La fin de l'année approchait doucement et Deryn sortait d'un cours de Métamorphose assez éprouvant. Les élèves avait pendant toute la matinée courut après des rats répugnants pour les transformer en verre. En soit, l'exercice était assez sympathique quand on aimait travailler la métamorphose et Deryn, qui n'appréciait pas du tout ces rongeurs, exepté celui d'Alyona peut-être, avait participé avec entrain. C'est donc bien fatiguée qu'elle avait quitté le cours un peu en avance comme ses camarades une fois son exercice terminé.

Deryn cependant, avait pour sa part bifurqué avant l'escalier qui menait à la grande salle et au repas de midi pour se diriger vers la salle de sortilèges. En décembre, la Poufsouffle avait emprunté à miss Perkins des boîtes à musique. Elle les avait rendues au retour des vacances mais n'avait pas réussi à remettre la main sur le petit cadeau de remerciements trouvé pendant ses vacances à Londres. C'est Tim qui avait ressorti le petit paquet de derrière le lit la vieille au soir. Comme quoi, un botruc pouvait s'avérer utile dans une chambre. Une fois arrivée à destination, Deryn s'était postée dans le couloir face à la porte, regardant, un peu impressionnée, les grands qui sortaient de leur cours. Une fois la classe presque vidée, elle s'était avancée et avait frappé sur la porte déjà grande ouverte.

"Bonjour Miss. Est ce que je peux entrer cinq minutes ?"

Aujourd'hui, Eleanor avait donné cours aux sixième année. Même s'ils avait été plutôt disciplinés pendant le cours, la leçon avait été fatigante pour l'enseignante. En effet, apprendre aux élèves à créer des portoloins n'était pas chose aisée et beaucoup de paramètres devaient être pris en compte afin que le cours se passe au mieux. Il était important que les élèves ne se perdent pas et reste bien dans l'enceinte du château. Pour ce faire, lors du cours, la professeure avait donné à ses élèves une consigne importante : leur portoloin ne pouvait les mener qu'à l'intérieur du château ou dans le parc mais pas plus loin. La forêt interdite était, évidemment, proscrite. De manière générale, la consigne avait plutôt bien été respectée puisque tous les élèves avaient retrouvé la salle de classe après leur exercice. Une fois le cours terminé, les élèves avaient quitté la salle.

Après le cours, alors qu'elle se pensait seule, Eleanor entendit quelqu'un frappé à la porte de sa salle de classe. Puisqu'elle n'attendait personne, la professeure fut intriguée par la personne qui se présentait à elle. En relevant la tête, elle reconnu une de ses élèves de deuxième année. Que lui voulait-elle ? Même s'il était vrai qu'Eleanor lui avait prêté, à l'occasion des fêtes de fin d'année, plusieurs boites à musique afin d'animer et de décorer sa salle commune, l'enseignante ne s'attendait pas à la revoir en dehors des cours puisqu'elle lui avait rendu les fameuses boites à la fin des vacances.

- " Miss O'Connors, entrez ! Que me vaut le plaisir de votre visite ? "

Tout en jetant des coups d'œil Intrigués dans la pièce - Que pouvait bien avoir appris les élèves de sixième année aujourd'hui ? - Deryn s'avança vers le bureau en souriant. En marchant, elle tripotait un petit paquet au fond de sa poche. Ce n'était rien de bien extraordinaire qu'elle cachait. Il s'agissait d'une toute petite boîte à musique à manivelle.

"Je voulais vous remercier de nous avoir prêtés des boîtes pour Noël. C'était vraiment super en salle commune et dans les dortoirs. Tout le monde a adoré. Enfin... presque tout le monde trouvait ça super. Sauf un ou deux ronchons."

Elle se retint de rire en songeant aux remarques d'Ewen sur les musiques de Noël. De toute évidence ce n'était pas sa tasse de thé.

"Du coup, je vous avait acheté un petit cadeau sur le marché de Noël à Londres pendant les vacances mais, comme je suis toujours très ordonnée, je l'avais perdu."

