Changer de sujet n'était pas la meilleure des stratégies. La jeune fille réfléchissait à toute vitesse pour essayer de calmer la situation. Elle n'était pas la mieux placée pour le faire, et Samy le faisait du mieux qu'il pouvait. Malheureusement, Elizabeth avait très mal à la tête: les cris et les pleurs l'empêchaient d'avoir l'esprit clair. Elle ne répondit rien à la jeune fille, ni à l'apprenti garde chasse, et marmonna un "Taisez-vous s'il vous plaît... j'ai mal à la tête" que personne n'entendit. Elle décida de bouger et de marcher à quelques mètres du groupes, histoire de pouvoir calmer son mal de tête. Elle arriva, titubante, près d'un arbre, et se laissa tomber par terre. La jeune Poufsouffle se massa les tempes dans l'espoir de faire partir sa migraine, mais rien à y faire. Les cris, les pleurs et les mots des jeunes filles raisonnaient dans sa tête: "images cauchemardesques... Il faudrait les torturer... Parce que c'est ça, le Dominion: un boucherie...". Elle arrêta subitement de se masser les tempes, et enfouis son visage entre ses jambes, et ses bras au dessus de sa tête. Elizabeth murmura:
- Pourquoi penser qu'ils vont tous mourir... Pourquoi vouloir tuer les gens... Pourquoi la mort ?
Plus les pensées macabres se bousculaient dans sa tête, plus les battements de son coeur accélérait et son visage devenait de plus en plus pâle. Elle voulait aller vomir, ou s'évanouir, ou encore partir d'ici. Poudlard était devenu un enfer. Ses lèvres tremblaient jusqu'à ce qu'elle vit flou, puis plus rien.
Iratus venait de prendre le contrôle.



- Bon... c'est un peu la merde tout ça. À moi de calmer la situation.
C'est lui qui venait de parler. Toujours avec la voix de la jeune fille, mais c'était lui qui contrôlait tout ce qu'il ferait désormais. Il se leva et retourna vers le groupe. "Calmer la situation en restant poli et courtois... C'est dans mes cordes". Arrivé devant le petit groupe d'élèves, il leur cria:
- Bon écoutez moi tous ! Elizabeth a mal... ah merde mais faut que je sois Elizabeth qu'est ce que je raconte... Euh... J'ai mal à la tête et j'étais sur le point de m'évanouir à cause de toute vos pensées négatives que vous sortez depuis toute à l'heure: vous parlez que de la mort. Après vous étonnez pas que vous pleurez ! Vous croyez vraiment que les élèves qui ont été choisi au Dominion veulent que vous pleurez maintenant ? Vous croyez que vos larmes vont changer quelque chose à la situation ? Absolument pas, non. Alors, je vais vous dire ce que je pense: les élèves qui ont été choisi ont besoin de notre soutien et pas de nos larmes. S'ils savent qu'on pleure, ça va pas les aider au contraire ! Ils vont se sentir mal, et ne plus être concentré. Et c'est à ce moment là que vous pourriez débiter vos pensées négatives ! Non, moi je pense qu'il faut qu'on soit fort. S'appitoyer sur leur sort ne sert à rien. Et en plus, personne ne va repartir là dedans, parce que les élèves de Poudlard sont les meilleurs, et ils vont réussir leurs épreuves coûte que coûte. Je sais pas vous, mais moi je fais confiance à la directrice et aux professeurs: s'il se passe quoi que se soit, ils seront là pour les aider.
Content de son petit discours, il afficha un léger sourire à ses lèvres, et conclu par:
-C'est parfois la peur de la mort qui pousse les hommes à la mort... Donc cessez d'y penser, je vous en supplie.

Elizabeth s'éloigne du groupe sur le point de faire un malaise, switch avec Iratus qui revient fort avec un discours.

Désolée pour le pavé .

Les tremblements d'Isla avait cessés, ce contact physique lui avait fait beaucoup de bien. Elle s'en détacha pour s'asseoir en tailleur. Les dernières larmes qui dévalèrent ses joues furent chasser d'un coup de main. Elle reprenait peu à peu ses esprits.
Ce qui ne semblait pas être le cas de tous. Deux filles étaient entrain de péter un câble ce que la jeune fille comprenait totalement, elle aussi elle aurait sûrement hurler sa colère et son dégout, mais elle était perdue.
Jusqu'à présent, elle avait toujours eu une vision très rose et très " Bisounours " de ce monde, sûrement car ses parents l'avaient toujours protégée de tout, du monde extérieur. Ils avaient toujours expliqué à leur fille que l'humain n'était pas un monstre, ils l'avaient toujours empêché de regarder les information, lorsqu'elle entendait parler de certains conflits, ils lui disaient que ce n'était pas grave, que tout serait réglé pacifiquement.

