Inscription
Connexion

14 avr. 2021, 18:03
 Terminé   Irlande   +  Guide Indispensable  E.I. 


Scary Limpson, 11 ans
Norman Limpson, 18 ans
19 juillet 2044
L'univers n'a pas de limite,
Celles que l'on désigne comme telles sont les ponts
que nous ne voulons pas franchir


Déjà 19 jours que nous sommes partis de Londres, et je n'ai pas vu le temps passer. c'est comme si lorsque je voyage, le temps ralentissait, même si malheureusement, ce n'est qu'une illusion de plus. Nous avons laissé la voiture sur le continent et mirent le cap vers l'Irlande, et plus précisément vers la péninsule de Dingle que nous souhaitons visiter. J'ai entendu dire que les paysages étaient jolis, j'espère ne pas être déçue. Avant de partir, nous nous sommes évidement bien préparé, enfin, ça, c'est ce que nous pensions, mais j'y viendrais. En théorie, tout est sensé bien se passer, nous avons une carte pour nous repérer, de la nourriture, et de l'eau pour suffisamment longtemps.

Sauf que voilà, il a fallu qu'il pleuve pendant al nuit, et que nous nous retrouvions comme deux imbéciles dans la nature avec des vêtements tout trempés. Vous me direz, c'est l'été, ils sècheront vite, mais en attendant, nous on a froid.

______________________________


Je me réveille en sursaut en entendant la pluie gronder au dessus de nos têtes.*P'tain, c'est une blague ?!* Je ne comprends pas. Norman m'avait bien dit qu'il avait regardé la météo avant de partir. On dirait que les moldus ne sont pas très doués en matière de divination. La pluie nous frappe le visage, et les horizons sont bouchés tellement nous n'y voyons rien. Si on m'avait dit que cela se passerait comme ça, pas sûr que je serais venue. Je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière -si eux aussi ils s'y mettent on est pas sortis de l'auberge- et me mets à chercher mon frère du regard. Lorsque je le trouve enfin, sa mine particulièrement sombre me fait aussitôt m'interroger. *Y a quoi ?*Puis, il me regarde et je comprends que la pluie est bien plus problématique que ce que j'avais pensé. D'un geste, il me montre la carte. Trempée. Je regarde horrifiée l'encre se dissoudre sur le papier et la carte devenir illisible puis se déliter dans les mains de mon frère. D'un ton las, je l'entends à peine me dire :

- Regarde moi ça. On est foutu sans cette carte.

En un instant, je sus qu'il avait raison. Si nous ne savons pas où nous sommes, nous pouvons bien errer dans cette maudite forêt en rond pendant plusieurs jours sans nous en rendre compte. Comme si cette pensée est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, je pâlis d'un coup sous la pression démesurée que la météo ne devrait pas avoir à exercer. Je sais bien qu'il existe un sortilège permettant de rendre de choses imperméables, mais je sais aussi qu'il est un peu trop tard maintenant que nous avons perdu ce que nous avions de plus précieux. Cependant, il faut penser au lendemain tant que le soleil n'est pas encore levé. Mais fait-il seulement bien nuit ? les nuages assombrissent tellement le ciel qu'il nous est impossible de le deviner. Je lâche alors :

-Que fait-on maintenant ? On ne sait même pas quand nous reverrons le soleil ...

- Mais que pouvons nous faire ? me répondit-il avec exaspération.

J'ai parfois des pensées sombres, mais je dois bien dire que de ne pas voir le soleil dans le ciel fait baisser le moral et toute la confiance que nous avions engrangé durant les jours précédents. Est-ce que tout nos acquis sont si *Ephémère* que cela ? je ne pensait pas que cette expédition me ferait autant de mal que cela. Comme quoi, la théorie est souvent bien loin de ce que nous impose la réalité.

