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19 juil. 2021, 18:42
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Privé avec un futur couple

Le samedi 16 juin 2046 à 14h49


Le lac. Quel endroit effrayant. Depuis le début de sa scolarité, Lahya l'évitait, s'approchait le moins possible de ces eaux semblables à l'entrée des Enfers. Pourtant, depuis le matin, l'idée incongrue de faire face à sa peur ne lâchait plus la bleue, et c'était donc les poings serrés que celle-ci avait laissé ses pas la mener près de l'endroit tant redouté.

*Je. N'aime. Pas. Ce. Stupide. Lac*

Ces paroles pulsaient dans son esprit, passant ensuite par sa cage thoracique pour s’échouer à la pointe de ses orteils. Cette certitude semblait prendre une place monstrueuse, et à mesure que la bleue s'approchait de l'étendue d'eau, elle pouvait davantage constater combien certaines personnes lui paraissaient incompréhensibles. S'approcher sciemment du bord de l'eau avec autant de gaité ? Pire, se baigner dedans ? Mais quel esprit démoniaque s'emparait de ces élèves ? Par quelle sorcellerie ceux-ci décidaient-il de pratiquer toutes ces activités dangereuses ?
Un pas, puis l'autre, Lahya ne pouvait nier l'horreur que cette eau stagnante lui inspirait, autant que cette fascination presque dérangeante qui semblait happer chacune de ses pensées. Ces vaguelettes, ces oiseaux gazouillant, ces élèves un peu trop bruyant... Une harmonie frappante se dégageait du tableau, harmonie dont l'aura s'apparentait plus à un mirage qu'à une réalité tangible pour la jeune sorcière.

S'avançant encore, la bleue se retrouvait à présent au bord de l'eau, la respiration hachée et le cœur battant presque trop vite. Et, tandis qu'elle observait son reflet ondulant, une certitude la prit. Un besoin de bouger évident. Seulement, et seulement cela pourrait la soulager. Évidence se confirmant de surcroît par ses jambes tremblotantes d'une tension contenue. Toutes les cellules de Lahya vibraient de se défouler, sur n'importe quoi, sur n'importe qui.

Un caillou.

Balancement de la jambe, trajectoire controlée et...

BOUM.

Un sol un peu trop glissant, non ? Surtout lorsqu'on loupait de quelques centimètres l'objet visé. La jeune fille s'était sentie atterrir sur deux espèces de bout de bois durs, et avait glissé pour se retrouver à présent étalée dans l'eau, tout au bord de la rive. Oh, cela ne suffisait absolument pas pour la submerger entièrement, mais assez pour que la panique se répande.

- AU SECOUR JE NE VEUX PAS DE CETTE EAU, JE VAIS MOURIR !

D'ordinaire, la Serdaigle se faisait discrète, calme, et silencieuse. Mais cette fois-ci, cet effort ne traversait même plus son esprit. Elle ne pouvait être placide, pas en présence d'une de ses plus grandes peurs : l'eau de ce lac.
Les membres tétanisés, Lahya ne parvenait plus à contrôler ses émotions qui s'échappaient en vadrouille à l'intérieur d'un ouragan. Tout ne lui semblait plus que chaos, enfer. Ce sable qu'elle sentait à travers ses habits mouillés s'infiltrait déjà à travers sa peau, il allait l'engloutir, et ne resterait alors d'elle plus que la mémoire de ses proches.

- À l'aide. David, papa, cette eau me fait peur, je n'arrive pas à bouger.

Ces mots n'étaient peut-être que murmure volant à travers la brise, mais ils fonctionnaient de paire avec les larmes sillonnant déjà le visage de Lahya. À présent, plus rien n'existait pour la bleue. Seulement cette angoisse infinie, accompagnée de ce trou noir qui l'aspirait déjà à travers sa gravité toujours plus attractive. Et ce silence assourdissant, bien sûr.

@Edwin Wellhister & @Théo Williams, une petite plongée si vous acceptez ce contexte bien trop vu ? :cute:
Dernière modification par Lahya Eaton le 19 juil. 2021, 22:01, modifié 1 fois.

Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
#408040 — 3ème année RP — heart on fire

19 juil. 2021, 19:33
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Le soleil qui tape sur la peau, le doux remous de l'eau. Un paradis pour certains mais Edwin n'y trouvait pas grand chose. Bien sûr, c'était très joli, les reflets du soleil, le clapotis des vaguelettes. Il essayait très fort de regarder le lac comme tous les autres semblaient le voir. Parfois c'était très apaisant de s'allonger à côté de l'eau pour apprécier la brise et le silence. Apaisant si on oubliait l'angoisse d'y tomber et de s'y noyer, bien évidement. Edwin ne l'oubliait pas, il avait beau avoir apprit à nager, il ne se faisait clairement pas assez confiance pour pouvoir y arriver. La nage du chien c'était bien marrant, mais même celle-ci lui donnait du fil à retordre et l'idée de ne pas avoir pieds dans l'eau lui glaçait le sang, comme si elle s'immisçait sous sa peau et remplaçait le liquide carmin de ses veines. Bien au contraire de le rendre léger et nuageux, l'eau le rendait lourd et paniqué. Il n'était pas assez léger pour flotter, et une simple goutte de trop sur le visage menaçait souvent de le faire hurler d'horreur.

Parfois même, quand il se douchait, il était incapable de garder son visage sous le jet sans que son cœur ne s'emballe dans sa poitrine. C'était de plus en plus rare, l'eau semblait avoir perdu de son pouvoir menaçant mais ce n'était pas pour cela qu'elle n'était plus source d'angoisse pour lui. Il préférait s'en approcher quand Infini ou quelqu'un d'autre de bon nageur n'était pas très loin. Bien sûr, le Gryffondor aurait été bien incapable de le trainer en poids mort s'il avait eu un accident, mais Edwin savait qu'il aurait au moins essayé et ça lui faisait chaud au cœur. Bon nombre d'élèves le laisseraient se noyer la bouche ouverte si ça pouvait les amuser. Il regarde derrière lui, vérifiant une énième fois que personne ne va le pousser. Edwin soupire comme les quelques dernières fois qu'il a fait ça : personne n'est derrière, bien sûr. Il était arrivé là pour rester seul, réfléchir un peu. Il aimait bien bien garder devant lui une peur, ou un objet qui ne lui inspirait pas confiance quand il réfléchissait. On arrivait bien plus facilement à prendre du recul sur les choses, sur ses peurs ou ses idées.

Mer- commence-t-il avant de crier de douleur Aie ! Merde, qu'est-ce que tu fous ! A trop regarder dans son dos, on en loupait des choses évidentes qui se passaient sous notre nez. Métaphoriquement comme très littéralement pour l'exemple précis. Se recevoir les fesses d'une fille sur les genoux, ça pouvait être chouette parfois, mais pas quand elle s'étalait de tout son poids sur ses tibias. La douleur lui donna pendant un instant l'envie de vomir, une nausée qui remonta le long de sa gorge en même temps que son gémissement de douleur. La douleur avait toujours cet effet là sur lui. On ne pouvait pas le frapper sans qu'il n'ait envie de vomir sur l'autre, un jour ce serait utile.

Il cligne rapidement des yeux pour en chasser les larmes qui s'y encombrent avant d'observer la fille se débattre dans l'eau. Pendant un instant, il a bien envie de se moquer d'elle. Bien fait pour elle, qu'elle soit trempée après lui avoir fait mal comme ça.

Mais il déchante vite, parce que la fille est comme lui. Elle n'aime pas l'eau, et voir quelqu'un d'aussi terrorisé que lui juste à son contact le fait sauter sur ses pieds et s'en approcher aussi vite qu'il peut. Sa détresse le dépasse complètement et il n'a aucune idée de comment faire en sorte qu'elle se calme. Personne ne le calme, lui, quand il est comme ça, parce qu'il n'est jamais entouré quand il panique. Les seules rares fois où on l'avait réconforté comme un petit enfant, c'était par de doux mots et quelques câlins. Il n'avait aucune envie de toucher l'autre fille et encore moins de la câliner comme si c'était une amie de longue date. Il lui attrape cependant le bras et la tire brusquement hors de l'eau. Il n'y a aucune chance qu'elle ne s'y noie si elle ne le veut pas un peu, mais l'idée de rester trop proche de la surface le dérange aussi un peu. Comme d'habitude, ses actes sont plus égoïstes que désintéressés.

Edwin se penche au dessus d'elle et l'observe. Qui appelle son gosse David ? Il frappe doucement la paume de sa main contre sa joue, petites claques. Ce n'est pas pour lui faire mal, ça il saurait le faire, simplement pour la ramener à ses esprits. Eh oh, tu vas pas mourir, t'avais juste les fesses dans l'eau, c'était rien il recommence encore quelques fois, juste au cas où. Tu commences à m'faire flipper, et en plus tu m'dois des excuses avec tes fesses bulldozers, allez, calme toi un peu, c'était rien du tout

Il relève les yeux sur les autres élèves du parc. Forcément, sa manie de toujours s'isoler devait bien lui revenir en pleine tronche un jour : il n'y a presque personne autour de lui. Peut-être qu'il va devoir lui lancer un sort de lévitation mais il arrive à peine à le lancer sur ses plumes. Dans le pire des cas, l'infirmerie n'est pas si loin, ça pourrait être pire. Elle aurait pu faire sa crise dans les cachots, et Edwin aurait eu bien du mal à expliquer pourquoi il trainait une fille dans les escaliers. Tu veux aller à l'infirmerie euuh... Il ne sait absolument pas qui c'est. Toujours dans sa bulle, et il est certain que celle-ci n'est pas de son année machine ?

