Le visage de ta mère, que, pourtant, tu ne reconnaissais presque pas...
Plus jeune, plus doux, sans cheveux blanc, ni de rides, mais le même sourire joyeux...
Le même visage qu'il y a sur les vielles photos en noir et blanc, de son jeune temps....
Ces vielles photos qui traînent encore sur le frigo de ta maison d'Irlande...
Et autours de ce tendre visage, des coupes, des dizaines de coupes en ors, en bronzes et en argents...
Dans un étrange fond rouge foncé, tel le blason des Griffondors...
Ta mère était une Griffonne...
Le visage, les coupes, tournent comme emprisonnés dans un tourbillon, t'hypnotisant presque...

Tu te réveilles soudainement.
En temps normal, tu ne fais pas de rêves, ou alors, très peu. Et surtout, tu ne réfléchis pas vraiment à ce qu'ils peuvent bien signifier...

C'est pourquoi, tu ne sais toujours pas ce que tu fais là, dans les couloirs de Poudlard, alors que le couvre-feu est censé vous empêcher de vous lever, depuis bien longtemps, déjà...

Tu n'as même pas pris soin te t'habiller... Tu te retrouves seulement avec une légère robe de chambre grise, qui cache une chemisette verte et un legging noir, qui te sert de pyjama.

Tu en ignores la raison, mais "quelque chose" te pousse à sortir de ton lit.
"Quelque chose" qui te fait diriger vers la salle des trophées...

Tu es certaines que les coupes qui tournoyaient dans ton esprit, étaient des coupes de match de Quidditch, que l'équipe des Griffons ont gagné.
Ont gagné, du temps ou ta mère était encore élève à Poudlard, et surtout, joueuse de Quidditch pour les Rouges, en tant que gardienne.

Ce "quelque chose" qui te pousse vers ce lieu, ce lieu remplis de coupe, de médailles, de toutes les couleurs, de toutes les tailles, et qui se trouvent ici grâce à de nombreuse personnes différentes, se rapproche de la superstition.
Ce n'est pas un rêve prémonitoire... Tu es quand même suffisamment intelligente pour comprendre que, une fois dans la fameuse pièce, ta mère ne va pas apparaître et qu'elle ne va pas commencer à tournoyer, entouré de coupes... Tu es fatiguée, mais pas à ce point !

Tu ne saurais expliquer ce que tu ressens par rapport à ce songe.
"Prémonitoire" est bien trop fort, et ce n'est pas vraiment adapté...
Plutôt... Non, tu ne sais pas... Tu ne saurais dire....

Une sorte de force invisible, qui te pousse dans les couloirs, et qui fouille dans ton cerveau, pour te mettre, dans ta petite tête, l'idée que tu dois y aller, que tu dois t'y trouver...
Ce ne serait pas la première fois que ce "quelque chose" surgit en toi, et te pousse à faire des chose, à aller dans des lieux improbable, et à des heures encore plus folle.

Tu es presque arrivé à ton point de rendez-vous avec le Destin.
Oui, cette force invisible c'est le Destin...
Beaucoup de chose de ta vie compte dessus, et elle te fait faire beaucoup de chose, que tu n'aurais peut être pas fait seule, sans aide....

Tu es encore à moitié endormie, et tu ne penses même pas que tu puisses faire du bruit et attirer certaine personne...

Tu rentres dans la pièce, avec des bruits de pas d'éléphant.

Et voila ! J'espère que ça te plais, @Joseph Pierce ! Si tu veux que je modifie quelque chose...