Mais la vérité était là, devant ses yeux. Elle avait toujours été devant ses yeux, mais elle s'était toujours voilé la face. À l'école, lorsqu'on lui parlait du harcèlement, c'était des enfants, si jeunes, qui n'avaient aucun scrupule à s'en prendre à un de leur camarade sans défense, sans aucune raison.
A Poudlard, lorsqu'elle avait rencontré Julie, dès le deuxième jour, elle avait balancé des horreurs à la fillette, elle était convaincue que les nés moldus et sang-mêlé étaient infeurieur à ceux de sang dit pur.
Aujourd'hui, des adultes, des personnes sensées être responsable avait laissé des jeunes adolescents partir pour le Dominion dont tous reviendraient pas. Mais il y avait-il un but précis ? Ou était-ce juste une boucherie comme l'affirmait l'une des filles.
*l'homme est un monstre.*

Finalement, c'est le discours d'une Poufsouffle qui sortit Isla de ses pensées. Un discours qui eut le don de mettre la fillette hors d'elle.
Elle se leva. Elle dit quelques pas vers celle qui avait parlé. Elle la fixa quelques instants.
Enfin, elle explosa :

- Excusez nous Madame la princesse, mais on compte pas arrêter de parler de ça juste parce que t'as mal à la tête. Tu sais pas ce qu'on vient de voir dans cette salle. Et je pense qu'on a besoin d'en parler pour s'en libérer. Parce que pendant que toi tu gambadais je ne sais où dans le château, nous on a vu des choses horribles à travers un foutu écran de fumé. Et tu penses qu'ils se doutent qu'on pleure pour eux là ? Non. Donc qu'on pleure ou qu'on leur crie des encouragements ça ne changera rien. Parce qu'ils sont livrés à eux même dans cette boucherie. Tu fais confiance à ces gens ? Ces adultes qui les ont laissé se lancer là dedans, alors qu'ils sont sensés nous protéger ? C'est cool pour toi. Moi je préfère pas. Alors excuse nous si on a besoin d'évacuer, et si ça te plait pas, tu peux te casser et garder tes petits discours.

Isla n'avait jamais parlé avec tant de rage envers une personne. Mais elle n'avait aucune culpabilité, elle avait ressentit le besoin de fermer le clapet de cette fille qui ignorait ce qu'ils avaient pu voir.

Elle se retourna vers Samuel, comme si de rien n'était avant de lui demander :

- Est ce qu'on est vraiment en sécurité à Poudlard ?

Isla s'énerve contre @Elizabeth Merrow avant de s'adresser à @Samuel Falkner

« Soph ? Tu penses qu'il se passe quoi là ? J'veux dire, dans la Grande Salle... » Demanda t-elle.

Elle continuait à penser à son camarade qu'elle avait laissé. Comment ne pas s'en vouloir ? Elle connaissait son tempérament, du moins, elle pensait le connaitre. Mais cela était au-dessus de ses forces d'y retourner. Risques et périls à ceux qui avaient eu l'idée de rester.

« Je ne sais pas Elena, j'en sais vraiment rien et je n'ai pas envie de chercher à le savoir. Il ne faut pas t'inquiéter, il ne peut rien t'arriver ici, d'accord ? »

La Serdaigle décida de se rapprocher un peu plus d'Elena toujours en la serrant avec affection près d'elle.

Sophie décide de se tourner vers son ami. La situation n'était peut-être pas idéale mais elle ne peut s'empêcher de lui sourire, le trouvant très compréhensif avec les élèves. Elle finit par lâcher prise également tout en s'adressant à lui.

« Tu sais, je trouve ça bizarre d'être dans une école supposée protéger les élèves et qu'il arrive ce genre de choses. Je sais bien que Poudlard n'a jamais été réputée pour être l'école la plus sécurisée au monde mais j'aurais bien voulu qu'on arrive tous à suivre une scolarité à peu près normale...On est loin de vivre dans un monde dénué de violence mais j'espérais que les choses s'arrangeraient. Que nous réservera demain ? »

Des paroles un peu pessimistes mais elle ne trouvait pas le sujet inintéressant et avait également envie de partager son avis et ses pensées. Certains semblent un peu perturbés, ce qui peut se comprendre. Elena et Sophie détournaient le regard l'espace de quelques instants interpelées par les plaintes d'une fille arborant les couleurs des jaunes. La rouquine préférait ne pas s'exprimer ni retorquer en revanche, lorsqu'Isla s'énerva à son tour, Sophie n'hésita pas à objecter, elle enleva peu à peu ses mains qui se rejoignaient autour des épaules d'Elena avant de se tourner vers les deux jeunes filles.

« Eh ! Ne vous disputez pas s'il vous plaît. Chacun doit respecter les avis d'autrui d'accord ? Si certains d'entre vous ne souhaitent pas rester parce que cette conversation les dérange, inutile de vous torturer à rester. Quant aux autres, ne jugez pas cela. S'il vous plaît, pourquoi commencer des conflits alors qu'on est ici pour s'aider les uns les autres ? » Déclara-t-elle avec une voix moralisatrice.

Sophie n'avait aucunement envie que cette conversation engendre une quelconque confrontation. Cette sortie en plein air était là pour que chacun fasse preuve de solidarité et puisse partager son opinion en toute liberté sans avoir peur de représailles. Quant à Elena, elle resta les pieds ancrés dans le sol, sans bouger, elle ne souhaitait pas prendre part au débat. En revanche, elle lança un regard à Isla tout en haussant les épaules assez mal à l'aise.

