avec @Alexandre Bellanger



La tension monte, l'inconnu et le hasard dirigent en maître. Oh... est-ce difficile à comprendre ? Reprenons depuis le début :

Quelques jours auparavant l'étourdie Lewis avait rendu un travail en botanique, et pour ne rien cacher, cette dernière n'a pas d'énormes atouts dans cette matière. Il est donc possible de se dire que pour une fois, elle avait vraiment une raison de paniquer. Les journées passèrent et elle était toujours en attente de réponse. Mais le 20 mai, on annonça que leurs copies avaient été corrigés, et allait de soi qu'on les leur rendent. Que faire face à cette situation ? Lewis avait peur de ses résultats. Non seulement parce qu'elle ne voulait pas décevoir son entourage mais également parce qu'elle appréciait beaucoup cette matière.

"Je suis nulle je vais avoir une mauvaise note..." pensa la jeune fille.

Au fond avoir une "mauvaise note" comme se le disait la serpy n'était pas si grave et important cependant elle tenait vraiment à ne pas faire de faux pas dans sa scolarité et mener ses années à Poudlard en élève studieuse.

Puis, on s'approcha d'elle. La tension monte, l'inconnu et le hasard dirigent en maître. Le travail rendu, la petite ferma les yeux de peur pour enfin le rouvrir. Vous ne pouvez imaginer ce que fut la joie de cette enfant lorsqu'elle s’aperçut qu'elle avait rendu un travail jugé "bon" ou "excellent !
Folle d'enthousiasme, elle perdit sa timidité et bondit de bonheur.

Pourquoi je doutais de moi ?!!! Maintenant, je suis refaite ! Refaite !

Pourtant son euphorie, va vite se dissiper...

Aujourd'hui, le soleil printanier fort, désireux de lui souhaiter lui aussi aussi un bon anniversaire. Au matin, pendant le petit-déjeuner, les hiboux étaient arrivés, comme chaque jour, et il avait reçu une carte de as mère, accompagné d'un colis rempli de douces victuailles et d'un nouveau livre. Un roman moldu qui venait juste de sortir. Avant le début des cours, le garçon s'était empressé de remonter dans son dortoir pour cacher dans ses affaires le précieux paquet. Pas question de le laisser en évidence. Ses camarades avaient beau être très gentils, ils avaient aussi le gros défaut d'être aussi gourmands que lui.

Après un cours intéressant de Potions, où Alexandre fut certain de bien avoir su préparer la potion d'amnésie que le professeur leur avait enseigné, le garçon suivit ses camarades pour aller jusqu'aux serres de Botanique. Il discutait en chemin avec un de ses amis tout en s'interrogeant sur le devoir rendu la semaine dernière. Il s'était si bien appliqué dans ses recherches sur les champignons que le garçon se savait prochainement récompensé d'un superbe Optimal

En s'installant à sa place, Alexandre sautilla presque sur sa chaise d'entendre le professeur annoncer rendre les copies du fameux devoir. Il avait hâte de lire les commentaires sur son bon travail. Son enthousiasme chuta quand une marque rouge indiqua un banal A.

Acceptable. Ses efforts n'avaient valu qu'un bête Acceptable. Qu'est-ce qui avait manqué ? Il entendit alors une fille derrière lui qui s'excitait. Il tourna la tête et eut un regard dégoûté d'apercevoir un E sur sa copie. Pourquoi elle ? il ne la voyait jamais à la bibliothèque. Et puis, elle n'écoutait jamais en classe. De mauvaise humeur, il l'interpela :

"D'où t'as des notes comme ça, toi ? t'as triché, je parie !"

@Lewis Nean

L'enthousiasme de Lewis n'était pas au goût de tous : un élève semblait affirmer et sous-entendre que la petite avait utilisé des technique de triches. S'il y avait bien quelque chose que détestait Lewis c'était bien qu'on l'accuse de tricheries. Elle revivait l'un de ses pires souvenirs : petite, celle-ci avait régulièrement de "bonnes notes" qui faisaient la jalousie de certains et elle se fit à plusieurs reprises accuser de fabriquer des anti-sèches. Et cela l'avait profondément vexée : qu'on doute de ses compétences, bien qu'elle puisse se montrer blessante malgré elle dans ses phrases où elle exprimait sa joie face à ses résultats. Et ça la blessait d'autant plus que elle finissait par se laisser influencer. Ce qui était d'ailleurs un grand problème et défaut de la jeune fille.

