Ce RP est un examen RP, il est réservé aux joueurs de 3è année RP. Si vous n'êtes pas inscrit dans la chronologie, précisez-le.

Poudlard est avant tout une école de magie. Comme à chaque fin d'année, des examens pour chaque année sont organisés. C'est l'occasion pour les professeurs de vérifier les acquis de leurs élèves, et pour ces derniers de montrer qu'ils n'ont pas sécher (tous) les cours. En tant que joueur, c'est l'occasion aussi de s'immiscer dans ces périodes importantes pour nos personnages et de vivre au travers des écrits ces situations d'examens magiques. Attention, aucune tricherie ou plume automatique ne seront autorisées !

Déroulement:

L'examen RP est un RP libre sous conditions. Votre personnage va se voir imposer l'épreuve pratique de botanique devant le professeur ou un jury selon l'année. A lui de faire au mieux (ou pas selon ses compétences!) pour obtenir le meilleur résultat qui lui est possible d'avoir. Soyez cohérent avec le niveau de votre personnage ! Et surtout, détaillez bien ses actions pour qu'elles puissent bien être évaluées.
La réussite ou l'échec de l'examen et les réactions de vos personnages pourront vous faire gagner ou perdre des PR dans l'éventualité où vous avez fait votre fiche.

Conditions pour participer:

Pour participer, il faut :

Être en 3è année RP;
Préciser « non inscrit dans la chronologie » si tel est votre cas;
S'engager à respecter les règles RP du site.

A noter qu'avoir une fiche pour les PR n'est pas obligatoire, mais cela est tout de même conseillé.

La fin d’année apportait son lot d’avantages et d’inconvénients. Le soleil se faisait plus présent et la lumière plus fréquente, ce qui laissait planer une atmosphère agréable sur le château, mais le paysage verdoyant du début d’été était entaché par la sombre teinte des examens annuels. A l’occasion, le professeur Featherstone avait réarrangé la serre Méditerranée en une salle d'examen.

Ce jour-ci, c’était au tour des troisième année d’être évalués sur leurs compétences acquises tout au long de l’année. Le professeur avait pioché dans les pratiques classiques de troisième année : le rempotage de Mandragore, profitant ainsi que certains jeunes plants avaient bien grandi et nécessitaient de changer de pots pour que les élèves puissent montrer leur talent dans ce domaine.

Sur la table de travail se trouvaient des pots de plusieurs tailles, du terreau, de la bouse de dragon, pelles et arrosoirs, des gants, des caches-oreilles et tout autre accessoires que l’on pouvait trouver en botanique.

Le premier élève rentra, et le professeur débuta, après l’avoir salué :

“Pour cet examen pratique, vous serez évalué sur votre capacité à rempoter le plant de Mandragore que vous avez devant vous. Soyez soigneux et surtout prudent, vous connaissez les risques de la Mandragore normalement.”

L’élève acquiesça.

“Tout au long de votre pratique, je vous poserai des questions de cours. Vous pouvez prendre place et débuter.”

L’élève commença alors. Premièrement, il devait se sécuriser. Il posa sur ses oreilles la paire de cache-oreilles. Le professeur avait déjà placé la sienne, et nul doute qu’il aurait empêché l’élève de commencer si ce dernier n’avait pas mis sa paire de protection. Les Mandragores n’étaient certes pas encore adultes, il voulait éviter tout incident. Le professeur prit alors la parole pour poser sa première question.

“Comment peut-on protéger les Mandragores du froid hivernal ?”

L’élève répondit. Il se souvenait de la réponse, heureusement pour lui. Il prit ensuite un grand pot et le remplit avec un fond de terre. Puis il prit le plant de Mandragore, agrippa les tiges par leur base et tira pour extraire la plante de son pot. La racine se mit alors à hurler et l’élève grimaça. Le professeur, quant à lui, ne broncha pas, continuant à prendre des notes sur la pratique de l’élève. Ce dernier reposa la plante dans le grand pot et recouvrit la racine de terre jusqu’à ce qu’elle se calme. Le professeur prit alors la parole pour poser une deuxième question.