Elle sentait sur sa paume les battements accélérés de son cœur, la course folle de l'un des organes qui la maintenait en vie. Elle sentait sous son torse ses poumons qui ne se remplissaient pas, qui inspirait un peu d'air pour tout relâcher aussitôt, vite, trop vite. Elle sentait les tremblements qui parcouraient son corps, les larmes chaudes qui coulaient encore et encore sur son visage. Rien n'avait changé depuis les quelques minutes qui s'étaient écoulées après qu'elle ait quitté la Grande Salle. Rien. Tout était affreusement pareil. Elle revoyait sans cesse les image renvoyées par la fumée dans sa tête, les images du Dominion, les images du tournoi. Pitié que cela ne fasse pas comme la mort de Dai, cette silhouette qui était restée encrée et ancrée dans son esprit durant des mois, cette silhouette de cette femme agonisant, des dizaines et des dizaines de flèches enfoncées dans son corps. Elle était prête à supplier tout ce qu'elle pouvait pour que cela ne se reproduise pas, que les images du Dominion ne restent pas accrochées dans son esprit.

L'air frais fouetta son visage d'un coup, séchant légèrement l'eau qui perlait ses joues. Mais cela n'arrangeait pas son état, elle était toujours aussi mal.

Elle aurait voulu crier, hurler que tout cela était injuste, qu'Elowen, Irene, Lilly et Jacob n'auraient jamais dû aller dans le Dominion, ni personne d'autre d'ailleurs. Personne, pas même les élèves des autres écoles. Personne, jamais. Elle aurait voulu hurler que les organisateurs de ce fichu tournoi étaient horribles, qu'ils n'auraient jamais du faire vivre ça à des élèves de quatorze ans, qu'ils n'auraient jamais dû montrer ça à des enfants de onze ans. Que tout ce qu'elle vivait depuis deux ans, c'était insupportable, qu'il fallait que tout s'arrête, que tout disparaisse, que la paix et la bonne humeur revienne enfin. Et vraiment. Sans jamais s'arrêter.

- Je...

Elle était toute seule encore. Enfin non, pas vraiment. Elle voyait des silhouettes au loin, un attroupement de silhouettes. Il fallait qu'elle les rejoigne, qu'elle aille les voir. Il fallait qu'elle tienne le coup.

Une quinte de toux secoua son corps d'un seul coup, mais elle respirait vraiment mal, son corps parcourut de frissons et d'une envie d'hurler comme jamais, envie qu'elle s'efforçait à refouler. Elle détestait cela. C'était la première fois que ça lui arrivait, la première fois qu'elle était comme ça. Qu'elle avait envie d'hurler, qu'une sensation étrange parcourait son corps, que son cœur battait plus vite que jamais et que ses poumons n'étaient même pas fichus d'absorber l'oxygène correctement. Et elle ne voulait plus jamais que cela se reproduise. Et il fallait que ça s'arrête, que tout redevienne comme avant en elle, et même autour. Si seulement elle pouvait remonter le temps, empêcher à ce tournoi d'exister... Mais ce n'était pas de sa petite personne qu'elle allait réussir à empêcher tout cela de se produire...

Elle arrivait au niveau du groupe, tremblante, pleurant à chaudes larmes et suffoquant toujours autant. Elle s'approcha doucement du garde-chasse, sans réellement s'en apercevoir, en sanglots. Elle ne savait pas si il l'avait remarquée, elle ne savait pas ce qu'il se passait autour d'elle.

- Je... j'arri-ve... pas-à... res-pi... rer...

Eileen arrive en pleurant, tremblant, peinant fort à respirer (crise d'angoisse en somme), et essaie de parler à Samuel.

@Samuel Falkner

Ne pouvant plus supporter ce spectacle, je venais de sortir dans le parc en compagnie d'autres élèves, et de Samuel.
J'en reconnaissais, mais je n'arrivais pas à parler, donc impossible pour moi d'aller entamer la discussion avec quelqu'un.

Une fois la majorité des élèves réunis, l'apprenti Gade-Chasse ouvrit un groupe de parole, pour que ceux qui le voulaient puissent parler.
J'en avais envie, j'avais des questions en tête, mais impossible de les sortir.
J'étais contente de ne pas avoir lancé un dernier regard au nuage de brume, car sinon j'aurai fait encore plus de cauchemar que ceux que j'allais surement faire à partir de cette nuit.

Je vis que quelque élèves s'étaient réfugiés dans les bras de Samuel.
J'avais presque envie de les rejoindre.
Tout ça faisait trop peur.
Pourquoi chaque année quelque chose de traumatisant se produisait ?
Pourquoi il n'y avait pas d'année tranquille ?
Je n'avais pas assisté aux événements de l'année dernière, mais je savais qu'ils avaient été traumatisants pour nombre d'élèves.
Et cette année ce n'était pas vraiment plus tranquille.

J'entendis les élèves autour de moi discuter entre eux.
Certains qui posaient des questions, d'autres qui débattaient.
J'entendis également quelqu'un crier, même si comme je n'écoutais qu'à moitié, je ne reconnus pas la voix.

Samuel répondit aux différentes questions.
Il y avait une dispute je crois.

