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29 août 2021, 15:31
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Judy regarda Argentella avec des yeux tristes. Cela faisait quelque chose à l'intérieur d'elle de voir son amie comme ça. Un monstre était en elle, prêt à blesser celui qui l'aurait fait, quand elle s'est rendu compte qu'elle pleurait aussi. Personne ne leur a fait de mal physiquement, juste mentalement. Une peur embrumait son cœur comme de l'encre dans les mers profondes, jusqu'à ce que l'encre semble atteindre chaque centimètre de ses veines, et elle tremblait.

Elle haleta lorsque les images défilèrent et sentit Argentella lui serrer le bras. La poignée de fer suffisait à la retenir ici, et à ne pas la laisser emporter dans son propre monde dans sa tête quand elle a peur.

Elle hoche lentement la tête et se lève avec Argentella à côté d'elle. Elle ravale un sanglot. Un éclair remplit la pièce, et elle a raidi un cri. Quelqu'un était-il mort ? Des cris emplirent ses oreilles et elle prit la main d'Argentella. Elle ne pouvait pas le prendre. "Allez."

j'aime être seul mon âme est en paix dans le silence jeu de rôle deuxième année

Code : Tout sélectionner

 [color=#4d8f51] 
30 août 2021, 15:37
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Eridan est en 4ème année,
assis en bout de la table des Serdaigle,
côté Poufsouffle à côté de @Blaise Sanilis
I - II - III - IV - V - VI


Blaise n'a pas le temps de répondre que les images s'enchainent dans la brume captant l'attention de l'aiglon auquel elle se cramponnait. Trop de visage. Trop de lieu. Eridan était complètement perdu, ne notant plus que les passages -beaucoup trop bref- de ses camarades de promotions. Priant intérieurement pour continuer de les voir sur les images. Car tant qu'ils étaient visibles, c'est qu'ils étaient vivants. Pourtant, le soulagement de voir Elowen s'effaça aussi vite qu'il était arrivé, alors qu'il voyait le visage de Lilly, horrifiée, en train de pousser un cri. Des images suivantes, le garçon ne cherchait qu'après la Poufsouffle, espérant qu'elle allait bien. Mais s'il suppliait de la revoir à l'écran, il aurait préféré que ce soit une autre image et pas celle de la jeune fille, les yeux embués et cette statue. Le corps d'Elowen dont les traits du visage figés plongèrent Eridan un grand désarroi. « C'est pas possible ... non ... » prononça le garçon d'une voix qui se brisa, son esprit refusant de croire ce qu'il voyait. Détresse qui s'aggrava avec la disparition de l'écran de fumée. Le garçon du cligner des yeux plusieurs fois pour se persuader que ce dont il était témoin était bien réel. Elowen. Lilly. Irene. Jacob. Ils étaient là. Rentrés. Vivants. Bien que choqué et fébrile à cause des dernières scènes, n'imaginant même pas l'état des 4 champions de Poudlard, Eridan trouva la force de se tourner vers sa meilleure amie. « Viens Blaise, on va prendre l'air... » murmura le garçon d'une voix blanche, soutenant la jeune fille alors qu'il la guidait vers la sortie.
Résumé. Eridan est extrêmement choqué par les dernières images. Il guide Blaise vers la sortie une fois les élèves revenus du Dominion (vue avec la concernée).
Fin du RP pour Eridan.

7ème année RP (2048/2049) - #004080
- Réputation
31 août 2021, 09:55
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Alison : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6

Adulith : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5


Adulith esquissa une grimace ironique devant la remarque d'Alison, *deux sur quatre vivants, c'est au moins la moitié*. Elle repensa à l'entrainement de Lilly, elle ne savait pas si elle l'avait énormément aidée, peut-être un peu, elles avaient révisé les sorts de base, et elle avait trouvé que sa camarade s'en sortait plutôt bien, de là à sortir indemne des combats qui l'attendait là-bas, elle n'en était pas complètement sûre, mais elle savait que Lilly avait les capacités de bien se défendre, et quand elle rassura Alison, elle n'eut pas besoin de mentir, ni sur ça, ni sur les types de sorts qu'elles avaient révisés :
"Elle s'en sortait plutôt bien, on a révisé des sorts de défense, et quelques sorts d'attaque... mais pas ceux auxquels tu penses...". Et elle espérait qu'elles avaient bien fait, au moins elles ne s'abaissaient pas à ce type de magie... Et si on ne pouvait gagner qu'avec ce type de magie ? Cette pensée la fit frissonner, qu'est-ce que ça signifiait gagner ? Rester vivant ? Absurde.