Je lève les yeux au ciel et aperçoit un éclair non loin d'ici. Je n'ai même pas envie de compter les secondes pour savoir quelle distance exactement nous sépare de la foudre qui vient sûrement de frapper un arbre. Les gouttes qui se déversent sur mon visage me forcent à cligner les yeux si je ne veux pas qu'ils se noient sous les torrents d'eau qui tombent du ciel. rapidement, ce spectacle devient insoutenable, d'abord physiquement, et pour mes pensées intérieures à qui j'ai promis que je ne renoncerais jamais à aller de l'avant. Je lance un regard à mon frère en espérant qu'il trouve quelque chose à lui répondre ; sans succès. On ma souvent dit que l'eau était lourde, mais je ne pense pas voir jamais eu conscience de son poids comme aujourd'hui. *j'en ai marre* pour la première fois que nous sommes partis, j'ai envie de faire demi-tour. peut-être qu'explorer le monde n'est pas une si bonne idée que ça. Il y a des ambitions qui passent par des chemins moins dangereux. Une voix rententit alors devant moi, et je comprends que mon frère essaye de me dire quelque chose. *Ne comprend-t-il pas que rien ne pourra me réconciliée avec cette foutu région ?*.

- Rendors -toi. Je veille sur nous. Espérons que demain il soufflera un vent meilleur...

Bien contre mon gré, c'est ce que je fis.

______________________________


Derrière mes paupières encore closes, je peux voir que le Soleil s'est remis à briller. tant mieux, je n'ai pas envie de refaire le même scénario deux fois, une fut plus que suffisante. Je grignote alors une tranche de pain, et nous décidons de nous remettre en route, espérant tomber sur une ville dans les environs. Je me rends alors compte que marcher est bien plus fatiguant que ce que je pensais. *Comme quoi, j'aurais eu un panache de surprises*. Dans ma tête, ne reste que l'amertume de ce que nous avons perdu, notre précieux guide en terrain inconnu.

@Elowenn Isildür désolée pour ce pavé :sweatingbullets:
Dernière modification par Scary Limpson le 19 juil. 2022, 14:50, modifié 3 fois.

Cinquième année RP, puzzle sans cadre ⊱ fichefiche PRs

22 avr. 2021, 16:03
 Terminé   Irlande   +  Guide Indispensable  E.I. 


Je me réveille doucement.

Des rayons de soleils vifs parcourent ma chambre aux travers des volets; tant mieux. Le soleil est bien capricieux, mais cette pluie inattendue n'a pas été du goût de tout le monde.
Moi, je m'en fichais royalement, mais je suppose qu'étant restée bien au chaud pendant le déluge, c'est normal. Mais ma mère s'est quelque peu emportée, puisqu'elle avait été surprise par la pluie alors qu'elle repeignait la devanture de la boutique -inutile de préciser que cette dernière est foutue...
Elle avait revêtu un horrible ciré jaune et chaussé en hâte une paire de botte, pour rabattre une bâche sur la peinture dégoulinante, sûrement pour ne pas qu'elle intoxique le sol en ce baladant dessus. J'avais levé les yeux au ciel face à cette "foutue écolo", mais en vérité, je l'admirais et quand elle est rentrée essoufflée, nous avons échangé un sourire complice. On aurait dit qu'on avait sauvé le monde...

Quoi qu'il en soit, je n'aurais pas supporté de rester une journée cloîtrée chez moi en attendant que la pluie cesse. De plus, aujourd'hui ma mère organisait une randonnée avec des touristes, et j'avais prévu de l'accompagner, voir peut-être lui fausser compagnie et tracer mon chemin seule. Depuis le temps, je l'a connaissais par cœur, cette bonne vieille péninsule!
Et puis... Or de question de loupé un pic-nique!

Je m'habille en hâte puis descends prendre mon petit déjeuner. Mes parents sont déjà là, et mon père me dit "salut petite puce", d'un sourire radieux. Je grogne "Mouais, salut..." digne d'une adolescente insupportable, puis attrape le paquet de corn-flakes que je vide dans mon bol. Je m'assois à ma place, et c'est alors que je remarque l'horrible ciré jaune suspendu à un crochet, les bottes à côté.
Je m'indigne:

_Hé, on n'est pas en Bretagne, ici!

Ma mère soupire, bien qu'on voit qu'elle regardait sans tendresse ledit ciré jaune:

_Et moi qui avait l'intention de t'en acheter...Et à toi aussi, mon cher mari!

_Ah non! Moi je garde ma veste en cuir synthétique trouée!

On éclate tous les trois de rire. Ma mère tape des mains:

_Allez, fini ton déjeuner; prépare tes affaires: on part dans une demi-heure!


_Yihaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! C'est parti!


_J'ai pas dit dans une demi-heure?

On éclate encore de rire, puis je file dans ma chambre.

