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16 juil. 2021, 19:59
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Kenyo était particulièrement excité par ce match. En effet, il faisait office de finale au championnat, un championnat dominé par sa maison, Gryffondor. Le Rouge était plus que présent dans les tribunes, et la majorité des chants étaient à la gloire des Griffes Ardentes. De plus, depuis le début du match, les Gryffons dominaient aussi largement sur le terrain, écrasant les Serpentard au score et sur le terrain.
Kenyo voyait de temps en temps passer des premières années qu'il connaissait, ou d'autres Gryffondor venus soutenir leur équipe. Il les saluait toujours d'un signe de la main et d'un grand sourire, signe de son caractère facile. Heureux de sa match qui était entrain de sceller la victoire des Gryffons, il recommença à crier de plus belle

#997500
16 juil. 2021, 23:06
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Oh ! Le temps est raisonnable !

Ni pluie, ni neige, rien. Alors les organisateurs ont finalement entendu les plaintes des joueurs face à la météo qui leur empêchait un beau jeu ? Aprèès... Il est plutôt ardu de trouver un jour de pluie en mai. L'école entière aurait cru qu'ils se moqueraient ouvertement des élèves s'ils avaient réussi à caler ce dernier match de la saison un jour de tempête.

Enfin bon, on ne va pas s'en plaindre. On peut enfin jouer sans être bousculés par les vents et les tempêtes, on en profite.

Seul bémol : c'est contre les Griffes Ardentes qu'on joue.

Autant être face à l'équipe qui a laminé les deux autres maisons, ça passe. Autant être face à Leo Ginger, ça passe tout de suite moins.

Un frisson d'horreur me parcourt en me ressassant cette abominable journée du quatorze février. Et tout ça à cause d'elle. Rien de tout cela ne serait arrivé si elle n'avait pas été là. Je n'aurais pas bousculé Lewis dans les couloirs, je n'aurais pas croisé Lumah, Wellhister n'aurait pas... Erk. Et Lili... Lili, fichtre !

Quand je pense qu'elle sera là pour nous soutenir, en plus... Soutenir une équipe dont je suis le cap-... Remplaçant d'Hannah. Il n'y a rien qui cloche, non.

Je ne le sens vraiment pas, ce match, non. Encore moins qu'avec les ex-champions jaunes et les deux Manchevif bleus. Cette fois-ci, les problèmes sont plus subtils mais plus embêtants. Beaucoup plus.

Et, en tant que remplaçant d'Hannah, je suis censé motiver l'équipe ? Sachant pourtant que je suis sûr de mourir si je mets un pied sur le terrain ? La bonne blague.

J'ignore si j'ai laissé transparaître ma peur lors de mes dires. J'ai essayé d'être le plus neutre possible, c'est déjà ça. En tout cas, c'est bien mieux que quelqu'un qui tremblote comme un boursouflet lâche.

On se dirige enfin vers le terrain et... Que diable... ? Wellhister ? Mais qu'est-ce qu'il fait dans nos vestiaires ?

Passez devant.

Le né-moldu parle avec la capitaine des Crocheers. Enfin... La future capitaine des Crocheers. Du moins je l'espère.

Je ne vois pas réellement leur interaction. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a un intrus dans nos vestiaires. Et je compte bien le lui faire comprendre.

Je me permets une balayette bien placée de la pointe de mon balai lorsque je passe à côté de lui et que Maiy a disparu avant de sortir pour de bon sans demander mon reste. En espérant que ça lui fasse comprendre qu'il n'est pas réellement la bienvenue ici.

Hop, poignée de main vite fait. Un petit sourire taquin au moment de sortir un « Bonne chance. ». Allez, lançons le jeu ! Je veux juste jouer. Je me suis surentraîné depuis la dernière fois et c'est le moment de le prouver.

Balai enfourché, je frappe finalement le sol de mon pied pour rejoindre les titulaires de mon équipe. Cela me fait un peu étrange de ne plus voir Luca à nos côtés. Mais bon, cela l'est tout autant que lorsque Clémence nous a quittés pour être remplacée par Eileen. Je suis sûr que Lauren est pleine de ressource et qu'elle va faire des merveilles au sein de l'équipe. Même si j'ai un peu forcé son entrée pour avoir le bonheur d'admirer la haine dans le regard de Kingson, oui. Ainsi, il ne peut pas se rabattre sur l'argument du sang pour se plaindre qu'il n'ait pas été sélectionné : on a une née-moldue dans l'équipe, ha !

Le souafle a été lancé. Fini les pensées déplacées. Je dois me recentrer sur le match et uniquement sur ce dernier.

