Lucy était fatiguée, mais elle s'efforçait de rédiger des devoirs propres, plein de détails et de subtilité qu'elle pouvait lire à droite à gauche. C'était important pour elle de maintenir le niveau qu'elle avait adopté depuis le début de l'année scolaire. Elle n'était pas première, ça changeait de l'école moldu où elle avait même une marge d'erreur sur la seconde. La différence était sans nul doute dans le fait que Poudlard accueillait les sorciers d'Irlande et de Grande-Bretagne, la compétition était plus rude. Néanmoins, la petite O'Reilly était loin de convoiter la première place, elle menait plus un combat contre elle-même afin de rendre des devoirs précis en quête de la note parfaite. Elle le faisait avant tout pour elle et non pour écraser les autres. Lorsqu'elle mit le dernier point avec sa plume sur le parchemin de son devoir de sortilège, elle étira son corps, regarda le feu de sa salle commune, le temps que les dernières courbes que prenait l'encre pour tracer les lettres délicates ne sèchent. Une fois sûre que celle-ci ne puisse baver elle roula le parchemin, le déposa dans sa chambré et se changea. Hésitant entre une robe française ou américaine. Elle opta pour l'américaine, en cette seconde période d'année elle préférait les courbes de ces robes. Toujours d'un style très vintage, elle semblait sortir d'une série des années soixante.

Elle prit sa baguette ainsi que son petit sac, puis se mit en quête de trouver un coin tranquille. C'était l'un des jours où elle testerait quelques sortilèges pour être sûr qu'elle était capable d'en lancer. Elle utilisait très peu sa baguette en dehors des cours, mais parfois elle était bien obligée de pratiquer. Si son esprit et sa réflexion avaient des facilités, son habileté devait être entretenue pour s'exprimer correctement. Sa robe volait au rythme de ses pas, et son esprit comptait comme à chaque fois la moindre marche qui se présentait à elle. Elle trouva une salle de cours vide au deuxième étage, après avoir vérifié que personne n'était présente, elle s'y installa. Elle ne ferma pas la porte, préférant de loin avoir une vue sur le couloir et elle entendait mieux les pas se rapprochant de la salle, dans le but de s'y faire discrète. Elle sortit sa baguette magique, la posa sur la table. Dans son sac elle tombât sur une boite de pièces d'échecs, ce n'étaient pas ses belles pièces en bois, mais des petites pièces en plastique creuse. Une idée lui vient comme si c'était une évidence. Attrapant les pièces elle les disposa sur la table comme si elle avait un plateau. Le but était simple elle pouvait déplacer les pièces noires uniquement si elle réussissait un sortilège, charme ou maléfice. Elle sortit son manuel de cours, et d'autres livres pour débutant et commença la partie. Elle fit voler un pion noir, grâce au sortilège de lévitation. C'était relativement facile. Elle continua avec d'autres sorts. Lorsque tous les sortilèges qu'elle avait vu en cours jusqu'à maintenant, plus un bon nombre qu'elle avait étudié dans le livre pour débutant furent lancé elle soupira. Elle était encore plus fatiguée qu'après la rédaction de son devoir, son regard se posa sur l'échiquier imaginaire et sur les petites pièces en plastique. Il y avait un sort qu'elle n'avait jamais lancée, une fois réussi elle recommencerait la liste jusqu'à ce que la partie soit finie peu importe les conditions de victoire ou de nul.

Elle était étonnée, sa baguette faisait du bruit, mais il semblait que plus elle l'utilisait et moins elle était dérangée par celui-ci. Elle haussa les épaules. Il fallait avancer la dame pour prendre une tour par une diagonale blanche. Elle commença à s'exercer sur ce sort qu'elle n'avait jamais lancé auparavant. En plus il pouvait être utile, la description de l'effet était qu'il permettait de faire un croche-pied, elle pourrait s'en servir au cas où on voudrait s'en prendre à elle, ça lui laisserait le temps de courir pour s'échapper. Après de nombreux essais infructueux, sa baguette daigna lancer le sortilège. L'Irlandaise n'avait pas fait attention durant sa concentration qu'elle était toute droite pointée sur la porte. Il partit tout dans une trajectoire rectiligne sur une fille qui passait devant. Elle savait que sa baguette était pleine de malice, Lucy était persuadée qu'elle avait fait exprès d'écouter pile au mauvais moment.