Elle leva les yeux au ciel avant de sortir son petit paquet en papier craft de sa poche. La Poufsouffle le posa timidement sur le bureau en se demandant si c'était vraiment là une bonne idée.

"Je l'ai retrouvé. C'est pas grand chose hein. C'est un truc moldu. Mais vous arriverez peut-être à l'ensorceler sauf que c'est très court... Enfin vous verrez bien."

Elle recula un peu, hésitant sur ce qu'elle devait faire, sortir ou attendre que sa professeure ouvre le paquet.

Même si la professeure venait de donner cours pendant presque quatre heures, la visite de la jeune fille lui faisait un grand plaisir. En effet, elle allait avoir un retour sur l'effet qu'avaient fait ses boites à musique dans la salle commune de Poufsouffle. Avant les fêtes de fin d'année, Eleanor avait prêté plusieurs de ses boites à musique à la fillette afin qu'elle décore sa salle commune et ses dortoirs. Même si elle les avait récupérées depuis, elle n'avait pas eu l'occasion d'en parler avec la jeune fille.

- " Je suis ravie que vous veniez me parler de ces fameuses boites à musique. La dernière fois, je n'ai pas eu l'occasion d'en parler avec vous ... j'étais trop occupée. Il ne faut pas me remercier, c'était avec plaisir. Un ou deux ronchons n'ont pas apprécié ? J'ai ma petite idée sur leur identité ... Ne vous inquiétez pas, certains n'ont pas la clarté d'esprit nécessaire pour apprécier les belles choses ".

Eleanor sourit à son élève. Bien entendu, elle plaisantait même si, il faut l'avouer, elle avait du mal à comprendre comment on ne pouvait pas apprécier la musique de Noël et la période des fêtes. Depuis toute petite, la professeure avait apprécié chacun de ses Noël même si elle devait les passer avec sa gouvernante. Elle se souvenait des biscuits qu'elle lui préparait et qu'elles mangeaient ensemble devant le feu de cheminée avec un bon chocolat chaud.

- " Vous m'avez acheté un cadeau ? Mais ... " La professeure était surprise et un peu émue par ce qu'elle venait d'entendre. " Il ne fallait pas, je vous ai prêté ces boites à musique avec grand plaisir ! "

Aussitôt, la fillette s'approcha du bureau de sa professeure et y déposa un petit paquet. Intriguée, Eleanor l'attrapa et retira le papier craft avant de découvrir une magnifique petite boite à musique à manivelle.

- " Elle est magnifique, je vous remercie ... C'est une très belle attention, je suis touchée ! Si vous le permettez, je préfère ne pas utiliser la magie sur ce joli cadeau ! "

Une fois sa phrase terminée, Eleanor attrapa la manivelle et commença à la faire tourner. Aussitôt, une douce mélodie se fit entendre. Quelle belle attention ...

Deryn appréhendait un peu la réaction de Miss Perkins à ce cadeau pas franchement extraordinaire. D'ailleurs, ça se faisait d'offrir un cadeau à un prof ? Décidant finalement que sa curiosité face à la réaction de la professeure primait sur son appréhension, Deryn se mordilla la lèvre et attendit sagement que l'emballage soit enlevé. Un sourire s'étira sur le visage de la Poufsouffle et elle se sentit rougir de plaisir en voyant que de toute évidence, son petit présent faisait malgré tout plaisir.

Alors que la petite musique commençait à résonner dans la pièce, Deryn aperçut soudain un pièce au pied du bureau qui lui faisait face.

"Oh Miss, vous avez perdu une pièce."

La deuxième année, se pencha pour ramasser le petit objet brillant mais au moment où sa main effleurait le métal froid une secousse traversa tout son corps. D'un coup, elle eut l'impression d'être compressée et secouée en tout sens. Une impression qui s'accentua quand son corps s'écrasa littéralement sur une dalle froide. Sa tête tournait tendit qu'elle se tenait les yeux fermés, incapable de bouger, le cœur au bord des lèvres. C'était quoi ce truc !