Pourtant cette fois-ci, au lieu de paniquer comme à son habitude, elle garda son sang-froid et fit preuve de maturité pour répondre calmement au garçon qui insinuait injustement devant les autres condisciples qu'elle fut malhonnête :

Pardon mais en quoi ma note ne serait pas le fruit de mon travail ? J'suis vraiment navrée si je peux paraître impolie. Pourquoi contestes-tu ma note pour mon devoir ?

Elle sourit à son camarade, puis rougit légèrement. Pour la première fois, elle venait de faire honneur à sa maison en répondant avec le plus grand des sérieux. Cette réponse, c'était une grande claque qu'elle mettait à tous ceux qui l'avaient méprisée pour ses retours positifs. Il s'agissait de l'une des rares fois où elle avait fait preuve de courage. Une fierté se rétablissait en elle. C'était peut-être les effets bénéfiques de son accompagnement et ses rencontres avec des personnes courageuses et extraverties durant plusieurs mois de l'année scolaire écoulée. Elle n'en voulait pas à cet individu, elle comprenait que parfois sa maladresse la rattrapait. Elle attendait à ce qu'on lui répondre. Donc elle prit le temps de faire un signe à sa nouvelle rencontre. Sa timidité finit ensuite par revenir et la jeune fille devint aussi rouge que l'écusson de la personne devant elle.

A toi @Alexandre Bellanger.

Cela n'était pas du tout poli de fixer une camarade de classe de cette manière et de s'"adresser de manière aussi sèche et directive. En temps ordinaire, Alexandre ne l'aurait jamais fait. La frustration ressentie toutefois en cet instant le sortait de ses habitudes et faisait ressortir de mauvais penchants.

Face à ses accusations, la fillette demeurait calme et se défendait posément. D'un point de vue objectif, elle avait raison. Il n'avait rien pour prouver que celle-ci aurait triché. Le garçon se trouvait malheureusement dans un état qui l'empêchait de réfléchir et d'analyser comme il savait normalement qui bien le faire.

"T'as toujours des A ou des P dans ce cours. "

Elle ne pouvait pas être passer de résultats si bas à une note aussi excellente qu'un beau E en si peu de temps. Il fallait beaucoup travailler pour cela. Comme lui le faisait. Et puis, si les élèves moyens se mettaient à dépasser ceux qui travaillait avec assiduité, sans la moindre relâche, cela n'avait rien de juste.

"En plus, tu vas pas à la bibliothèque. J'en suis sûr de ça. moi, j'y suis toujours, à étudier longuement pour chaque cours. Alors si t'avais travaillé comme je l'ai fait pour ce devoir, eh bien, je l'aurais forcément vu."

Bien peu mature, Alexandre resta là, boudeur, à fixer la fillette.

@Lewis Nean

Lewis sentit un pincement au cœur quand le garçon lui rappela ces récentes notes. Et celle-ci finit par tomber dans son jeu : si une image pouvait la représenter, la verte deviendrait aussi verte que les grandes feuilles au-dessus d'elle. Mais contrairement à ce que l'on croit, la petite travaillait : elle se faisait discrète, un peu trop discrète. Généralement, elle finissait ses devoirs dans un coin de sa salle commune, avec peu de lueur (ce qui devait parfois être difficile), en solitaire. La jeune fille ressentit une peine énorme, quand l'autre l'élève affirma qu'elle ne s'était jamais montrée à la bibliothèque. De plus une des raisons pour lesquelles ses notes chutaient était sûrement son grand manque de confiance en elle. En effet notre amie détestait sa personne et bien qu'elle ait toutes les facultés pour réussir, elle s'enfermait dans une case où les autres semblaient les plus forts et elle, elle avait juste eu de la chance. Mais que dire à son camarade ? Que oui, elle a des difficultés en ce moment, qu'elle hallucine parfois, qu'on lui a caché son histoire, son passé, qu'elle ne s'aime pas... non jamais elle n'y arriverait. On la prendrait pour quelqu'un d'étrange, une folle. Cependant, l'étrangeté est-elle si négative ? Dommage que Lewis était loin de ce genre de pensées philosophiques qui lui auraient probablement ouvert les yeux sur certaines choses qu'elle esquivait par le regard et sa conscience.

Et bien, pense ce que tu veux de moi!

Elle ne put rester forte, résister aux accusations bien qu'elle possédait les cartes du jeu en main. Elle se détourna du regard noir du Gryffondor. Et oui l'une des faiblesses de Lewis est qu'elle peut paraître naïve, bête, tricheuse mais si on l'accuse, elle ne combat pas son adversaire et préfère faire l'autruche et ne pas regarder les problèmes en face : elle ne voulait pas monter sur un ring. Pourtant, elle commença à ressentir de l'injustice, et de la haine. Elle lança sans réfléchir, sans le regarder en face car, elle ne pourrait par venir à dire ce qu'elle avait à dire en l'observant :

C'est facile pour toi de dire ça. Vas-y continue à pester sur moi, j'adore ça, tu vois.