Joseph était encore en train d'admirer les trophées. Un de Quidditch, un autre de la Coupe des Quatre maisons. . .
C'est alors qu'il entendit énormément de bruit à l'entrée. Comme si un éléphant venait de s'incruster à Poudlard, s'était transformé en élève, et voulait absolument se prendre une heure de colle de la part du concierge !
Il regarda en direction de l'entrée, et son regard croisa celui d'une jeune fille de son âge. Elle avait de beaux yeux verts et une coupe au carré (ce que Joseph appréciait, mais qui était selon lui plutôt rare dans le château). Elle devait faire à peu près un mètre cinquante, comme Joseph. Il héla la jeune fille en disant :

- Bonjour ! Je ne te connais pas. . . Encore. Je ne t'ai jamais vue ici. Serais-tu à Serpentard ? Il réfléchissait, ne sachant quoi dire. Il grinça entre ses dents : Ca doit être à cause du style vestimentaire. . .

Il prit quelques secondes de réflexion, avant de reprendre :

- Comment t'appelles-tu ? Moi, c'est Joseph. . . Pierce. Je suis en première année à Poufsouffle. En ce moment même, je suis seulement (Il insista sur ce mot) en train de. . . Violer plusieurs termes du règlement intérieur de Poudlard, simplement parce que je me suis découvert une. . . Disons une passion pour les sorties nocturnes.

Il lâcha un petit rire que la jeune fille ne dut pas entendre tellement il était léger.
En attendant que la jeune fille "ingurgite" toutes ces paroles, il se mit à caresser une de ses multiples boucles de cheveux.
Pfff. . . Finalement, ça arrangeait Joseph que cette fille ait elle aussi un semblant d'appréciation des sorties nocturnes, car regarder des trophées toute la nuit devenait. . . Très embêtant, à la longue. Joseph s'assit, se couchant presque, par terre, ne trouvant d'autres endroits pour se poser. Ce devait être la seule salle, hormis les couloirs, où l'on ne trouvait ni chaise, ni vieux fauteuil moyenâgeux, ni canapé. . . Joseph préférait s'asseoir dans la poussière qu'avoir des crampes dans les jambes. Cela devait déjà faire quinze minutes qu'il était dans cette salle, sans compter le temps qu'il avait passé à l'extérieur de cette même salle, à se "balader" dans tous les couloirs de l'école.
La seule chose que Joseph espérait en ce moment même : que cette jeune fille ne soit pas l'une des Serpentard qui détestaient tous ceux qui ne sont pas de leurs maisons.
Ils étaient en minorité, mais cela restait tout de même très embêtant, à la longue.
Ah oui : seconde chose : que le concierge ait prit des cachets ce soir-là. . .

@Macha O'Sullivan

Tu rentres dans la pièce, avec des bruits de pas d'éléphant.

Tu ne savais pas pourquoi, mais tu sentais que tu ne risquais rien à faire du bruit. Encore un petit message du "Destin", qui trainait dans ta tête.
Tu lançais des regard, tout autours de toi, comme pour essayer d'apercevoir les fameuses coupes qui se baladaient, il y a quelques minutes, dans ton esprit. Comme si elles allaient vraiment apparaître devant toi, comme dans les films moldus !
De loin, tu voyais une ombre, sûrement celle d'un élève, car il était à peine plus grand que toi. Pourtant, tu ne faisais comme si il n'y avait personne. Comme si tu étais seule.
Lui aussi avait du te voir, ou surtout t'entendre, car il te héla :

- Bonjour ! Je ne te connais pas. . . Encore. Je ne t'ai jamais vue ici. Serais-tu à Serpentard ?

La première chose que tu remarquas chez le jeune garçon qui se tenait devant toi, fut ses yeux bleus. Grands, et qui te lançaient un regard curieux. Tu les trouvais... Comment dire ? Pas... Pas désagréables à regarder !
Tu remarquas également, le "Encore" qu'il venait de prononcer, comme si il souhaitait faire ta connaissance. En t'en rendant compte, tu t'apprêtas à sourire, mais il continua en grinçant des dents :

- Ca doit être à cause du style vestimentaire. . .

Tu ne sus trop quoi dire après cette remarque... Insultait-il ton style vestimentaire ? Ou disait-il qu'il ne pouvait te connaître, par ce qu'il ne traîne pas avec les personnes s'habillant comme toi ?
Ton cerveau aussi été fatigué, et tu te savais bien incapable de réfléchir un peu plus, pour comprendre ce que le garçon voulait dire.
C'est pour ça que tu te contentes de grogner, comme tu sais si bien le faire, puis de marmonner un incompréhensible :

-Qu'est ce que tu fais là ?