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"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

20 juil. 2021, 12:52
De l'aïl à (Lahya) l'eau
La fin de l'année... Un moment apprécié par une grande partie des élèves même si deux mois sans voir certains de ses amis est aussi un brisement de coeur. Théo n'arrivait pas à savoir s'il aimait les fins d'année ou pas. En soit, cette année avait été très mouvementée à Poudlard et prendre du recul sur ces horreurs ne lui feraient pas de mal. Mais rentrer chez lui dans son appartement à Londres avec les conflits qu'ils allaient avoir avec sa mère comme elle lui avait donné très peu de nouvelles tout le long de l'année.

Théo sortit prendre l'air. Il repensait encore à la semaine des examens finaux qui était intensive pour lui et il était bien heureux qu'elle n'apparaisse qu'une seule fois par an. Le soleil était presque au zénith, il brillait intensément au dessus de sa tête et prenait toute la place dans le ciel, au point de n'apercevoir aucun nuage. Le ciel était parfaitement bleu.

Le Gryffondor s'approchait peu à peu du lac, à son rythme en trainant des pieds dans l'herbe. Il y avait quelques élèves qui se reposaient, d'autres marchaient par petit groupe un peu comme Théo mais lui était seul et il y avait... Deux autres personnes... En train de se dépatouiller à environ un mètre de la rive. Théo était assez loin et ne comprenait pas trop ce qu'il se passait et pourquoi la fille était autant agitée que ça... Elle avait l'air de paniquer. Tandis que le garçon à côté d'elle qui lui donnait des belles petites claques sur la joue pour essayer de la résonner, Théo s'approcha d'eux comme s'il était un étranger qui s'aventurait sur des terres inconnues.

Il était à environ deux mètres de l'action et il les regardait étrangement. Théo hésitait à intervenir car la situation était assez cocasse et il ne souhaitait pas se mêler à ses affaires. Peut-être que c'était un jeu dont il n'en connaissait pas l'existence ? Ou une pièce de théâtre improvisée ? Bref, il n'en savait rien. Mais en tout cas, ces deux zigotos avaient peu de talents en crédibilité. Plus la scène avançait, plus il sentait le besoin d'intervenir.

« - Euh... Vous allez bien vous deux ? Parce que je sais pas si vous avez remarqué mais vous êtes archi flippants et chelous ? »

La scène paraissait vraiment très peu crédible et le garçon à côté de lui avait l'air d'avoir un peu la même impression. Cette fille devait sûrement être folle. Un aller simple à l'infirmerie ne devait pas lui faire de mal. Il s'approcha alors du "grand mec aux cheveux longs" et parla ou plutôt murmura sur un ton assez inquiet...

« - T'es sûr qu'elle est normale elle ? »

Ce titre de RP est incroyable, je ne sais pas qui l'a trouvé.
Et l'aïl à enlève tout de suite les 5 premiers mots de ton post :disguise:

4ème année RP
"Je l'imagine faire cette tête en regardant Otis jouer."

20 juil. 2021, 15:00
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Pouvait-on considérer le noir comme une couleur ? D'un côté, Lahya était bien consciente que non, mais justement, où se trouvait sa conscience à présent ? Bonne question.
Ce noir paraissait si vivant, autant que du rouge ou bien du bleu, et lui tendait les bras pour qu'elle s'y réfugie. Devait-elle plonger dedans au risque de s'évanouir, ou bien... Quelle autre option avait-elle ? De toute manière, la décision ne lui revenait pas.

*C'est désagréable.*

On aurait dit la tapette à mouche avec laquelle elle s'amusait à se taper, parce qu'à six ans, c'est amusant de se frapper les joues avec une tapette à mouche. Mais ça recommençait, et franchement, cela devenait pénible.

« Euuh... Machine ? »

« Archi flippants et chelous [...] est normale elle ? »

Soudain, tous les derniers évènements revinrent à la surface de sa conscience avec la force d'un ouragan. Ce défi imposé à elle-même. Cette envie de bouger. Et... cette chute, l'eau glacée l'aspirant. À présent que les souvenirs avaient réapparu, de nouvelles émotions prenaient possession de Lahya, mais une seule gagnait la bataille acharnée : la peur. Elle devait fuir, très loin. La bleue avait besoin d'air, il fallait qu'elle sorte de cette eau avant qu'elle ne se fasse ronger par ce liquide vicieux.