Elle se rendit compte de son erreur, de sa colère qui l'avait emporté sur sa bienveillance et ne put réagir qu'en baissant, la tête tristement.

A toi @Alexandre Bellanger

Alexandre fixait la fillette devant lui avec animosité, jaloux de ce succès que lui n'avait pas su conquérir. Il s'agaçait de cet échec et avait besoin d'une cible pour lui servir de défouloir. Le sort avait voulu que ce soit sur cette malheureuse petite voisine.

Peu à peu, devant l'attitude de la fillette, son bon coeur finit par revenir. Il réalisait à quel point il se montrait injuste. Son énervement n'avait rien de logique. Pas plus que ses arguments. La fillette avait pu travailler ailleurs que dans la bibliothèque. Un de ses amis avait pu emprnter les ouvrages et elle en avait profité pour étudier avec dans sa salle commune, dans al Grande salle ou dans le parc. C'était stupide de penser que l'on ne pouvait faire ses devoirs que dans la bibliothèque. Tout ce qu'il avait sorti, c'était pour se justifier son propre échec. Il avait préféré ne pas le voir et chercher un autre coupable.

Alexandre baissa la tête. Dans cette situation, il n'y avait qu'une chose à faire, même s'il elle n'était pas évidente. Mas il était à Gryffondor. Alors, il devait montrer son courage et sa droiture.

Il releva la tête et lui adressa un sourire timide.

"Pardon..."

Il se mordit la lèvre, gêné.

"Je me suis mis en colère par égoïsme. Par lâcheté". Parce que je ne voulais pas voir la vérité. Parce que je ne voulais pas affronter que j'ai mal fait mon devoir. Je m'excuse. Je m''excuse pour t'avoir mal parlé et dit des paroles méchantes."

@Lewis Nean ah, ce pteit ne sait pas resté en colère longtemps

Désolé pour la longue attente, je suis navrée.

Lorsque Lewis vit apparaître sous l'élève rancunier une grande marque de gentillesse, sa colère se dissipait : ce dernier était redevenu celui qu'il semblait être habituellement. Il s'excusa en essayant d'arranger les choses. Ses demandes de pardon, la serpy les connaissait mieux que quiconque, enfin non mais à ses yeux... oui. En effet, elle avait dû maintes fois réparer ses erreurs dans de multiples situations.

Cependant la jeune fille n'y était pas pour rien non plus. Elle avait montré sa joie de recevoir une bonne note et donc elle n'avait pas conscience que celle-ci allait attiser l'envie de certains camarades. Elle n'avait aucun droit de se permettre de sautiller partout pour une raison aussi banale. Cela devait surement être vraiment ridicule et sans sérieux. Et pour cause, la Serpentard éprouvait une grande tristesse de ne pouvoir garder du respect à ce cours là. Généralement, elle restait humble et pourtant, il arrivait tout de même des fois, comme je vous l'ai fait remarquer, où sa modestie s'envolait comme une oiseau de son nid.

Mais bref, cette situation était assez gênante comme ça alors Lewis, courageuse, essaya elle aussi de calmer l'atmosphère :

Non, moi aussi pardon. Je n'aurais pas dû montrer tant de joie pour ce devoir. J'ai fait preuve d'une grande immaturité. Mon expertise en adresse dans mes phrases est nulle. Et de la même manière, j'ai été nulle.

* Elle relève la tête puis reprend : *

On peut dire qu'on est quitte ?

Elle sourit au jeune homme avec la peur au ventre qu'il trouve cette proposition naïve.

Désolée encore @Alexandre Bellanger ! Et Lewis aussi n'arrive pas à être fâchée longtemps.

Passé ce stupide moment de colère,, pour une raison qui n'avait décidément aucun sens, Alexandre se sentait à présent honteux. Honteux et humilié. Par sa propre faute. Il n'aurait jamais dû céder à l'impulsion de ses émotions. Le garçon venait d'agir come ceux dont il se moquait si souvent intérieurement qui fonçaient droit dans un mur sans réfléchir.

Face à lui, la jeune fille qu'il avait outreusement agressée se comportait de manière bien plus digne. Elle ne prenait même sur elle la faute alors que celle-ci venait entièrement de son compte. Pourtant, par souci de ne pas créer plus de difficulté, elle calmait le jeu et se chargeait decette responsabilité en pensant bien agir. Il respectait cela. Totalement.

