que je n'arrivais pas à distinguer. Je m'approcha donc de son stand pour essayer de connaître sa recette. Il fallait que je l'obtienne car cela me permettra de pouvoir la cuisiner et la faire déguster à mes parents une fois rentrés.

Bonjour, j'aimerai manger de la patacitrouille des trolls de la maison.

Que m'arrivait-t-il, pourquoi je n'arrivai plus à parler?
Il devait bien avoir une explication à tout cela. J'entendis soudain quelqu'un rire à gorges déployées.

@Charlie Ayling J'espère que ça te plait.

Cela fait un moment que je suis assise à la table des Poufsouffle. Au moins une heure. Peut-être même deux. A vrai dire, Morphée a quitté ma nuit trop tôt, contrairement au sommeil qui lui, est encore bien présent.

Poudlard est décoré pour l'évènement du moment. Noël. Il y a vraiment des gens qui aime cette période ? Pour moi, elle rime seulement avec malheur.

Malgré le fait que je sois là depuis un moment, je n'ai encore rien avalé. Un mal de crâne arrive au même rythme que les élèves, qui affluent en ce lundi. Je me lève donc, décidée à échapper à tout ce bruit. Je marche tout droit, d'un pas décidé, jusqu'à ce qu'une fille qui passe à côté de moi crie à pleins poumons.

- Qui veut un biscuit ? Ils sont délicieux et totalement gratuit !

Elle a un sourire scotché sur les lèvres. Comment peut-on être de si bonne humeur le matin ? Quoiqu'il en soit, ces cookies donne l'eau à ma bouche, et je sens mon estomac faire un triple salto dans un bruit monstrueux.

OK.

Juste un.

Histoire de satisfaire ma faim avant le début des cours.

Je fais donc demi-tour pour aller vers la fille - puisqu'elle a continué d'avancer. Ses yeux bleus cherchent du monde pour goûter à ses biscuits, et ses cheveux roux se mouvent au gré de ses pas.

Lorsque j'arrive près d'elle, un garçon part, un biscuit à la main. Il me faut un moment avant de réussir à ouvrir la bouche.

- Je peux ? Je lui demande.

En entrant dans la Grande Salle un lundi matin, Ginny fut émerveillée par la splendeur de la grande salle. Des sapins s'alignaient le long des murs, le parc était couvert d'une épaisse couche blanche et le plafond magique de la Grande Salle illuminait les tables des Maisons d'une douce lumière accompagnée de quelques légers flocons de neige qui virevoltaient quelques instant avant de disparaître. La Gryffone s'attarda quelques instants pour contempler le spectacle avant d'entrer pour de bon dans la salle. Promenant ses yeux autour d'elle en humant la délicieuse odeur de sapins et celle des flammes qui allumaient les bougies, la rousse se sentit toute légère. Elle aimait tellement Noël, c'était la fête de l'année qu'elle préférait, et pour la première fois depuis quelques jours, elle se sentit heureuse de passer Noël à Poudlard. Certes, sa famille lui manquerait, mais la période des fêtes à Poudlard était vraiment... magique !
Ginny sourit à cette pensée. Quelle chance elle avait d'être à Poudlard... parfois, elle se demandait si ce n'était pas un rêve, une nuit qui durerait des jours.

La jeune Gryffondor se dirigea vers la table attribuée à sa maison. C'était bien beau de rêver, mais avant les vacances il restait les cours. Elle n'avais plus beaucoup de temps devant elle avant de se rendre à son premier cours de la journée. Elle se mit donc en tête de s'assoir et de manger quelque chose vite fait mais un cri retint son attention :
Au milieu de la marée d'élèves pressés, une fille rousse, plus âgée que Ginny, distribuait quelque chose. En s'approchant, Ginny vit qu'il s'agissait de biscuits.
- Qui veut un biscuit ? Ils sont délicieux et totalement gratuits !
La Gryffone décida d'en prendre un, au moins pour remercier la fille d'être si gentille. Et puis, un biscuit n'a jamais fait de mal à personne...
- Salut ! Je te prendrais bien un biscuit, d'il te plaît ! dit-t-elle avec un sourire.

Charlie continuait de déambuler dans les allées des tables de la grande salle, espérant que des élèves tomberait dans son piège. La fillette affichait son plus beau sourire, un sourire angélique. Elle s'était dit qu'en affichant ce joli minois innocent, personne ne se méfierait de ces adorables biscuits de Noel.

Après quelques minutes à tourner en rond, un jeune Serdaigle s'approchait de la rouquine, s'autorisant à prendre un sapin croquant : Sa première victime ! La fillette lui adressait un innocent sourire, mais si on regardait plus attentivement ses yeux on aurait pu y voir toute sa fourberie.

- "Tient, déguste-le bien !!!"

Charlie, ayant servi le garçon, continuait à se promener dans la pièce en proposant aux autres élèves ses douceurs. Elle priait pour que d'autre tombent dans son piège et entâmes une discussion sans queue ni tête.