Son attention fut de nouveau happée par le nuage. Trop de choses se déroulaient là-bas, et trop vite. Elle essayait de suivre, elle était absorbée dans l'analyse de ce qu'il se passait, essayant de reconnaitre des silhouettes, de reconstituer des scénarios, et les images continuaient de défiler. Elle voulait tourner la tête vers Alison parfois, pour savoir ce qu'elle pensait, mais très vite elle devait de nouveau reposer les yeux sur le nuage, de peur de louper un événement importait, sans vraiment savoir quoi. Elle espérait qu'une chose, que ça se termine. Si possible pas trop mal.

Et ça s'est terminé. Tout à coup, au bout d'un temps qui lui sembla infiniment long et en même temps très court, alors que ses yeux fixaient la silhouette allongée d'Elowen, l'écran s'agita et disparut. Adulith cligna des yeux plusieurs fois, elle avait fixé tellement longtemps la fumée qu'elle mit quelques secondes à comprendre que Jacob, Irene, Lilly et Elowen étaient réellement devant eux. Il lui fallut encore du temps pour réaliser qu'ils étaient accompagnés, déjà la directrice prenait les choses en mains et Adulith ne put que jeter à Alison un regard à la fois soulagé et perplexe. Donc c'était terminé ? Comme ça, tout simplement ?

@Alison Morrow encore désolée pour mon immense retard.

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.
01 sept. 2021, 01:59
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Je continue de regarder Wilson, essayant de me calmer. Ni Elowen, ni Irene ni Jacob ni Lily ne resteront là bas. Ils reviendront. Ils reviendront. Ils n'ont pas le choix. Ils sont doués, et savent dépasser les préjugés de sang. Un sourire dépité se dessine sur mon visage. Il n'a pas tord, il n'est pas vraiment apprcié dans sa maison.
Toujours debout, je suis du regard le mouvement de Wilson et regarde aussi l'écran. Je devrais m'occuper de la fille, plutôt, si quel...
Je pourrais jurer que le sol s'est ouvert sous mes pieds. De la main, je cherche le banc et tombe dessus, incapable de rester debout, ou même de décrocher les yeux de Lily à genoux et d'Elowen, ou de sa statue, qui a une expression de souffrance gravée sur le visage. Je me force à le faire et regarde d'un air perdu Wilson qui se dirige vers sa table. Je connais Elowen, moi. Et en effet, là n'est pas sa place. Au contraire.
Je ne sais pas quand ni comment les larmes ont commencé à rouler sur les joues. Silencieuses, peu pressées. Ce n'est pas un torrent sur mes joues, non. Plus une pipette qui fuit.
Jacob semblait être en mauvaise posture. Et voilà que l'écran nous montre une Elowen-de-pierre. Même la tentative de Wilson n'aurait rien pu arranger.
Je reste assise là, ne parvenant plus a comprendre ce qu'il se passe. J'ai peut être perdu des personnes que j'appréciais énormément.
Puis, la transmission s'arrête. Et nos champions reviennent. Et personne ne semble blessé, ni statufié. Et il y a une autre fille avec eux, fille que nous n'avons pas vu à l'écran. Ou alors je ne m'en souviens pas.
Je reste incapable de penser, ni de bouger. J'aimerais aller les prendre dans mes bras, les voir, leur dire à quel point leur sort nous a inquiétés, mais je ne peux pas.
Toujours muette, un peu absente, tremblant un peu et définitivement choquée, je suis sans broncher la masse bleue qui se dirige vers notre nid. J'aurais peut-être dû prendre du chocolat. Chaud, de préférence.

Résumé des actions de Celia : Elle se laisse tomber sur le banc et reste complètement muette jusqu'à la fin. On peut la voir trembler et pleurer, même si elle est un peu absente. Elle rentre dans la tour de Serdaigle encore dans un état second

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.
01 sept. 2021, 23:05
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
La peur est un signe de danger
______________________________


Écoutant d'une oreille distraite Adulith à ses côtés, elle se recroquevilla sur son banc, ramena ses genoux sous sa tête, collant ses pieds sur le rebord du bois. Ce n'était pas une tenue correcte, mais elle s'en moquait. Est-ce que c'était un repas correct, cette grande mascarade où les Lignées croyaient avoir découvert comment marchait la télé chez les moldus ?

Elle vit successivement sous ses yeux une fille inconnue et blessée boire de l'eau à s'en exploser l'estomac, barbotant dans une sorte de source, d'autres avec des bracelets à perles noires agiter les bras comme s'ils tentaient de recouvrir leur équilibre, un loup d'une maigreur effrayante, les crocs se planter dans la chair, le sang couler. *Daï !*
Elle reposa brutalement les talons au sol, le corps tendu.
Elle avait l'impression d'avoir déjà vu cette scène, ces tâches pourpres se diffuser sous les vêtements, les instruments pointus s'enfoncer dans la chair. Un goût acre envahi sa bouche, mais elle refusa de détourner les yeux. Elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas.