Je me hâte de reprendre la sorte de nid-de-pie que je me suis faite à l'aide du dernier match contre Serdaigle. Un magnifique endroit à partir duquel je vois le terrain dans sa globalité et duquel je peux donc aisément voir si un viffet se décide à pointer le bout de son nez... Ou si Eileen s'apprête à relancer le Souafle, aussi, oui.

Ni une ni deux, je me démarque afin de récupérer le souafle et... OULAH !

Heureusement que je suis beaucoup trop vif pour cette Ginger. Sinon, je me serais totalement pris ce cognard en plein d-...

Ah !

Ce sacripant de cognard m'a fait un demi-tour que j'ai pas du tout vu venir et qui m'a percuté le bras avec lequel je tenais le souafle. Je n'aurai pas le temps de le rattraper pour tenter ce tir. Yesenia le peut, dans son élan, le temps qu'elle me remplace.

COOPER !

Je me permets donc un piqué vers le banc, histoire de disparaître au plus vite et qu'on ne hurle pas à la tentative de triche avec cinq joueurs sur le terrain en serrant les dents pour faire abstraction au mieux de la douleur de mon avant-bras... Et, lorsque je relève la tête, je me rends compte que je n'ai pas été assez réactif : le souafle s'est retrouvé aux mains de l'adversaire. Bien sûr.

J'ai pas géré sur ce coup-là. Mais bon. Ce n'est pas cette toute petite erreur de rien du tout qui va nous condamner pour ce match... Du moins je l'espère. Si je ne repense pas à notre dernier match, je peux bien l'espérer, hein ?

Je m'assois alors mollement sur le banc des remplaçants en me massant mon avant-bras droit endolori. Ça devait tomber sur le droit, quoi. Ça ne pouvait pas être le gauche, noon. Mais bon, ça va aller. Ce n'est qu'une malheureuse petite bosse, rien de plus. Il va s-... Aaah ! Il faut pas appuyer. Je vais juste souffler dessus. Ce sera déjà très bien.

Je retire délicatement ce qui était censé protéger mon bras droit en surveillant étroitement Yesenia pour m'assurer qu'elle ne se fasse pas également victimiser par une balle de fer eet... Bon, ça va. Ça passe. C'est juste un peu rouge. Un peu beaucoup. Mais rien d'alarmant, quoi. Au piire, j'utiliserai mon bras gauche. Il est sympa, lui, aussi. Je le snobe un peu trop souvent à mon goût.

Je me mets simplement à souffler sur mon avant-bras et lève les yeux pour... Voir Yesenia taper une esquive magistrale sur le cognard.

C'est une blague, en fait ? Depuis le début du match, ce cognard nous aime un peu trop à mon goût. Il ne va jamais aller rendre visite aux rouges. L'abus !

... Et la déconcentration que lui a procurée ce maudit cognard lui a non seulement fait louper le viffet mais en plus fait faire une faute. A-bus.

Au moins, la vélocité d'Eileen n'en a pas été impactée.

Or, lorsque je vois le tir de Lauren se loger directement dans les bras d'O'Belt, je me contente d'un profond soupir en me disant que je n'aurais peut-être pas dû essayer de frustrer Kingson. Quelle idée d'inclure une née-moldue dans l'équipe, aussi...

BON. C'est pas tout mais j'ai beau souffler dessus, ça ne s'arrange pas. Voire pire : ça empire.

Je commence à me mordiller la lèvre inférieure en me ressassant mes cours de défense. Ce ne doit pas être si grave. Ce n'est qu'une balle de fer, après tout. Un petit Episkey et cela devrait être réglé.

Je sors alors délicatement ma baguette de ma main gauche. J'expérimente plusieurs fois un arc de cercle vers la gauche en direction de mon bras avant de... Bon, allez, encore une fois avant de... Une petite dernière, tout de même avant de... C'est vraiment la dernière, cette fois, avant de...

Mais je ne suis pas adroit de la main gauche ! Surtout pas pour une gestuelle aussi complexe. Ma main n'arrête pas de trembler !

Episkey !

Je retiens tant bien que mal un cri de douleur en inspirant profondément. Mon corps ressent le besoin d'extérioriser malgré tout en versant quelques larmes.

J'ai mal. Je n'ai pas l'impression que cela ait arrangé quoi que ce soit, bien au contraire. J'ai nettement senti les os de mon bras se déplacer mais pas dans un angle qui me semble naturel. Et je ne pouvais pas m'essayer à un Brackium Emendo ou un Ferula : je n'ai jamais expérimenté l'un et l'autre m'obligerait à jouer avec une attelle. J'ai maaal.