La lumière vive du soleil agressa la rétine de la jeune sorcière alors qu'elle se redressait vivement, rentrant au passage en collision avec ce qu'il semblait bien être un élève de son âge. La douleur irradia dans le crâne de la sorcière tandis que celle-ci restait là, fesses dans l'eau, à observer les yeux écarquillés les deux garçons, se massant d'une main son front. Puis, son objectif lui revint en tête. Au diable ces deux individus étranges. Elle devait échapper à cette eau qui ne semblait lui donner qu'obstacles à surmonter.

D'un bond, la Serdaigle se releva pour s'éloigner hors de l'eau, et tituba jusqu'à s'asseoir dans l'herbe. Sa tête tournait, et même si elle aurait bien voulu s'éloigner davantage de ce lac maudit, elle ne le pouvait simplement pas. L'adresse ne faisait peut-être pas partie des gênes de la jeune fille, mais il lui restait au moins un peu d'intelligence — enfin, elle l'espérait —, et ça n'avait pas été compliqué de remarquer ses jambes peinant à la porter.
Le corps encore tremblant, les larmes envahissant ses yeux, la bleue ne semblait pas totalement s'être remise du choc que cette baignade improvisée avait laissé derrière elle... Et pour tout dire, la présence de ces deux élèves s'était complètement éclipsée à travers un coin de son cerveau. Néanmoins, celle-ci revint en force, lorsque la jeune fille releva la tête, les deux silhouettes non loin d'elle s'imprimant avec force dans son esprit. Voilà un tableau qu'elle ne serait pas prête d'oublier avant un bout de temps.

- Euuuh, ce n'est pas ce que vous croyez.

Se tordant les mains, Lahya observait à présent les brins d'herbe, n'osant même pas regarder ceux qui l'avaient tout de même aidée. Enfin, elle ne s'en souvenait pas vraiment, mais la tapette à mouche devait bien provenir d'une intervention extérieure.
Soupirant, la Serdaigle se demanda quel accueil l'attendait de la part de ces garçons. Déjà, son excuse — si on pouvait appeler cela une excuse — avait l'air pitoyable, même à ses propres yeux. De plus, elle avait heurté l'un de ces élèves, qui devait certainement lui en vouloir... Super situation. Vraiment.

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#408040 — 3ème année RP — heart on fire

20 juil. 2021, 23:09
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Il avait l'envie idiote de lui donner une bonne claque pour la réveiller, mais sans oser l'assouvir. Ce serait plus méchant qu'autre chose, si ça se trouve ça ne fonctionnerait pas et elle paniquerait encore plus. Peut-être même qu'elle serait assez remontée pour aller balancer à qui voulait l'entendre qu'Edwin Wellhister lui avait donné une claque et essayé de la noyer dans le lac. Qui sait si elle n'était pas fâchée avec le mensonge. Et puis dans tous les cas, Edwin ne frappait pas les gens qui ne le méritaient pas. Son jugement était souvent biaisé par ses pensées, mais il ne levait jamais la main sur quelqu'un pour rien. En l'occurrence, la pauvre fille n'avait jamais rien fait qui puisse expliquer une telle violence. Peut-être que sa façon de lui avoir pété les tibias n'était pas franchement sympathique, mais ça ne l'avait pas tellement mit en colère. Pas du tout, même. Elle avait l'air trop mal pour qu'il ne ressent pas autre chose que la peine et une vague de pitié pour elle. Il détestait quand on le regardait comme s'il était un petit enfant faible, mais à l'instant c'est exactement ce genre de regard qu'il envoyait à l'autre.

Paniquer était pathétique. Il le voyait très clairement quand ce n'était pas lui qui le faisait. On sombrait dans son monde en noir et blanc, on en oubliait l'extérieur et on sortait ces petits bruits entre le gémissement de peur et de douleur. Edwin ne trouvait pas d'autre mot pour décrire ce qu'il se passait sous ses yeux, et savoir qu'il paniquait souvent de cette façon là le déprimait vraiment. Combien de fois les gens s'étaient-ils dit qu'il était pathétique ? Combien de fois avait-il fait pitié aux gens comme ça ? Il faudrait probablement compter sur ses deux mains, voire plus. Il comprenait bien mieux pourquoi il préférait broyer ses idées noires tout seul. Personne ne les trouvait aussi importantes que lui et personne ne pouvait comprendre ses réactions puisqu'ils n'étaient que les spectateurs d'un monde à part.