Dans un sac en bandoulière, j'insère deux gourdes remplies d'eau et de glaçons, des fruits et un sandwich pour un pic-nique copieux ainsi que mes appareil photo, l'un numérique, l'autre polaroid. J'y glisse également mon précieux herbier: j'espère qu'il y aura des choses intéressante à prendre! Je prends également un parapluie et une veste au cas où la météo ferais encore des siennes. J'hésite, puis j'attache à ma ceinture une longue bourse où je glisse ma baguette. Or de questions de m'en séparer un instant!

Je dévale en toute hâte l'escalier à l'appel de ma mère. En vérifiant nos pneus de vélos, je ne peut m'empêcher de sourire.
J'adore partir en journée randonnée avec ma mère... C'est toujours plein de surprise!




Nous attachons nos vélos à une barre avec des antivols, puis prenons la route de notre rendez vous avec les touristes. C'est dommage que mon père n'ait pas pu venir, mais en ce moment il a plein de travail en boutique.
Nous arrivons un peu en avance; les touristes arrivent peu à peu. Parmi ceux-ci, on trouve une famille qui semble assez coincée - "de vrais citadins, ceux-là", glissais-je à ma mère - ; un homme avec une barbe rousse fort sympathique, un appareil photo de pro glissés autour du coup; deux adolescents dont il fallu vérifier l'accord parental; et une femme en excellente condition physique: une habituée de la marche, visiblement.

A
près un petit topo sur l'organisation de la journée, nous vérifions que tous ont bien pris de quoi boire, ainsi que des vestes ou des parapluies. Si les nuages à l'horizon ne sont guère menaçants, leurs teintes grisâtre indique néanmoins à la prudence. Puis, après avoir passé une gourde en rab au photographe, nous nous réunissons pour une photo de groupe que je prends plaisirs à faire en plusieurs exemplaires. A la fin de la journée, chacun aura de petits souvenirs; ça fait souvent plaisir.

Enfin, nous nous mettons en route. Toute joyeuse, je sautille devant, en m'arrêtant toutefois pour prendre quelques clichés, des touristes ou bien de la péninsule. Celle ci est magnifique, à son habitude. Je m'arrête un peu face au vent et admire ce paysage de mon enfance.

La péninsule de Dingle est bordée de falaises grises, léchées par la mer éclatante de couleur. L'écume blanche s'avance et se retire sur l'étendue azur qui s'étend loin derrière l'horizon, au rythme du bruit des vagues qui s'écrase sur les rocs. A l'opposé de la mer, sur les falaises imposantes, pousse de l'herbe folle, grasse et verte. Quand on s'assoit dessus, en haut des collines, on voit en contre-bas la ville, et ses bâtiments qui s'éparpillent jusqu'à n'être plus que des rares bâtisses reposant sur l'herbe paisible. On peut contempler de loin le port et ses bateaux réduits à de simples lignes ovales, certaines oscillantes dans les flots tumultueux, en partance vers d'autres contrées. Parfois dans ce paysage apparaît de longue traînée jaune, mouillée par le remous incessant de la mer. Sur certaines de ces plages de sable, l'on perçoit des tâches de couleur vives. Sous ces parasols se trouvent sûrement un père, une mère, qui surveillent leurs enfants qui rient et s'éclaboussent dans l'eau, en lisant à l'ombre bienheureuse des parapluies de soleil. Mais nous continuons de marcher, et nous les perdons vite de vue. Le soleil est bientôt au zénith; il est temps de nous poser, et de manger.
Si nous avons fait quelques pauses, nous avons en somme suivit l'horaire prévu: nous avons bien avancé, et nous sommes déjà à plusieurs kilomètres de la ville.



Les touristes se rassasient de la nourriture apportées par ma mère et celle-ci est avec eux. Puisqu'il est prévu de rester longtemps mangé et profiter de la petite plage naturelle où nous nous sommes arrêtés, j'en profite pour m'éloigner un peu. Je flâne dans un coin où l'herbe est haute; mes pieds nus ont l'habitude de fouler la terre et celle-ci, humide et fraîche, me fait du bien. Cueillant quelques fleurs ça et là, que je place soigneusement dans mon herbier, je m'attarde un peu, comme à mon habitude. Je n'aime pas trop la chaleur, mais bien que le soleil tape, le vent fort rafraîchi sans peine, sans pour autant instaurer le froid.