- Ohoh. Souffla Lucy quand elle vit la fille choir sur le sol

Son cœur battait fort, il voulait s'envoler hors de sa poitrine et son ventre ressenti une tension aiguë tout de suite derrière. Dans un réflexe, la petite rousse mit sa baguette dans le dos, joignant ses mains pour la tenir d'une extrémité et de l'autre. Elle avait du mal à assumer ce qui venait de se passer, elle avait juste envie de fuir, mais la seule issue était cette porte et il y avait la fille qui venait de se faire toucher devant.

Tu te promenais tranquillement dans les couloirs, sans but précis, et tu te retrouvas au 2e étage près des grandes salles de cours. Décidée à te préparer pour tes examens de fin d'année, tu te dirigeas vers l'une des salles qui était vide. Tu allais entrer dans la salle quand un sort te toucha de plein fouet et eu l'effet d'un croche-pied. *Qui est l'abruti qui a osé me faire ça ! * pensas-tu avant de te relever et de faire volte-face. Personne. Avec un coup de poing rageur dans le vide, tu entras dans la salle pour y découvrir avec stupeur une jeune bleue tremblante qui semblait cacher un objet - sûrement une baguette bien évidement - derrière son dos.

Pour duper la fillette, tu décidas de faire semblant de croire que c'était une autre personne qui avait lancé ce sort. Hey ! Tu n'aurais pas vu le sacripant qui m'a lancé ce sort ? Ou au moins sait-tu vers où il est parti ? . Ta tête angélique était bien évidement là pour camoufler ton envie de vengeance sur cette fille qui t'avais attaquée. Qu'importe si c'était par mégarde ou une réelle intention, elle allait regretter son geste. *Rira bien qui rira le dernier* pensa-tu.
Tu aperçu un jeu d'échec près d'elle, et une partie semblait être entamée. *Et bah bravo, voilà qu'elle est schizophrène maintenant ... *. Tu attendis qu'elle avoue simplement son acte, ou alors qu'elle mente et que son châtiment soit encore pire ...

@Lucy O'Reilly

La fille qui venait de dire bonjour au sol entra dans la pièce. Elle eut un discours pour le moins intriguant pour la fillette qui manipulait nerveusement sa baguette qui était dans son dos. Il y avait quelque chose d'incohérent dans son discours. Bien que Lucy eût envie de prendre la perche qui lui était tendue, quelque chose dans sa tête lui disait qu'il ne fallait pas. Son esprit se mit à réfléchir. Comment ça se fait que si c'était un élève dans le couloir cette fille ne l'avait pas vu, et pourquoi demander à Lucy qui se trouvait dans une salle si elle l'avait vu. C'était impossible qu'elle ne sache pas que c'était la petite Irlandaise la fautive. Sinon elle serait déjà en train de courir après ce « sacripant ». Est-ce que c'était un piège qu'elle tendait pour voir sa réaction ? Elle n'avait pourtant pas l'air méchante. Si cela était un piège pour une raison qui échappait à Lucy, alors cette fille devait être terriblement stupide pour jouer là-dessus. Il y avait toutefois quelque chose qui fit froncer les sourcils de l'Irlandaise. Bien que techniquement ce soit un sort, il était plus précis de parler de maléfice. Lucy ne savait pas vraiment sur quel pied danser, et encore moins quoi répondre, mais peut-être que cette fille était gentille et qu'elle comprendrait que ce n'était pas intentionnel.

- Je suis navrée. Dit Lucy d'un ton désolé tandis que sa voix trahissait une certaine tension. Ce n'était vraiment pas intentionnel... Elle marqua une pause avant de reprendre. Il serait toutefois plus précis de parler de maléfice plutôt que de sort... Elle était vraiment gênée, mais elle était pointilleuse et il fallait que cette information sorte. Vous... Vous allez bien ? Conclu-t-elle.

La petite Irlandaise ne ressentait pas d'hostilité comme elle avait perçu sur la Poufsouffle. Néanmoins, il y avait quelque chose de pas logique qui rendait Lucy tendu. D'instinct elle fit donc quelques pas en arrière pour ajouter de la distance entre elle et la fille qui venait de débarquer. C'était vraiment bizarre, les émotions de cette fille ne collaient pas avec ses intentions. Lucy sentie une grosse tension dans son ventre, un nœud venait de se nouer et son corps fut stoppé par une table qui était plus loin.