On va bien dit-il à l'autre sans y penser, concentré sur la fille paniquée Enfin moi j'vais bien, elle panique juste, elle est pas cheloue ou quoi Il relève les yeux et observe l'autre, le regard noir et glacial Et oui elle est normale, t'as jamais eu peur dans ta vie toi ? il souffle par le nez pour se calmer. Il n'avait pas l'air méchant, juste inquiet comme lui Tu peux m'aider à la bouger de là ? C'est l'eau qui lui f-

Elle le coupe. Encore une fois, mais cette fois-ci c'est son front qui rencontre son nez. Mais merde ! hurle-t-il en tenant son nez blessé Faites gaffe à un moment, j'suis pas en sucre mais j'suis pas un punching ball ! Cette fois-ci, la douleur a été vive et ne se dissipe pas aussi vite que l'autre. Il n'y a pu ce sentiment d'urgence qui lui fait oublier un peu tout le reste. D'ailleurs, en y pensant il se rend compte que la douleur est toujours bien présente. Il est presque vert, il déteste la douleur, fut un temps c'était la seule chose qui le calmait, se gratter la poitrine après un cauchemar ou se mordre le bras mais quand il est à peu près apaisé, il doit avouer que son corps fait un peu sa princesse. Il ravale sa nausée tant bien que mal et retire sa main de son visage, observant ses doigts un instant. Ca ne saigne pas, ou alors pas assez pour qu'il en ai partout et tant mieux, il ne restait plus que ça pour finir sa journée en beauté.

Allez chiale pas, ça arrive à tout le monde de paniquer, j'aime pas l'eau non plus, t'as pas b'soin d'faire ta grosse dure. On dirait que tu vas pleurer comme un bébé, ça a pas trop d'effet. Il se tourne vers l'autre garçon avec un sourire bancal Pas vrai ? il reporte sa main à son visage et appuie sur son nez pour faire diminuer, ou essayer en tout cas, la douleur. Juste la prochaine fois que tu paniques, casse lui son joli visage à lui au lieu du mien, surtout que tu m'as déjà pété les jambes, j'aimerais finir la journée en un seul morceau si ça te dérange pas dit-il en montrant d'un coup de menton le Gryffondor à ses côtés.

Membre du Sixtgang
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

21 juil. 2021, 12:53
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Cette scène était tellement absurde que Théo se demandait s'il ne rêvait pas ou peut-être que la chaleur lui montait à la tête. Comme si c'était un mirage. Ou une insolation. Il aimerait bien sortir de l'eau cette fille une bonne fois pour toute mais vu comment le garçon à côté de lui s'était fait amocher. A deux doigts de se prendre un high kick le coco ! Intérieurement, il éprouvait de la pitié, ricanait et désespérait... Extérieurement... Et bien la même chose. Il ne cachait pas ce qu'il pensait, de toute façon, les deux en pagaille n'allaient pas remarquer ses réactions comme il était un peu plus à l'écart.

La réaction de "grand mec aux cheveux longs" le remit tout de suite sur terre, il fallait qu'il se détende. Il avait l'air tendu et de mauvaise humeur. Théo haussa les sourcils et le fusilla du regard lorsqu'il se retourna vers la jeune fille inapte à nager dans 10 centimètres de hauteur dans l'eau.

« - Si j'ai déjà eu peur de plein de choses... Mais quand même pas à ce niveau d'absurdité... »

Finalement, la jeune fille réussit très bien à sortir de l'eau et se posa dans l'herbe toujours autant bouleversée. Théo trouvait vraiment qu'elle en faisait des caisses et qu'il n'y avait pas besoin de paniquer pour un rien. Après chacun ses phobies, il n'allait pas juger.* Théo la regarda de haut en se posant devant elle et lui cacha le soleil pour mieux sécher.

« - Mon joli visage est très bien, pas besoin de faire des retouches. Et ton nez est parfait, tu peux arrêter de le malaxer comme de la pâte à modeler. »

Théo était déjà assez épuisé avec le garçon qui essayait à moitié d'être sympa avec lui mais en même temps, il paraissait désagréable. Il décida donc de se préoccuper de la jeune fille encore troublée par les derniers événements. Ça ne devait pas être une situation très agréable et très réconfortante. En même temps quand tu vois deux garçons qui se moquent de toi dans une situation embarrassante, la gêne court dans les rues. Théo essaya de se rattraper pour paraitre plus bienveillant.

« - Pourquoi tu étais autant en panique ? C'est inhabituel... »

* la petite Plume de Théo est dans le jugement total de Lahya :grin:

4ème année RP
"Je l'imagine faire cette tête en regardant Otis jouer."