Profitant de ma localisation élevée, je tente des faire des photos. Je m’approche des falaises où je monte sur un rocher. Le panorama s'offre à moi dans toute sa splendeur, et, bien que j'y suis habituée, je le contemple toute autant émerveillé que les premières fois. Puis, je prends en photos la mer et les falaises majestueuse qui l'entoure. En me tournant prendre une photo du panorama côté terre, j'aperçois deux silhouette progressé sur un petit chemin de randonnée. C'était assez courant de voir des randonneurs, bien que ceux-ci semblaient jeunes. Estimant qu'un peu de compagnie ne ferait pas de mal, ni pour nous ni pour eux, je leur fit de grands signes depuis mon promontoire, et leurs criant des "hé ho!" par ci par là. J'aurais bien couru vers eux, mais je risquais de les perdre de vue en perdant de la hauteur.

En plus, mes jambes étaient déjà assez sollicitées comme ça; moi aussi j'avais droit à une pause!

@Scary Limpson, j'espère que ça te plaît. Dis moi s'il faut changer quelque chose! :)

Et s'envoleront les oiseaux blancs...
3ème année RP/ N'est plus sur le site!/ À bas les Ventouples!

14 mai 2021, 15:27
 Terminé   Irlande   +  Guide Indispensable  E.I. 
- Cet endroit me dit quelque chose...

Nous arrivons à un croisement entre deux chemins de terre à peine visible, et je suis à peu près sûre que nous sommes déjà venus par ici. Comme je l'avais prévu, nous tournons en rond, cela n'a absolument rien d'étonnant. Je m'énerve rapidement. N'arrivant pas à voir la beauté de la péninsule, cette étape du voyage est particulièrement pénible, mais je décide de ne pas me plaindre pour en plus avoir mon frère à dos. Tout les arbres se ressemblent, il est quasi impossible de se repérer si on ne s'y connaît pas un peu. Nus arrivons au même croisement qu'il y a environ une heure.

- On doit prendre à droite ; la dernière fois on est passé à gauche et on est à nouveau au même endroit.

Je suis absolument sûre de ce que j'affirme. Mon excellente mémoire visuelle ne me permet peut-être pas de trouver mon chemin, mais je me souviens que nous avions décidé de partir sur la gauche vu que le chemin de droite montait. alors que je m'y engageait, convaincu qu'il n'aurait rien à y redire, mon frère m'arrête et me dit :

- Non, la dernière fois nous avons pris à droite. C'est forcément cela vu que nous sommes arrivés ici en descendant ; nous avons forcément dû monter.

Et je retiens un soupir ; cela ne me fais pas rire du tout. Je sais bien qu'il sait que j'ai raison, c'est juste que cela l'amuse de mettre ma logique à rude épreuve, mais il en faut plus pour m'arrêter. Nous n'avons pas que ça à faire, il faut savoir être sérieux des fois ! Cependant, si je ne le force pas à admettre que c'est moi qui voit juste, il ne fera jamais de lui même. J'ai presque l'impression que la situation critique dans laquelle nous nous trouvons l'amuse. je fronce les sourcils ; il sait très bien que je désapprouve son attitude digne d'un gosse de 8 ans.

- Allez quoi, y a pas de quoi pleurer, t'es une sorcière oui ou non ? Dis toi au moins qu'on ne manque pas d'eau !

Je ne sais pas ce qui me fit péter les plombs ; son sourire charmeur ou son ton désintéressé, mais quoi qu'il en soit, je me mis à lui crier dessus, de colère, mais surtout de beaucoup de frustration :

- ARRETE TES CONNERIES ! CA ME FAIT PAS RIRE DU TOUT. TU NE COMPRENDS PAS QUE LA SITUATION EST TROP GRAVE POUR QU'ON PUISSE SE PERMETTRE DE FAIRE LES CONS ?


Il lâche un soupir. Lui quand je l'agace, il ne se gêne pas ; bienvenue dans notre famille. On se ment tous les uns aux autres, et puis on fait comme si s'était normal ; que le mensonge n'était qu'un reflet déformé de la vérité. Je secoue la tête. S'il ne veut pas me suivre sur le bon chemin, soit, je continuerais toute seule. c'est un peu inconscient comme façon d'agir, mais il commence vraiment à me taper sur les nerfs. de toute façon, je m'en fous c'est moi qui ai les réserves de nourriture dans mon sac.