L'image changea, pour laisser apparaître Livingstone et sa chevelure flamboyante, proche d'un bassin, où elle plongea. Une voix sourde annonça que deux écoles avaient été défaites.
Un long frisson la parcourut toute entière, et elle cligna plusieurs fois des yeux, la respiration tremblante. Quelle serait la prochaine école à perdre, hein ? Dans cette arène de dingue, où tout pouvait arriver ?
Un nœud se formait dans sa gorge, la Bleue à ses côtés était oubliée, rien ne comptait plus que le temps, et le nuage, et la peur.

Lilly Zarbi apparut à son tour. C'était comme un immense ballet *danse* macabre, *Saint-Saëns* qui se déployait dans la grande salle. Des doubles d'eux les combattaient *putains d'miroirs*, une plante énorme gigotait dans un coin du nuage.
À nouveau, la voix si reconnaissable et si insupportable à écouter annonça la défaite de deux nouvelles écoles. *Défaite, c'est quoi ? C'est la mort ? Ou ils sont statufiés ?* Elle n'était pas certaine de vouloir savoir. C'était cruel dans les deux cas, bien assez pour lui ôter sa curiosité. *Alors c'est ça, les vrais méchants de la vie ? Et ils sont où, nos gentils, à nous ?*
Elle essaya de bouger son regard du nuage pour l'orienter vers la table des professeurs, mais quelque chose la retenait. C'était irrésistible, ses yeux étaient comme scotchés à la brume opaque.

Tramontane apparaît ensuite. Puis Gates. Puis Livingstone, qui hurle en se tenant la tête. Elle détourna les yeux, c'était trop. Elowen allait mourir. *Elle va crever la gueule ouverte.* Elle fixa la table devant elle. Est-ce que tout ça avait un sens ? Certainement pas.

Puis, le flou total, l'écran se barre et...*Ils-Ils ?*
*Tous ?*

La stupéfaction lui coupa le souffle. C'était fini ? Fini pour de bon, pour de vrai ? *Ils...Ont réussi ? Poudlard a réussi ?* Son estomac se tordit lorsqu'elle se demanda ce qu'il en était des autres écoles. Celles qui avaient été "défaites", comme le disait si horriblement la Voix. Elles faisaient quoi, à présent ? Ramasser les débris de leurs morts, leur rendaient hommage ?

Lentement, elle détourna ses yeux pour regarder la Bleue à ses côtés. Elle avait envie de pleurer, de hurler, de renverser ses couverts devant elle par terre. À la place, elle ne fit rien.
Complètement pétrifiée, elle ne put que regarder Adulith droit dans les yeux, lui faisant passer par ce biais l'océan furieux de peur, soulagement et encore mille autres émotions, se reflétant brièvement dans les eaux émeraude de ses orbes.
*Ça aurait pu être Elle. Ça aurait pu être Alyona. Ça...Ça...J-je...*

Brisant le contact, elle détourna les yeux, fouillant la salle du regard. Elle devait la retrouver. Elle devait la retrouver, sa Rousse Bleue, parce que Merde, à la fin ! Merde, c'était plus du jeu, c'était trop sérieux, elle le savait depuis le début, elle lui en avait voulu à mort ! Mais, si ça avait été sa tête à la place de celle d'Elowen, elle ne se serait jamais pardonnée de lui avoir fait une scène dans le couloir. Jamais.

"T-t-tu...?"

Ravalant sa salive difficilement, elle articula à nouveau, la voix tremblante :

"T-t'aurais p-pas vu A...Alyona ? Alyona Farrow, elle... Elle est à S-Serdaigle, steuplé, j-j'dois aller la voir, j-je..."

De grosses larmes perlaient à ses yeux, menaçant de déborder d'une minute à l'autre.

Wow wow wow. C'était trop pour la petite, je crois...
@Adulith Wen, bonne chance pour la ramasser... ><
@Alyona Farrow, tu es expressément demandée, je crois... ><

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
03 sept. 2021, 14:30
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Canelle retint une moue vexée devant la réaction de son amie. Elle n'allait quand même pas la laisser seule ? Heureusement, Dorothy refusa toute aide et la jeune première année se reconcentra sur les images, tout en voyant une autre fille se lever pour aider sa camarade à déplacer Ellana. En temps normal, la jeune fille aurait certainement aidé, mais là c'était trop lui demander. Elle était bouleversée. Pourquoi ses images étaient-elles montrées à toute la grande salle. Tout cela ne pouvait-il pas tout simplement disparaître ? La jeune fille avait envie de pleurer, plus que jamais.

La voix d'un garçon qui criait la sortit de sa stupeur et la fit tourner la tête. C'était une bonne chose, elle ne pouvait plus supporter de voir ces horreurs. Les moineaux ? Qu'est-ce qu'il voulait celui-là ? Il croyait peut-être que les élèves étaient pas assez perturbés comme ça ? Canelle sentit un mal de tête montait et crispa les doigts. Heureusement, la fille qui avait aidé Dorothy remettait le Serpentard à sa place. *Pas trop tôt* La jeune première année inspira et expira un grand coup pour se calmer. Ce n'était certainement pas le moment de s'énerver pour des choses aussi futiles. Des vies étaient en jeu.