21 juil. 2021, 20:12
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Lahya sentait ses joues prendre une jolie teinte pivoine. Combien de personnes l'avaient déjà observée ainsi ? Pamela, sûrement Élina et Laurence... Leur nombre remplissait à peine les doigts d'une main. Et durant les derniers instants, elle venait d'augmenter le compteur de façon drastique. Quelle honte ! La bleue aurait voulu courir se réfugier derrière l'arbre qu'elle pouvait entrevoir au loin, et ne pas faire face à ces deux individus.

Certes, leurs paroles ne lui paraissaient pas si terribles que ça — même si elle se serait bien passée d'une pseudo dispute dans son état actuel —, mais... Tout de même ! Ils réclamaient tout deux des explications, et à raison. Car, comme l'avait si bien décrit celui qui semblait être là dès le départ, elle lui avait... “pété les jambes” ?! Mais d'où sortait-il cela ? Sa chute avait seulement rencontrée deux bouts... *Oh.* Ces prétendues branches n'étaient finalement autre que les jambes de ce garçon. Tout s'expliquait donc, de la tapette à mouche, à son aide. Cependant, et l'autre garçon ? *Du voyeurisme* L'évènement avait fait un peu de bruit, l'avait intrigué, et sa curiosité devait avoir pris la relève. Génial, comme si elle avait besoin de ça.

Soupirant, la Serdaigle releva enfin la tête, les joues certainement encore colorées. En même temps, comment pouvait-elle ne pas être gênée dans une telle situation ? On pouvait dire que son ego devait sûrement être amoché, même si avec toutes les gaffes quotidiennes de Lahya, celui-ci avait probablement déjà été réduit à peau de chagrin... Quand on ne la cherchait pas, évidemment. Enfin, de toute manière, la bleue devrait s'y coller à un moment ou à un autre, donc autant expédier l'affaire immédiatement.

- Je suis vraiment désolée... Je n'avais vraiment pas pour but de te rentrer dedans, un accident.

Bon, excuses sincères articulées, plus qu'à recaler l'autre qui n'avait rien à faire là. D'où se permettait-il de juger sa réaction ainsi ? N'avait-il pas lui aussi des peurs ? Elle le mettrait face à son épouventard un jour, tiens.

- Je n'ai pas le droit d'avoir peur ? C'est tout. Alors oui, tu me diras que c'est stupide parce que le château est entouré de ce lac, mais si tu ne l'avais pas remarqué, je suis heureuse de t'apprendre qu'une peur ça ne se contrôle pas vraiment.

Soupirant, la jeune fille sentit son cœur ralentir la cadence tandis qu'elle prenait une nouvelle inspiration. Bien sûr, elle ne serait pas prête de se remettre de cet accident et en ferait certainement des cauchemars durant des mois, mais l'évènement semblait déjà un peu passé. Il ne restait à présent que la réalisation de ce qu'il venait de lui arriver. Lahya avait l'impression de se retrouver dans un rêve, comme lorsque l'on ne se rend compte seulement quelque minutes plus tard que l'on vient sans doute d'échapper à une blessure grave... Sauf que dans son cas, on ne trouverait strictement aucune séquelle physique. Juste de très mauvais souvenirs.

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24 juil. 2021, 22:21
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Il hausse les épaules. A ce niveau d'absurdité ? Un Gryffondor qui connaissait un mot à quatre syllabes qui veuille dire quelque chose c'était trop rare pour qu'il puisse aussi être un minimum agréable. Il ne fallait pas viser trop haut. Quelle était cette phrase, d'ailleurs ? Viser les étoiles pour tomber sur la lune ou une connerie du genre, à moins que ce ne soit l'inverse ? Dans le cas précis, la chute ferait bien mal alors autant ne pas trop espérer. Edwin l'avait très souvent apprit à ses dépends. Il ne fallait jamais attendre quelque chose des gens, de cette façon soit on était très agréablement surpris, soit la connerie du monde ne nous stupéfiait plus. C'est juste une crise d'angoisse, y'a rien d'absurde là dedans

M'enfin, cette maison n'était-elle pas réputée pour son courage et sa hardiesse ? A part Infini qui semblait avoir peur de son ombre, les autres Gryffondors qu'il avait pu croiser avaient toujours, ou presque, paru étonnamment tenace à la peur. Le courage des abrutis, pensait Edwin. Au moins, à Serpentard, Edwin savait que les vert et argent avaient parfois réellement peur, ils le cachaient juste. Il préférait ça, savoir qu'ils étaient humains, qu'ils ressentaient des choses et pouvaient comprendre, que lui aussi l'était sous son masque pour cacher tout ses sentiments. On ne pouvait pas avoir peur si notre cerveau était vide ou qu'on avait rien à perdre, c'était pour ça qu'il ne comprenait pas le courage. C'était suicidaire ou totalement stupide, ça dépendait des cas. Lui n'était pas courageux, ça finissait toujours mal quand il essayait de l'être. Cependant, il faisait très bien semblant, un pro des apparences mais ça n'allait jamais bien loin. Peut-être pour ça qu'il détestait autant les gens courageux, il avait toujours l'impression qu'ils faisaient semblant ou qu'ils ne comprenaient pas l'importance et le danger des choses.