De toute façon, tu n'as même pas besoin de poser ta question, ou de réussir à te faire comprendre, pour qu'il l'y réponde naturellement :

-Comment t'appelles-tu ? Moi, c'est Joseph. . . Pierce. Je suis en première année à Poufsouffle. En ce moment même, je suis seulement en train de. . . Violer plusieurs termes du règlement intérieur de Poudlard, simplement parce que je me suis découvert une. . . Disons une passion pour les sorties nocturnes.


Il avait bien insisté sur le "seulement", comme si ça aller faire pardonner le fait qu'il se trouve ici, bien après l'heure.

Tu prends encore quelques secondes avant de te rendre compte que c'est bel et bien à toi qu'il parle, quelques autres pour te souvenir de ses questions et de ce qu'il t'a dit et encore un peu pour finir par répondre :

-Macha O'Sullivan. De Serpentard, effectivement. Et en première année, également. C'est vrai que c'est une activité passionnant, cette passion.

Ce n'est que quelques temps après que tu te rends compte que ta phrase n'a ni queue ni tête, et qu'elle va sans doute te faire prendre pour une folle.

Joseph s'assoit près d'une vitrine. Est-ce par ce qu'il est découragé de ta bêtise ? Tu es encore trop fatiguée pour te dire qu'il n'a pas une tête à juger les gens si rapidement.
Tu t'assois à côté de lui, ou plutôt tu te glisses jusqu'à toucher le sol, froid. Tu souffles et te passes une main devant le visage.

-Pardon... Je dors encore à moitié... Si ça te déranges d'être avec une fille plus que fatiguée, dis le moi, je partirai.

Tu réfléchis un peu à ce que tu viens de lui dire, en fronçant les sourcils, puis tu reprends, en regardant ses beaux yeux bleus :

-En fait, après mûre réflexion, si ça t'énerve, je resterai là, à te parler, jusqu'à ce que toi tu partes... Ho, pardon... Je suis pas réveillée... J'ai l'impression de l'avoir déjà dit... Non ?

Tu sais que tu fais n'importe quoi, et qu'il vaut mieux que tu te taises, et c'est, enfin, ce que tu te décides de faire. Tu regardes devant toi, en espérant qu'il ne va pas trop te prendre pour une folle.

Voila pour moi, @Joseph Pierce ! Dis moi si ça te vas !

Joseph écouta tranquillement la réponse de Macha. Elle semblait être très fatiguée, tellement qu'on aurait dit qu'elle ne savait pas trop ce qu'elle disait. Elle parla durant quelques temps, avant de se taire.
En résumé, elle avait dit qu'elle s'appelait Macha O'Sullivan, qu'elle était à Serpentard en première année, et qu'elle était un peu fatiguée, que si elle importunait le jeune Poufsouffle, il pouvait partir.
Mais Joseph n'en avait pas l'intention. Au contraire, il préférait rester, pour faire une connaissance nocturne, et peut-être, se faire une amie. Il répondit donc :

- Non, non, tu ne me déranges pas. . . Et tu l'avais dit, mais pas de la même façon, c'st à dire. . . mais bref, ce n'est pas important, de tout de façon. Pourquoi es-tu venue ici aussi tard ? Parce que c'est clair qu'il est tard ! De mon côté, je n'arrives pas à dormir depuis. . . Disons trop longtemps. Tout le début de la nuit, à vrai dire.