La jeune Serdaigle fit donc abstraction des paroles du jeune homme qui continuait à clamer et se concentra sur Zoey et les images. Son amie en avait marre et Canelle comprenait parfaitement son ressentie. Elle-même n'avait qu'une envie: partir. Malheureusement, le groupe qui allait au parc était déjà partie et elle se voyait mal courir pour rentrer à son dortoir, la tête remplie des images traumatisantes que montraient la fumée. *J'peux plus* Aussi se contenta-t-elle de répondre doucement à son amie.

-Moi aussi, c'est.. horrible. J'espère que tout le monde est en vie.

Canelle aurait voulu lui dire qu'elle n'en pouvait plus, qu'elle voulait juste partir le plus loin possible de ces images, mais elle ne pouvait lui faire ça. Ca ruinerait certainement le moral de sa meilleure amie et elle ne voulait pas que cela arrive. Celui-ci était déjà bien bas, et elle voulait juste que son amie reste forte et elle-aussi par la même occasion. L'inquiétude qui pesait sur ses épaules augmentaient à chaque seconde qui passait sans voir les deux élèves restants de Poudlard. Elle les avait croisé dans les couloirs, dans le parc, dans la grande salle... Elle ne pouvait croire qu'il leur était arrivé quelque chose. *C'est horrible*

Comme pour répondre à ses supplications mentales, l'écran de fumée passa à une autre image. Une image bien plus effrayante que les autres. Canelle sentit la main de Zoey resserrait encore plus fort la sienne alors qu'un cri sortait de la bouche de son amie. En même temps que tous les autres, les deux jeunes Serdaigle avaient découvert l'image d'Elowen statufié et de Lilly bouleversé. *Elle est... morte ?* Cela semblait effectivement être le cas même si la jeune première année ne voulait pas y croire. Ce n'était pas possible, ils n'avaient pas le droit. C'était trop injuste. Quelqu'un de sa maison était mort. Ces mots résonnaient dans l'esprit de la jeune fille.

Canelle se tourna pour poser ses yeux verts sur son amie tremblante. Des larmes coulaient sur ses joues et la jeune fille ignorait comment les sécher. Elle ne pouvait malheureusement rien faire, elle n'avait pas le pouvoir de ranimer les personnes statufiées. Elle-même ne se sentait plus très bien et s'occupait de deux personnes en même temps semblait assez difficile pour la jeune sorcière. *Trop* La jeune fille sentait son coeur battre de plus en plus fort dans sa poitrine, comme s'il avait voulu en sortir. Posant sa main branlante sur son front pour calmer son mal de tête, elle tenta tant bien que mal de rassurer son amie.

-Ce n'est peut-être que provisoire, bredouilla-t-elle. Elle va sûrement bouger d'une seconde à l'autre.

Mais plus les secondes passaient, plus l'angoisse de la jeune Serdaigle grandissait pour ouvrir un gouffre géant dans son ventre. Elle n'avait plus d'autre choix que de se rendre à l'évidence: Elowen ne reviendrait certainement pas. Le château allait sûrement en être tout chamboulé, et rien que d'y penser la jeune fille avait envie de rentrer chez elle et de s'enfouir dans les bras de sa mère, là où plus rien ne pouvait l'atteindre. *Mais c'est pas possible* Alors qu'elle pensait vraiment être arrivée au pire de ce qu'il pouvait se passer, l'écran de fumée disparu aussi vite qu'il était apparut. Alors quoi ? Ca se terminait comme ça, sans donner aucune explication ? Canelle sentait la rage bouillonnait en elle.

Mais avant qu'elle n'ai pu avoir la moindre réaction, cinq personnes apparurent là où l'écran de fumée venait de disparaître. Clignant plusieurs fois des yeux, la jeune fille eut beaucoup de mal à réaliser ce qu'il se passait. Les quatre élèves de Poudlard partis étaient de retour, avec une autre fille qu'elle ne connaissait pas, et en pleine forme en plus de cela. *Comment c'est possible ?* Sa camarade qu'elle avait vu quelques minutes plus tôt le visage figé dans la pierre, une expression de terreur sur le visage était maintenant toute heureuse, certainement parce qu'elle revoyait tous ces visages familiers et qu'elle n'était plus dans l'endroit cruel qu'était le dominion. Canelle comprenait parfaitement le soulagement de ses aînés et était elle-même envahie de joie et de soulagement en voyant ses camarades en chair et en os, et vivant.