Lorsque je relève la tête vers le match, c'est pour voir Yesenia attraper un viffet d'une main de maître. J'espère qu'elle arrivera à endurer ce match.

Je lui fais un bref « Tu gères » de la main gauche avant de tourner un Aguamenti sur mon avant-bras.

@Yesenia Cooper
Ellipse du tour 12 au tour 26. Pour le bien tous parce que ce post est déjà beaucoup trop long.

J'ai fini par enrouler mon bras droit autour de mon ventre étant donné la douleur qu'il me procurait lorsqu'il était à la verticale et cela faisait dix bonnes minutes que je regardais Yesenia et Chassin danser autour du vif d'or en serrant fermement mon balai de la main gauche. Je m'apprêtais même à décoller lorsque j'ai vu le mauvais coup que notre attrapeuse s'était prise mais le coup de sifflet final n'a pas tardé à retentir.

Eh bien je n'ai plus rien à faire là.

J'ai beau dévier ce terme par "remplaçant d'Hannah", cela reste le terme de capitaine. Et qu'est-ce qu'a fait le capitaine lors de ce match ? Il est resté sur le banc. Sans avoir touché ne serait-ce qu'un viffet, sans avoir su faire de passe, il s'est tout simplement défoncé le bras avec un cognard au bout de deux minutes et a squatté le banc des remplaçants tout le match. Je vais rentrer dans l'histoire comme "le capitaine qui a été le moins utile pendant un match". Quelle gloire !

Je n'ose même pas me lever pour aller rejoindre les joueuses qui se félicitent entre elles au centre du terrain. J'aurai juste l'air de me moquer ouvertement d'elles. Elles qui ont joué. Elles.

Les Crocheers quittent déjà le terrain. C'est à peine si j'ai pu voir sa chevelure passer les vestiaires. Nos regards ne se sont même pas croisés. Tant mieux : je n'aurai pas à supporter un énième regard déçu de sa part. Je ne sais pas si je l'aurais supporté.

Edmund.

Je me hérisse à l'entente de mon prénom. Plus particulièrement à l'entente de mon prénom de cette bouche. Comment dire que c'est simplement la dernière personne que j'ai envie d'entendre à l'heure actuelle ?

Je finis par tourner mon regard vers la personne m'ayant interpelé en prenant soin de rassembler toute la haine que j'emmagasine envers elle depuis la fatidique Saint-Valentin dans ce regard. Qu'elle comprenne qu'elle n'a pas intérêt à s'approcher.

Et pourtant...

Pourtant, voilà qu'elle me demande un compte-rendu de mes émotions. Après s'être approchée malgré tout. Après avoir explosé mon bras. Après avoir explosé mon équipe. Après avoir explosé mon présent. Après avoir explosé ma relation... Et elle s'attend à ce que je lui serre la main en plus !

Tu te moques de moi ?

Je me lève en m'appuyant sur mon Brossdur, histoire qu'elle cesse de me regarder de haut. J'ai conscience que c'est la pire chose à faire pour les brindilles étant donné le fait que ça les écrase mais c'est malheureusement la seule chose que je peux écraser à l'heure actuelle.

Tu m'as simplement défoncé le bras et tu me demandes si ça va ? Et tu me tends la main ? Une victoire ne t'a donc pas suffi et tu veux absolument continuer à clamer haut et fort tes exploits à quiconque veut l'entendre ?

Pire que je le croyais.

Eh bien je vais répondre à ta question : non, ça ne va pas. Généralement, les personnes ne vont pas bien lorsqu'elles ont attendu trois mois pour sentir de nouveau l'effet d'un match et que ce plaisir leur est retiré par une sensation aussi désagréable que celle d'un bras détruit par une balle de fer.

... Et aussi d'un Episkey qui n'avait clairement pas sa place dans l'opération mais bref.

Non, ça ne va pas. Et, étrangement, ça ne va pas depuis le quatorze février. Depuis que TU essayes de te faire une place dans ma vie.

C'EST TOUT DE MÊME BIEN ÉTRANGE, CETTE COÏNCIDENCE.