Des voix basses et des rires à peine masqués parvinrent soudain à ses oreilles qui venaient de s'arrêter de siffler. Dans la panique, Deryn se redressa rapidement sur ses avant-bras. Trop rapidement. La nausée la reprit plus forte et elle n'eut d'autre option que de régurgiter ce qui restait encore dans son estomac de son petit déjeuner du matin. C'est seulement à ce moment là qu'elle aperçut la paire de chaussures visiblement masculine qui se trouvait juste sous son nez.

Rarement les élèves de septième année n’avaient été si concentrés en classe. Pour cause, apprendre à lancer un sortilège de manière informulée était quelque chose qu’ils attendaient depuis longtemps. Après un rapide point théorique, Mark avait laissé les élèves s’exercer par binôme. Mais malgré l’enthousiasme général, rares étaient ceux qui avaient su rapidement maîtriser ce nouvel art. Heureusement, au fil du cours et au grand plaisir de tous, l’entraînement finit par porter ses fruits. On pouvait alors entendre des exclamations de joie éclater ici et là.

« Bravo, Miss Letin ! Votre Expelliarmus était parfait ! »

Mark, appuyé contre son petit bureau, appréciait voir les progrès de ces élèves qui quitteraient définitivement le château à la fin de l'année. Même s’il ne les connaissait que depuis quelques mois, le professeur de défense contre les forces du Mal s’étaient rapidement attachés à eux.

À quelques minutes de la fin du cours, l’ambiance studieuse perdit de sa qualité. Des murmures et des ricanements commençaient à se faire entendre. Légèrement agacé, Mark s’adressa à l’ensemble du groupe.

« Je vous rappelle que le cours n’est pas terminé. Ne venez pas vous plaindre si vous ne maîtrisez pas les sortilèges informulés pour les ASPIC. »

Contrairement à d’habitude, la remarque ne fit aucunement réagir les élèves. Pire encore certains doigts s'étaient levés et pointaient quelque chose derrière Mark. L’homme ne perdit pas une seconde pour se lever et faire volte-face. Instinctivement sa main s’était posée sur la poche de sa robe où était logée sa baguette. L'objet de toute cette excitation était une élève au sol en appui fébrile sur ses avant-bras. C’est quoi ce bazar ! Alors qu’il parcourait les quelques mètres qui le séparaient de l’intruse, Mark reconnut rapidement O’Connors, une Poufsouffle de deuxième année. Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ! Arrivé à sa hauteur, l’anglais remarqua que son visage était bien plus pâle que d’ordinaire. Le professeur voulut prendre des nouvelles de la jeune fille mais un rire gras d’adolescent résonna derrière son dos.

« Oh Peters, vous me gonflez ! »

Un sortilège de Mutisme fusa vers le Gryffondor dont le rire se stoppa net. Ce n’était pas une réaction très professionnelle mais l'élève s’en remettrait rapidement. Mark ramena son attention vers la Poufsouffle.

« O’Connors, vous … »

Sa phrase fut interrompue par un flot de liquide jaune-brun qui fini sa course sur les baskets de l’enseignant. Mark resta figé quelques secondes. On n’entendait plus une mouche voler dans la salle. Les élèves attendaient de connaître la réaction de leur enseignant. La mâchoire serrée, l'homme s’accroupit et attrapa le bras de la deuxième année dont la pointe des cheveux trempait dans le vomi. Il s’approcha de son oreille et lui murmura d’un ton glaçant.

« Si c’est une blague, Miss, elle est de très mauvais goût. À l’image de l’haleine de la Poufsouffle en cet instant. Vous allez vous relever et m’expliquer ce que vous faites ici. »

Cette voix ; Deryn la connaissait mais son esprit embrumé ne parvenait pas à y associer un nom. Cependant, quand le visage de Monsieur Dole apparut dans son champ de vision, elle comprit soudain ce qu'elle venait de faire. La Poufsouffle se mordit la lèvre sous la panique tandis qu'elle se relevait plus ou moins volontairement, hissée par la poigne du professeur de défense contre les forces du mal.