Joseph réfléchit. Il ne savait que faire devant cette fille de Serpentard fatiguée.
Elle avait de jolis cheveux noirs, dis donc ! En pensant à cela, Joseph mit immédiatement une main sur une mèche de ses cheveux, et il se mit à tortiller cette mèche. Saleté de tic !
Il rajouta :

- Mais sinon ? Je veux dire. . . Je vais te poser une question assez bizarre, mais. . . Est-ce que tu aimes Poudlard, les cours, les devoirs ? Ou est-ce que tu préfères rester assise ou même couchée, affalée sur un arbre, dans le parc, à ne rien faire ? En gros, est-ce que tu aimes être ici, ou est-ce que tu aimerais déjà être une sorcière, avoir ton diplôme, et partir ? Je sais, c'est une question un peu. . . singulière.

Joseph reprit sa respiration en attendant la réponse de la jeune Macha. Elle semblait fatiguée, et pas bien méchante.
Le jeune Poufsouffle savait bien que certains détestaient tous les Serpentards dans leur intégralité seulement parce qu'ils étaient des Serpentards. En effet, certains de cette maison, c'était vrai, détestaient ceux qui n'y étaient pas, en particulier les Nés-Moldus.
Joseph n'était pas de ceux qui pensaient que tous les Serpentards étaient "mauvais". Il était de ceux qui étaient capables de s'en faire des amis.
C'est pourquoi savoir que cette fille était de Serpentard ne le dérangeait pas plus que ça.
Au contraire, Joseph, s'il trouvait cette fille sympathique, pourrait bien s'en faire une amie. De première vue, du moins, elle le semblait.

Joseph attendit tranquillement, en se tripotant toujours une mèche de ses cheveux, la réponse de la jeune fille.

@Macha O'Sullivan

Tu sais que tu fais n'importe quoi, et qu'il vaut mieux que tu te taises, et c'est, enfin, ce que tu te décides de faire. Tu regardes devant toi, en espérant qu'il ne va pas trop te prendre pour une folle.

Il n'en eu pas l'air, car il te répondit, d'une voix douce :

- Non, non, tu ne me déranges pas. . . Et tu l'avais dit, mais pas de la même façon, c'st à dire. . . mais bref, ce n'est pas important, de tout de façon. Pourquoi es-tu venue ici aussi tard ? Parce que c'est clair qu'il est tard ! De mon côté, je n'arrives pas à dormir depuis. . . Disons trop longtemps. Tout le début de la nuit, à vrai dire.

Tu souries. Ta fatigue commence à s'envoler, comme si on enlevait un drap au dessus de ta tête. Tu ne vas pas trop t'ennuyer, en fin de compte !
Alors qu'il tortille entre ses doigts, une mèche de cheveux, tu réponds :

-C'est vrai qu'on ne peut pas dire qu'il est vraiment tôt, c'est clair... Ah les insomnies ! Qu'est ce que c'est pénible, ça !

Tu lèves les yeux au ciel. Tu rapproches tes genoux à ta poitrine, et tu serres, avec tes bras, tes jambes, avant de reprendre :

-De mon côté, c'est un rêve qui m'a fait venir... Oui je sais, c'est bizarre, mais ça m'arrive régulièrement... Enfin, pas de rêver que je dois aller dans un lieu en particulier, plus que quelque chose me pousse à le faire.... Enfin ! C'est sans importance !

Tu agrandis ton sourire, jusqu'à montrer tes dents, et à plisser tes yeux. Tu n'attends pas longtemps, avant que le dénommé Joseph, reprenne la parole.


- Mais sinon ? Je veux dire. . . Je vais te poser une question assez bizarre, mais. . . Est-ce que tu aimes Poudlard, les cours, les devoirs ? Ou est-ce que tu préfères rester assise ou même couchée, affalée sur un arbre, dans le parc, à ne rien faire ? En gros, est-ce que tu aimes être ici, ou est-ce que tu aimerais déjà être une sorcière, avoir ton diplôme, et partir ? Je sais, c'est une question un peu. . . singulière.

Tu réfléchis un peu, amusée de voir le jeune garçon se repasser une main dans les cheveux. Tu n'aurais su dire si il était gêné, ou si c'était son état normal.

-T'inquiète pas, c'est pas une question bizarre ! Ni singulière ! C'est comme ça que se présente et se découvre les personnes en général, non ? Enfin, je crois... Disons que je ne suis pas vraiment douée pour ce genre de chose !