Je me mets aussitôt en route, je ne tiens pas à errer durant une semaine encore. Si cette histoire met notre planning en l'air, je jure que je ne reviendrais plus jamais dans cette maudite région. Soudain, il semble que la chance me sourit. J'aperçois au loin une silhouette perchée sur une falaise. A mon tour, je lui fais des grands signes dans l'espoir qu'elle soit de la région. Aussitôt, mon frère m'emboîte le pas ; comme quoi il peut être intelligent quand il s'y met.

Nous continuons notre ascension et arrivons au bout d'une dizaine de minutes près du point d'arrivée. Alors que j'allais me mettre à courir, il me chuchote à l'oreille :

- Fais gaffe, c'est peut-être une moldue...

Tant pis, je suis bien décidée à enfin trouver une civilisation au coeur de cet endroit. Je m'approche de la fille et m'exclame :

- Salut !! On était en vacances sauf que la pluie a eu raison de notre carte en papier, tu sais te repérer dans le coin ? Je suis avec mon grand frère, il arrive.

@Elowenn Isildür, navrée pour l'attente :sweatingbullets:

Cinquième année RP, puzzle sans cadre ⊱ fichefiche PRs

04 août 2021, 11:36
 Terminé   Irlande   +  Guide Indispensable  E.I. 


Je vois la silhouette me faire de grandes signes en retour. Je sautille de joie à l'idée d'une nouvelle rencontre! Puis elle se met en route, et commence une ascension dans ma direction. Je vois une deuxième silhouette non loin d'elle, que je n'avais pas remarqué au premier abord. Les deux personnages gravissent lentement la falaise, sur un petit chemin de terre qui serpente sur ses flancs, adoucissant la montée.

Je suis encore trop loin pour les distinguer clairement, aussi je ne sais encore rien deux. Puis, petit à petit, les détails se dévoilent: la première silhouette est une fille, qui à l'air de mon âge, tandis que l'autre est un garçon un peu plus âgé. Je m'étonne de voir deux jeunes gens ici, sans parents, mais après tout peut être sont-ils de la région.

Je disparaît momentanément pour aller chercher un peu de nourriture dans le pique nique de ma mère, et surtout je lui pique une bouteille d'eau - on ne sait jamais ce que les gens apportent; et surtout n'apportent pas. Mais je reviens vite sur mon rocher, les deux inconnus se hissant de plus de plus vers moi.


La fille arrive enfin à ma hauteur! Je me laisse tomber de mon rocher et vient l’accueillir. C'est une belle jeune fille, quoiqu'un peu frêle. Élancée, elle a des jambes un peu musclées, ce qui démarque peut être une habitude de la marche. De grands yeux bleus- vert, parfois plutôt vert vif à la lumière, étaient encadrés par de longs cils, tandis que son visage pâle contrastait avec ses cheveux châtains.
Elle ne semblait pas dépassé les 13 ans, mais peut être en avait elle moins.

Un peu plus loin se trouve un jeune homme qui tends vers la vingtaine, sûrement au dessous. Il a l'air méfiant, mais ne fait pas vraiment d'effort pour le cacher. D'ailleurs, soit il a passé une mauvaise journée, soit il s'est levé du pied gauche, mais en tout cas il n'a pas l'air de bonne humeur. Il a été distancé par sa compagne, qui a couru sur les derniers mètres, mais ne tarderas pas à la rejoindre.

La fille commence à me parler. Elle a l'air enthousiaste de me voir et je comprends vite pourquoi. Je lui tends la bouteille d'eau d'une main et un sandwich dans l'autre, au cas où elle aurait faim, tandis qu'en fronçant les sourcils de compassion, je lui dit:

_ Ah oui, c'est choses la arrivent de temps en temps... Ce n'est pas de chance.

Bien que je suis sincèrement attristée pour eux, je garde mes distances et parle poliment, sans familiarité, bien que cela qui aurait pu s'installer facilement. Ils restent quand même de parfaits inconnus! Je suis tout de même rassurée par leur jeune âge, et ne les harcèlent pas de questions non plus.

Je leur souris, contente d'avoir un peu d'imprévu tout de même, et tends le deuxième sandwich au jeune homme, qui vient de nous rejoindre. Celui-ci à l'air majeur, ce qui me rassure, et je leur montre la direction de mon groupe.

_ Moi, je suis de la région, ne vous inquiétez pas. J'accompagne des touristes en randonnée avec ma mère, je m'occupe des photos-souvenirs...