Cette Saint-Valentin, on ne l'a juste pas vécue de la même manière. Toi, t'as peut-être eu l'impression que quelqu'un t'aimait pour la première fois. Ce que tu n'as pas l'air de comprendre, c'est que cela n'était qu'une illusion. I-L-L-U-S-I-O-N, au cas où ça ne rentrerait pas dans ton cerveau réduit de Gryffondor. Cette heure entière était factice. Et, en reprenant ma lucidité, tu sais que ce que moi j'ai ressenti ? Du dégoût. Parce que c'est la seule chose que tu fais ressentir : du dégoût. À force de rentrer au château toute suante, c'est la seule chose que tu peux provoquer aux yeux de tous. Et c'est précisément pour ça que personne ne t'a jamais aimée et ne pourra jamais t'aimer. Aucun charisme, aucune beauté, aucune bonté... Rien ne pousse à l'admiration chez toi. Rien.

Juste. S'il te plaît. Sors de ma vie. Ne me touche plus. Ne me parle plus. Ne me regarde plus. Tu as déjà détruit ma vie une fois. Tu viens tout juste de détruire mon année en plus de mon bras. C'est bon. Je crois que tu as fait assez de dégâts comme ça.


Ça fait. Un bien. Fou.

Qu'elle hurle. Qu'elle me frappe. Qu'elle chiale. Qu'elle parte en courant. J'en ai rien à faire. Il n'y a que la vérité qui blesse, après tout. Et, cette vérité, je la garde depuis un peu trop longtemps à mon goût.

@Lili Cooper & @Leo Ginger ( <3 )

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
18 juil. 2021, 03:59
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
La main d'une Rouge se referma sur un minuscule point doré.
Non.
Ce n'était qu'une illusion.
Un cauchemar.

Rhænys agrippa l’avant bras d’Ava, qui se laissa faire, trop concentrée sur les commentaires du match.

« ...les Griffes Ardentes sont sacrées CHAMPIONNES ET CHAMPIONS DE LA SAISON! »


Argh.
Elle frustrée.

Sa camarade lui demanda de la pincer voir si c’est un rêve. Ava s'exécuta, non sans un demi-sourire amusé.

La Vert et Argent prit la parole, d'une voix pleine d'assurance :

« T'inquiète. La prochaine saison sera la bonne ! Les Crochets reviendront, encore plus forts et ils vont tout rafler. J'en suis certaine. »


Elle en était certaine.

Un léger silence s'installa entre les deux Serpentards. Rhænys soupira avant de reprendre un petit sourire.

« Ça a été un plaisir pour moi aussi. Merci, vraiment. »


@Rhænys Hindelgards
Ce fut un plaisir pour moi également, ma Blink adorée <3

#6050dc | quatrième année rp (48-49) – filière complète
21 juil. 2021, 18:41
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Post de @Leo Ginger et Post d’@Edmund Dale.

(comme d'hab possibilité de ne pas être validé en fonction du Dominion, mais comme le post est le dernier des trois, on dira que ça passe en termes d'influence fantôme :wise:)

Je bous, je bous, je bous si fort. Mes oreilles bourdonnent, je sens que je vais faire quelque chose que je vais regretter. Non, non, non je dois m'arrêter ! M'arrêter ! M'arrêter.


Flashback - pendant le match

L'admiration pétille dans mon regard, résonne dans mes applaudissements. Les Griffes ardentes sont géantes, si puissantes et je les encourage de toutes mes forces. Moment de bonheur féroce, de ceux qui s'emparent de vous et de tous ceux qui vous entourent à vous en donner des frissons. De ceux qui sont si précieux qu'ils illuminent les yeux. Quel moment. Je crie mes encouragements à Leo, à l'équipe. « Bravo les Griffes ardentes ! LEO, T’ES-LA-MEILLEURE ! »


Retour moment présent

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
J’entends la colère cogner contre ma tête, pulser contre mon cou. Je me lève d’un bond et fonce vers les cris. Les adultes ne sont pas là ; en fait, ça ne m'étonne même pas. Fuir les soucis. Leur spécialité. Bien joué. Je suis remonté comme un coucou de Serdaigle. Mais qu'est-ce qu'ils fichent dès qu'il y a un souci bon sang ? Le Dominion ne leur a pas suffi. Je vire à l'irrationnalité tellement je suis aigri par cette immobilité habituelle. La colère traverse mon regard, je me précipite droit sur l’endroit des cris de Dale.

Ma vitesse ? Environ celle que j’atteins à balai. Je cours, je vole et je venge. En littéralement moins de deux, je suis aspiré pour atteindre l’endroit où les capitaines sont. Je ne suis pas mauvais perdant et je peux d'habitude féliciter les Crochets. Mais là, ce n’est juste plus possible.