Un immense sourire se dessinait sur ses lèvres tandis que les quatre élèves et la fille immobile étaient emmenés à l'infirmerie. Elle était tellement soulagée qu'elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Zoey avait elle aussi l'air rassurée vu qu'elle clamait haut et fort qu'Elowen était en vie. Canelle lui adressa son plus beau sourire tandis que sa peur baissait pour laisser place à la joie. *Qu'est-ce qui s'est passé ?* La jeune fille n'en avait aucune idée mais ne doutait pas qu'elle n'allait pas tarder à le savoir. Les nouvelles allaient vite à Poudlard.

Canelle hocha ensuite la tête en entendant la question de son amie. Bien sûre qu'elle restait avec elle. Bien que celle-ci souhaitait s'en aller pour aider Dorothy, la jeune fille ne lui en tenait pas rigueur, elle-même ayant eu envie de s'en aller à plusieurs moments. Heureusement, tout cela était fini. *Enfin* Tout ça était bel et bien terminé et la jeune première année pouvait à nouveau respirer normalement. Elle prit une gorgée de jus de citrouille avant de réaliser qu'elle n'avait même plus mal à la tête. Tout allait pour le mieux.

-Bien sûr, affirma la jeune Serdaigle. Où voudrais-tu que j'aille ?

Puis elle pressa doucement la main de son amie avant de la lâcher, rassurée.

@Ellana Memoria, @Dorothy Queen et @Zoey Redfly <3
Désolé pour le pavé :sweatingbullets:

Evie Supremacy - vive les patates
Aimer la rose, c'est aimer ses épines
Quatrième année RP / Color RP: color=#84774d
04 sept. 2021, 09:10
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
20 Mars 2046 ● Grande Salle/Dominion ● Deuxième Année


Tu étais repartie à la table des Serpentards pour revenir en terres connues. Pour t'éloigner de la foule devenue une grosse masse sombre, perdue, en pleurs. Tu ne comprends plus rien. Ton esprit est aussi embrumé que les nuages de fumées du début, et tu n'arrives plus à réfléchir à quoi que ce soit. Tu retournas t'assoir côté mur, pour échapper encore plus à la foule. *J'étouffe. J'respire plus.* Tu t'étais mise le plus loin possible du centre de la salle, et de la table des professeurs, pour te sentir mieux. Cette journée était horrible. Atroce. *Suffocation* Comme si des brumes invisibles s' étaient élevées tout autour de toi comme une cage emprisonant un *pauvre* animal sans défense. Seule. Tu étais tout bonnement seule. Tu ne voulais plus assister à l'horreur qui se passait dans le Dominion. *Domignon* Sûrement pas. Tu avais peur. Peur de la suite. Allaient-ils y laisser la vie ? À cause de la directrice irresponsable ? Il y avait d'autres solutions. Les envoyer là-bas n'était pas la bonne. On aurait pu se défendre, au lieu de leur donner ce qu'ils voulaient avoir. La force. Notre faiblesse. Leur puissance. Notre faiblesse. Tu entendis alors des hurlements, des cris d'élèves. *Ça y est ils sont morts.* Tu montas sur le banc. Il fallait que tu vois ce que ta directrice avait osé faire. Envoyer des gens à la mort. Mais le *spectacle* fût tout autre. Jacob. Jacob et Lilly. Ils étaient là. Ressortis. *Ressortis* Tu retombas sur le banc. Ils avaient survécus. Tu ne pouvais pas en voir plus. Tu te fraiyas un chemin entre les élèves et adultes présent, et tu sortis en courant. Tu voulais juste partir. Partir de cet enfer.

Erza peste contre Miss Loewy, et quitte précipitement la salle dès que Jacob et Lilly arrivent.

Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048
04 sept. 2021, 17:38
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces afffreuses nuits,
Qui compriment le cœur comme un papier qu'on froisse ?
C. Baudelaire, Réversibilité


Léna : 1 - 3 - 5
Alyona : 2 - 4 - 6 - 7



Merlin, mon cœur bat si vite ! Comment est-ce possible qu'un tel organe puisse changer son rythme aussi promptement pour l'accélérer ainsi et bouleverser par le même biais tout un corps ?
Je suis complètement terrifiée. Mon Être entier baigne dans mon angoisse et dans ma peur. Cela me prend à la gorge avec une telle vigueur que mon corps en tremble de toute part. C'est terrible, je n'avais jamais ressenti des émotions aussi bouleversantes. C'est bien différent de toutes mes mésaventures à Poudlard. Cette fois-ci, c'est une angoisse pure qui grandit dans mon cœur. Je ne peux pas échapper à sa poigne ou tenter de nier son existence, je suis complètement prise au piège par elle, enfermée entre ses doigts, dévorée par son étreinte et envahie par sa présence. Je me noie dans ma terreur ; ma respiration se fait de plus en plus rapide, mes mains tremblent sans que je ne puisse les en empêcher et mes ongles viennent se coincer sous mes dents, décidées à arracher ceux-ci comme s'ils étaient la représentation matérielle de ma peur. J'ai mal au ventre tant cette douleur m'est insupportable.