Tu écoutas la bleue te répondre. Elle venait d'avouer. La 1e année semblait vraiment vouloir se cacher dans un trou de souris. Mais une phrase qu'elle prononça te mis vraiment en rogne. *Qu'est-ce qu'on en a à battre de la différence entre un sort et un maléfice ! C'est qu'on mot bordel !* La fille qui semblait pointilleuse et perfectionniste à souhait t'agaçais au plus haut point. *Je l'attaque pas tout de suite, et elle se permet de m' faire la leçon ?* La fillette semblait vraiment tracassée par ton état de santé, si bien que tu lui répondis vivement : Ce n'est pas ton pauv' sort qui m'embête, c'est toi en fait ... La fille regretterai très bientôt de s' en être prise à toi, même si ce n'était pas intentionnel ... Pour commencer, tu ose te permettre de me reprendre, toi la p'tite 1e année sans cervelle ? Et en plus de ça tu ne sais pas te servir de ta baguette ? Donne la moi. Elle me servira, alors qu'à toi ... Visiblement pas ...

Tu allais bien lui faire comprendre qu'ici c'était toi la cheffe. Qu'ici, à Poudlard, le premier ou la première qui s' en prenait à toi, qui te critiquait ou qui faisait quoi que ce soit de mauvais pour toi, il souffrirai. Pas forcément de la même manière que certains nés-moldus qui avaient croisés ton chemin, mais bon ... Tu lui posas d'ailleurs une question, non sans une certaine ironie : Tu serais pas une sale née-moldue, par le plus grand des hasards

Si elle n'était pas sûre maintenant c'était clair, elle en avait clairement après elle. C'était donc un piège et une manœuvre pour le moins un peu stupide qu'elle avait tenté de faire à la petite irlandaise. Bloquée par une table de travail, Lucy répondit par la négative lorsqu'elle lui demanda sa baguette. « A qu'elle point est-elle stupide ? » pensa la petite rousse qui savait qu'il n'y aurait rien de bon à lui laisser sa baguette. Elle ressentait en ce moment bien plus d'hostilité qu'avec la Poufsouffle qu'elle avait croisée. Il lui fallait une issue de secours et vite si elle ne voulait pas finir par avoir des problèmes.

On y arrivait, c'était une de celles qui harcelaient les autres sur le sang. Lucy se contentait de fixer sa camarade avec un petit air apeuré. Elle essayait néanmoins de se calmer et de trouver une solution à cette impasse. Elle ne savait pas si elle devait faire comme ces petits animaux et fanfaronner pour faire croire aux prédateurs qu'ils étaient forts ou si elle devait aborder une autre stratégie comme l'ignorance ou encore autre chose. Bien qu'une année supérieure s'énervant contre plus faible était une victoire en soit, elle n'avait pas envie de prendre un coup ou un sort. Sans trop réfléchir elle répondit avec un grand calme et une voix douce, bien qu'elle soit presque blasée.

- Il y a un moyen de se sortir de cette situation avec diplomatie ou vous êtes trop stupide pour cela ?

La petite irlandaise savait qu’elle venait de mettre de l’huile sur le feu. Mais c’était trop tard et elle avait bien trop peur pour réfléchir correctement. Elle avait néanmoins omis volontairement de parler du sang, elle partait du principe que de toute façon on ne la croirait pas. L’autre avait trouvé une cible et visiblement elle n’était pas du genre à la lâcher.

Sincèrement navrée pour le retard Erza

La tension montait, entre vous deux. Tu voyais qu'elle sentait que tu étais énervée, et de ton côté tu la sentais sur ses gardes. *Elle se servira sûrement pas de sa baguette ...* On se serait cru dans un vieux western, lors du duel final. Les deux adversaires sont face à face, leur main sur leur arme, se regardant dans le blanc des yeux, prêts à tirer. À quelques détails près, c'était la même chose en ce moment même. La 1e année sorti une phrase qui t'enerva encore plus. Elle te traitait de stupide, avec un air supérieur, ce qui t'agaça au plus haut point. Sans prendre un temps de réflexion, tu lui crachas :


Cela ne ferait qu'envenimer la situation, mais il te suffirait de partir, si tu commençais à ténerver sévère. Ce qui était en train de se dérouler ressemblait à ce qui t'étais arrivé avec Sophie. Partant d'une discussion peu aimable, vous aviez fini en un petit duel. En ce moment, c'était peut-être un peu l'inverse, puisque tu t'étais faites attaquer, puis la discussion avait vite dégénéré. Tu n'avais m'as hâte de voir la suite, cela te barbais déjà.