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18 mars 2021, 21:51
Sa fierté sur le bas-côté
20 Janvier 2046
Stade de Quidditch
12h10 environ
@Harriet Greenwood


Elle se retrouvait au milieu du stade maintenant uniquement parsemé de quelques personnes et parmi elle, le regard de la batteuse fut attiré par un signe, un mouvement anormal. Au travers des flocons, elle aperçut la crinière rousse de sa petite sœur de cœur, Harriet. Elles ne c’étaient pas reparlé depuis leur altercation certainement par fierté vu les deux filles en question. Mais Aliénor trouverait tout de même toujours du temps pour l’autre Poufsouffle. Elle lui fit signe en lui montrant les vestiaires de Poufsouffle. Jouer au Quidditch par ce temps faisait que ses vêtements étaient trempés et froid. Elle passerait donc par la case rechange avant de parler à sa cadette.

Elle fila vers les vestiaires, se débarrassant de sa batte et de son balai. Elle commença à enlever les protections qui couvraient ses avant-bras, ses mains et ses mollets. Elle en avait pris des coups durant ce match et en se déshabillant, Aliénor croisa son reflet dans un miroir. Tout mouvement s’arrêta alors qu’elle constatait les bleues et autres marques qui parcouraient son corps. C’était un choix qu’elle avait fait, mais se voir ainsi dans le miroir lui fit un peu peur. Il avait germé en elle, cette envie de devenir joueuse de Quidditch professionnelle et ce sport comptait énormément pour elle. Mais était-elle prête à en assumer tous les aspects, y compris un corps meurtri ? Puis son regard se posa sur ses mains, sur ses phalanges couvertes de cicatrices à force de cogner des arbres pour s’entrainer. Elle ferma les poings, oui elle était prête et de toute façon, personne n’aurait à voir ce spectacle à part elle. Elle savait ce qu’elle voulait et elle en paierait le prix. Elle attrapa son sac et enfila un jean, un débardeur et un sweat épais blanc avec des inscriptions noires dessus. Elle sortit également un bonnet kaki qu’elle plaça sur sa tête et ses cheveux mouillés. Balançant sa tunique dans le bac à linge sale, elle sortit enfin des vestiaires.

Une fois la porte close, elle souffla un bon coup et posa son front contre le bois, la main toujours sur la poignée. Elle savait qu’elle n’était pas simple à vivre et Harriet aussi avait un sacré caractère. C’était explosif entre elles, mais la jeune fille ne pouvait pas concevoir ne pas veiller sur elle, l’observer de loin et également lui parler. Elles devaient régler leurs affaires et ce rapidement. Alors lui parler aujourd’hui était une bonne chose.

Des bruits de pas se firent entendre. Aliénor se redressa et avant même que la rousse n’arrive, elle lui indiqua sa présence.

-Harriet, tu voulais me parler ?

Si ce n’était pas elle, elle passerait pour une cruche, mais bon, le risque était faible.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

25 mars 2021, 21:01
Sa fierté sur le bas-côté

[PV Alienor Delphillia]
Bouleversement (Troisième année)
Terrain d'entraînemet, Poudlard
Samedi 20 janvier 2046
après le match


À la suite du match Gryffondor-Poufsouffle

Le match était désormais fini, et ça avait été une défaite pour les Hel's. Alors que tous les élèves quittaient le stade pour retourner vers le château, grelotant de froid, tu étais restée dans les gradins après avoir dit au revoir aux deux filles avec lesquelles tu avais partagé l'instant, à savoir Lilly et Megan. Elles n'étaient pas méchantes, mais tu n'en retenais pas grand-chose. Enfin bon, tu avais attendu Alienor, qui était allée se nicher haut dans le ciel sur son balai, pendant que les autres joueurs rentraient vers les vestiaires pour se changer. Après quelques minutes passées en compagnie des nuages, la batteuse des jaunes était redescendue vers le sol, et tu avais pris soin de lui faire des grands signes afin qu'elle se rende que tu devais lui parler, et donc qu'elle t'attende. La brune y avait répondu en agitant un bras pour t'indiquer les vestiaires de Poufsouffle. Sans attendre, tu t'étais levée et étais descendue rapidement, la pancarte que tu n'avais malheureusement pas pensé à brandir toujours serrée contre ton coeur.