La tête tournée vers le sol, j'essaye de ne pas regarder la fumée, de ne pas lever les yeux, de les garder clos, de ne pas bouger pour fuir ou d'exploser en sanglots comme une gamine. Tout ceci est trop pour moi. J'aurais pu être parmi ces gens qui se battent contre leur double, qui se retrouvent face à un loup terrifiant ou qui doivent faire appel à toutes leurs capacités pour éviter de tomber dans les pièges du Dominion. J'aurais pu ? Non, j'aurais dû. Au moins, j'aurais pu agir et faire quelque chose au lieu de rester là, immobile, dans l'incapacité de faire quoi que ce soit à part regarder ces scènes macabres et me faire dévorer par mes angoisses. J'aurais été utile là-bas et peut-être qu'un des quatre envoyé au Dominion serait installé avec ses amis dans la Grande Salle plutôt que d'être enfermé dans ce lieu inconnu. Tout le monde serait en sécurité à Poudlard sans Sepulveda et ses conneries dévastatrices.

Je tente de ne pas regarder le nuage mais c'est plus fort que moi. Ses images attirent mes yeux comme un attrapeur est attiré par le Vif d'Or. Scène terrible, noir, espoirs, noir, horreur, noir, incompréhension, noir. Cette fumée me fait passer par un tas de sentiments parfois opposés en seulement quelques secondes. C'est une cascade d'émotions qui s'écrase sur mon être à une vitesse folle. Je ne maîtrise plus rien, je ne peux que subir toutes ces sensations et les accueillir pleinement, avide de ressentis, dévorée par cette petite voix en moi qui souhaite me prouver que je suis bien vivante et que mon corps est bien au milieu de la Grande Salle, entourée par mes camarades. De là où je suis, je distingue moins bien les détails des visages et des scènes, tout est trop lointain ou caché par les silhouettes des autres élèves de l'école. Au fond de moi, je crois que je suis rassurée de ne pas avoir accès à une bonne partie de ces images. Peut-être les souvenirs seront-ils plus simples à oublier ? *Mais j'veux pas Oublier* Pourtant, en parallèle, j'aimerais en savoir plus sur ces magies utilisées, sur les noms des diverses écoles n'étant plus capables de se battre ou sur les différents objets utilisés pour se servir de la magie. Je grave d'ailleurs tous ces petits détails dans un coin de mon crâne. Souhaité-je diriger mes pensées vers quelque chose d'autre que ce nuage noir ou suis-je vraiment intéressée par ces détails au plein cœur d'une tempête visuelle et émotionnelle ? Je n'en sais rien, peut-être un peu des deux.

Je repense avec horreur à cette journée de septembre où tout me semblait avoir basculé subitement alors que cette même bascule s'était produite certainement des mois auparavant. Je ne savais pas, à l'époque, ce que l'arrivée de l'urne chamboulerait dans ma vie. Désormais, je le sais, je le sens. Et c'est tellement, douloureux, Merlin !

Les images continuent à apparaître, bouleversant nos pensées, étouffant notre cœur, se gravant dans notre mémoire. Nous subissons, tous ensemble, une agression terrible. La peur se glisse entre nos corps, s'introduit dans notre crâne et nous ravage sans pitié. Tramontane paraît être en mauvaise position, comme Zarbi et Livingstone. Quelle horreur, les observer agir comme s'ils étaient loin de nous ou comme si nous regardions une pièce de théâtre ! Tout cela semble si peu réel ; est-ce vraiment en train de se produire ? Gates, Tramontane, Livingstone et Zarbi vivent-ils vraiment cela ? N'est-ce pas juste un cauchemar ou une illusion pour nous glacer les sangs ? Qui d'entre nous ressortira d'ici avec un sourire sur le visage ? Et, douce Circé, quand cela se terminera-t-il ?

J'encaisse les différentes scènes sans savoir comment réagir. Je suis dans un état un peu second, coupée du Temps, seulement plongée dans cette fumée noire et envahie par mes émotions, à croire que c'est elles qui dirigent désormais. Je crois être dans un état de choc ou quelque chose qui s'en approche. Je ne parviens plus à réfléchir correctement, à aligner des pensées logiques ou à me concentrer sur les autres âmes autour de moi. Je pense que je ne saurais même pas répondre à une question simple sur ma vie si on m'en posait une. Tout me bouleverse et je n'arrive pas à détourner mes yeux de ces images qui défilent devant moi. Je suis complètement pétrifiée.

Et soudain, les voici. Gates, Livingstone, Tramontane et Zarbi *et y'a quelqu'un d'autre*, tous là, allongée sur la pierre froide du sol. Sans m'en rendre vraiment compte, je me lève et m'approche, franchissant quelques mètres. Merlin, ce sont bien eux, vivants et présents. Le nœud de peur coincé dans ma gorge se dénoue brutalement. C'est terminé. Vraiment ?