Il était maintenant temps que je dise ce qui me trottait dans la tête.
Si les autres le faisaient, alors je devais me libérer aussi.
Je savais que j'avais vu une personne perdre la vie.
Mais si ce n'était pas la seule que j'avais vu.
Je repensai aux adolescents transformés en pierre...
Est-ce qu'ils allaient sortir du Dominion un jour ?
La pensée que ce ne soit pas le cas me fit froid dans le dos.
J'espérais tellement que les autre s'en sortent.

Après une nouvelle question à l'apprenti Garde-Chasse, j'ose enfin adresser la mienne.

- Les élèves changés en pierre... Est-ce qu'ils vont être dé-transformés un jour ? Ou est-ce que ça signifie qu'ils sont...

Je n'ose pas dire le mot.
C'est trop dur.
Ça m'aurait fait paraître ça encore plus réel que cela ne l'était déjà.

Laurence arriva dans le parc et pour son plus grand soulagement, Élina l'avait suivi et lorsqu'elle s'était retrouvée à côté, Laurence lui avait attrapé la main. Elle faisait de son mieux pour retenir les larmes qui montaient. Tout était flou autour d'elle, elle ne comprenait pas la moitié des choses qu'on lui disait et en avait même presque rien à faire. Elle fermait les yeux en essayant d'oublier la fille qui avaient énormément souffert avant de mourir. Certaines étaient en train de s'énerver, Laurence n'avait même pas eu la force d'écouter ce qu'ils disaient, pourquoi ils s'énervaient. Tout lui paraissait tellement futile à côté de ce qu'il était en train de se passer dans le dominion.

Assise dans l'herbe, elle posa sa tête sur l'épaule de sa meilleure amie. Elle tremblait mais au moins elle n'était pas seule, c'était bien l'unique chose qui la rassurait. Elle avait peur de ce qui se passait dans la grande salle, elle se demandait si ils avaient déjà vu les personnes de Poudlard encore en vie sur la fumée. Laurence aurait voulu savoir ce qu'il se passait mais elle ne se sentait pas de regarder plus longtemps. Le garde chasse à dit qu'il les tiendrait au courant pour savoir comment les champions de Poudlard s'en sortaient. *Je compte sur vous, Irene, Elowen, vous êtes fortes, allez courage* pensa t-elle. Alors qu'elle fermait les yeux, elle entendit la voix d'Eileen paniquée, elle se redressa en jetant un coup d'œil à Élina et essuya ses larmes d'un revers de manche. Tremblante, elle se rapprocha d'Eileen. Elle ne pouvait pas la laisser comme ça, c'était plus fort qu'elle, elle avait peur mais elle était incapable de regarder une personne en détresse en face d'elle sans réagir. Elle commença à lui frotter le dos en se plaçant derrière elle sans savoir trop quoi faire.

- Eileen, re- respire, inspire, expire *comme l'année dernière à la volière avec Nancy* dit-elle en se concentrant sur sa respiration et adopter un rythme plus calme pour que Eileen puisse sa caler dessus. Prend ton temps, ca-calme toi. Inspire puis expire longtemps continua t-elle en inspirant longtemps et en soufflant longtemps. Ca va aller ! affirma t-elle en prenant sur elle pour ne pas trembler.

- Monsieur, qu'est ce qu'il faut faire ? Je-je vais chercher Miss Sharpe ? demanda t-elle très peu sereine à l'idée de devoir retourner dans la grand salle.

Tremblante, Laurence pleure silencieusement à côté de @Élina Clarke. Quand elle voit qu'@Eileen Jones ne va pas bien elle essaie de l'aider en demandant à Samy ce qu'elle peut faire.

N'hésitez pas à me dire si il y a un problème de cohérence, j'avoue que Laurence n'a pas tout suivi car la joueuse non plus

Elle n'allait pas bien. C'était pire, en fait. Elle était seule. *Seule* Laurence, elle ne la retrouvait pas. Elle avait beau la chercher, ses larmes lui brouillant la vue, elle n'irait pas loin dans cet état. Se forçant à s'arrêter un instant, elle prit quelques secondes pour se calmer. Laurence n'était sans doute pas bien loin, suffisait de reprendre ses esprits pour la retrouver et ne plus la quitter. S'efforçant de prendre une grande inspiration, elle secoua les doigts, essayant d'évacuer la tension en elle, bien inutilement. Elle était tendu comme une branche, ce n'était pas quelques inspirations qui allait la calmer. D'un revers de manche, elle chassa les larmes de ses prunelles noisettes et, la vu retrouver, s'empressa de rejoindre son amie qu'elle apercevait au loin. Si la situation n'avait pas été aussi désespéré, elle aurait été heureuse de se retrouver à l'extérieur en sa compagnie, mais à ce moment, elle cherchait seulement un soutien pour s'en sortir.