Tu ris doucement, les paupières mi-closes, alors que tu ramène une mèche de cheveux derrière ton oreille. Te rendant compte que tu n'as, finalement, pas répondu à la question, tu enchaînes :

-Mon genre, c'est effectivement, de rester coincer sur une branche, dans un arbre... A Poudlard, du moins ! Je passe presque plus de temps dans le Parc, pour tout te dire... J'adore Poudlard, bien sûr ! Mais je ne n'aime pas particulièrement rester sur une chaise à rien faire, à part écouter les professeurs, et martyriser de pauvres bestiols qui n'ont rien demandé, quoi... Après, chacun ses goûts !

Tu fais une courte pause, tout en te servant d'une étagère qui se trouve derrière vous, et qui doit contenir de vieilles et même très vieilles, coupes.

-Et toi ? Où te clarifierais-tu ? tu lui demande, en le regardant, les yeux plissés et rieurs. Tu cales ton menton entre tes genoux, en attendant sa réponse.

J'apprécie beaucoup notre Danse, @Joseph Pierce !

Joseph écoutait Macha lui répondre, tranquillement. Elle s'énerva contre les insomnies, répondit à sa question, et se positionna comme une personne qui préférait " rester coincer sur une branche, dans un arbre... A Poudlard, du moins". Joseph sourit. Elle lui relança la question. Il expliqua donc :

- Moi, j'aime bien être tranquille, dans le Parc, au calme, avec la nature, pour lire aussi. . . Mais ça ne m'empêche pas d'apprécier certains cours. Après, c'est vrai que martyriser des bêtes, en métamorphose, surtout, c'est un peu. . . horrible.

Joseph soupira à cette pensée. il était vrai que c'était horrible d'embêter ces petites bêtes. Après, d'un autre point de vue, en métamorphose, on leur rendait souvent leur forme originale. Une tortue transformée en théière durant le cours, et après, pouf ! Un petit sortilège, et la tortue reprenait sa forme de départ, outrée, mais avec sa forme de départ.
Bien entendu, cela restait très contraignant pour ces pauvres animaux qui n'avaient rien demandé. . . Mais bon.

Pour changer de sujet, Joseph demanda :

- Et quand tu es dans le Parc, que fais-tu ? Tu te promènes, tu dessines, tu lis. . . Qu'est-ce que tu fais pour t'occuper ? Tu as des loisirs, des passe-temps ? de mon coté, lecture, dessin et nature sont les trois mots que j'aime le plus entendre dans le Parc. . .

Joseph sourit. En effet, quand il était dans le parc, il s'installait souvent sur une branche d'arbre, ou à côté d'un tronc, ou même assis dans l'herbe, près du Lac. A ces moments, Joseph aimait être seul, tranquille. Il se mettait à lire, ou à dessiner, tout en écoutant le Lac noir, l'eau couler, les criquets chanter. . . C'était cela qui l'inspirait quand il dessinait. La nature. Joseph précisa :

- Quand je dis que ces trois mots sont ceux que j'aime plus entendre, je sous-entend que quand le suis dans le parc, j'aime écouter la nature tout en dessinant ou en lisant sus un arbre.

Bon, elle n'était pas bête, elle avait du comprendre sans que Joseph précise cela, mais on ne savait jamais, après tout. . . Il valait mieux demander que de se retrouver comme un idiot parce que la personne que l'on a en face de nous n'a rien compris à ce qu'on n'a dit, et nous trouve trop bizarre. . .
Joseph avait donc préféré préciser cette histoire de trois mots qu’il aimait entendre dans le Parc. Au moins, maintenant, il était sur qu’elle avait compris qu’il parlait de ses passe-temps dans le Parc.
Il attendait sa réponse avec impatience, impatient de savoir ce qu’elle pensait de ses passe-temps et ce qu’elle aimait faire, elle.