 Je souffle au passage, trouvant une respiration éphémère dans ma colère :« Leo, t'es la meilleure, tu le sais. » Je ne veux pas lui dire "Je t'aime" et la serrer dans mes bras ainsi. Pas comme ça, pas sous le coup de la colère, pas avec cet huluberlu-là. J'espère qu'elle comprendra cette vitesse-là.

Et je tire toutes affaires cessantes le troisième année qui leur sert de capitaine (???!!!) par la manche derrière moi, sans prévenir et sans ralentir. Il a l’habitude, July le fait sans pitié. Eh bien, va pour la méthode July, pour une fois. Les yeux pleins de cette colère incalculée fixés une fois sur son corps, le voilà emmené à l’autre bout derrière une tribune du stade. Les Griffes vont récupérer la coupe, c’est un des moments de joie que j’ai le plus espérés de tout. Il ne fera pas tache au milieu. Il va dégager immédiatement de l'entourage de Leo, NOTRE capitaine, LA capitaine, MON amie, ce ... . Ce.

Une fois arrivé derrière la tribune, je plante mon regard dans le sien, sans lâcher sa manche. Il va s'immobiliser, et immédiatement. J'aimerais planter ma main droit sur sa joue, mais je vais retenir ma colère dans mon regard qui percute le sien pour s'y planter. *Rester apaisé, rester apaisé, rester apaisé* : en tournant les termes à toute vitesse, tout se détraque encore plus. Mon pouls frappe mes tempes, presse, trotte. Je laisse quelques secondes de regard de western brûler le temps de me calmer. *Contrôle, contrôle, se contrôler.* *Allez !*

Je siffle syllabe après syllabe dans ma bouche, d'un venin pour infantiliser, le mot fait pour percer sa carapace de fierté : « Ri-di-cule. » J'ai pioché très allègrement dans le répertoire de sa soeur. Le mot reste figé quelques instants. J'aurais tellement d'éléments pour l'attaquer, je pourrais arracher ses cordes sensibles. Bien sûr, je les connais. Mais il me dégoûte au point que les mots restent coincés. Je le regarde de haut, de ce regard qui rugit de fierté et dégarnit l'autre de sa dignité. De ce regard qui élimine celui qui à un moment a dit : "tu es le frère de ma petite amie" ou "tu es celui avec qui sort ma plus grande amie". De ce regard qui dit : *Tu fais honte, tu sais.*

Un regard qui dévisage, dévaste et destitue. Un regard qui perfore, troue et tue.

Je lâche finalement sa manche et le laisse pour compte. A partir de ce moment, il ne mérite plus un quart de regard, c'est un élève mort. Il a été le frère de mon ex. Il a été le copain de Leo. Il a été, mais il n'est plus. Et j'espère qu'ainsi éloigné, il se rendra compte qu'il n'est plus autre chose qu'un pantin ridicule.

Je vais faire un tour du stade. Cet idiot a aspiré toute ma joie. J'ai tant de colère en moi. Mes pas écrasent le sol, je serre les dents, j'accélère. Et cette victoire, cette victoire ! Je l'avais tant espérée. Mais ce pavé, ce pavé qu'il a prononcé... je ne peux même pas retourner profiter de la fête. Ce..., mais QUEL IDIOT. Et Leo qui n'avait pas le temps de réagir à ses propos avant de récupérer la coupe. Et qu'il a dû déstabiliser. Quel gardien en carton-pâte. Gardien à ras l'herbe du terrain. Attrapeur capture-catastrophe. Poursuiveur de moment gâché. Il occupe tous les rôles et je ne vois vraiment rien, rien de bon en lui. Rien. Que Dale.

Evidemment, Edmund (et plus généralement la famille Dale) et Jacob ont un passif in-RP, qui explique partiellement la réaction au quart-de-tour qu'aurait eu Jacob.
Leo, Edmund, un vif plaisir de vous retrouver comme d'hab !

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)
21 juil. 2021, 21:39
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
C'est fini.

L'arbitre a sifflé une nouvelle fois, et comme le fait comprendre le bruit des tribunes ce n'est plus pour un penalty mais bien pour la fin du match. Le cœur battant, Phoebe entend la voix d'Elfie hurler ce qui semble être une indication quand à la nouvelle acquisition qu'elle vient de faire.
Ça y est elles ont gagné. Genre, vraiment. Pendant quelques instants, la rousse s'attend à ce que Britanny lui tapote l'épaule pour la réveiller, mais rien. Raaaaah. Les émotions passent difficilement du cerveau jusqu'à la bouche pour exprimer l'excitation de la victoire, alors elle se limite à un sourire béat tout en tentant de calmer sa légèreté qui la pousse à s'envoler de son balai parce que... disons que c'est peu judicieux de quitter son balai à quinze mètres du sol.