Deryn releva les yeux pour répondre à la question qu'on lui posait et aperçut alors les élèves présents dans la classe. Heureusement qu'elle ne pouvait pas devenir beaucoup plus pâle qu'elle ne l'était déjà sans quoi elle serait probablement devenue transparente à cet instant. La question de Monsieur Dole tournait en boucle dans son crâne mais aucune réponse ne convenait. Deryn décida donc d'exposer les faits en évitant de regarder les visages narquois tournés vers elle et en oubliant momentanément l'évidente et justifiée colère de son professeur.

"Je ne sais pas ce que je fais là Monsieur. Je... j'étais dans la salle de classe de Miss Perkins... Elle avait fait tomber une pièce de son bureau et j'ai..."

Se souvenant soudain qu'elle tenait toujours l'objet maléfique, la jeune fille écarta vivement les doigts de peur qu'une nouvelle chose étrange ne se produise. La piécette de cuivre tomba au sol avant de rouler un instant puis de s'arrêter tandis que Deryn reprenait son récit.

"Je me suis baissée pour la lui ramasser et... je sais pas... Tout à tourné... Je me suis faite comme écraser et secouer dans tous les sens et j'ai... je suis désolée. Je suis vraiment désolée. Je... Je ne sais pas pourquoi... Je vais nettoyer."

Ses yeux ne quittaient plus le sol. Elle n'avait jamais portée autant d'attention aux jointures des dalles qui recouvraient cette salle de classe. Deryn se sentait tellement piteuse et perdue. De sa main libre, elle entreprit de saisir sa baguette dans sa poche pour réparer les dégâts en espérant que son professeur la laisse utiliser la méthode magique. En même temps, elle n'allait pas lui plonger les pieds dans un seau d'eau savonneuse si ? Ça risquerait fort, en supposant que cela soit possible, d'aggraver la situation.

Confundo. Quand O’Connors lui expliqua son histoire sans queue ni tête impliquant Eleanor et une soit disant pièce, ce fut la première réaction qui vint à l’esprit de Mark. L'homme la fixait masqué d'une expression impassible. Mais au fur et à mesure de l'explication de la Poufsouffle, l’hypothèse d’un transplanage devenait de plus en plus probable. Mark avait besoin de réfléchir pour démêler le fil de cette histoire. Voyant tous ces visages d'élèves de septième année tournés vers la Poufsouffle, Mark eut soudain un peu de peine pour elle. Les sourires mesquins et les petits rires s’affichaient sans gêne. Toujours aux côtés d’O'Connors dans cette flaque à demi-digérée, Mark jeta un coup d’œil à la pendule. Il restait à peine cinq minutes de cours. Il s’adressa alors aux élèves :

« On va s’arrêter là pour aujourd’hui. Vous pouvez ranger vos affaires et récupérer vos devoirs avant de partir. »

Tandis qu’encriers et parchemins étaient débarrassés des tables, Mark, toujours accroupi, fit léviter le paquet de devoirs jusqu’à l’une des tables près de la sortie.

« Et bon appétit. »

Lorsque le dernier élève s’apprêta à sortir, Mark le héla.

« Fermez la porte derrière vous, s’il vous plaît. »

Il était hors de question que des élèves curieux restent cachés pour épier la suite de la conversation. Reportant son regard vers la deuxième année, Mark lui releva le menton pour examiner son visage. L’adolescente était d’une pâleur extrême et l'anglais put lire dans son regard qu’elle était sincèrement désolée. Il continua de la scruter en réfléchissant à ce qu’il venait de se passer.

Impossible qu’O’Connors ait pu transplaner seule. Il y avait donc autre chose. Mais quoi ? La seule possibilité que Mark envisageait était un Portoloin. Quel objet l’aurait amené ici alors ? Mais surtout pourquoi Eleanor aurait-elle fait ça ? La première question trouva rapidement sa réponse. Mark posa ses yeux sur la pièce de cuivre qui avait terminé sa course un peu plus loin. La seconde question, elle, restait un mystère. Quelque chose clochait.