“Pouvez-vous me citer une potion dans laquelle on retrouve de la figue du figuier d’Abyssinie ? De quel pays provient cet arbre ?”

Les deux questions n’étaient pas simples. L’élève sut répondre à la première, mais eut quelques difficulté à se remémorer le ou les pays actuel.s que formait l’Abyssinie. Il parvint à dire le continent, espérant que le professeur s’en satisfît. Mais ce dernier ne dit rien, restant impassible. L’élève continua alors sa pratique en ajoutant encore un peu de terre et de la bouse de dragon. Le professeur demanda alors :

“A quoi sert le Dictame ?”

L’élève répondit correctement, il avait de bons souvenirs de cette plante. La pratique étant terminée, le professeur lui dit alors.

“Je vois que vous avez fini. Je vous remercie, vous pouvez maintenant disposer. Appelez-moi le prochain élève, s’il-vous-plaît.”

L’élève s’exécuta alors. Il sortit de la pièce et indiqua au suivant que c’était son tour.

C'était son dernier jour d’examen. Il ne lui restait plus que deux matières à faire. La tant redoutée épreuve de Botanique suivie de la tant attendue épreuve de SaCM.

Pour l'heure, elle entrait docilement dans la serre Méditerranée alors que l'élève qui en sortait l'invitait à prendre sa place. Elle eut à peine le temps de jeter un regard circulaire pour deviner ce qui l'attendait que son professeur la mit au courant.

Elle grimaça inconsciemment. Elle savait bien qu'elle aurait dû s’entraîner au rempotage des bébés moches et non tester sa capacité à ne pas vomir devant les bubobeurk.

*Quand faut y'aller...

Elle inspira brièvement et se para d'une paire de cache-oreilles qu'elle ajusta au mieux. Il était hors de question de s'évanouir ici alors qu'elle avait déjà failli faire un malaise lors de l’examen de runes. Cette pensée la fit tressaillir et elle se concentra sur l'apparence de son professeur muni de son joli cache-oreille rose pour revenir à l'instant présent. Celui lui donnait un air... Non elle préféra ne pas y penser, elle ne savait que trop bien que toutes ses idées transparaissaient inévitablement sur son visage. Et elle tenait à ne pas échouer à cette épreuve.

“Comment peut-on protéger les Mandragores du froid hivernal ?”

Oxy répondit mécaniquement à la question, reprenant presque mot pour mot ce qu'elle avait appris par cœur. Par chance, si elle ne retenait aucun prénom même après trois années auprès de ses camarades, ses connaissances devaient se trouver dans un autre endroit de son esprit car elle les mémorisait et les redonnait assez aisément.

Voyant qu'aucune autre question ne venait, elle entreprit son rempotage. Elle étudia la plante qui trônait au centre de son espace de travail et évalua la taille de son pot pour en prendre un plus gros. Elle hésita entre deux. Celui-ci était vraiment gros, mais d'un autre côté ça éviterait un nouveau rempotage. Celui-là lui semblait plus adapté.

Elle étudia son professeur qui ne l'aida vraiment en rien. Elle réfléchit un moment. Si elle ne se trompait pas, la croissance des Mandragores était assez homogène. Le plus petit des deux ferait donc l'affaire, d'autant que les vacances arrivant ce ne serait pas à elle de faire le prochain rempotage.

Elle s'en saisit donc et vérifia trois fois l'étiquette sur le sac de terre. Elle avait beau être une bille en Botanique, elle avait quand même la décence d'apprendre des ses erreurs. Elle mit des gants et utilisa le transplantoir pour en mettre une couche d'environ dix centimètres dans le fond du nouveau pot.

Arriva enfin le moment tant redouté. Elle fit attention à attraper fermement la base de ses tiges. Il ne fallait pas qu'elle les abîme mais elle devait tirer assez fort pour dépoter le bébé moche. Elle prit une ample respiration et réussit du premier coup !