La dernière fois, c'était encore toi qui avais merdé. Alors c'était normal que tu fasses le premier pas. Mais heureusement, tu avais mis moins de temps que l'année dernière à trouver le courage d'aller voir ton aînée. Tu ne savais ni quoi lui dire, ni quoi faire, ni comment elle allait réagir. Mais c'était de ta faute, toi le putain de monstre qui repoussait tout le monde. Il a quelques mois, Alienor t'avait laissée au bord du lac, dans un état dévasté. Tu t'étais roulée par terre, tiré les cheveux, mais surtout tu avais pleuré. Tu avais pleuré jusqu'à ne plus pouvoir respirer. La grande brune était une des personnes auxquelles tu tenais le plus au Château, et pourtant vous ne vous parliez pas tant que ça. Et en même temps, de gamines avec des forts caractères, ça formait toujours quelque chose d'explosif. Depuis octobre, c'était étrange. Vous étiez dans le même dortoir et vous voyiez donc tous les jours, et pourtant on sentait qu'il y avait une sorte de froid entre vous. Et ça tu n'en pouvais plus. Tu n'en pouvais plus de te détester à chaque fois que tu la croisais, de savoir que tu l'avais faite fuir, encore une fois.

Les crissements de tes pieds dans la neige blanche rythmaient tes pas qui se dirigeaient vers l'endroit indiqué par la batteuse. Tu arrivas à la porte des vestiaires de Poufsouffle, exactement dans le même état d'angoisse et d'hésitation que la fois dernière, mais en ayant un peu plus froid. Mais cette fois-ci, c'était Alienor qui t'attendait, devant la porte. Tu t'arrêtas à quelques mètres d'elle, et plongeas ton regard dans le sien. Ça faisait longtemps que tu ne l'avais pas regardée comme ça. Puis, ouvrant la bouche, tu te lanças.

"Hey. Hyper beau match, enfin t'as assuré sur le terrain."

Tu fis un semblant de sourire à la quatrième année, sans la quitter des yeux. Son visage était à la fois pâle et rouge, comme celui de quelqu'un qui venait de faire du sport dans un froid glacial. Un bonnet semblable au tien recouvrait ses cheveux mouillés, mais le sien était kaki alors que le tien bleu. Ton regard descendit jusqu'à ses mains, parsemées de petites blessures qui témoignaient de ses entraînements, avant de se poser à nouveau sur son visage. Elle portait un sweat blanc et un jean, enfin bon, c'était Alienor, quoi. Et c'était une guerrière, tu le savais.

"Bon, puisque tu t'doutes que j'suis pas v'nue jusqu'ici pour te féliciter bah... j'voulais m'excuser, encore une fois."

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !

03 avr. 2021, 14:00
Sa fierté sur le bas-côté
Plantée au milieu du couloir, elle vit la rousse arriver. Bon au moins elle ne passerait pas pour une cruche aujourd’hui. Le regard de la troisième année chercha celui d’Aliénor qui lui donna un accès total au sien. Harriet avait ce droit de pénétrer dans la bulle d’Aliénor de se plonger dans son regard, elle ne lui interdisait pas de s’immiscer en elle, même si la jeune Delphillia gardait bien entendu toujours le contrôle. Harriet la félicita pour le match ce qui fit lever les yeux d’Aliénor au ciel et pousser un profond soupire. Jusque-là statique, la jeune fille se tourna et commencer à déambuler dans le couloir. Sa prestation était clairement en demi-teinte, tout comme celle de l’équipe qui manque de cohésion. Les Hel’s ne se comprennent pas assez vite, ça manque de fluidité dans le jeu, tout est trop calculer ou alors pas assez et ça leur a couté la victoire malgré un début de match sur les chapeaux de roues.