« Vous pouvez vous relever ?, interrogea l'homme d'un ton adouci. Nous allons voir Miss Perkins. Voyant la jeune fille s’emparer de sa baguette, Mark lui subtilisa rapidement. Ne touchez pas à ça pour le moment. Vu votre état, je préfère garder mes orteils intacts. »

Quand Deryn entendit son professeur demander aux élèves de quitter la salle, la Poufsouffle lui aurait bien sauter au cou pour le remercier. Elle se sentait bien assez ridicule sans avoir à sentir le poids des regards sur elle. Cela dit, elle songea ensuite que l'annonce de la retenue ou punition qui allait suivre maintenant que la salle était vide n'allait peut-être pas être des plus plaisantes et elle resta donc silencieuse.

Quand son regard croisa celui de l'adulte pour la première fois depuis son arrivée surprise, elle ne sut que penser. Il lui semblait que monsieur Dole n'était plus si en colère que ça. Il semblait plus ou moins croire ou du moins comprendre le charabia qu'elle venait de raconter. Tant mieux si quelqu'un comprenait parce que Deryn de son côté était toujours bien paumée.

"Vous pouvez vous relever ? Nous allons voir Miss Perkins."

"Oui." répondit-elle en se remettant sur ses pieds. Son crâne avait cessé de tourner. Deryn se mordilla la lèvre en sentant sa baguette lui filer des doigts. Il est vrai qu'elle se sentait complètement vidée. Lancer des sortilèges n'était effectivement pas très prudent. Il faut dire que le cours de Métamorphose de ce matin avait été bien actif et qu'à midi déjà elle sentait qu'elle avait besoin de reprendre des forces. Cette balade improvisée l'avait complètement achevée.

Elle fit une grimace en regardant le sol et sortit un mouchoir de sa poche. Elle se moucha avant d'essuyer la pointe de sa tresse comme elle pouvait. Une douche, et une sieste, voilà ce qu'il lui aurait fallu. Disparaître un petit moment et se faire oublier.

Elle prit cependant sagement la suite du professeur Dole en regrettant de ne pas pouvoir jeter son mouchoir en tissus à la poubelle. Deryn grimpa les deux étages qui les séparaient de miss Perkins en tentant de ne pas trop regarder les gens qu'elle croisait. Marcher lui faisait du bien mais, la vue de la porte de la salle de sortilèges sonna tout de même comme une petite délivrance.

O’Connors fit peine à voir lorsqu’elle se moucha avec les tresses toujours recouvertes d'ancien contenu gastrique. Elle accepta de le suivre jusqu’à la salle de Sortilèges. Mark espérait qu'Eleanor s'y trouve toujours pour pouvoir tirer toute cette histoire au clair.

Le début du trajet se déroula sans un mot. Mark ne savait que dire pour ne pas embarrasser davantage la jeune fille. Cependant, il finit par rompre le silence. L’odeur qui se dégageait de la Poufsouffle commençait à chatouiller les narines de l’enseignant. Elle n’était pas très forte mais ces relents de vomi étaient suffisants pour qu’il fasse s’arrêter O’Connors en lui barrant la route du bras.

« Stop. »

Mark glissa la baguette de la jeune fille dans la poche de sa robe tout en espérant ne pas oublier de lui rendre. Il se plaça devant elle et lança un Récurvite sur la jeune fille qui était désormais aussi présentable qu’à son habitude. L’anglais voulut en profiter pour réitérer le sortilège de Récurage sur ses chaussures et le bas de sa robe même il se retint. Il fallait montrer à Eleanor une preuve de sa supposée blague de mauvais goût. Dans tous les sens du terme. Mark sourit à la jeune fille.

« Vous êtes bien mieux comme ça mais une douche ne vous fera pas de mal. »

Ils reprirent leur chemin en direction de la salle de Sortilèges qu’ils atteignirent rapidement. Sans frapper, Mark ouvrit la porte et s’adressa à sa collègue, plus jeune de quelques mois.

« J’ai retrouvé ça en train de me vomir dessus en plein cours, fit l’homme en pointant O’Connors de sa baguette d’un air quelque peu dédaigneux. Il paraît qu’elle était avec toi juste avant. »