Ses oreilles pourtant protégées la brûlèrent alors que son cerveau semblait se recroqueviller sur lui-même. Mais elle avait réussi ! Si fière de sa prouesse et certaine que son professeur n'en reviendrait pas, elle se tourna vers lui tous sourires.

Malheureusement pour elle, dans son mouvement elle ne fit pas attention à sa main libre dangereusement près de la Mandragore et lâcha la plante sous le coups d'une douleur cuisante dans son indexe gauche. Elle l'avait mordue !

*Oh non !

Un instant tétanisée en voyant les racines gigoter au sol en hurlant elle se tourna les yeux épouvantés par son erreur face au professeur. Qu'avait-elle fait ?

Elle se pencha vers la chose et après quelques tentatives infructueuses pour récupérer sa prise sans se faire morde de nouveau et sans la blesser plus qu'elle ne pouvait l'être, elle opta pour la magie et sortit sa baguette pour faire léviter la chose dans le nouveau pot.

Elle s'approcha doucement vers son adversaire du jour qu'elle continuait d'entendre hurler. C'était bon signe non ? Elle vérifia qu'elle était toujours dans le bon sens et lui jeta, euh mit de la terre dessus jusqu'à ce qu'elle se calme.

Elle soupira alors un grand coup. Ouf, elle avait réussi le plus dur ! Elle sursauta quand son professeur prit la parole à nouveau. Elle avait réussi à l'oublier celui-là !


“Pouvez-vous me citer une potion dans laquelle on retrouve de la figue du figuier d’Abyssinie ? De quel pays provient cet arbre ?”

“Hein ? De quoi ?”
Quel était le rapport avec la Mandragore ?

Elle essuya son front moite, le maculant de terre au passage. Bon, la chose pouvait attendre. Le figuier d'Abyssinie donc ? Ah oui, elle répondit religieusement à la question, comme si rien d'étrange n'était arrivé jusque là.

Encore une fois il attendit. C'était très étrange. Comme si c'était un automate qui ne se réveillait qu'à certains moments pour poser une question. Bah... Elle haussa les épaules et revint donc à son épreuve pratique.

Elle vida le pot esseulé de son reste de terre et entreprit d'en remettre de la "neuve" ainsi que de la bouse de dragon. Elle alternait, une pellette de chaque et mélangeait. Une fois satisfaite, elle finit de remplir le nouvel appartement de la chose tout en se retenant de donner un petit coup pour tasser le tout.

Plus ou moins satisfaite de son résultat, peut-être son professeur avait-il eu une absence et n'avait rien remarqué de particulier, elle rangea ses outils et son matériel et se tourna à nouveau vers lui, attendant la permission de fuir partir.

“A quoi sert le Dictame ?”

Oxy répondit correctement à cette dernière question et fut soulagée d'apprendre que son calvaire était enfin terminé.
Elle salua son examinateur en sortant, se demandant vaguement s'il prendrait sa retraite pendant les vacances...