Heureusement la Poufsouffle enchaina. Elle voulait s’excuser ? Aliénor arrêta sa marche frénétique, de profil par rapport à Harriet, elle croisa les moins sur sa poitrine et observa la rousse. Son regard la scanna littéralement de haut en bas cherchant à déceler une faille, une explication à ce qu’il c’était passé la dernière fois dans le parc. La réaction d’Harriet avait été violente, plus que violente même alors qu’Aliénor s’essayait à des conseils.

-Si tu veux. Tu sais si tu veux plus t’excuser t’as qu’à arrêter de faire des choses que tu regrettes.

Oui elle était dure, implacable, c’était ce qu’elle était et elle n’allait pas changer, même pour faire plaisir. La jeune Delphillia était ce qu’elle était et peut importe si elle était appréciée ou non. Au combien elle est attachée à la jeune fille qui lui fait face elle ne voulait pas être tendre avec elle. La vie n’était pas tendre et Aliénor ne le serait pas non plus.

Malgré tout, la jeune fille laissa son dos tomber contre le bois du couloir avant de soupirer et de baisser les yeux vers ses chaussures.

-T’sais J’voulais juste être sympa. Si tu repousse tout le monde je pense pas que ça t’aidera.

Elle la connaissait, elle savait que la jeune fille était solitaire, un peut étrange, mais tout le monde avait besoin des autres. L’homme n’était pas un être solitaire, du moins aux yeux de la jeune Delphillia. Son regard remonta vers Harriet, mais de manière moins frontale, plus discrète et plus fuyante. Elle attendait sa réaction et elle avait peur de se prendre la même chose que la dernière fois.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

10 avr. 2021, 21:08
Sa fierté sur le bas-côté
Alienor était dans le couloir, et sans trop réfléchir tu t'engouffras dans la porte pour l'y rejoindre. Tu n'avais jamais mis les pieds dans les vestiaires de Poufsouffle et ne savais pas si tu avais le droit de t'y trouver - enfin, tu n'avais pas pour habitude de te soucier du règlement, mais bon -, mais la neige, la nuit et la température négative qui s'étaient installées dehors te poussèrent à rentrer au chaud. Tu fermas la porte derrière toi et t'adossas contre celle-ci, observant la brune déambuler. *Mais qu'est-ce qu'elle fout ?* C'était comme si elle se foutait de ta gueule. Et c'était clairement ce qu'elle faisait. Tu levas les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle ne comprenait pas dans "Hyper beau match, enfin t'as assuré sur le terrain ?" Elle croyait vraiment que "défaite" et "beau match" ça n'allait pas ensemble ? Et puis, elle avait bien joué, ça tu ne l'avais pas inventé.

"T'essayes de t'entraîner pour ta candidature de mannequin pour Sorcière Hebdo ? Si tu veux mon avis, on va avoir du taff. Plus sérieusement, c'est pas parce que vous avez perdu le match que t'as mal joué. T'es la meilleure de l'équipe Ali."

Tu savais qu'Alienor n'était pas tendre, mais là, il fallait avouer que sa réponse t'avait foutu une gifle. Ta grande soeur de coeur était une des personnes les plus franches que tu connaissais, mais ça ne t'empêchait en rien de la considérer comme une de tes plus proches connaissances. En revanche, tu ne t'attendais vraiment pas à ce type de propos. Je suis certaine que la brune était la première à pouvoir affirmer le fait que parfois, on se laisse emporter, et on fait des choses qu'on regrette. Sauf que, tout le monde sait à quel point c'est difficile de se contrôler, et encore plus en crise d'angoisse. Déraper sur le moment, ça arrivait à tout le monde. Tu te retins de lui gueuler à la figure, parce qu'elle n'avait certainement pas besoin de revivre la même chose que la dernière fois, et que tu voulais sincèrement essayer de ne pas la faire fuir.

"Tu dis ça mais, j'pense que tu sais comme moi que parfois c'est difficile, pas vrai ? Se contrôler sur le moment, c'est plus facile à dire qu'à faire."