Elle n'avait pas ouvert la bouche depuis l’apparition de la fumée et ne comptait pas remédier à la situation. Chaque mot lui restait prit dans la gorge, incapable de formuler le désespoir qui enflait en elle. Il n'y avait pas d'expression pour décrire ce qu'elle ressentait. Elle aurait voulu hurler de colère, pleurer jusqu'à en être incapable, se réfugier dans les bras de la première personne venu et pourtant, elle restait immobile et presque insensible à ce qui se déroulait autour, ses émotions faisant rage en elle, mais incapable de les exprimer tellement elles l'envahissaient. Lorsque Laurence glissa sa main dans la sienne, elle s'y accrocha bien plus qu'elle ne l'aurait voulu. Accompagné de sa meilleure amie, elle se laissa guider à travers le parc afin de rejoindre le petit groupe qui s'était formé suite à la proposition de Samuel. Elles arrivaient un peu après la bataille, mais ce n'était pas plus mal, entendre tout ces gens se plaindre sur leur sort... *Non merci*

Mais alors qu'elle pensait trouver un peu de calme et jouer pour se défouler, les autres présent en avaient décidés tout autrement. Certain hurlait, d'autre se plaignait, Samuel s'était même transformé en usine à câlin. Lasse, elle n'eut même pas le courage de se tourner vers Laurence afin de changer d'endroit. Assise sur l'herbe, elle ramena ses jambes sur elle-même dans l'espoir vint de se construire une petite coquille contre le monde, elle tremblotait toujours, pas calmer pour un sous et la tête de sa meilleure amie sur son épaule, elle se concentra uniquement sur sa petite personne, effaçant le monde autour d'elles.

Le tout fonctionna, un instant du moins. Ce fut l'irruption d'Eileen qui gâcha le petit peu de calme qu'elle venait d’acquérir. Elle ne pouvait plus respirer. Mut par un instinct presque sauvage, elle recula de la concerner, apeuré de se retrouver dans le même état que sa camarade, même si elle savait que c'était impossible. Elle l'avait trop de fois vécu et la seule idée de se retrouver de nouveau sous le joug de la panique la paniquait encore plus. De ses yeux brillant de larme, elle regarda impuissante Laurence essayer de calmer Eileen. Elle aurait pu l'aider, aurait dû. Elle savait comment s'y prendre ou du moins en avait une vague idée. Il faut dire que la dernière fois qu'elle avait essayé d'inverser les rôles, ça ne s'était pas vraiment bien passé. La sueur lui coulant sur le front, elle respira à fond. *J'dois l'aider* C'était aussi simple, alors pourquoi restait-elle immobile ? *J'dois l'aider* Alors pourquoi son corps refusait-il de bouger conformément à ce qu'elle lui demandait ? *J'dois l'aider* Son regard effrayé se posa sur la rousse, puis la brune. Elle devait faire quelque chose.

D'un geste saccadé, elle s'avança de sorte d'être devant Eileen. Ses mains trouvèrent celles de la rousse et ne sachant pas si celle-ci l'écoutait, prit la parole en espérant que ses mots se rendent jusqu'à elle.

-Eileen, regarde-moi. Sa voix n'était pas très assurée et forte, mais elle tentait pas tout les moyens de se montrer rassurante et calme, ne laissant pas sa tempête intérieure transparaitre sur son visage. Oublie le reste et concentre-toi sur quelque chose. Inspire... 1, 2, 3, bloque... expire, recommence.

Elle espérait que ça fonctionne, c'était son truc pas très original pour ce sortir de ces moments, restait plus qu'à Eileen de l'écouter, la balle était dans son camps à présent.

Désespérée, Élina retrouve Laurence et essaye de s'isoler jusqu'à l'arrivée d'Eileen. D'abord apeurée, elle finit par rassurer sa camarade en l'obligeant à respirer à une certaine vitesse pour la calmer.

Chacun réagit différemment à un drame, et ça, Samy a bien pu le constater. Il a des amis avec des vies bien moins simples que la sienne, et s'il y a une chose qu'il a apprise, c'est qu'il faut soutenir ceux qui souffrent, quoi qu'il arrive, et ce même s'ils ont des réactions qui paraissent inappropriées. Une personne va avoir envie de s'isoler et il faudra la laisser, l'autre aura besoin de s'énerver et il faudra la pousser à tout lâcher, une suivante voudra pleurer des heures durant, dans les bras de sa famille... Chacun est unique, l'épreuve du Dominion est encore un moyen de le confirmer. Quoi qu'il arrive, l'essentiel est de rester unis, soudés, malgré et face à l'adversité, car la division est l'ennemi de tous. C'est d'ailleurs ce que veulent ces tarés qui commandent tout, nous diviser, en faisant s'affronter des gosses qui n'ont rien demandé et pourraient facilement devenir potes. Sans repère et avec pour seule consigne de s'entre-tuer, ils vont réveiller les démons en tous les enfants du Dominion.

Elizabeth part d'abord s'isoler, et Samy ne la suit pas. Il entreprend de répondre à chaque enfant sans craquer de son côté. Et puis, Lizzie part en vrille, et là c'est le drame. Plusieurs filles commencent à s'embrouiller, terrorisant chaque fois un peu plus les autres petits.

« Lizzie, c'est sympa de faire confiance aux élèves de Poudlard, vraiment, mais là tu vas trop loin. Calme-toi, immédiatement, ton attitude n'aide pas. Si tu veux t'énerver de cette façon, fais-le, mais va plus loin, merci. On a d'autres soucis à gérer. »

Froid, sans émotion, mécanique, et complètement perdu. Pour ne pas laisser ses sensations l'envahir, Samy prend du recul sur ses dires, et Elizabeth descend énormément dans son estime, même s'il essaie vraiment de la comprendre et de respecter sa façon d'exprimer sa frustration.