Ou peut-être qu'il s'emballait un peu trop parce que l'idée qu'une crise de panique puisse être quelque chose d'absurde pour l'autre le rendait mal. Après-tout, il avait quand même une fierté, et il détestait paraître faible. Certes, ici, personne ne l'avait jamais vu au pied du mur mais tout de même. Il ne fallait pas qu'ils comprennent qu'il était plus touché par la peur de l'autre qu'il aurait dû.

Mon nez est.... il louche dessus en rougissant. Parfait, pas du tout. Enfin, Edwin aimait bien son nez, c'était une des rares choses qui ne semblaient pas sortir de sa peau sur lui. Sinon, la moitié de ses os donnaient l'impression de s'enfuir ou de vouloir le faire. Peut-être même qu'un jour sa clavicule finirait sa révolution solitaire et s'enfuirait vraiment en roulant par terre. Il lâche son visage et laisse pendre ses mains mollement le long de ses jambes quelques secondes, le visage rouge jusqu'aux oreilles. Après quelques secondes de bug, il se reprend et fait de grands gestes paniqués J-je vérifiais juste si ça saignait pas ! Il observa quelques instants l'autre devenir plus sympa en fronçant les sourcils. Se mordant les lèvres, il reprit sa contemplation de la fille, attendant qu'elle ne parle pour qu'il puisse s'esquiver à cette situation qui le gênait plus qu'autre chose. Ca va mieux ? Quand quelque chose comme ça lui arrivait, il pouvait passer des heures à gémir de terreur dans son coin. Que l'autre sorte si facilement de son esprit terrifié l'impressionnait un peu.

Il rigole en trois temps avant d'hausser les épaules Pas grave, j'ai vécu pire, et pis t'as pas fait exprès donc ça passe. Si elle l'avait fait exprès, elle se serait déjà prit un poing dans son joli visage. Edwin se fichait bien des conventions, si une fille, un garçon ou encore un roux binoclard le tapait, il tapait en retour. Il penche la tête sur le côté Pourquoi tu t'es mise si près de l'eau si tu contrôle pas ? C'pas grave d'avoir peur mais c'est mieux si tu te provoques pas des crises toute seule. Enfin, c'mieux pour toi en tout cas, et pour les autres aussi.

Il l'observe d'un peu plus près, se rapprochant de quelques pas en retirant sa veste d'un mouvement du bras ample avant de la lui tendre à bout de bras. Même en été, Edwin était toujours couvert. Il était frileux, trop peut-être et cela l'arrangeait bien de ne pas rester en tee-shirt pour montrer la brulure qui lui bouffait le bras. Le tissu se balance avec le vent tandis qu'Edwin le regarde, se sentant soudainement bien nu. Tiens, mets-la. T'es trempée, tu vas tomber malade, l'eau du lac est gelée. Un rire accompagne ses paroles, ça il le sait bien C'est pas le truc le plus beau mais c'est confortable et c'est sec Edwin mettait essentiellement des vêtements passe partout avec lesquels ils pouvaient se faufiler dans les foules sans craindre les regards. Enfin, le chouchou que Lily lui avait donné et auquel il avait rajouté quelques charmes piqués à droite et à gauche cassait un peu cette envie de passer inaperçu, mais l'intention était là. Il fait un mouvement d'épaule pour agiter un peu la veste Prends la, tu me la rendra quand tu voudras. Insiste-t-il. Il avait hâte de s'en débarrasser pour pouvoir poser une main sur son bras là où la peau, plus foncée, contrastait totalement avec sa pâleur habituelle.

Membre du Sixtgang
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

24 juil. 2021, 23:39
De l'aïl à (Lahya) l'eau
C'est le lendemain de l'anniversaire surprise de Lena, ça c'était bien passé mais après cette journée confinée en intérieur malgré le temps estival, j'avais bien besoin d'aller prendre l'air. Clivia ne m'accompagnait pas elle m'avait fait comprendre à coup de couinements qu'elle voulait rester dans les dortoirs. Peut-être jouera-t-elle avec d'autres animaux ? Je me dirigeais en tout cas seule vers le lac, vêtue simplement d'une robe d'été et avec mes cheveux lâchés retombant sur mon dos.