Je crois qu'au fond de moi, j'aurais aimé qu'ils ne reviennent pas tous aussi semblables qu'à leur départ. J'aurais aimé pouvoir me dire « Oh ! Si j'avais été avec eux, j'aurais pu éviter cela ! ». C'est très malsain et mauvais comme pensée. J'ai honte de ressentir une telle envie, de souhaiter une telle chose. Une si grande honte qu'aussitôt reconnue, je la chasse brutalement et avec elle cette pensée tellement affreuse et déplacée. Pourtant, je sais sans me l'avouer que cette pensée était bel est bien mienne et non pas un mensonge de mon esprit, elle était vraie. Mais parfois, il est plus simple de rejeter la vérité quand celle-ci est trop difficile. J'aurais aimé que cette pensée ne soit pas mienne, alors c'est ce que je tente de croire, quitte à me mentir à moi-même.

Je respire vite et fort, comme si je venais de terminer une longue course. Dans ma tête, tout est vide, ou trop-plein, je n'en sais rien. L'angoisse est toujours présente, très légèrement — pourquoi refuse-t-elle de s'en aller ? Désormais, j'ai cette sensation de vide qui creuse ma poitrine. Est-ce vraiment terminé, toute cette histoire avec l'urne ? Sommes-nous enfin sortis de ce cauchemar ? Est-ce normal que ce réveil, ce brusque retour à la réalité soit si douloureux ? Pourquoi est-ce que je me sens aussi vide ? J'ai l'impression d'être une de ces maisons en ruine qui prolifèrent après le passage d'un ouragan. Je n'ose pas croire que tout ceci soit terminé et que demain, je ne passerai pas une journée remplie de « j'aurais dû ». Je cligne plusieurs fois des yeux, pour être certaine de ce que je ressens et de ce que je vois. Tout semble bien réel et présent.
Alors voilà, c'est fini.

Je fais demi-tour vers la porte d'entrée, trébuchant sur les images restées gravées dans mon crâne. Sans m'en rendre compte, je passe à côté de Romanoff sans lui adresser un seul mot. Où sont passés mes angoisses, mes peurs, mes regrets, mes doutes ? Où sont allés mes sentiments ? Ils ont quitté mon corps et me voici désormais tremblante, hésitante, choquée, encore bouleversée par le passage de cet orage.

Je m'arrête brusquement au niveau des portes, m'appuyant sur l'une d'elles de mes deux mains. Mes jambes me semblent molles et faibles. Ma tête me tourne. Je crois que je vais bientôt m'écrouler. Il faut absolument que je sorte d'ici.


Alyona regarde la fumée noire, angoisse et a peur. Elle se rapproche quand Jacob, Irene, Lilly et Elowen reviennent puis fait demi-tour vers la porte d'entrée avant de se retenir à celle-ci.



@Alison Morrow et @Adulith Wen, je ne sais pas laquelle d'entre vous postera en premier mais vos deux personnages peuvent désormais apercevoir Alyona s'ils regardent vers la porte principale.

@Léna Romanoff, je me suis permise de répondre avant toi. Je suis désolée si cela te dérange... Je crois que c'est la fin de cette Valse entre Alyona et Léna, sauf si ta Protégée lui adresse de nouveau la parole. Merci de m'avoir rejoint, cela m'a fait plaisir d'écrire avec toi !

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
présence réduite
19 sept. 2021, 18:24
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Adulith vit le visage d'Alison se décomposer, depuis le début elles avaient tenu ensemble, mais là c'était trop, pourtant ils étaient revenus, on pouvait dire que c'était fini, mais elle ne ressentait pas le soulagement qu'elle devait, elle se sentait presque pire, les émotions qu'elle avait voulu mettre de côté revenaient maintenant, et le visage d'Alison était un digne reflet de ce qui se passait à présent dans l'esprit de la serdaigle.

Et soudain, alors qu'elle cherchait quelque chose à dire, sans vraiment savoir quoi, quelque chose pour adoucir ce moment, les yeux d'Alison s'embuèrent, et elle demanda à voir Alyona. Immédiatement, Adulith posa une main sur son bras, en murmurant "Attends !", elle chercha du regard dans la salle, guettant d'abord la table des bleus, sans voir la tête rousse d'Alyona. Elle fit le tour de la salle des yeux, et par miracle elle aperçut la serdaigle. Elle se tenait près de la porte, et n'avait pas une meilleure mine que celle d'Alison.

Elle se pencha vers Alison, essayant de l'entrainer avec elle sans la brusquer : "Je la vois, viens, on va la rejoindre, de toutes façons il faut que je sorte aussi, on a besoin de prendre l'air...". Elle tentait d'amener Alison avec elle, en espérant que la présence d'Alyona serait réconfortante pour elle, et que cette dernière réussirait à faire ce qu'elle-même n'avait pas réussi.
Tout en soutenant Alison, elle essaya de croiser le regard d'Alyona, il fallait la rejoindre avant qu'elle sorte, car elle avait l'air d'avoir besoin elle aussi de prendre un peu d'air frais et semblait prête à quitter la salle, si elle la voyait avec Alison, elle les attendrait sûrement...