Alors que tu répondais à sa question, tu vois le sourire de Joseph s'agrandir. Ça n'avait pas l'air d'être un sourire moqueur. Cela voudrait-il donc dire que tu ne dis pas des choses insensés, malgré ta grande fatigue qui ne diminue pas ? Tu souries à ton tour. Vu que tu avais relancé sa propre question, il te répond :

- Moi, j'aime bien être tranquille, dans le Parc, au calme, avec la nature, pour lire aussi. . . Mais ça ne m'empêche pas d'apprécier certains cours. Après, c'est vrai que martyriser des bêtes, en métamorphose, surtout, c'est un peu. . . horrible.

Tu ris doucement, la main à cinq centimètre de ton visage, et les yeux fermé. Ton idée n'était pas de le traumatiser avec des images de créatures cobayes, mais juste de répondre à sa question ! Il soupire doucement, mais tu ne saurais dire si c'est plutôt bon ou mauvais signe... Tu répliques donc, le visage tourné vers lui, et accompagné d'un grand sourire :

-Je dis ça surtout par ce que, j'ai beau bien aimer ce qu'on nous enseigne, je ne peux pas rester assise à ne rien faire... Les bestioles maltraitées, c'était plus une excuse... J'aime l'idée des cours de magie en générale, mais la salle de classe est loin d'être le lieu que je préfère ici... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire... Je ne suis pas très claire...

Tu fais une grimace, alors qu'il reprend la parole, sur un tout autre sujet :

- Et quand tu es dans le Parc, que fais-tu ? Tu te promènes, tu dessines, tu lis. . . Qu'est-ce que tu fais pour t'occuper ? Tu as des loisirs, des passe-temps ? de mon coté, lecture, dessin et nature sont les trois mots que j'aime le plus entendre dans le Parc. . .

Il sourie, avant de rajouter en grande précipitation, sûrement pour être sûr d'avoir été bien compris :

- Quand je dis que ces trois mots sont ceux que j'aime plus entendre, je sous-entend que quand le suis dans le parc, j'aime écouter la nature tout en dessinant ou en lisant sus un arbre.

Tu ris légèrement à nouveau, en levant un peu le menton, et lui réponds, le haut de la tête collé à une vitrine :

-Ne t'inquiète pas, j'avais bien compris ! Mais tu fais bien de préciser... Je suis tellement crevée, que j'aurais pu ne pas comprendre un simple "bonjour" ... En même tant, ce n'est pas tous les jours, ou plutôt toutes les nuits, que je vais admirer des coupes, à des heures... Comment dire ? Aussi élevées !

Tu souries et fermes à nouveaux les yeux, avant de répondre à sa question :

-Ce que je fais dans le Parc ? Le plus souvent, je m'allonge sur une branche du même arbre, un chêne je crois, et je finis par m'endormir... Sans m'en rendre compte, en générale... Mais j'aime cette sensation de ne faire qu'un avec la nature, de sentir les oiseaux te grimper dessus, sans qu'ils sachent vraiment que tu es là, écouter leur chants... Et grimper dans les arbres, tout simplement ! Dans ma ville, en Irlande, je faisais la course dans la forêt tout le temps avec mon meilleur ami... C'était tellement agréable de sentir le vent, les oiseaux, les feuilles sur son visage... De voir toute la forêt, sans même la regarder... Et cela par ce qu'elle est tellement grande, mais aussi par ce que tu es trop concentré sur ta course... Dans le Parc, c'est tout simplement la nature que j'aime...

Après ce long discours, qui en dévoile beaucoup plus sur ta vie que tu en as l'habitude quand tu n'es pas aussi fatiguée, tu soupires d'aise, en ressentant déjà le vent dans tes cheveux, les feuilles sur ton visage, et les oiseaux sur ton ventre ou tes épaules...


Je t'appelle quand même, @Joseph Pierce !