"Non, il n'y aucun mal à se réjouir d'avoir une bonne note à un devoir. C'est parfaitement normal. C'est moi qui me suis mal comporté. Seulement moi."

Elle semblait terrifiée par la situation. Lui était misérable. Qu'est-ce qui lui avait passé par la tête de s'énerver comme ça ? Il ne reconnaissait pas. Alexandre secoua la tête, toujours honteux, suite à sa proposition d'en être quitte.

"Oui, bien sûr. Je suis encore navré par mon attitude et tous ces méchants mots que j'ai dit."

Il baissa les yeux d'un air coupable et chercha un sujet pour passer à autre chose.

"Tu.. Tu t'appeles comment déjà, toi ? Moi, c'est Alexandre. Alexandre Bellanger.

@Lewis Nean Il ya pas de mal. Prends out ton temps pour répondre

La tension s'était apaisée. Quel retournement de situation si étonnant pouvait penser Lewis car, en effet c'était le cas de le dire : cela aurait pu être différent et cette péripétie aurait pu se terminer sur une note beaucoup plus sombre, alors.

Il est vrai qu'au début Lewis essayait de garder un langage assez soutenu et poli (même si elle n'y arriva pas toujours). Mais elle avoua que c'était un peu étrange de lui parler de cette manière à cet élève. Elle finit par lâcher un peu son stress et parler comme elle parlerait avec n'importe quel élève.

Le Gryffondor finit par se présenter dans un geste de politesse là où Lewis oublia. Elle comprit alors qu'il se prénommait Alexandre et à en juger par sa réaction passée il s'en voulait des mots qu'il avait dit auparavant à la serpy.

Elle n'eut pas grand mal à se présenter pour un fois mais ce n'était pas si étonnant que cela puisse paraître : elle avait fait quelques rencontres qui menaient à des présentations. Par ailleurs ce n'était pas seulement là où elle avait fait des progrès : en expressions de ce monde, en sociabilisation ou même dans ses notes qui commençaient à remonter probablement grâce à sa confiance en soi un peu plus forte. Cependant reprenons la page de sa vie où nous nous étions arrêtés :

*Lewis dit alors comment elle se nommait :*

Moi, c'est Lewis

Lewis se tourna pour voir si quelqu'un venait à reprendre les élèves qui parlaient. Et non, personne ne semblait y faire grandement attention.

*Elle reprit la discussion avec un ton un peu plus bas sans chuchoter :*

J'ai remarqué ton écusson. Tu es bien à Gryffondor ? Moi je suis à Serpentard, bon en même temps ça se voit.

Lewis ne savait quelles questions poser, elle était un peu gênée. Elle ne savait pas non plus si ces questions étaient malpolies et un peu intrusives. L'ordre des questions et les questions en elles mêmes pour lancer une discussion n'étaient pas encore tout à fait acquis.

Elle respira et finit par poser une question un peu saugrenue :

Et... tu as des frères et sœurs ?

Alexandre sentait profondément stupide de s'être aussi mal comporté. Pourquoi avait-il ainsi explosé de colère ? C'était si méchant. C'était peut-être la pression des examens qui approchaient qui mettaient ses nerfs à fleur de à peau. Il allait devoir se surveiller ou il finirait par être absolument invivable.

Sur cela, le garçon décida de se présenter plus formellement une fois ses excuses présentées. La fillette ne semblait pas lui en vouloir. Quel soulagement Il inclina poliment la tête.

"Enchanté de te rencontrer."

Elle aborda une évidenc en évoquant leurs propres maisons. Cela se voyait qu'ils étaient respectivement à Gryffondor et Serpentard L'écusson accroché à leur veste de sorcier le désignait sans avoir besoin d'utiliser le langage. Il devinait cependant sa nervosité et que cela cachait surtout que son interlocutrice ne savait pas quoi dire. Elle l'interrogea ensuite pour savoir s'il avait des frères et sœurs. Il secoua la tête.

"Non, je suis enfant unique."

Cette réponse éveilla à nouveau ses questionnements si mal enfouis. Et s'il ne l'était pas ? Peut-être... Si ses parents ne seraient pas ses parents, il pouvait avoir des frères ou des soeurs quelque part. Néanmoins, dans l'ordre actuel des choses, il n'en savait rien.

"Et toi, tu en as ?"

Tout en discutant, le garçon écouta le cours, cherchant au moins à comprendre le sujet du jour.

@Lewis Nean