@Alyona Farrow, @Alison Morrow

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.
24 sept. 2021, 21:00
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Les murs aussi peuvent s’effondrer.
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C'est fort. C'est trop trop fort.
Il y a des moments où ne devrait pas être, des secondes où on ne devrait pas vivre, des pans entiers de lumières qu'on devrait plonger dans l'ombre.

Les bruits, les images, les couleurs, tout lui agressait les yeux, les oreilles, l'être entier. Elle n'arrivait pas à se concentrer sur le retour des Quatre, elle était obnubilée par une chevelure rousse, un sourire flamboyant et des yeux pétillants de vie.
Elle avait peur, si peur de la perdre à présent.
Pourtant, elle voulait croire que tout s'était reconstruit, ce n'était pas Décembre qui avait réussi à refroidir ce Quelque Chose entre vous deux.

Elle n'arrivait plus à réfléchir correctement, ses paupières battaient de plus en plus vite au fur et à mesure qu'elle essayait de refouler les larmes, qui coulaient tout de même.
Le paysage se brouillait, ce qui ne faisait que rendre les murmures plus audibles, plus pressants, plus vifs.
Elle n'était qu'une toute petite enfant à qui on venait d'avouer que le monstre sous son lit existait, mais qu'il allait bientôt partir. *Bientôt q-quand ?*
Ses pensées dérapaient sans trouver de prise, elle n'osait regarder personne dans les yeux, honteuse de ces perles liquides qui roulaient sans fin sur ses joues, aussitôt remplacées par de nouvelles. C'était le trop-plein d'idées qui lui avaient retourné la tête pendant des mois qui s'écoulait à présent sous sa forme la plus primitive, et elle ne pouvait pas endiguer le flot, pas ralentir l'avalanche de sentiments contradictoires, elle ne pouvait qu'être spectatrice du désastre se déroulant à la face de tous, sur son propre visage.

Un bras était pressé contre le sien, et parvint à la guider au milieu des Autres.
Elle baissa la tête et se colla un peu plus contre ce radeau qui se mouvait lui aussi dans les eaux troubles. Elle avait l'impression d'être une naufragée de la catastrophe, une disparue d'un navire ayant coulé depuis bien longtemps, mais qui n'a pas encore atteint le fond de l'océan.
Trébuchant à moitié, les doigts crispés sur ce qui semblait être une manche, son regard sautait des occupants de la salle aux murs, des visages au sol, de ses bottines aux tables. Elle se sentait minuscule, au milieu de toutes ces personnes qui semblaient savoir quoi faire, avaient toute leur tête et leurs idées en place.

Et puis, elle l'aperçut.
Dans un de ces éclairs où ses yeux s'élevèrent pour glaner un peu de la chaleur de sa chevelure rousse, ses pupilles aimantées comme un papillon par la lumière.
Son souffle s'apaisa légèrement, restant hoquetant. Les larmes floutaient encore tout, mais elle avait tellement fixé ce visage, qu'elle aurait pu le reconnaître entre mille. Personne ne pouvait dégager la même aura si douce et si particulière à ses yeux, personne ne pouvait avoir ces orbes-océans qui savaient comment la dé(t)fendre, personne n'avait les mots qui faisaient vibrer les cordes de son cœur.

Lâchant le bras qui l'avait soutenue, elle esquissa quelques pas vacillants jusqu'à sa Rousse Bleue, la seule qu'elle pourrait jamais appeler ainsi, la seule à qui elle pouvait murmurer ses peurs, la seule qui la comprenait sans les mots.

Celle-ci était contre la porte, et elle se moquait bien de savoir si son visage était aussi détruit que le sien. Elle se fichait bien de savoir si elle avait besoin du bois comme appui. Elle se foutait carrément du jugement que les Autres pouvaient porter sur Alyona, car elle les surpassait tous, ces idiots. Elle était une étoile dont rien ne pouvait stopper la course, elle était Son étoile, elle l'avait promis.

Ses pas s'accélérèrent, jusqu'à ce que sa tête rentre en contact avec l'épaule de la Serdaigle. Instinctivement, elle l'enfouit tout contre le corps de sa Rousse Bleue, et laissa les larmes déraper sur son visage sans discontinuer.
Elle sanglotait de peur, de soulagement, pour tout et pour rien, pour ce mois de Décembre et pour cette journée maudite, pour que le soleil continue de briller et que la lune reste pleine, pour que les cauchemars s'évanouissent au creux des étoiles.

@Alyona Farrow et @Adulith Wen. PEut-être le dernier ou l'avant dernier post pour moi !
Plume d'Alyona, nous nous devons poursuivre cela... :wise:

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.