Elle fini par rejoindre la pelouse du stade dans un atterrissage assez chaotique près de ses coéquipières et se jette aussi dans les embrassades, s'accrochant en premier au cou de Britanny, en lui soufflant - ou plutôt criant toute sa joie.

- Par Merlin, on a réussi, Brit' ! On a gagné !

Elle lâche sa coéquipière et continue le tour de gestes affectueux, entre sourire, câlin et tape dans le dos, bref tout ce qui permet d'évacuer un peu cette boule de joie coincée au niveau du ventre.
Au milieu de cette pagaille joyeuse, Leo s'approche d'elle après avoir salué les autres membres de l'équipe. Phoebe s'apprête à lui lancer une autre phrase bateau à propos de la victoire. Mais à peine a-t-elle le temps d'ouvrir la bouche qu'elle se retrouver avec un bisou sur la joue de la part de sa capitaine. Rougissant, elle balbutie quelque chose d'inaudible et le temps qu'elle se rattrape, Leo est déjà trop loin pour entendre, et puis de toute manière elle n'aurait pas su quoi dire.

La première phase d’excitation passée, elles se doivent d'aller voir l'adversaire. Ce n'est pas un rituel qu'elle aime beaucoup, étant humiliant pour les perdants et une perte de temps pour les gagnants. M'enfin bon, "l’étiquette" du bon joueur demande le faire, alors faut le faire. Elle s'approche des verts, et se met à serrer machinalement les mains adverses, tout en appuyant un peu plus fort celle de Mcgowan par rancune.

Le serrage de main fini, la rousse entame une marche rapide en direction de son Comète 180 qu'elle attrape habilement avec sa main gauche avant de rejoindre Britanny pour aller se doucher tout en imaginant ce qu'il y aura à la fête en salle commune.

@Britanny Huggins @Ennis O'Belt @Elfie Chassin @Anna Brown @Leo Ginger @Swann Rym @Pamela Cox

Flash McQueen, Flash McWin - Flashy
21 juil. 2021, 23:59
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Si j’avais su ce qui allait m’y attendre, tous les protocoles du monde ne m’auraient pas poussée à m’aventurer jusqu’au banc vert. Je sais pas comment j’ai sérieusement pu croire qu’on allait pouvoir échanger, je sais pas moi, une ou deux phrases gentilles avant de chacun retourner vers nos équipes respectives. Je ne me suis jamais crue particulièrement naïve, mais pour le coup… Ses mots à couper souffle et voix me clouent sur place avec plus d’efficacité qu’un Petrificus Totalus et je suis tout bonnement incapable de répliquer quoi que ce soit. J’aurais aimé pouvoir réagir avec vigueur pour prendre ma défense. Rien. Et si pas ma défense, au moins celle des brindilles de son pauvre Brossdur qui n’a rien demandé, car voir le balai ainsi malmené me crève le coeur. Ha oui, belle tentative Leo. Comme si je pouvais vraiment me convaincre que c’est ça qui me crève le cœur et pas l’autre chose. Naïve peut-être, mais pas à ce point.

Un bras cassé. Merlin. Parmi seize paires de bras sur le terrain, il a fallu que ce soit celui d’Edmund. Comme par hasard. Oh, mais ce bras n’est que le début. J'encaisse en silence reproche sur reproche grimpant en crescendo aigu. A croire que ses paroles assommantes viennent compenser tous les coups de cognard que j’aurais pu me prendre durant le match mais que j’ai évités. Sauf que les mots d’Edmund blessent de l’intérieur. Et ça c’est mille fois plus douloureux.

Tristesse, déception, regret et colère, tout ça se bouscule pour avoir tour à tour à tour le dessus. J’ai l’impression d’exploser, mais résultat est une incapacité d’action - plus inefficace tu trouves pas. Ces paroles, nonante-neuf pour cent des élèves du château auraient pu les prononcer, j’aurais simplement haussé les sourcils, trouvé une réplique cinglante avant un départ en toute dignité. Sauf qu’Edmund fait partie du petit pour cent restant. Et toute cette haine dans ses prunelles, ça perfore et blesse. Tant bien que mal, je soutiens son regard. Au moins j’ai trouvé quelque chose à faire: lutter pour ne pas baisser les yeux.

Toi, t'as peut-être eu l'impression que quelqu'un t'aimait pour la première fois.