Ce fût le tour d'une jeune fille des noirs et or à tomber dans le piège. La jeune élève lui demandait l'autorisation pour prendre un biscuit. Charlie, gentiment lui tendait un bonnet sucré.

- "Le plus joli pour toi !! J'espère que tu aimeras."

A peine avait-elle eut le temps d'offrir son biscuit à la Poufsouffle qu'une Gryffondor vient se placer devant elle, demandant à son tour un de ses adorables cookie. La Serpentard lui adressait un autre de ses sourires d'ange tout en lui offrant un petit bonhomme de neige.

La rousse la remerciait d'avoir prit l'un de ces biscuit, puis s'en allait un peu plus loin à la recherche de nouvelles victimes. Après un petit moment, elle entendait le jeune Serdaigle qui lui avait prit un biscuit en premier déclamer une phrase sans aucun sens, ainsi que quelques élèves rirent.
Charlie rigolait un peu, très subtilement afin que les autres ne se méfient pas d'elle et que sa supercherie ne tombe pas à l'eau.

Après avoir dit cette phrase sans queue ni tête, les élèves autour de moi rirent bien fort et même un d'eux se renversa son jus de citrouille sur sa veste. Je m'assis donc sur une table pour pouvoir réfléchir à l'endroit d'où pouvait venir ce mal étrange. Plus je réfléchissais et plus j'étais persuadé que quelqu'un avait mis une potion de Babillage dans un de mes plats. Mais là, un nouveau souci se posait à moi. Je mangeais tellement que tout le monde aurait pu glisser délicatement de la potion dans un de mes plats. Pendant ce temps, la Serpentard continuait de vendre ces gâteaux de noël. Une fille de Poufsouffle et une fille de Gryffondor venait de prendre des gâteaux et ils les mangèrent tout doucement.
Il ne fallait pas que je parle, cela me semblait une évidence car si à moindre mot, toute la table se mettait à rire, je n'étais pas près de me concentrer. Soudain, pendant que je réfléchissais, de nouveaux rires venaient de se déclencher. Je me retourna en croyant que j'étais de nouveau la cause de leur souci mais je vis la fille de Gryffondor parler elle aussi d'une façon bizarre. Elle aussi avait ce problème de langage, elle avait dû aussi être victime de le potion de Babillage.
Je m'approche d'elle et lui dit.

-"Bonjour, la botanique est une clef de la paresse" dis-je en ayant oublier mon problème.

Je me rendis compte soudainement de la stupidité de ce que je venais de dire.

-"Ce n'est pas la même chose que le chocolat"dis-je

Voilà, le sort venait de s'abattre sur moi.

Suite au départ de Silver Hoster, je continue le RP

La Serpentard donna un biscuit à Ginny, un bonhomme de neige, puis la remercia d'avoir prit un de ses biscuits. La Gryffone s'en alla donc manger son gâteau un peu plus loin, pensant toujours que c'était vraiment sympa de la part de la jeune fille de distribuer des biscuits comme ça.
Elle porta le biscuit à sa bouche mais arrêta son geste juste avant que le gâteau ne touche ses lèvres, interpellée par un évènement assez étrange : plus loin dans la Grande Salle, un garçon qui ne devait pas être beaucoup plus âgé qu'elle venait de crier une phrase complètement... débile.
- Bonjour, j'aimerai manger de la Patacitrouille des Trolls de la maison.
Cette déclaration fut suivie de quelques rires, et Ginny pensa que ce garçon s'amusait à faire rire la galerie, mais son visage effaré en disait long sur ce qu'il pensait. Sans y penser, elle grignota son biscuit.
La Gryffondor se surprit à rire avec les autres, mais au lieu de compléter leurs éclats joyeux, un étrange mélange sortit de sa bouche :
- C'est...oui !...je pense une chaudron de miel !
Elle plaqua ses mains contre sa bouche tandis que les autres élèves hilares la regardaient. Elle essaya de rire avec les autres, car cela devait être très drôle à voir, mais...
- Oh non ! Un jus de citrouille devient foncé de neige rajeunie !
Elle vit le garçon de tout-à-l'heure, un Serdaigle, s'approcher d'elle et la Gryffone devina qu'ils était dans la même situation. Elle lui adressa un regard mi-désolé mi-amusé.
- Bonjour, la botanique est une clef de la paresse !
Ginny se rappela soudain que ce garçon aussi avait mangé un biscuit donné par la Serpentard. Elle contempla le bout de bonhomme de neige qu'il lui restait, et le montra du doigt, espérant que le Serdaigle comprendrait le message.
- Feuille de biscuit casse le prunier de celui chapeau !
- Ce n'est pas la même chose que le chocolat. répondit le Serdaigle.
La Gryffondor avait envie de crier : "Qu'est ce qui m'arrive ! C'est quoi ce cirque !" mais bien sûr, la seule chose qu'elle prononça fut :
- Le train de fleur cerise gérante de les cascades !

Charlie continuait de se promener entre les différentes tables, la boite de biscuits toujours à la main. Alors qu'elle repassait à côté du jeune Serdaigle qui lui avait prit un biscuit, elle l'entendit déclamer une phrase sans queue ni tête. Charlie, suivie de plusieurs autres élèves, éclataient de rire.