Mais vous n'êtes pas loin de Dingle, regardez! (je lui montre quelques bâtiments que l'on voit poindre au loin, visibles grâce à la hauteur de la falaise). Il vous suffit de longer la côte vers cette direction, et vous serez arrivé dans à peine... 3H, je pense?


Je ne leur propose pas tout de suite de venir se reposer, j'attends de voir s'ils ont l'air ennuyé par le reste de distance à parcourir et s'ils sont fatigués.

_Et ça fait longtemps que vous marchez?

Oui: je leur propose de venir s’asseoir un peu. Non: je leur donne quelques précisions sur la route puis les laisse partir.

@Scary Limpson, désolée du retard

Et s'envoleront les oiseaux blancs...
3ème année RP/ N'est plus sur le site!/ À bas les Ventouples!

25 août 2021, 15:13
 Terminé   Irlande   +  Guide Indispensable  E.I. 
Parce que les douces notes font un accompagnement idéal pour un peu de lecture,
je te laisse ce Son qui m'aura suivi tout au long de ce Pas en espérant qu'il te plaise.
______________________________


J'ai juste le temps d'entendre un long soupir de mon frère que déjà je suis émerveillée par la vue. une mer bleue se dresse à nos pieds sous le Ciel redevenu azur. Cet endroit en vaut le détour, je ne regrette pas un instant d'être montée. Et si cette fille est moldue, quelle importance ? Même si je peux aisément apercevoir dans le lointain ce qui semble être un village, compte tenu de la végétation, il nous serait dur d'y parvenir en marchant tout droit. Même si je sais qu'il ne faut pas faire confiance aux inconnus et encore moins lorsque l'on ne connaît pas leur statut, il va nous falloir suivre cette fille. Une part de moi me dit que ce n'est qu'une autre Gamine inoffensive, mais je crois encore moins ceux qui semblent gentils et bien intentionnés. Il y a presque toujours anguille sous roche. De toute façon, les gens qui ressemblent à de petits anges cachent bien souvent de vraies furies machiavéliques, et je sais que ce n'est pas Norman qui va me dire le contraire.

Il nous rejoint et lance un grand sourire charmeur à la fille qui doit avoir mon âge. *Ridicule*. Ne prend-t-il jamais la moindre pause ? Pourquoi faut-il qu'il aie toujours l'air sur de lui et en pleine forme, pourquoi lui on ne lui fait pas de remarques lorsqu'il est décoiffé par l'effort comme cela lui arrive si souvent ? Des fois j'ai envie de maudire son foutu charisme qui ne laisse personne indifférent. En plus d'être photogénique, ses raisonnements le font briller sur tout les plans. Ses manières m'agacent au plus au point. Ou peut-être est-ce simplement que je suis jalouse ? Il faut dire qu'il y a de quoi. Ca n'est pas normal que lorsque tu rentres dans une pièce, on cesse de parler et on se retourne vers toi. Que quand tu dis "écoutez-moi", il n'y ait plus qu'en guise de bruit dans la pièce que les battements de la fenêtre sous le vent. Et à chaque fois qu'il débarque avec son *foutu* sourire, que les invités l'écoutent attentivement et qu'ils concluent vers mes parents par un "quel enfant brillant, vous avez bien de la chance d'en avoir un comme lui" et que je vois apparaître un léger rictus au coin de ses lèvres, je ne peux m'empêcher de me dire *pourquoi lui et pas moi*.

Un instant je suis partie plus loin que les vagues frappant la falaise. Un peu trop sûrement. J'entends déjà la fille nous répondre des mots que je saisis à peine tant j'ai l'esprit embrumé. Je fini d'émerger lorsque je comprends que les bâtiments que j'avais repéré lorsque j'avais regardé la vue sont à trois *longues* heures de marche. Je me tourne vers mon insupportable frangin et je le vois de profil, ses cheveux châtains au vent, observer la côte. Je sais qu'il se dit la même chose que moi ; il va nous falloir faire une pause. J'attends qu'il prenne les devants, je suis trop fatiguée pour le faire. Je l'entends répondre :

- On marche depuis 7h 30 du matin. Je m'appelle Alexander et elle c'est Olivia. On vient d'Angleterre, on faisait un road trip mais on a laissé la voiture hors Irlande. Désolé si on parle pas beaucoup mais on est un peu fatigués.