Et enfin, botanique. J'attends sagement mon tour, confiante en mes capacités. Cela fait un moment que j'épluche tout ce que je trouve sur la botanique, livres, cours, articles de journal, tout. Je cherche des moyens de trouver des substituts à certains ingrédients rares dans les potions que nous avons choisies d'utiliser et de concevoir, au Merlin, et les meilleurs moyens de conserver les ingrédients. Surtout ceux d'origine végétale, il me faut avouer.
Mon tour vient enfin. Je me lève et rentre dans la serre Méditerranée d'un pas calme et confiant, tout en jetant un coup d'oeil circulaire autour de moi. Il y a une mandragore, des pots, plein de choses. Heureusement que j'ai pris mes cache-oreille avec moi. Arrivée devant mr Featherstone, je réponds à sa salutation tout en faisant une rapide révérence, je n'ai jamais vraiment laissé tombé cette habitude. Et il est bien plus âgé que moi, il connait bien plus, beaucoup plus que moi, il mérite tout mon respect, cela ne me fera pas de mal.
J'écoute attentivement la consigne. Une mandragore, parfait. J'attrape dans mon sac mes gants et mon cache-oreille que j'enfile rapidement.
Je regarde ma mandragore et je souffle pour me donner du courage. C'est parti !
Je passe rapidement le bout de mes doigts sur une des feuilles : "Bonjour, toi. On va te déplacer." J'ai murmuré, aussi je ne suis pas sure d'avoir été entendue, que ce soit par la plante hurleuse ou pas le vieil enseignant, mais ce n'était pas voulu. C'était plus un reflexe, une volonté de rassurer la mandragore, et je n'y ai pas réfléchi avant de le faire.
"En leur mettant des chausettes, professeur." J'ai répondu du tac au tac, avant d'attraper un pot de taille intermédiaire, plus proche de grand que de petit après une courte hésitation. Il ne faudrait pas lui donner trop d'espace, mais il lui en faut, d'où la manipulation que je vais faire.
Un peu de terre, pour un lit bien chaud pour la plante, puis j'en attrape la base des tiges. Je souffle à nouveau, avant de tirer. Deux fois, je dois l'avouer. Je veux dire, je ne voulais pas la blesser, c'est que tous ces entrainements de quid et porter le souafle, ça vous donne beaucoup de force dans les bras, et que paradoxalement, ça ne facilite pas tout. Je ne voudrais pas blesser ou pire, tuer mon plant.
"Excuse moi ! Désolée !" je murmure un peu fort, mortifiée à la plante qui hurle. Grimaçant à cause de ses pleurs, je la met rapidement dans son pot, et la couvre rapidement et soigneusement de terre. Voiiilà, reste au chaud, ma jolie. Enfin, façon de parler.
A la question du professeur je fronce les sourcils une micro seconde. Ce ne sont pas les feuilles, à la base ? Aah non, j'ai ma réponse.
"Dans l'élixir d'Euphorie, professeur. Cet arbre provient d'Afrique, de l'ancien empire Ethiopien, qui couvre une partie de l'actuelle Ethiopie, l'est du Soudan et du sud de l'Erythrée, plus précisément" Je retourne à ma manipulation en ajoutant encore un peu de terre et de la bouse de dragon. J'espère que la terre est assez aérée.
Le dictame. Je souris avant de répondre, c'est une plante sur laquelle j'ai beaucoup lu, avec les autres Soigneurs.
"Le dictame est parfois utilisé comme cœur de baguette, mais il sert surtout dans le domaine médicomagique. Les feuilles crues permettent de cicatriser des plaies peu profondes. L'essence de dictame permet de guérir des blessures, mêmes profondes très rapidement avec quelques gouttes. Enfin elle rentre dans la composition de la potion Wiggenweld, potion régénérante anti dote à la goutte du mort vivant."
Je reporte mon attention sur le rangement des outils du professeur qui étaient à ma disposition, et sur mes propres effets, avant de souhaiter une bonne suite de journée à mon examinateur et de partir. Une matière de plus de finie !

· examen de Botanique - filière spéciale ·




Arrivant, à ton habitude, un petit peu à l'avance, tu t'assieds en croisant les jambes juste devant les serres. Durant la pause déjeuner, tu as relu tes notes, attentivement. Réussir n'est pas une option, c'est une nécessité, une obligation formelle. Que dirait Morrigane si tu échouais lamentablement ? Quel Regard poserait-elle sur toi ? Tu as trop peur de la décevoir. Terriblement peur. Mais tu crois en toi, en ce qu'elle t'a enseigné et en les longs cours de Monsieur Featherstone où tu as été plus assidue que n'importe où ailleurs. La passion des plantes, de leurs modes de vie, de leurs états divers, de leurs particularités t'a été transmise comme un gène, γένος en grec ancien. La Botanique est la matière où il est inenvisageable que tu te plantes, dans le sens propre et figuré.