Je trottinais jusqu'à ma destination, ayant hâte de profiter des berges pour tremper mes pieds dans l'eau. Je ne prêtais pas réelle attention au chemin, conservant seulement une direction approximative et un rythme constant. Mes pensées divaguant vers la Manche, la mer, les plages de galets, les vagues de touristes, le Brighton Pier, les balades en familles... Tout ça me manquait et j'avais hâte de les retrouver cet été, d'autant plus si je pouvais au passage me réconcilier avec mes parents... C'est donc absorbée par cette idée, que je loupais la racine au sol. Racine dans laquelle mon pied se prit avec entrain, me faisant basculer.

Par réflexe je prenais une posture de roulade, comme lors des figures ratées lors des entrainements de cheers. N'ayant pas prévu mon élan ou ma trajectoire, je peinais à ralentir ma roulade. Elle s'arrêta finalement bien brutalement, renversant au passage le garçon qui m'avait permis de m'arrêter. M'asseyant, j'examinai rapidement mes bras et jambes. Ils étaient couverts d'éraflures, petites coupures et de bleus en devenir. J'avais apparemment piqué la maladresse de Charlotte aujourd'hui... Bon rien de bien grave en soit, je relève donc la tête vers le garçon que j'ai renversé.

"Désolée ! Je t'ai pas fait trop mal j'espère ?" Je l'examine un instant. "Moi c'est Lily-Rose, je crois qu'on est dans la même classe, mais je souviens pas de ton nom..."

Je tourne ensuite le regard vers une voix familière juste à côté, qui semble parler à quelqu'un. Je reconnais un Serpentard redoublant de première année dont j'apprécie la compagnie. Il parle à une fille que je connais de vue pour être dans ma classe. La tête encore un peu secouée, je n'entends pas vraiment ce qu'il raconte, je fini tout de même par signaler ma présence restant assise par terre avec mon tournis des enfers.

"Salut Ed ! Tu fais quoi ?"

Lily la boulette est devenue Lily la boule de bowling :grin:
Merci de m'avoir permis de m'incruster... ^^
Et @Charlotte Dwight pour la petite mention :lol:

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6

25 juil. 2021, 01:11
De l'aïl à (Lahya) l'eau
Il était étrange ce garçon en face de Théo, comme si chaque parole du Gryffondor le destabilisait. Avec ces grands gestes, il allait éborgner un passant, Théo ne ressentait pas vraiment le besoin de rester auprès de ses deux camarades. Il avait déjà été assez énervé de la manière dont on lui avait parlé et il ne trouvait que cela soit très avantageux de se prendre encore plus d'aiguille dans le dos. Il allait alors partir sans dire un mot avec une discrétion absolue mais quelque chose le stoppa.

Trois.
Deux.
Un.
Drame amarré.

« - Mais c'est pas possible d'être aussi demeurée ! Vous faites exprès de foirer ma journée ?? »

Il s'était écroulé... enfin plutôt fait faucher méchamment. Plus aucune pitié pour ses jambes n'était présente. Théo était avachi sur le sol, il avait l'impression qu'on venait de le faire léviter pour ensuite le relâcher à un mètre du sol. La rage l'envahissait. Comment cette fameuse Lily-Rose avait-elle pu en arriver à se passer sous Théo ? Elle n'allait pas s'en sortir si facilement en essayant de détourner ma conversation vers son acolyte Serpentard. Il était toujours par terre, le regard hébété en train de regarder la scène qui se déroulait. Le Gryffondor se releva avec peine et s'interposa entre les deux élèves qui avaient l'air de se connaitre, bras croisés en s'orientent vers Lily.

« - Tu vas pas t'en sortir comme ça, tu m'expliques c'est quoi ton délire là ? Danger public va !»

Il grommela dans sa non-barbe de jeune adolescent. Théo songea à passer à l'infirmerie vu toutes les entailles qui s'étaient ouvertes après sa chute. La casse-cou en face de lui avait l'air autant amoché que lui. Bon, elle n'avait sûrement pas du faire exprès mais si c'était le cas, certains devraient revoir leur éducation. Il fut de plus en plus outré lorsqu'elle lui dit qu'elle ne se souvenait pas de son prénom. Quatre lettres ! Ce n'était pas compliqué à retenir. Ou alors elle n'est vraiment pas curieuse pour une fille de son âge.

« - Et c'est Théo... mais ça ne doit pas avoir d'importance apparemment. »

Il avait les dents serrées et n'était pas prêt de les relâcher. Le contrôle de soi, il avait dû bien le travailler cette année. Il était sûr que si cet acte s'était déroulée un an plus tôt, il aurait déjà sauté sur Lily.

4ème année RP
"Je l'imagine faire cette tête en regardant Otis jouer."