Et puis merde, c'était vrai que tu repoussais tout le monde. Enfin, presque tout le monde. Mais Alienor, elle, tu ne la repoussais pas. Tu t'en étais voulu très longtemps, pour la fois où tu avais, selon toi, brisé votre promesse de ne jamais vous abandonner, et puis pour celle où tu l'avais faite fuir, à cause de ta foutue nervosité, et de ton hypersensibilité de merde. Mais c'était comme ça, ta grande soeur de coeur avait raison, tu n'étais qu'un monstre, qu'un trou noir qui détruisait tout ce qui s'approchait d'un peu trop près. Et te détestais déjà, tu te haïssais d'éloigner tout le monde comme ça. Tu replongeas ton regard dans celui de la brune, en te laissant glisser le long de la porte pour t'assoir sur le sol.

"Tu sais, j'fais pas exprès de repousser tout le monde."

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21 avr. 2021, 10:17
Sa fierté sur le bas-côté
Aliénor fixait la rousse sans montrer une expression art qu’elle travaillait depuis sa première année à Poudlard mais qu’elle avait tant de mal à maitriser. Elle l’écoutait et son regard se fit plus dur. Se maitriser, se contrôler… Si Harriet savait… Si elle savait qu’Aliénor n’avait absolument aucun contrôle sur elle-même à tel point que sa magie était un vrai danger pour les autres. Si elle savait le nombre d’ennemis qu’elle c’était fait à cause de cette fichue colère et de cette jalousie qui pointait le bout de son nez par moments. Mais elle ne savait pas tout ça, c’était le genre d’informations que la jeune Delphillia gardait pour elle. Elle pivota pour faire face à Harriet et laissa couler un silence lorsqu’elle eut terminé.

-J’ai pas dit qu’c’était facile, j’ai dit que t’avais juste à changer ce qui te dérangeait chez toi.

Les yeux plantés dans ceux de sa camarade, elle prenait ce sujet très au sérieux. Elle savait que s’isoler n’apportait rien de bon, elle l’avait vécu l’année dernière et elle ne le souhaitait à personne. Même si les gens affirmaient que c’était un choix, elle savait que l’être humain était un animal sociable et qu’il avait besoin d’interagir avec d’autres.

-Ça prendra du temps faut être patient. Mais faut que tu trouves ton truc pour te contrôler. Moi c’est la méditation et le sport et le dessin, trouve ce qui t’aide et t’avancera.

Aliénor fit un pas vers sa cadette et son regard ce fit plus doux. Elle n’était pas facile à vivre non plus, elle le savait. Mais c’était ce caractère qui faisait également qu’elle était appréciée. Parce qu’elle était forte, parfois colérique, mais passionnée et déterminée.
Elle se risqua à poser une main sur l’épaule de sa camarade.

-T’as pas à tout vivre seule tu sais ? Je serais là quand tu voudras me parler ok ?

Elle voulait s’en assurer, s’assurer qu’Harriet n’hésiterait plus à venir la voir et qu’elle arrêterait de venir que quand ça allait mal entre elles. C’est comme ça, on a des hauts, des bas, mais on avance et après tout plus le chemin est tortueux, plus il est beau et long. Même si c’était plus simple quand tout était beau, mais on ne dit pas que le soleil vient après la tempête ? Et bien là la tempête avait été assez longue et au combien rude, mais il était temps que s’apaiser. Aliénor avait toujours un peu de colère envers la réaction de sa petite sœur de cœur, mais elle se doutait qu’il y avait une raison derrière ça et qu’elle l’apprendrait quand elle devrait l’apprendre. Pousser Harriet pour en savoir plus ne servirait à rien et la braquerait plus qu’autre chose et ce n’était clairement pas le souhait de la quatrième année.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

25 avr. 2021, 16:40
Sa fierté sur le bas-côté
Tu écoutais ta grande soeur de coeur parler. Comme ça, en prononçant ces Mots, elle avait vraiment l'air d'une adulte. Mais tu savais bien qu'au fond, elle-même avait du mal à appliquer ses conseils. Et ça la rendait plus humaine, parce qu'Alienor n'était pas une gamine chiante comme cette blondinette de Clifton Green Primary School avec ses nattes, ses lunettes et ses dents de lapin.*J'ai juste à changer c'qui me dérange chez moi.* Oui enfin bon, ce n'était pas si simple que ça. Qu'est-ce que tu supportais, chez toi ? Rien. Ton estime de toi était au plus bas, et tu te haïssais. Alors, fallait-il tout recommencer depuis le début ? Tout remettre à zéro ? Effacer ce que tu étais ? C'était impossible, tu le savais bien. Et puis, tu ne pouvais pas changer, tu étais destinée à être un monstre jusqu'à ta mort. *J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. Et quand bien même de toute façon ici y'a pas de deuxième chance on efface pas les ardoises.* Tu hésitais entre hocher de la tête comme si de rien était ou avouer à la brune que tout changer, tu en étais incapable.