« Tu pourrais tourner ta positivité en quelque chose de bien, Lizzie. Va rassurer des gens en leur disant que leurs amis vont s'en sortir, en leur disant que ce sont les meilleurs, ça c'est une bonne idée. Mais le faire de cette façon, c'est non. Viens Isla, on va s'éloigner un peu, elle a besoin de s'exprimer aussi mais ne le fait pas de la bonne façon. Fais pas attention à elle, on va rejoindre le reste du groupe. »

Oui, il connaît son nom. Il ne sait plus d'où, mais il croit avoir entendu des collègues parler d'elle une fois, alors il a retenu son identité. Puis, il remercie Sophie.

« Merci, tu sais toujours quoi dire dans ces situations toi... Ils sont là, perdus, et j'aimerais tellement les rassurer mais je crois que je suis aussi paumé qu'eux. »

Son regard se fait vague.

« C'est qui la choupette à côté de toi ? »

Puis il se met en marche en direction de l'amas d'élèves pour répondre aux questions du plus grand nombre. A Alicia, il dit ceci :

« Je ne sais pas, je vais pas te mentir. On peut juste espérer, ça nous avancera à rien d'imaginer le pire. Et puis, j'ai confiance en Kristen, elle fera tout ce qu'elle pourra pour leur faire perdre leur apparence de pierre, t'en fais pas... »

Un nouveau souci surgit et frappe Samy de plein fouet. Merde, une crise d'angoisse, ça se gère comment ce truc ? Elle est où Marla quand on a besoin d'elle ? Sans prendre le temps de reprendre Laurence sur le "monsieur", Samy lui répond tout simplement.

« Oui, va la chercher, fonce. »

Et puis, au reste du groupe :

« Est-ce que quelqu'un sait comment elle s'appelle ? Ok, regarde-moi, on va respirer ensemble, viens t'assoir. Tu vas tout nous raconter, t'inquiète pas, mais là il faut que tu calmes ta respiration. Fais comme moi, inspire, expire, voilà parfait. Ne lâche pas mes yeux. »

Il s'adresse ensuite à Elina.

« Toi, prends-la dans tes bras, le contact peut peut-être la calmer. »

RECAP' DES ACTIONS : Samy envoie bouler @Elizabeth Merrow, essaie de rassurer @Isla Craig en la ramenant avec le reste du groupe, discute un peu avec Sophie (@Elena Corbeau) répond à la question d'@Alicia Karp et tente de gérer la crise d'@Eileen Jones en envoyant @Laurence Solomon chercher @Marla Sharpe. Il demande de l'aide à @Élina Clarke.

Bonzaii pavé
Pensez à bien mettre vos actions en quote s'il vous plaît.