Ca alors ! Je m'appelle Olivia maintenant ! Je reconnais bien Norman — ou devrais-je dire Alexander — là. C'est qu'il est infernal ! Pour ne pas faire confiance aux gens à ce point là, il pousse le bouchon trop loin. Mais bon, je choisis de ne rien dire au risque de nous faire passer tout les deux pour des imbéciles.

@Elowenn Isildür ouh, voilà qui promet dis donc !

Cinquième année RP, puzzle sans cadre ⊱ fichefiche PRs

19 juil. 2022, 14:49
 Terminé   Irlande   +  Guide Indispensable  E.I. 
Une petite pause nourriture me fait du bien. Cela faisait un paquet de temps que nous n’avions rien mangé, et la faim commençait à se faire sentir. Dévorant mon sandwich, je jette un coup d’œil à Norman qui semble en pleine réflexion. *Qu’est-ce qu’il va nous sortir encore ?!*. J’ai peur qu’il ne gâche la bonne humeur de ce guide, et ainsi, toute notre expédition. Je suis tendue. Cette histoire ne me semble pas bonne du tout. A mon regard interrogateur, il répond avec un sourire énigmatique.

Lorsqu’il est ainsi, je le déteste. Ne peut-il pas juste me faire part de ses réflexions ? Avec le temps, cela devient pénible. Je me doute que c’est très pratique pour lui. Si je ne sais pas ce qu’il prépare, je ne peux pas donner mon avis sur le sujet avant que cela arrive, et donc il peut accomplir ce qu’il a prévu sans encombre. C’est une méthode très intelligente pour lutter contre la liberté d’expression qu’il emploie là, car la plupart du temps, râler après ne sert strictement à rien.

Je le regarde boire de l’eau me demandant ce qu’il a prévu. Son visage de marbre ne me rassure en rien, mais j’espère que je m’inquiète pour rien et que je serais de son avis. Toute mon attention est sur lui lorsqu’il se rapproche de notre guide. A ma grande surprise, il lui adresse la parole, le tout accompagné d’un sourire :

— Nous ne souhaitons pas vous déranger plus, alors nous allons suivre la côte de notre côté. Merci encore pour votre aide et bonne randonnée

Je le foudroie du regard. *Mais il va pas bien dans sa tête ?!*. Pourquoi continuer tout seuls alors que des personnes plus expérimentées peuvent nous aider ? J’avoue que des fois, j’ai vraiment du mal à adhérer à sa façon de penser. Sans discuter, nous nous mettons en route, longeant comme prévu le bord de la falaise. Aucun de nous n’ose pour l’instant rompre le silence, mais ce n’est pas un silence pur, doux, que l’on aime écouter. Il est chargé de rancœurs que ni l’un ni l’autre ne cherchons à apaiser. Chacun de nous attend une réaction de l’autre, c’est une bataille de patience qui se joue là. Des fois, on ressemble un peu à des enfants qui refusent tout deux de faire le premier pas après une chicane de rien du tout, mais je m’en fous. S’il ne faisait pas l’idiot, je n’aurais pas à agir ainsi.

Notre marche semble sans fin, et le silence pesant à tendance à me faire perdre la notion du temps. Cela fait combien de temps que nous avons mangé ? Je ne m’en rappelle plus. Soudain, une voix me tire de mes pensées :

— Je sais que tu m’en veux.

— Je sais que tu t’en tapes.

— C’est faux Scary, tu le sais. J’aimerais juste que tu comprennes mes décisions.

— Je ne suis pas une demeurée. Je connais très bien les raisons qui t’ont poussé à ce choix. Ce que tu veux, c’est que je pense comme toi, c’est différent.

— Cela en fait partie. Forcément, je pense que j’ai raison et comme tu es ma sœur, je veux tu es raison toi aussi.

— Je ne veux pas me battre avec toi.

— Soit.

— J’en ai marre de ce voyage, rentrons le plus vite possible.

— Rentrons, si ça peut te faire plaisir…

Le gros problème avec Norman, c’est qu’il n’accepte pas le fait que nous ne soyons pas d’accord. Honnêtement, cette gosse moldue n’avait pas l’air très malhonnête, et quand bien même elle l’aurait été, je ne vois pas comment elle aurait pu deviner notre condition de sorcier.

Ce qu’il ne comprend pas, c’est que je ne peux pas être comme lui.

F.I.N.


En accord arc la Plume d’Elowenn

Cinquième année RP, puzzle sans cadre ⊱ fichefiche PRs