C'est à peine si tu as le temps de dire « quidditch » que c'est déjà ton tour. Tes mains tremblent à l'appel de ton nom. Il paraît si... volatile.

Immédiatement, tes yeux dévorent la pièce de leur éclat d'émerveillement, mélangé cette fois à de l'inquiétude, mais le dosage est très limité.

Les Mandragores ? As-tu bien entendu ? Les Mandragores, ça te connaît. Tu en entends parler depuis ton arrivée à Poudlard, comment peut-on les oublier ? ... Et ne pas vouloir en savoir plus, passer des heures à la bibliothèque à la recherche de toujours plus ?

Tu te places face aux plantes en écoutant les quelques consignes du Professeur. Lorsqu'il signale le début de l'examen — si vous observer entrer n'en faisait pas déjà partie —, tes mains saisissent automatiquement les protections nécessaires pour approcher des Mandragores. Une fois accrochées à tes oreilles, tu commences immédiatement l'exercice pratique. Dans la précipitation, tu renverses un peu de terreau sur le sol déjà bien sali. D'une grimace gênée, tu t'excuses auprès du Professeur. Avant de continuer, tu inspires profondément pour te calmer. L'Air traverse tes poumons, les rafraîchit et apaise ton agitation intérieure. Quelques secondes plus tard, tu es penchée sur le rempotage, plus sérieuse et appliquée que tu ne l'aurais été dans un cours, et même dans ces moments-là c'est déjà énorme.

La première question théorique te surprend tant ta concentration est optimale. Tu ne sursautes pas, à ton malin plaisir. La réponse te vient naturellement. En ouvrant la bouche, en revanche, c'est une autre histoire. Espérons que Monsieur Featherstone ait une bonne oreille, malgré son âge avancé ! Les Mots se sont entrechoqués à l'oral. Une phrase entrecoupée par le stress, est-ce une réponse ? Si le Courage t'avait happée, le Temps jamais rattrapée et la Timidité évaporée, tu aurais répété. Hélas... C'est dommage en plus, ta réponse ne pouvait qu'être correcte. C'est une information de base à connaître en Botanique. Information que tu t'es rappelée maintes et maintes fois.

Continuant ta tâche à laquelle tu te voues pleinement, tu pèses un instant le pour et le contre quant au pot idéal. Finalement, tu prends l'un des grands. Pas le plus majestueux mais celui qui, à ton sens, correspond le mieux à la Mandragore dont tu t'occupes. Celui-ci lui ira comme un gant ! Si la Botanique était un cours plus artistique, des pinceaux t'auraient poussé au bout des doigts pour colorer ce pot terne.

À force de rêver, on commet des actes inévitables et fatals. Le temps de penser, tu as déjà rempli à deux-tiers le pot de terre, au lieu d'un quart au maximum. Agacée par ces Pensées qui s'immiscent sans cesse et par toi qui te laisse croquer, tu ne peux retenir un haussement de sourcils. Hâtivement, de peur que le Professeur s'en aperçoive, tu teins une nouvelle fois ton visage d'un masque neutre. La partie la plus laborieuse et subtile approche à grands pas, comme l'Été qui a daigné montrer le bout de son nez doré.
Prenant ton courage à deux mains gantées, tu inspires, bloques ta respiration net et prends la plante avec confiance. Sans manquer une seconde, tu attrapes les tiges par leur base et tires, dosant ta force pour ne pas la blesser. Est-ce la Mandragore qui s'est laissée faire ou la jeune fille qui fit preuve de talent ? Elle ne le saura jamais. Qu'importe, un coup et c'était bouclé ! Fière, tu souris, malgré les cris retentissants. Décidée à ne pas faire durer le spectacle et la destruction de tympans, tu reposes la plante dans son nouveau chez-elle et recouvre ses racines de terre. Ni vue ni connue l'erreur de tout à l'heure ! Le Silence se fraie lentement un chemin dans la pièce. Bientôt, l'homme pose une nouvelle question. Cette fois, tu es calme. Ta Voix, ton Cœur, ton Sang, Tout est calme. En articulant bien, tu réponds :

— La potion de Ratatinage. On en trouve dans celle-ci mais dans une autre également. Et l'Abyssinie c'est l'endroit d'où provient le figuier, en Afrique. C'est une région de la Corne du continent.