"Et, si je dois tout changer ?"

Ton "truc", pour te contrôler, c'était l'écriture, la musique et la photographie. Mais ça ne suffisait pas, ah non. Peut-être que frapper dans des arbres où pratiquer un sport de combat t'aiderait davantage à te défouler, qui sait ? Après tout, Alienor, elle, affirmait se canaliser en faisant du quidditch, et ça avait l'air de plutôt bien fonctionner. Mais le problème était que tu étais incapable de monter sur un balai, et ton D de moyenne en deuxième année en témoignait parfaitement. *Je conseille à Harriet pour sa sécurité et celle des autres de ne pas remonter sur un balai.* Alors, comment faire ? Tu n'en savais rien. Cette chose qui était en toi était bien trop difficile à apaiser. Même les médicaments que t'avait donnés le psychiatre ne fonctionnaient pas. Alors, est-ce qu'au moins, quelque chose pourrait t'aider, un jour ? Tu n'en étais même pas sûre. Certes, tu étais une battante, mais là c'était trop, beaucoup trop.

"J'ai des trucs. Le piano, la photo, l'écriture... mais c'est pas assez efficace."

C'était vrai qu'en y réfléchissant, tu t'étais rarement confiée à ton aînée. Tu savais qu'elle était là pour toi, qu'elle veillait sur toi et que tu pouvais lui confier des choses mais tu ne l'avais pas tant fait que ça. Vous vous étiez rencontrées dans la Salle Commune, et son Art t'avait tout de suite attirée. D'ailleurs, ses trésors étaient encore cachés au fond de ta malle. Puis, c'était elle qui s'était confiée à toi, dans une salle de cours, à propos de sa mère. À ce moment-là, elle avait pu percer un tout petit trou dans ta carapace, mais il n'était pas assez grand pour qu'elle te découvre réellement. D'ailleurs, tu te demandais où sa situation familiale en était, mais n'osais pas lui poser la question. C'était peut-être un sujet sensible ? Mais à priori, elle avait repris le dessin, ce qui te fit sourire. Et ensuite était venu le bal, puis un an sans lui parler, tes pitoyables excuses et depuis, une cohabitation dans les dortoirs qui donnait une ambiance vraiment étrange.

"Au fait, j'suis contente de savoir que t'as repris le dessin."

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29 avr. 2021, 14:52
Sa fierté sur le bas-côté
La phrase de sa camarade lui fit lever les yeux au ciel. Elle ne faisait vraiment pas d’efforts et s’en était presque vexant. Elle détacha sa main de l’épaule de la fillette et se remit à marcher dans le couloir. Elle ajusta un peu son bonnet avant de reprendre en observant la neige à l’extérieur.

-T’as des trucs et c’est déjà cool, mais quand tu tapes une crise comme la dernière fois, j’aurais plus dit que t’avais besoin de te défouler que d’écrire ou jouer du piano. Sans négliger leurs bienfaits !

Elle se tourna vers Harriet pour l’observer avant de soupirer. Elle se laissa tomber sur un banc de bois de manière assez molle en fait. Ses muscles étaient assez douloureux en fait surtout son épaule droite qu’elle commença doucement à masser.

-Il existe pleins de sports, si tu veux on peut se mettre à en faire un à deux. Je cours le soir, mais je sais pas si ce sera ton truc. Il y a la danse mais je suis nulle, et sinon il y a la boxe. Depuis le karaté j’ai toujours voulu essayer.