Joseph écouta le long discours de la jeune fille en lui souriant. Elle était sympathique. Il acquiesça, et, soudainement, changea de sujet, détournant totalement, tout à fait, soudainement, brusquement, tout ce qu'il voulait, la conversation, et dériva sur cette question :

- En ce moment, dehors comme dedans, à Poudlard comme Ailleurs, j'entend parler de certains dits "pros" et d'autres dits "antis" moldus. Des sorciers comme toi ou moi, plus ou moins âgés, qui débattent sur le Conseil des Sorciers et sur les moldus, Nés-Moldus, parfois même les Sang-Mêlés. . . Mais toi, qu'en penses-tu ?

Joseph réfléchit quelques instants, avant de rajouter précipitamment, en se caressant une boucle de cheveux, un peu intimidé et inquiet de savoir comment allait réagir cette fille jusqu'alors sympathique à ce sujet. Il rajouta donc :

- Enfin, si tu en as entendu parler ? De mon côté, je suis vraiment. . . En fait, je commence à me rendre compte que depuis le Moyen-Âge, les sorciers sont hahis pour leurs différences, et parce que les moldus ont peur de ce en quoi ls ne trouvent pas une explication rationnelle. Cependant, cela m'énerve de savoir que les sorciers interdisent des choses aux Nés-Moldus telles qu'accéder à certaines universités après Poudlard simplement parce qu'il n'y a pas écrit ce qu'ils souhaitent lire sur leur carte d'identité. Je trouve cela vraiment. . . Injuste. Nul.

Joseph reprit sa respiration, car il avait très peu respiré durant cette "tirade", et qu'il commençait à parler d'une voix très saccadée, rauque, commençant à se fatiguer cette même voix.

Finalement, il reprit pour clore ce petit discours :

- Bref, je pense que dans les deux mondes, comme on les appelle, il y a des choses à améliorer, car l'on ne peut pas cohabiter ainsi. D'ailleurs, comme on le voit avec les derniers événements, on ne cohabite pas. Personne ne cohabite. Les deux mondes cohabitaient peut - être, mais ce temps est révolu, comme on peut le voir de nos jours. Et je trouve cela vraiment dommage, ridicule, injuste. . .

Joseph se tut, attendant de voir si la jeune fille, Macha, allait réagir, ce qu'elle allait répondre. Allait-elle, elle aussi, parler longuement de tout ceci ? Allait-elle tout simplement dire qu'elle n'avait pas entendu parler de tout ce cirque ? Allait-elle faire autre chose encore ?
Joseph n'en savait rien, c'était bien pour cela qu'il guettait la réaction de la jeune fille, ne sachant ce qu'elle allait faire, dire.

Il la regarda du coin de l'œil. Elle était Serpentard, mais elle n'était peut-être pas comme tous les Serpentard étaient décris. Après tout, pourquoi tous les clichés seraient vrais ? Pourquoi faire d'un cas particulier un cas général ?

________________________________***_______________________________

Toujours avec cette sensation de vent dans les cheveux, tu entrouvres légèrement les yeux, de façon que tu puisses deviner un sourire se dessiner sur le visage du jeune garçon.
Ravie, tu sourie, montrant tes dents. C'est rare, ce genre de situation, chez toi. Tu pourrais même te faire un ami, et ça... Décidemment, la fatigue ça te réussie !

- En ce moment, dehors comme dedans, à Poudlard comme Ailleurs, j'entend parler de certains dits "pros" et d'autres dits "antis" moldus. Des sorciers comme toi ou moi, plus ou moins âgés, qui débattent sur le Conseil des Sorciers et sur les moldus, Nés-Moldus, parfois même les Sang-Mêlés. . . Mais toi, qu'en penses-tu ?