J’ai envie de lui hurler de se taire, mais pour changer je n’y arrive pas. Parce qu’il a raison. J’ai beau placer le peu de concentration que j’arrive à rassembler dans mon regard, cette phrase signe l’échec et mat. Je détourne légèrement la tête, serre les paupières et plante les dents dans ma lèvre inférieure. Je sens que si j’ouvre à nouveau les yeux, je n’arriverai pas à retenir les larmes. Et me mettre à chialer devant lui est la dernière chose que je veux. Mais il continue, continue et continue. Et les larmes montent et je sens que ce ne sont pas des paupières fermées qui vont les arrêter. S’il ne l’a pas déjà deviné avant, je suis cramée au plus tard à cet instant alors que je passe rageusement une manche sur mes yeux.

Je sais pas pourquoi je n’ai pas simplement réussi à suivre le tout premier conseil de Jacob: oublier Edmund. Oui c’est typique, ça. Je suis obligée de me prendre le mur en plein fouet et d’en sentir la douleur par moi-même pour constater qu’il est vraiment là et que j’aurais mieux fait d’écouter. Et encore ! En réalité, je n’ai pas mis longtemps à constater qu’Edmund peut être un connard. Mais fuir confrontation à la brute réalité a été la solution la moins douloureuse, préférant me réfugier dans le déni en me réconfortant avec tout le beau que j’espérais voir arriver une fois un cap - je ne sais quel cap, très probablement inexistant en fait - passé. Typique, encore une fois. Tout autant que le fait qu’au fond de moi, je ressens le besoin de savoir s’il pense vraiment tout ce qu’il dit. Pas du tout aimé, même pas un peu ? Le pire, c’est que je crois que je serais capable de lui trouver encore une fois une excuse, malgré la brutalité inédite de ses mots. Parce que si c’est justifié ou expliqué, ça fait un peu moins mal. Mais il parle, parle et parle et j’ai l’impression de me décomposer. Devant lui. Devant la moitié de l’école. Minimum.

Rien.” Je souffle, ose enfin le regarder à nouveau. Ouf, fini ? Naïveté re-bonjour. J’ai cru le summum du blessant atteint, le voilà qu’il s’engage sur un chemin parallèle tout aussi douloureux. Douloureusement familier. Je serre les dents. Détruire des vies semble ma spécialité. Celle de deux parents qui me donnent vie avant de me virent de la leur pour précisément cette raison-là. Maintenant de toute évidence celle d’Edmund. Ha oui, à l’entendre parler on dirait que c’est de ma faute. De toute manière, c’est toujours de ma faute. J’en peux plus. Je n’ai pas l’énergie pour crier et expulser toute ma colère alors je souffle à voix basse l’ombre de tout ce que j’aurais aimé hurler.

Mets pas toute la faute sur moi. T’avais qu’à t’entourer de batteurs qui font leur boulot, t’aurais pu faire signe à l’arbitre pour ton bras. ” Et le plus important : “Edmund, tu m’as laissé entrer dans ta vie.

Non. Ce. N’est. Pas. De. Ma. Faute.

Je n’ai pas vu Jacob venir mais tout à coup il est là. Merlin merci, Jacob est là. Ce n’est que maintenant, en sentant mes muscles se détendre lentement que je me rends compte à quel point j’ai été tendu. Aussi rapidement qu’il est apparu, il a à nouveau disparu, traînant ce Serpentard de malheur avec lui. Oh-oh, toute cette colère que j’ai sentie vibrer en lui. Je déteste quand Jacob est en colère. Mais rien que son passage m’a permis de me ressaisir un peu. Le savoir présent c’est plus important que tout. Trois mois, c’est après-demain… non. Trois mois, Edmund, c’est rien. Parce que cet instant, je l’attends depuis trois ans. Alors tu peux aller rager au fond de tes cachots, mais moi j’ai une victoire à fêter. Et je la fêterai.

@Edmund Dale @Jacob Tramontane

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin
22 juil. 2021, 17:20
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Tu descendis de ton balai, dépitée. Comment aviez-vous fait pour perdre ? Tu t'en souviendrais toute ta vie de cette défaite écrasante. Quelle tristesse, c'était ton 1er match ... Tu détournas la tête des tribunes rouges et or, pour éviter de regarder la joie des gagnants. *Je suis nulle* Tu te souvenais de ton entretien rapide avec Aliénor Delphillia, la grande de Poufsouffle et batteuse des Hel's. Elle ne t'avais pas apprécié, enfin tu pensais qu'elle te trouvait insupportable, mais tu te mordis les doigts en y repensant. Peut-être aurait-elle été plus clémente avec toi si tu avais été moins insupportable ... Qu'importe, pendant les vacances, tu t'entrainerais. Il fallait, si bien sur tu étais gardée dans l'équipe, devenir plus forte. Plus douée. Tu étais déterminée à cela, même si cela n'avait pas suffit durant le match. Tu te dirigeas vers Ella, ta camarade et tu lui demandas :

- Salut ... T'as été super tu sais. On a perdus .... J'suis vraiment dépitée ... Tu comptes rester dans l'équipe ?