Elle était sérieuse dans ses propositions, elle voulait aider Harriet et en plus si elle pouvait faire encore plus de sports ce n’était pas plus mal. Mais elle était certaine que quelque chose qui permet de se défouler pourrait aider la rousse. Se fatiguer pour ne pas exploser, parce que quand elle est en forme Aliénor a plus d’énergie à placer dans sa colère.

-Et ouais j’refait du dessin, mais c’est pas glorieux, j’ai du mal à être satisfaite.

Et c’était vrai. Elle avait changé depuis le retour de sa mère, ça allait bien entre elles mais son monde sombre de ses dessins lui semblait vide, amorphe et inintéressant. Sa main gauche lâcha enfin son épaule et son regard se posa sur les mains d’Harriet.

-Parfois j’me demande si on trouve pas tous un peu de bonheur dans ce qui nous fait souffrir…

Aliénor se leva et releva son haut, dévoilant son vendre couvert de bleus et de cicatrices. Elle passa ses doigts sur un de ses bleus tout frais du match, qui avait des teintes violacées et noirs, il allait faire mal longtemps celui-là.

-Et pourtant j’y retourne à chaque fois avec le sourire. Comme si ces blessures ne touchaient que le mauvais en moi et qu’il fallait ça pour s’en débarrasser.

Elle laissa retomber son haut, elle n’avait jamais dévoilé son corps et ses blessures de la sorte. Immédiatement ses doigts passèrent sur ses phalanges elles aussi marqués de nombreuses cicatrices, mais elles cachées par ses bandes noires.

-T’sais j’en sais pas beaucoup plus que toi, mais ce que je veux, c’est pouvoir vivre et revivre les moments qui me font sourire. Comme cette promesse qu’on s’est faite, comme les rires au bal d’halloween, comme quand je te vois me supporter dans les matchs.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

04 mai 2021, 16:34
Sa fierté sur le bas-côté
Alienor n'avait pas totalement tort sur le fait qu'écrire était un bon échappatoire, et que jouer du piano te faisait du bien dans le sens où cela te permettait de te sentir plus proche de Papa, mais que ce n'était certainement pas assez pour toi. Faire du sport lorsque l'on est en dépression, c'est compliqué. Dans ton état, tout est compliqué, en fait. Surtout que les cours te demandaient déjà beaucoup de force et d'énergie et que tu n'avais jamais été très sportive ni motivée pour l'entrainement physique. Cependant, la proposition de ta grande soeur de coeur te touchait et t'intéressait. Le karaté et tous les autres arts martiaux étaient à mes yeux ceux qui te correspondaient le plus. Mais puisque la brune exerçait déjà ce premier sport, pourquoi ne pas tenter la boxe en sa compagnie ? Tu lui adressas un sourire en hochant la tête avant de répondre.

"Et bah, t'en fais du sport ! Je suis carrément partante pour faire de la boxe ou du karaté avec toi ! Par contre... ça risque d'être compliqué pour moi, c'est pas que je suis flemmarde, mais c'est compliqué pour moi d'avoir de l'énergie. Bref, tu pourras être un peu indulgente ?"

Il était très courant que les Artistes ne soient pas satisfaits de leur travail, alors que les Autres, eux, sont subjugués par leurs oeuvres. C'était comme ça, pour tout : le dessin, la musique, la photographie et toutes les autres formes d'Art en général. Ça arrivait même dans d'autres domaines ou certains sports. Enfin bon, tout ça pour dire que tu ne relevais pas vraiment la remarque d'Alienor car tu connaissais, toi, le talent de ton aînée et ce qu'elle était capable de créer rien qu'à l'aide d'une feuille et d'un crayon. Et cela qui t'impressionnait, d'ailleurs. Mais ça remarque n'était pas fausse. Pour beaucoup, la souffrance est aussi une sorte de libération, d'oubli, presque comme quelque chose qui vous permettrais de sentir que vous vivez. Voyez-vous, quand on souffre on se sent vivant, on a l'impression de vraiment exister. Ça libère et ça fait du bien, sur le coup. Alors tu comprenais ce qu'elle voulait dire.