Sûre de toi pour le début, la localisation du figuier reste à vérifier. Tu as souvenir de sa liaison avec l'Afrique. Le reste, c'était de la déduction. Tu te souviens avoir appris les pays avoisinants, mais tu les as malencontreusement oubliés, Mémoire ayant fait tri. La pression ne te gagne pas pour autant, tes réponses te semblent adaptées.

Tes bras continuent à se salir, ta peau à transpirer et tes neurones à tourner à mille. Le rempotage est bientôt fini, et comme à ton habitude, tu n'as pu t'empêcher de tisser un lien, bien que faible, avec la plante. Tandis qu'on te pose une question que tu espères finale, tu fais signe de la main à la Mandragore. Au fond de toi, ça t'est égal qu'elle te comprenne, qu'elle te réponde, qu'elle sente ce que tu lui fais passer. Ce Moment, vous l'avez vécu ensemble, c'est indiscutable. C'est tout.

Posément, tu portes ton regard sur le Professeur. Souriante, tu connais par cœur la réponse à la question posée. Le Dictame est une des choses qui t'ont le plus intriguée et de laquelle tu as beaucoup parlé avec tes amis à Poudlard. Répondant avec brio, développant plus que nécessaire et parlant avec tellement d'entrain, tu te sens satisfaite de cette épreuve. La petite entorse de tout à l'heure n'est plus qu'un lointain souvenir, effacé par ta passion pour la Botanique et cette motivation dont tu fais preuve durant les apprentissages dans la matière.
Featherstone signale la fin de l'examen. Tu ne peux t'empêcher d'être soulagée. Tu tournes les talons, avant de faire volte-face et d'adresser un dernier mot au Professeur.

— Oh, et merci M'sieur pour cette année. J'ai beaucoup aimé le cours, surtout quand on a parlé du Dictame... C'était chouette !

Pour appuyer tes paroles, tu hoches la tête de haut en bas. Passant la porte, tu lances un ­­« à l'année prochaine ! ­» et fais signe au suivant. Portée par l'excitation, tu te perds encore un peu dans les couloirs avant de terminer ta journée par un point final orné de fioritures.


Navrée pour cet énooorme pavé, c'était plus fort que moi
Merci infiniment pour l'opportunité !

Harriet Greenwood - Poufsouffle
Troisième année - filière Complète
Je considère que la moyenne annuelle d'Harriet en Botanique est de P.
Et voici le lien de ma fiche de pr.

[Solo, OS]

Bouleversement (Troisième année)

C'était la dernière après-midi de cette maudite semaine d'examen. Et puis pour finir en douceur, tiens-toi bien : Botanique et Soins aux Créatures Magiques ! *Rooooh...* Les plantes et les animaux, ce n'était pas vraiment ton truc. D'un côté, tu redoutais donc ces deux épreuves, mais de l'autre, plus vite elles seraient passées et plus vite tu serais en vacances. Et oui, les vacances, enfin ! Mais bref, pour le moment, tu venais d'arriver devant la serre, complètement essoufflée car bien évidemment en retard, pas du tout prête à affronter ce qui t'attendait. Une gamine de Serdaigle sortit de la serre et c'est à ce moment que ton tour arriva. Tu t'avanças d'un air un peu trainant et saluas rapidement le professeur *ce vieux bout de peau* qui commença à t'expliquer l'exercice. *Oh merde...* Le rempotage de mandragore, ce n'était pas ta tasse de thé, comment dire que ces gros bébés capricieux avec des feuilles sur la tête ne t'enchantaient guère...

Mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller. Tu enfilas une paire de gants et un cache-oreille - ce qui te fit penser à cette pauvre gryffone que tu avais fait souffrir près du lac - puis le vieux Featherstone te posa la première question. Sauf qu'avec ce machin sur tes oreilles, tu n'avais rien entendu et dû lui demander, en criant, de répéter plus fort. Puis, tu répondis sans hésiter, il fallait dire que c'était la seule chose que tu avais vraiment retenu du cours sur les mandragores - parce que oui, mettre des chaussettes à une plante, ce n'était pas commun. Après avoir rempli un pot de terre (en en mettant à côté évidemment), tu attrapas la mandragore par la base de ses feuilles et, tout en grimaçant, la replongeas le plus vite possible dans le nouveau pot, manquant de le faire tomber. Et évidemment, c'est cet instant-là que choisit le professeur pour te poser une question dont tu n'avais aucune idée de la réponse. Sans réfléchir car "foutue pour foutue", tu balanças, toujours comme t'adressant à une personne sourde :

"Dans les jus bizarres de ma grand-mère, j'vous les déconseille d'ailleurs. Et Afrique."

Puis, tu complétas le pot avec de la bouse de dragon en te bouchant le nez avec ta manche et t'arrêtas, considérant le rempotage comme terminé. Mais, avant que tu n'aies eu le temps de fuir, Featherstone te demanda à quoi servait le dictame, ce à quoi tu répondis vaguement que cette plante était utilisée pour soigner avant de retirer ton attirail, de le saluer et de quitter enfin cet endroit affreux où se mélangeaient chaleur et odeur désagréable.

Leo ne peut tout bonnement pas rater l'examen de botanique. Mauvaise nouvelle: la botanique et Leo, ça fait... pas grand chose à vrai dire. Bonne nouvelle: ce n'est pas la mauvaise nouvelle qui va arrêter la jeune Gryffondor... la menace planant dans l'air est bien trop grande. En voyant le D trônant à côté de la matière botanique dans son bulletin scolaire en fin d'année précédente, sa Gran'Ma avait froncé des sourcils suspicieux. Le "drôlement bon" que Leo avait essayé de lui vendre en tant qu'abréviation ne l'avait pas leurrée et rapidement la rousse a dû admettre qu'il s'agissait-là d'un "désolant". Aucune justification n'avait tenu la route, et finalement, Leo a été cantonnée à un heure de jardinage par jour dans le mini-jardin devant leur mini-maison pour la durée des vacances. Etonnant, le nombre de choses à faire sur quelques mètres carré seulement... quoiqu'au finale, elle doit quand même avoir s'être un peu amusée.

Monsieur Featherstone fait partie des professeurs que Leo apprécie - surtout depuis la mission tuyau d'arrosage que Britanny et elle ont rempli avec rires et succès - , malgré les difficultés qu'elle rencontre dans sa matière. Le raccourci est un peu rapide, mais il est non sans lui rappeler sa grand-mère passionnée de jardinage. En arrivant aux serres, la rouge et or salue le professeur puis prend connaissance de l'exercice. Ah, des mandragores à rempoter. La mandragore fait partie des classiques de troisième année que même Leo connaît un minimum. Elle espère qu'elle saura se débrouiller un peu à l'instinct. Une fois gants et cache-oreilles enfilés non sans un bougonnement face à ses boucles qui se voient un peu écrasées, la première question tombe.

"“Comment peut-on protéger les Mandragores du froid hivernal ?”"

Ouf, ça commence bien. Leo n'a pas à réfléchir pour fournir la réponse:

"Des chaussettes."