Tu espèrais, car, tu commençais à l'apprécier, et puis, tu n'aimerais pas être la plus jeune avec Eileen.

@Ella Figne si tu veux bien <3

Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody <3
22 juil. 2021, 17:36
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Je regardais la fin du match depuis le banc. Regardais était un grand mot. Fixer le vide était plus juste. Les scores ne laissaient aucun doute. Les Griffes allait gagner. Et les cris dans les gradins me le confirme. Je n'ai pas gérer sur ce match. Le Cognard m'avait échapper de nombreuse fois et à frapper de nombreuse fois mes coéquipiers.

Erza vient vers moi. Elle semble tout aussi dépité.

-Salut... Mais oui, j'ai juste laisser le Cognard frapper mes coéquipiers mais oui... Je fis un sourire très forcé qui montrais bien mon ironie. Toi, tu as été géniale. Je comprends... Bien sur que je veux rester dans l'équipe ! Je me suis pas stressée pour les sélections pour abandonner après ! Mon expression avait changé du tout au tout. J'étais passé de dépité à choqué en une demi-seconde. Puis d'une voix plus calme, j'ajoute : "- [color=#48534]Et toi ? Tu reste j'espère. Pas envie d'être seule... 'Fin, il y a Eileen mais on est rentré en même temps tu vois...[/color]

Mes mots se perdent et je suis un peu embarrassé d'avoir dit que je n’avais pas envie d'être seule. J'espère vraiment qu'elle ne part pas, elle est plutôt sympa...

@Erza McGowan<3 Avec plaisir

ela fiɲ | 3e année RP [47-48] | Parrainage | Membre de la RASA | #488534 | Ma Chacha <3 Erzachou 💚 Ma Poulette
22 juil. 2021, 18:37
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Alors qu'elle se détourner des tribunes après avoir échangé autant qu'il était possible de le faire avec meilleur et petit amis, Ennis reporta attention à ses coéquipières. Des mots durs, Edmund Dale n'était pas tendre avec Leo. L'irlandaise ne comprenait pas tout il parlait de la Saint Valentin, puis de son bras. Ça semblait surréaliste. Et la rousse qui encaissait tout ça. Puis un Gryffondor de son année qui était venu en furie. Tout c'était passé très vite. Mais même sans être de celles qui s'épanchaient. La châtain vit nettement le kaléidoscope d'émotions traverser le visage de la batteuse de son équipe. Alors elle s'approcha et posa une main sur son épaule gauche en signe de soutien.

- "
Ne le laisse pas te voler le bonheur de notre titre." Lui chuchota Ennis.

Le gryffondor de 4ème année est bien Jacob, je l'ai rendu anonyme au cas où l'aventure...

@Leo Ginger @Edmund Dale @Jacob Tramontane

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
22 juil. 2021, 20:20
 12/05/2046  Tribunes : Serpentard vs Gryffondor
Ça y’est. C’est fait.
On a gagné.

Les mots tombent comme du plomb et cognent les parois de mon Cœur. J’ai la gorge sèche, presque serrée, les oreilles qui sifflent et les muscles engourdis. Mon esprit n’arrive pas à réaliser l’ampleur de ces mots qui se répètent en écho dans tout mon être.
Le temps, les cris, les chants, les bruits : plus rien. Tout s’arrête. Il ne reste plus que le boum-boum irrégulier de mon cœur qui s’intensifie encore et encore. Puis les sensations reviennent les unes après les autres, tandis que le Stade renaît de son silence. Des sourires s’étirent au ralenti sur le visage de mes voisines, avant qu’une joie immense me submerge et se dessine par-dessus les traits.

Je fonce vers mon équipe, euphorique, pour exprimer mon bonheur avec elle et déferler cette montée d’adrénaline par de multiples embrassades et félicitations. On a la coupe. Et je crois bien qu’à ce moment là, rien ne pourrait froisser ma fierté. Rien.

@Leo Ginger @Britanny Huggins @Phoebe Everhart @Ennis O’Belt @Elfie Chassin @Anna Brown @Pamela Cox

En l’honneur de Flashy
- seconde année RP-devoirs -
Joueuse de Quidditch