Mais quand elle releva son t-shirt, tu ne pus t'empêcher d'être sincèrement étonnée. Ta grande soeur de coeur ? Cette Artiste un peu mystérieuse ? La grande batteuse que tout le monde voyait comme une grosse dure ? Elle s'ouvrait autant à toi ? Son acte te fit rayonner intérieurement. Peut-être que, finalement, tu étais un peu importante pour certains ? Tu observas ensuite son ventre, couvert de bleus et de petites plaies ouvertes ou cicatrisées. Tu savais que ça lui faisait mal, et qu'elle endossait tout ça là-haut, sur son balai, sa batte à la main. Et c'est à partir de cet instant-là qu'Alienor devint, à tes yeux, une vraie guerrière. Il était vrai qu'elle ne laissait jamais rien paraître et était toujours heureuse de jouer au Quidditch, malgré ces marques. Tu te demandais alors si quelqu'un avait déjà vu ce spectacle ou s'il t'était entièrement réservé.

"T'es une battante Ali, tu sais ça ? Une putain de guerrière."

Tu n'avais trouvé que ça à dire, même si la brune le prendrait certainement un peu pitoyablement. Puis, tu acquiesças encore une fois, sans vraiment chercher si sa remarque sur le fait que ces blessures n'atteignaient que ce qui était mauvais en elle était vraie ou non. Tu te concentrais surtout sur ce qu'elle venait de dire. Ta grande soeur avait parlé de bons souvenirs, et les bons souvenirs qu'elle évoquait, tu les avais vécus aussi. Le bal d'Halloween dans la Salle Commune de Poufsouffle. Et tu te laissas entrainer, en riant. Oui oui tu riais, et jamais tu n'aurais imaginé danser ce soir-là, pas vrai ? Votre promesse. Alors tu te redressas pour te tenir bien droite, en face de ton ainée, ton petit doigt attrapa le sien, tu la regardas droit dans les yeux et lui affirmas : "Ouais, j'te promets que j'abandonnerai jamais personne, et que j't'abandonnerai jamais toi, Alienor." Les matchs pendant lesquels tu l'encourageais. Tu criais, oubliant complètement tout ce qui se trouvait autour de toi. C'était comme lorsque tu bondissais pour encourager ton frère... le même sentiment, les mêmes impressions... mais pas le même endroit, ni les mêmes gens. Tu souris à l'entente de ces souvenirs que tu partageais avec elle.

"Contente de savoir que c'était des bons moments pour toi aussi."

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17 mai 2021, 19:15
Sa fierté sur le bas-côté
La jeune fille observait la rousse, ses réactions, elle eut un petit sourire quand elle souleva le fait qu’Aliénor faisait beaucoup de sport, mais ce n’était pas suffisant pour elle. Elle devait essayer l’escalade avec Jacob, elle voulait se remettre aux sports nautiques malgré cette peur de l’eau sous-jacente toujours présente, même si bien moins handicapante qu’auparavant. Elle acquiesça à la demande de sa camarade. Indulgente ? Ça ne faisait pas vraiment partie de son vocabulaire, mais elle ferait un effort pour Harriet. D’un parce que c’était Harriet et de deux parce que ça lui permettrait de faire un nouveau sport.

Et alors qu’elle avait dévoilé son corps meurtri à sa petite sœur de cœur, sa réaction fit apparaitre un fin sourire sur les lèvres de la jeune Delphillia. Les guerriers étaient forts, Aliénor n’avait pas vécu la moitié de ce que pouvait endurer certaines personnes dans le château, elle était toujours entourée de gens qui l’appréciaient plus ou moins, elle avait toujours ses parents avec elle, Colby, Rey, Chems, Eileen, Deryn et Harriet, des personnes qui comptaient pour elle. Elle ne connaissait pas la vraie solitude, pas de chagrin plus fort que la mort, pas de blessures plus violentes que des bleus ou des cicatrices qui se referment au bout de 4 jours. Ses peines étaient bien faibles mais elle se battait en effet, pour ce qu’elle croyait juste, pour sa liberté si précieuse. L’entendre de la bouche de la troisième année lui fit vraiment plaisir et finalement, si on comptait cette crétine d’Eastwood, c’était la deuxième personne à lui dire qu’elle était forte et c’était déjà un grand pas parce qu’après tout, c’est ce qu’elle souhaite devenir.