- Pour une fois que je voulais être sympa... Je vois vraiment pas le problème, j'avais aucunes pensées négatives ou quoi... J'avais que de bonnes attention, calmer la situation tout ça tout ça, et c'est comme ça qu'on me remercie. Très bien. Vous allez voir, bande d'ignorants...
Iratus venait de marmonner des paroles inaudibles juste après qu'une jeune fille venait de se rebeller contre lui et que Samy venait de l'envoyer bouler. Les bagarres, c'était son passe-temps favoris, cette fille ne lui faisait pas peur, et le fait que l'apprenti garde-chasse venait de lui passer un savon, il s'en fichait royalement.
- Heureusement que c'est pas Elizabeth qui l'a entendu, sinon la pauvre se serait évanouie.
Il regarda la jeune Poufsouffle en souriant gentiment et se tourna vers la fille qui venait de leur demander de se calmer, et vers Samy:
- Vous avez tout à fait raison, mais sachez que je n'avais aucun propos négatif, mon seul but étant de stabiliser la situation. Maintenant je m'excuse d'avance, mais je suis obligé de répondre, c'est dans ma nature.
Il se tourna vers la jeune fille mal polie et lui dit, toujours avec un sourire aux lèvres:
- C'est gentil de m'appeler Madame la princesse, après j'aurai préféré Monsieur le roi ou Monsieur l'empereur pour des raisons personnelles, mais Madame la princesse me va tout à fait. Je vais t'expliquer ce que Madame la princesse veut: très bien, pour commencer, si tu veux t'énerver contre moi, j'te préviens c'est la pire des idées, mais si tu le souhaites, eh bien vas y fait toi plaisir... Mais bon, s'énerver alors qu'il y a le dominion, c'est pas super intelligent, tu crois pas ? Primo, c'est pas ma faute si t'as vu je ne sais quoi dans la Grande Salle, Eliz... j'avais pas le courage d'y aller tout simplement. Et oui, même s'ils doivent se concentrer avec je ne sais quoi, ils pensent à l'école, aux professeurs et à leur famille, donc personnellement, si j'étais dans le dominion, j'aimerai pas qu'une centaine d'élèves pleurent pour moi. Et tu fais pas confiance ni à Miss Loewy, ni aux professeurs ? Bah, je te retourne la question: qu'est ce que tu fou à Poudlard ? Mais oui, c'est une bonne question ! Qu'est ce que tu fou à Poudlard si tu ne fais pas confiance aux adultes, alors que tu y vis une année entière, sans compter les vacances ? C'est eux qui sont sensés nous protéger, et pour le moment, le boulot est fait, à part le dominion, mais c'est un cas à part. Ils sont livrés à eux même, en effet, c'est le but de toute façon. Et en plus, ils ont été formé pour aller au dominion, c'est pas comme si la directrice avait dit: "A bah, vous avez été choisi, vous vous démerdez, salut ! ". Non, c'est pas ce qui est arrivé à ce que je sache ? Si t'as besoin d'évacuer, pas de problèmes, fait le, j'ai juste demander que vous baissez un peu le volume de vos cris et vos pleurs, parce que sinon la tête d'Elizabeth va exploser !
Il ne s'était pas vraiment emporté, mais avait dit "la tête d'Elizabeth" au lieu de dire "ma tête". Mais bien sûr, il s'en fichait. Pour le moment, la jeune fille qui venait de hausser le ton contre lui lui cassait les pieds. Il voulait la faire taire, et une bonne fois pour toute.
- Donc reprenons dans le calme, parce qu'il y a des problèmes plus urgents à régler. J'aurai qu'une seule chose à dire: c'est pas Elizabeth qui parle maintenant, donc quand elle reviendra, t'auras pas intérêt à lui parler comme ça, sinon ça va mal aller pour toi malheureusement. Je suis gentil deux minutes, mais nous menacer comme ça, ça va pas le faire petite.
Il se tourna ensuite vers l'apprenti garde-chasse, toujours en souriant:
- C'est sympa de m'avoir envoyer boulet Samy. Ma positivité blablabla... Moi j'ai pas de positif en moi: la preuve, j'ai essayé de rassurer tout le monde et ça a pas fonctionné. Toi aussi tu dois savoir une chose: la personne qui parle actuellement n'a pas le talent de réfléchir et d'être gentil comme ma chère Elizabeth, donc retiens bien une chose: quand tu reverras la jeune fille que tu as rencontré au bord du lac en Novembre, et que tu l'engueules à propos de ce que je viens de dire... Crois-moi, je mettrai les émotions d'Elizabeth de côté et je n'irai pas de main morte.
Sur ces mots, il recula pas à pas et se dirigea vers l'arbre qui était à quelques mètres du petit groupe.
- Je fais ce que tu m'as dit de faire, ajouta t-il à l'attention de la jeune Poufsouffle. Je me CASSE.
Il s'assit contre un arbre, et ferma les yeux, en essayant de contenir sa rage et pour également essayer de faire partir la migraine présente depuis plusieurs minutes. "Iratus... Si Elizabeth apprend ce que tu viens de faire... Elle sera capable de se suicider tellement elle aura honte et peur". C'était Ratio qui venait de parler à Iratus.
- Je sais qu'elle ne réagira pas forcément très bien, mais elle ne va pas le savoir. Et tu sais pourquoi ? Parce que j'ai menacé les deux autres là. Donc s'ils ouvrent la bouche, on est tous foutu. Point barre.
"Iratus... lui répondit Ratio en soupirant. Ayant vu le bordel que t'as foutu, je lui ai déjà dit... tu sais, dans notre monde, où on est habituellement. J'ai pu avoir une petite conversation avec elle...".
Iratus se pétrifia de terreur dès que Ratio eut fini sa phrase: là, ils étaient clairement tous foutu.
Au moment où, il ouvrit la bouche, grand noir.



Elizabeth venait de revenir dans le parc. Il s'était passé quelque chose d'étrange: elle était, pendant un moment, dans une sorte de lieu qui lui ressemblait. Elle avait même discuter avec Ratio, qu'elle avait pu voir pour la première fois de sa vie. Mais l'heure n'était pas au questionnement: elle avait apprit, dans les grandes lignes, ce qu'Iratus avait dit à la jeune Poufsouffle et à Samy. Elle avait peur, très peur, et bien sûr très honte. Elle ne savait que faire. Elle tremblait de peur, et se releva avec difficulté. Sa respiration était de plus en plus irrégulière et avait de plus en plus chaud. Elle tomba à genoux et continuer de trembler, toujours plus fort.
- Iratus... Si je meurs à cause... d'une crise de panique... c'est de ta ... faute...
Elle venait de murmurer ces derniers mots avant de fermer les yeux. Elizabeth transpirait à grosse gouttes et ses muscles étaient engourdis. La jeune fille avait l'impression que sa poitrine était compressée, et avait beaucoup de mal à respirer. Sa tête tournait de plus en plus et ses tremblements étaient incontrôlables.

Puis, plus rien. Noir.

Elizabeth venait de sombrer dans les ténèbres, n'arrivant plus à rester consciente: le Dominion, Iratus, la jeune Poufsouffle, Samy... C'était un poids beaucoup trop lourd à porter pour une jeune fille de 11 ans.

Répond tout d'abord à Sophie Craig-Li @Elena Corbeau, et à @Samuel Falkner puis à @Isla Craig et encore de nouveau à Samy et part à quelques mètres. Iratus disparaît, Elizabeth revient, pour s'évanouir ensuite.