Elle continuait de marcher, faisant semblant de ne pas connaitre la cause de se bavardage incompréhensible. Un instant plus tard, il était temps pour la griffonne de rejoindre son ami aiglon, prononçant à son tour des phrases illogiques. La rousse n'en pouvait plus, elle avait envie d'exploser de rire mais elle ne pouvait pas ! Sinon, la farce prendrait fin bien trop rapidement.

Afin de brouiller les pistes, Charlie prenait l'un de ses biscuit et mordait dedans, ainsi les gens ne se méfieraient pas de ses friandises. Bien évidemment, ils ignoraient totalement qu'elle avait tout prévu et que le biscuit dans lequel elle venait de faire un croc, était le seul à ne pas avoir trempé dans la potion de Babillage.

Elle continuait son tour, tout en mangeant son adorable bonnet de Noel, espérant que d'autres personnes tomberait dans le piège. Alors qu'elle s'approchait de sa prochaine victime, elle voulait prononcer quelques mots dans le but de l'encourager à prendre un cookie. Quelle ne fut pas sa surprise quand ces mots totalement insensés sortirent de sa bouche :

- "Les lions roses aiment des jambes"

La fillette, dans l'excitation s'était trompé de biscuit et en avait prit un empoisonné... Elle s'était faite avoir par sa propre farce ! Charlie était colère, comment avait-elle pu se faire avoir ?! Elle se traitait intérieurement de maladroite et d'idiote.

Je me trouvais à côté de la Gryffone qui avait subi le même sort que moi et je réfléchissais intérieurement à un moyen de reparler normalement. J'étais maintenant sûr d'être victime 'une potion de Babillage et je me demandais quel était l'antidote de cette potion. Etant donné que j'étais arrivé à Poudlard, il y a quatre mois, je ne connaissais rien sur les différents antidotes et je ne savais pas comment réagir quand je me trouvais face à ce problème. La Gryffone s'était retourné pour me dire quelque chose mais elle me dit simplement :

- Le train de fleur cerise gérante de les cascades !

Malencontreusement, on ne pouvait pas s'aider mutuellement à moins d'écrire chacun notre tour sur un bout de papier et je ne savais même pas si on pouvait faire ça. La fille qui m'avait vendu mon biscuit en mangeait tranquillement un en regardant les personnes dans la grande Salle. Je me demandais bien par quel sortilège, on avait pu avaler cette potion ou devrai-je dire cet infamie. Soudain, j'entendis quelqu'un parler :

- "Les lions roses aiment des jambes" dit la fille de Serpentard qui nous avait vendu les gâteaux.

Je m'approcha donc d'elle et me demanda si ce n'était pas les elfes de maison qui avait trafiqué nos plats pour que l'on se mette tous à parler bizarrement. Cela me paraissait invraisemblable et j'abandonna vite cet idée. Il fallait trouver un moyen de communiquer. Je sortis une feuille de papier de mon sac et j'écrivis en toute lettre.

Est ce que vous savez ce qui nous arrive?

Je sortit une plume et de l'encre pour qu'il puisse écrire.

@Charlie Ayling@Ginny Ruewen
C'est à vous.

C'était la tempête dans l'esprit de Ginny. Tout le monde riait, les montraient du doigt le garçon de Serdaigle et elle. C'était insoutenable, que lui arrivait-il ? Pourquoi tout d'un coup disait-elle des âneries qu'elle n'aurait même pas pu inventer si on le lui demandait ?
Elle essaya de se calmer, sans succès. Les ricanements et le torrent de questions et de panique qui affluaient dans l'esprit de la Gryffondor. Réfléchis, réfléchis ! se disait-elle.
La Gryffone repassa la scène depuis le début : elle était arrivée dans la Grande Salle, avait prit un biscuit à la Serpentard qui en distribuait, vu le garçon de Serdaigle prononcer une phrase sans queue ni tête puis l'imiter. Pour finir elle fixait le sol, sourcils froncés, dans l'espoir qu'une solution à son problème arrive miraculeusement.
Elle soupira.
Ginny commençait à désespérer lorsqu'elle entendit :
- Les lions roses aiment des jambes.
Elle releva la tête, pour apercevoir la nouvelle victime des biscuits, selon sa théorie.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle s'aperçut que la troisième personne atteinte n'était autre que la Serpentard qui distribuait les biscuits !
À ce moment là, elle n'avait plus aucun espoir. Sa seule idée sur la question, aussi piètre soit-elle, était faussée, et elle n'en avait aucune autre. La Gryffone commençait à désespérer, quand le Garçon de Serdaigle sortit un morceau de parchemin, une plume et une bouteille d'encre pour commencer à écrire, puis il leur tendit le parchemin sur lequel il avait écrit :

Est ce que vous savez ce qui nous arrive?

Ginny secoua la tête puis haussa les épaules en direction du garçon. Ils étaient vraiment dans un beau pétrin...