Tu es surprise par ce brusque changement de sujet, mais tu continus de sourire, cachant, toutefois, tes dents. Tu réfléchies un peu à ta réponse, en regardant sur le côté, et tu t'apprêtes à répondre. Mais, plus rapide que toi, il enchaine :

- Enfin, si tu en as entendu parler ? De mon côté, je suis vraiment. . . En fait, je commence à me rendre compte que depuis le Moyen-Âge, les sorciers sont hahis pour leurs différences, et parce que les moldus ont peur de ce en quoi ls ne trouvent pas une explication rationnelle. Cependant, cela m'énerve de savoir que les sorciers interdisent des choses aux Nés-Moldus telles qu'accéder à certaines universités après Poudlard simplement parce qu'il n'y a pas écrit ce qu'ils souhaitent lire sur leur carte d'identité. Je trouve cela vraiment. . . Injuste. Nul.

Tu n'hésites pas longtemps avant de donner ta réponse. C'est simple, ton avis est entièrement semblable au sien !

- Bien sûr que j'en ai entendue parler ! On entend presque que ça partout, en ce moment...
Tu souries tristement, en regardant le sol. Même là, ça revient sur le tapis...
- Je suis entièrement d'accord avec toi ! Au lieu de s'entraider, les sorciers haïssent tout ce qui touche plus ou moins aux moldus, pendant que les moldus comparent les sorciers au Diable et pensent que tout ce qui se rapproche à la magie, est fictif...
Tu soupires.
- On devrait réussir à se tenir la main, à s'entraider ! Nous, grâce à notre magie, et eux grâce à leur nombre et leurs têtes ! Enfin, on aurait du... Tu imagines si on arrivait comme ça, avec nos robes, nos capes et nos baguettes ! "Salut ! Nous sommes des sorciers et les plus puissants des nôtres peuvent faire flamber la Terre d'un coup de bâton ! Soyez nos amis ! "
Tu ricanes, un sourire dégouté aux lèvres. Tu ne pense même pas que cette petite interprétation puisse être ridicule...

Pendant ce temps, Joseph reprend sa respiration, et rajoute :

- Bref, je pense que dans les deux mondes, comme on les appelle, il y a des choses à améliorer, car l'on ne peut pas cohabiter ainsi. D'ailleurs, comme on le voit avec les derniers événements, on ne cohabite pas. Personne ne cohabite. Les deux mondes cohabitaient peut - être, mais ce temps est révolu, comme on peut le voir de nos jours. Et je trouve cela vraiment dommage, ridicule, injuste. . .

Tu hoches régulièrement la tête, afin de prouver que tu détiens exactement le même avis que le sien.

- Pourtant, ce serait bien ! De cohabiter, je veux dire... Mais entre ceux qui ne se doutent même pas de l'existence des sorciers, et ceux qui ne peuvent supporter ces soi-disant "êtres inférieurs"... Il sont beaux ces deux mondes !

Tu fais de grands gestes des bras, après t'être déplié. Avec la faible lumière des trophées, on
pourrait presque croire que tu es rouge. Tu te calmes, et reprends dans tes bras tes genoux, t'accroupissant. Ton regard change, et devient plus triste.

- Et puis... On arrête pas de dire que les nés-moldus sont persécutés, que ces horribles... Bien sûr que c'est l'ait ! Je ne suis pas pro-moldue, je n'aime pas avoir faire ce genre de choix, "de quel côté je suis". Mais d'un autre côté, on ne pense jamais aux sangs-mélés... Mon père est moldu, ma mère, sorcière... Comment je fais ? Comment on fait ? Un parent respecté et considéré comme "normal", un autre qui n'est même pas considéré comme un être Humain...

Tes yeux commencent à scintiller légèrement. Tu bas des paupières, afin qu'aucune goutte, qu'aucune larme, ne roule sur ta joue. Tu souffles, et prends un regard désolé. Ta tête posé à la verticale sur tes genoux, tu regardes Joseph.

- Désolée, j'ai tendance à craquer plus facilement quand je suis crevée...

Tu apprécies la compagnie du Poufsouffle. Tu croyais que, comme tous les autres, il ne saurait sortir quelque chose d'intelligent de sa bouche qu'en cas de besoin, et qu'il ne penserait qu'à manger... Toi et des stéréotypes ! Encore quelque chose que tu vas devoir travailler, tien !

________________________________***_______________________________