Elle est gentille Elizabeth, là c'est juste Iratus qui fait un peu n'importe quoi

Petite explication, pour les personnes perdues avec mes post XD vous en faites pas je suis aussi perdue:
- Elizabeth arrive au parc
- Iratus front (c'est à dire que c'est lui qui contrôle le corps d'Elizabeth)
- Iratus fou le bordel (pardon)
- Iratus part, puis apprend de Ratio (autre alter du système d'Elizabeth) qu'Elizabeth a apprit entre temps, ce qu'Iratus avait fait (tout ça dans l'innerworld, mais j'en ai pas parlé, sinon mon post allait faire 2000 mots)
- Elizabeth front, reste consciente quelques minutes
- Elizabeth s'évanouie, après une crise de panique

Quelques seconde seulement après la prise de parole d'Isla, une fille vient leur faire la morale, à Élizabeth et elle.
*Mais t'es qui toi ?*
Fut la seule réaction de la Poufsouffle qui ne prit même pas la peine de lui répondre, mais elle fut déçue par le manque de réaction d'Elena, sa camarade venait de faire la morale à Isla, et elle n'était même pas intervenue, elle la regarda quelques secondes puis se tourna et vit quelques élèves qui étaient arrivés récemment, regroupés autour d'une fille. Une fille qu'Isla connaissait. Eileen. Elle l'avait recontré un jour d'hiver. Lorsque le garde chasse demanda si quelqilu'un la connaissait, elle s'exclama :

- Oui ! Elle s'appelle Eileen.

Elle commençait à se diriger vers le petit groupe, suivant le conseil de Samuel et s'éloignant de la Poufsouffle avec qui le ton était monté lorsque cette dernière lui adressa de nouveau la parole.
Elle l'avait menacé. Elle venait de la menacer. Elle avait oser. Elle avait même fait écho à la place de la fillette à Poudllard.
Ce qu'elle venait d'entendre l'avait encore plus agacée. Elle était furax. Elle était entrée dans un état de fureur comme jamais elle n'en avait connu.
Elle se sentait bouillonner. Elle s'avança d'un pas rapide vers la fillette, au début elle pensait que sa main s'élancerait et atterirait sur la joue de son interlocutrice, mais cela ne se produit pas. Au lieu de ça, elle s'exprima à son tour, sa colère s'entendait à travers sa voix :

- A mon tour de te prévenir. Personne ne me menace. T'as compris ? Personne. Et si tu crois que tu me fais peur tu te trompes. J'vais même pas m'attarder sur le fait que t'oses parler de toi à la troisième personne, mais ça confirme ma pensée. T'es une peste audieuse. Mais dis moi, si tu n'avais pas le courage d'aller dans la grande salle, pourquoi tu te permets de juger le fait qu'on pleure ou qu'on s'exprime un peu trop fort à ton goût ?

Elle marqua une pausa avant de continuer de cracher son venin :

- Qu'est ce que je fais à Poudlard ? Des crêpes. T'es bête ou quoi ? J'viens étudier, même si je ne fais plus confiance à certains adultes. Mais par exemple j'fais confiance à Samuel, lui au moins il se comporte comme un véritable adulte. M'enfin bref, je te retourne la question, qu'est ce que tu fais à Poudlard si a part lécher les bottes de Miss Loewy et te comporter comme une garce ? Enfin' bon, je vais me répéter une dernière fois, personne ne me menace. Personne. Et quand tu dis que ça va mal aller pour moi, tu fais allusion à quoi ? Parce que je te promets que si tu touches à ne seresse qu'un seul de mes cheveux, c'est pour toi que ça va mal aller, parce qu'on ira expliquer tout ça à ta très chère Miss Loewy, termina Isla avec un petit sourire.

En voyant la Poufsouffle s'éloigner, un sentiment de satisfaction monta en elle, elle retourna aux côtés du groupe d'élève afin de voir en quoi elle pourrait être utile, mais un bruit détourna don attention, et elle vit la Poufsouffle à terre.
* Encore elle mais c'est pas vrai ça, en.plus elle sait même pas tenir debout.*
Mais lorsqu'elle vit que ses yeux étaient fermés et qu'elle ne se relevait pas, elle se douta que quelque chose clochait. Mettant de côté sa profonde haine en vers cette fille, elle courut vers elle avant de s'agenouiller à côté d'elle.
Immédiatement, elle regretta tout ce qu'elle avait pu lui dire et des larmes coulèrent de nouveau sur ses joues. De nouveau elle craquait, trop d'évènements se produisaient d'un coup et tout se bascula dans sa tête. De plus, si la jeune fille était dans cet état à cause d'elle, l'écossaise ne se le pardonnerait pas.
Elle ne savait pas quoi faire, alors elle attrapa simplement sa main et tenta de parler calmement.

- Eh oh. Si tu m'entends, sers ma main.

Ensuite, elle cria en direction du groupe où se trouvait le garde chasse.

- Samuel ! On a un autre problème !

Isla continuebde de se disputer avec @Elizabeth Merrow avant de courir à ses côtés lorsqu'elle s'évanouit. Elle appelle ensuite @Samuel Falkner.

@Elena Corbeau et @Eileen Jones pour les mentions.