Ça lui avait paru un peu absurde en cours. Que peut bien faire une mandragore avec des chaussettes. Pourquoi pas directement l'envelopper d'une écharpe et d'un bonnet rouge Gryffondor, pendant qu'on y est. Motivée par cette première question plutôt simple, Leo s'empare d'une pelle puis dépose un fond de terre dans un pot de taille moyenne. Spontanément, elle ajoute un peu de bouse de dragon, se souvenant d'une publicité vue au chemin de Traverse prisant particulièrement cet engrais. Finalement, d'une poigne ferme, Leo agrippe la plante à la base et tire d'un coup décidé. C'est comme tirer des carottes après tout. La mandragore se met à crier et Leo interprète cela comme un bon signe, malgré la grimace que le hurlement strident lui arrache. La rouge et or s'empresse de poser la plante dans le nouveau pot, peut-être un peu rudement. Rapidement, elle reprend la pelle et recouvre les espaces restants de terre et de bouse de dragon - plus d'engrais ne peut jamais faire de mal, ou bien? Oups, les feuilles en ont un peu pris et le bébé mandragore ne semble pas très content. Quoiqu'a réflexion, peut-il seulement sembler content ? Elle en doute. Un peu maladroitement, Leo tente de balayer la terre renversée avec sa main. Finalement, la mandragore se calme... euh fini? Leo interroge Monsieur Featherstone du regard et gagne une nouvelle question en réponse.

"Pouvez-vous me citer une potion dans laquelle on retrouve de la figue du figuier d’Abyssinie ? De quel pays provient cet arbre ?"

Leo lève un regard étonné vers le professeur. Potion ? Géographie ? N'est elle pas en botanique ?

"Aehm."

C'est une concentration particulière que Leo accorde à la terre qu'elle ajoute par toutes petites quantités maintenant, comme le pot lui semble déjà assez bien rempli.

"Le figuier d’Abyssinie provient.... d’Abyssinie ? "

C'est un pays ? Leo n'en est pas certaine. N'ayant jamais quitté l'île de Grande-Bretagne, la rousse n'est pas particulièrement calée en géographie. Elle connaît vaguement les nations européennes et sait que les américains inventent des choses étranges, mais il n'y a la connaissance de la Capitaine aucune équipe de Quidditch d’Abyssinie qui aurait pu servir d'élément de connexion pour sa mémoire si jamais la réponse avait été mentionnée en cours . L’Abyssinie, est-ce seulement un pays ? Elle n'en est pas certaine mais sentant que si elle continue en hasardant elle risque surtout d'empirer sa réponse, Leo se tait.

"Pour la potion je sais pas."

Leo hausse les épaules avec un regard désolé, tout en fouillant désespérément sa mémoire. Oh, finalement quelque chose lui vient. Ce n'est pas une potion, mais peut-être qu'elle pourra gratter quelques précieux demi-points avec cette réponse alternative. Un peu hésitante, elle entame:

"Je crois qu'il existe des crèmes sensées faire effet anti-rides. Mais c'est pas prouvé que ça marche... enfin... il me semble. "

Est-ce que Monsieur Featherstone utilise ce genre de crèmes également ? Leo n'ose pas trop continuer sur la lancée de peur de faire un faux pas. Finalement, elle change de sujet et désigne sa mandragore rempotée en annonçant un "j'ai fini." Une dernière question tombe:

"“A quoi sert le Dictame ?”

Cette fois, Leo n'en a vraiment aucune idée. Rapidement car peu désireuse d'éterniser l'examen, elle balance quelque chose d'un peu vague.

"Le Dictame sert à faire des potions. "

Peut-être qu'avec le ton assuré qu'elle prend et le sourire qu'elle envoie au Professeur ça passera. Mystère et boule de gnome, en tout cas, l'examen semble terminé. Soulagée de pouvoir retirer les cache-oreilles et les gants dans lesquels s'est infiltrée un peu de terre, Leo quitte la serre.

TABLEAU DES RESULTATS
Botanique - 3è année

Nom	Prénom		Note obtenue
Arrington	Megan		Effort Exc.
Fournier	Célia-Awena		Optimal
Ginger	Leo		Acceptable
Greenwood	Harriet		Piètre
Oak	Elyna		Effort Exc.
Wright	Oxy		Acceptable
-	-		-
Moyenne de la	promotion		Acceptable (3.5/5)