-Je… Ouais j’ai repris le dessin. F’in j’essaye.

Sa canine se planta dans sa lèvre, tout n’était pas réglé dans sa vie même si tout allait bien mieux c’était certain. Mais ce blocage qu’elle avait en dessin, comme si elle n’avait plus d’imagination, que tout était trop fade. Elle avait beaucoup changé, tant mentalement que physiquement, alors c’était peut-être ça, son style de dessin devait évoluer, sortir de cette noirceur dans laquelle une partie de son être est toujours baigné ? On a tous du mauvais en nous et il est toujours bon de l’exorciser, de le laisser s’exprimer pour ne pas qu’il grandisse et qu’il nous définisse. Du moins selon Aliénor.

-Enfin bref ! T’sais le dessin ça va ça vient, ça me reviendra certainement ! Mais ce que je veux que tu comprenne c’est que peut-être je suis franche, brute, parfois sans cœur, mais c’est juste que je veux pas te cacher des choses, la plupart du temps c’est pas méchant, au contraire.

C’est comme ça qu’elle fonctionnait, elle n’était pas du genre à ménager ses amis, mais n’était-ce pas nécessaire pour faire grandir les autres ?

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

26 oct. 2021, 10:42
Sa fierté sur le bas-côté
Toi qui n'avais jamais été très sportive, tu étais impatiente à l'idée de commencer la boxe avec ta grande soeur de coeur. Et même si ça allait te demander de gros efforts et que ça n'allait pas être facile, loin de là, c'était un prétexte pour passer plus de temps avec la quatrième année et apprendre à la découvrir un peu plus en profondeur. Ça faisait aussi un moment de moins à passer toute seule, chose qui commençait à te peser au fur et à mesure que tu grandissais. C'était étrange quand même, plus tu vieillissais et moins tu étais à l'aise seule, alors que tu l'avais toujours été petite. Enfin bon, ce n'était pas le sujet.

Tu étais aussi vraiment heureuse de savoir qu'elle avait repris le dessin, et bien curieuse de voir quel était son "nouveau style". Car oui, le style d'un Artiste est un peu comme sa personnalité, il évolue au cours du temps, en fonction d'évènements marquants, de changements soudains ou même simplement d'années qui passent et, avec, une maturité, un caractère et des idéaux différents. Enfin bon, tu étais sûre que ton Artiste n'allait pas tarder à se satisfaire de son nouvel Art car elle le méritait bien, et puis si il lui était trop difficile de reconnaître son talent, tu étais bien décidée à le faire à sa place, toi, sa fan numéro un.

"Mais oui, je suis sûre que tu vas apprendre à apprécier ce que tu fais, et au pire dis-toi que moi, j'adore ton coup de crayon. Au fait, j'ai toujours les dessins que tu m'avais donnés le premier jour, dans la salle commune, tu sais, le corbeau et le bateau. Je les regarde souvent."

Tu ne pensais pas lui avouer cette confession un jour, mais voilà, maintenant c'était fait. Et tu ne t'attendais pas vraiment à une réaction incroyable mais désormais, elle savait ce qu'elle valait à tes yeux, et tu espérais que tes pensées valoriseraient un minimum son estime d'elle-même. Aussi, tu savais qu'elle était dure, mais ça tu en avais l'habitude. Les petits cons de Clifton Green Primary School t'avaient bien appris ce que c'était, mais seulement, jamais quelqu'un n'avait été dur, gentil et protecteur à la fois avec toi. Enfin bon, c'était Aliénor et ce n'était pas si étonnant que ça. Tu l'avais toujours trouvée un petit peu spéciale, ce qui la rendait encore plus cool. Machinalement, tu lui mis un coup de poing très léger dans l'épaule gauche avant de répliquer.

"Je sais que t'es dure mais que c'est pas méchant, c'est juste moi qui sais pas réagir. Enfin bon, quand est-ce qu'on commence alors ? Jour, heure, lieu, tenue ? J'attends vos consignes m'dame !"

Milles excuses pour ce retard...

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !