Nélya Marks, deuxième année 13 ans BBCode= #800000

@Leann Jacky

Mardi 3 Avril 2046

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un tee-shirt AC DC, un gilet noir, un jean droit bleu, longues chaussettes blanches, vielles converses noires

Librairie, livres, mots, lettres, livres. Gros livres, petits livres, mais livres quand même.

Les mains plongées au plus profond de ses poches, Nélya marche à pas lents. Très lents même. Si lent, que cette vieille dame qu'elle parvient à voir au travers de la vitre sur le trottoir en face de la librairie aurait le temps d'apprendre à faire un salto que Nélya elle, n'aurait toujours pas encore rejoint son père qui passait entre les étalages de bouquins plus vite qu'un Nox stoppait un Lumos.

- Nélya… Nélya… Hé, Nélya?

L'enfant ne quittait plus cette femme courbée des yeux, se demandant à présent où elle pouvait aller, si elle était dehors depuis longtemps, si elle avait des animaux de compagnie… Et ces ballerines à ses pieds, étaient-ils imprimés léopard? Aimait-elle les animaux?
Doucement ses sourcils se froncèrent en même temps que se plisser ses orbes vertes et comme lorsqu'elle se mettait à réfléchir, ses lèvres se resserrèrent alors qu'elles étaient tirées vers le côté gauche de son visage.

- Nélya!

Cette fois, son prénom frôla ses oreilles, assez pour rediriger son attention à ce qu'il se passait actuellement dans la librairie, mais trop tard pour lui permettre de réagir à temps. Donc Nélya était là, la surprise du choc qui se produisit entre la rencontre de son corp et l'épaule de cet homme imposant plus grand que son père et plus large qu'elle et son père réunit, marquée sur son visage. L'homme se retourna et du baisser les yeux comme pour regarder ses pieds pour apercevoir la petite sorcière. Pourtant, elle avait grandit au cours de cette année!

- Oh heu, désolée monsieur.

L'homme en question remua la tête et s'en alla, sans dire un mot, tandis que l'homme brun que Nélya mettait tant de mal à suivre, son père, n'eut à faire qu'un pas pour se retrouver tout près de sa fille. Celle-ci plongea son regard dans le sien, les yeux encore écarquillé par la surprise.

- Wah, il est super grand c'monsieur!

Un soupire et une main. Une main sur sa tête puis sur son épaule. Une main chaude et douce, un contact qu'elle connaissait bien, un contact qu'elle aimait.
Si l'expression de son père était précédemment plus proche du mécontentement, elle mua rapidement en douceur et inquiétude.

- C'est vrai oui, tu n'as pas mal? Tu marchais lentement mais tu te l'ais prit de plein fouet quand même…

- ça va!

Un sourire pour accompagner ses quelques mots, et une douce caresse affectueuse à l'arrière de la tête. L'homme passa sa bras autour des épaules de sa fille et la fit rapidement avancer jusqu'à l'étagère qu'il regardait. Elle, tourna les de nouveau vers la vitre. Tiens, la mamie n'était plus là.

: Jupe à volant noir, chemisier jabot blanc, collants blancs, Babies noire.

Bibliothèque, ce grand meuble qui constituait tout un mur de la chambre principale qui était devenue sienne récemment. Suite au déménagement de ses parents vers une des chambres secondaires.

Et ils avaient bien entendu prient tout les livres un temps soit peu intéressant dans leur nouvelle chambre, au grand malheur de Léann qui devait faire les magasins pour remplir les étagères vides de ses murs.

C’est pour ça que, aujourd'hui, elle et sa mère étiez en route pour une des nombreuses librairies qu'elle avaient déjà faite. Tout les livres qu'elle avait déjà achetés se trouvait, en ce moment, entre les mains de Sibylle, la gouvernante de son frère qui était probablement entrain de les ranger sur les étages.

Alors quand Léann entra dans la librairie, elle fut désagréablement surprise de voir autant de... Moldus. Sa mère non plus ne semblait pas particulièrement à l'aise et se contenta de passer els rayons rapidement, cherchant un livre qui serait susceptible de plaire à sa fille. Elle savait par exemple que Léann était fan des romans de Robert Louis Stevenson... Qui était un moldu. Alors elle chercha jusqu'à tomber sur : Saint-Yves.

- Chérie ? Regarde ça, il me semble que tu n'as pas lu cette œuvre.

Léann la regardait, sceptique. Elle n'était pas à côté de sa mère mais à l'autre bout du magasin entrain de dévisager une enfant de son age avec un livre de coloriage. Un son dédaigneux franchit la barrière de ses lèvres et elle reporta son attention sur sa mère.

- Stevenson, ajouta-t-elle en prenant le livre en main.

Les yeux de Léann s'illuminèrent un bref instant avant de redevenir ce qu'ils étaient. Froid.
Elle s'approcha de sa mère et prit le livre en main avant de lui rendre. Elle allait prendre ça.

- Je le prends. Tu as raison, je ne l'ai pas encore lu, répondit-elle.

Elle lorgna le livre avec envie, si elle s'écoutait, elle serait rentrée directement pour lire.

- Mais ça ne saurait tarder, ajouta-t-elle en riant légèrement. Rapidement rejointe par sa mère.

Elle lui tendit et sa mère paya. Tandis qu'elles allaient sortir de la boutique, Léann vit une jeune fille avec son père... Cette jeune fille était une sorcière, elle l'avait déjà vu. Elles avaient même échangées. Mais Léann ne l'appréciait pas, peut-être étais-ce là dû au fait qu'elle soit une Gryffondor... Ou au fait qu'il y ait son idiot de père moldu avec elle...

Elle s'approcha alors, sa mère la suivait. La jeune fille savait pertinemment ce que sa mère pensait de cette catégorie de personne. Inférieur, moins-que rien... Mais elle garderait ça pour ce soir. A table avec sa Grand-Mère.

Quand elle passa à côté de lui, elle souffla juste assez fort pour que tout d'eux l'entende :

- Idiot de moldu...

Sa mère affichait un sourire de connivence que Léann lui rendit en se tournant vers elle. Quelle satisfaction !

@Nélya Marks Je sens que je vais adorer écrire ce rp

Quoi? Non, pas possible. Mais si?



C'était bien ces mots-là qu'elle avait entendu, non? Les sourcils froncés, d'abord perplexe, elle ramena son regard vers son père, qui affichait un air confus en papillonnant des yeux. Bon hé bien non, elle avait bien entendu. Mais pourquoi?
Quittant son père des yeux, les sourcils toujours froncés à cause de son incompréhension, il ne fallut pas longtemps avant que son regard ne tombe sur une chevelure blonde. Oh. Voilà pourquoi.
Léann Jacky. Arg. Ce simple nom, son simple visage, cela suffisait amplement à ce qu'elle se souvienne dans les moindres détails de leur rencontre. D2jà cette fois-là, elle avait trouvé cette fille presque bizarre, avec ses préjugés. Mais là, elle insultait carrément son père?

Mais… Hein…?

Comme si elle réalisait réellement tout juste les mots prononcés par Léann, Nélya ne se rendit compte que maintenant qu'elle avait insulté son père. "Idiot".
La brunette changea d'expression comme le vent change de direction. L'incompréhension qui laisse place à la stupéfaction à la contrariété.

les sourcils froncés, les mains serrés en poings, elle se rapprocha sans la moindre hésitation, le regard fixé sur la blondinette. Peut-être n'avait-elle même pas remarqué la femme qui l'accompagnait. Elle se planta tout près de la Serpentard, à moins de trente centimètre de distance, ses orbes vertes dirigées droit dans ses prunelles de la même couleurs. Vert dans verts, yeux dans les yeux.

- Hé. T'as dit que mon papa était un idiot? Excuse-toi.

L'homme derrière Nélya, reposa le livre qu'il avait jusque là entre les doigts, et déglutit l'air encore plus perdu. Il n'avait eu qu'un bref aperçu de l'expression de sa fille, mais il était sûr d'y avoir lu de l'irritation. Ou même… De la colère.

@Leann Jacky
Ouvrons les hostilités très chère

Tandis que sa mère fixait l'homme à qui elle venait de parler, Léann regardait Nélya. Cette Gryffondor avec un sérieux manque de manières. Elle portait un haut AC DC et un jean bleu. Quelle vulgarité... Elle hésita à lui lâcher ça mais se dit rapidement que non, ce ne serait pas nécessaire.

Elle tourna brièvement la tête vers sa mère et lâcha un sourire de connivence. Qu'elle lui rendit évidemment. Et soudain, elle prit la parole :

- Vous parler me coute mais laissons nos enfants régler ça, personnellement, je n'ai aucun soucis à me faire quant à ma mienne.

Elle avait mit sa main sur l'épaule de Léann qui souriant en coin. Nélya la dépassait, aussi bien en taille qu'en âge... Mais elle n'en tint pas compte et se rappela l'histoire des préjugés... Chouette matinée !

- Ma mère à raison, réglons ça. Sauf bien sur si tu as besoin du soutien et de l'aide de ce... Moldu.

Elle souriait maintenant, moqueuse. L’adrénaline passa brièvement dans ses veines cela se voyait certainement par une petite lueur d'excitation dans son regard. Mais elle se rappela aussi qu'ils étaient dans un librairie... Bondée.

Et soudain, Nélya s'approcha de Léann, sourcils froncés et poings serrés. Sa mère regardait la griffonne de haut. Prête à intervenir si Léann ne lui avait pas fait signe de la laisser.

- Hé. T'as dit que mon papa était un idiot ? Excuse-toi.

Léann écarquilla les yeux. S'excuser ? Il était inconcevable qu'elle s'excuse, et sa mère ria légèrement aussi. Puis elle prit la parole :

- Je vous laisse, je vais te chercher d'autre Stevenson chérie.

Sa voix était accompagnée d'un petit accent japonais, Léann n'en avait pas. Elle trouvait ça dommage mais logique en même temps... Ce n'était que sa deuxième nationalité, et pas son Pays. Elle chassa vite ces pensées de son esprit et se reconcentra sur Nélya... Qu'allait-elle faire ? Qu'allait-elle dire ?

Le sang de Léann bouillonnait. Etais-ce là de l'excitation ? De l’euphorie peut-être ? Elle n'en savait rien, mais la jeune fille attendait la suite avec impatience. Elle attendait le moment ou la Gryffondor se déciderai à parler.

@Nélya Marks Oui ! Ouvrons les hostilités ma chère

Jacob tiqua à l'entente des parole prononcées par cette femme. L'espace d'un instant, il avait pensé qu'en tant que parent, tous deux s'interposeraient pour calmer les tensions. Mais l'espace de ce même instant, il avait oublié les ressentiments puissants entre sorciers et non sorcier, enfin "Moldu". Il déglutit. Est-ce que, sa fille, son trésor, son amour, recevait des mauvais traitements à l'école à cause de lui? Parce qu'elle était de "sang-mêlé"? La voix de la femme accompagnant la jeune blonde atteignit ses oreilles de manière presque chantonnant. Mais au vu de la situation, ces notes presque chantantes semblaient étrangement dramatique.

L'expression sur son visage ne cachait pas la moindre once de sa contrariété. Elle avait l'air sévère, et si sa joie habituelle faisait rappeler à travers ses traits son père, la foudre qui faisait briller ses yeux d'une étincelle vive. Les mots de Leann avait assombri l'air comme l'orage et tomber la foudre, jusqu'à en faire danser les flammes dans ses yeux. Son regard ardent n'avait plus que pour cible Leann et sa bouche à bêtises alors que sa rancœur bouillonnait.

- Leann. Excuse-toi. C'est tout.

- Nélya, mais qu'est-ce que… Nélya, c'est bon...


Mais un mot ne semblait pouvoir éteindre le brasier en devenir, malgré que la sonorité douce de la voix de son père empreinte par l'inquiétude. L'entendait-elle? Il n'en avait pas la moindre idée, mais si sa voix ne lui parvenait pas, il n'avait qu'à la ramener dans l'instant présent, de force.

Sa décision prise, il posa rapidement sa main sur l'épaule gauche de sa fille, laquelle ne réagit pas plus à ce contact qu'à son appel. Mince! Et à présent? Si Aalana avait été là… Non, les choses auraient pu réellement dégénérées, pour l'instant il n'y avait que de la tension, de la tension qui semblait sur le point de se transformer en brasier au moindre mot, au moindre souffle.
Il releva rapidement les yeux vers la femme qui les délaissait, et s'empressa de recouvrir la distance qu'elle avait mise entre eux pour lui attraper le bras, fermement mais pas brusquement. Jacob était bien trop doux pour blesser quelqu'un.

- Mh, madame, excusez-moi mais…

@Leann Jacky

Léann défiait Nélya du regard, la moindre trace d'amusement d'alors avait disparu de ses yeux. Seul sentiment apparent, la haine. Le désir de détruire la moindre parcelle de vie de la griffonne. Elle soutenait le regard de Nélya, et celle-ci prit la parole :

- Leann. Excuse-toi. C'est tout.

La jeune blonde rejeta les quelques mèches de cheveux qui cachait son visage et elle avait du mal à réprimer l'envie de lui sauter au cou. Toute trace d'une quelconque appréhension n'existait sur aucun de leur deux visages.

- Non, je ne m'excuse jamais. Dommage...

Le père de la Gryffondor posa sa main sur son épaule et celle-ci ne réagit pas. Surement ne le sentait-elle même pas. Mais Léann n'avait pas le temps de penser à quelque chose d'autre que Nélya...

Voyant que sa fille ne se ressaisissait pas, son père s'empressa de rattraper Lilibeth et de lui prendre le bras. Celle-ci se retourna à une vitesse fulgurante et quand elle vit qui lui tenait le bras, une lueur de fureur... De haine pure passa brièvement dans ses yeux. Elle se dégagea de sa main.

- Mh, madame, excusez-moi mais…

Il avait l'air gentil, dommage pour lui. Sa mère ne l'était pas le moins du monde.
Méchante, serait un mot qui la caractérisait parfaitement... Alors elle le coupa, d'une voix glaciale :

- Je ne pense pas avoir à me répéter.

Elle toisa l'homme qui l'abordait avant de lâcher un petit gémissement dédaigneux.
Quelle impolitesse. Mais la folie de Léann venait évidemment d'elle alors ses yeux se plissèrent.

- A moins que vous ne vouliez vous aussi vous confronter à une Tsenakiko. Libre à vous de faire ce choix...

La voix de sa mère glaça le sang de Léann à l'instant où elle avait commencé à parler. Mais elle ne perdit pas pour autant contenance et se raidit. Attendant que Nélya prenne la parole.

@Nélya Marks

Elle ne s'excusait jamais? Ah, elle devait être encore plus bête que ce qu'aurait pu penser Nélya. Car si avant, elle n'avait pas su exactement faire le point sur ce qu'elle ressentait vis à vis de la Serpentard, elle savait juste qu'elle ne voulait pas la recroiser, ni lui reparler. Quelque chose en elle, lui disait de ne pas chercher à parler avec elle, de ne pas être en contact avec qu'elle. Bref, qu'elle irait bien mieux en étant loin de cette fille. Mais à présent… Elle ne pouvait empêcher la voix de sa mère de résonner dans sa tête, comme si elle lui murmurait ces mots juste à côté de son oreille.



Oui… Mais cette fille, cette Leann Jacky, elle ne pouvait pas la comprendre, qu'importe combien elle essayait. Elle ne pouvait pas. Pire, elle ne voulait pas. Cette fille avait insulté son père juste comme ça, pour rien. C'était si bête d'agir comme elle faisait. Et cette pensée déclencha aussitôt la venue de nouveaux mots qui avait aidé à l'éduquer.



Elle s'apprêtait à ouvrir la bouche, à parler, à lui répondre, à exprimer son avis sur sa bêtise, et son incompréhension face à son comportement. Elle n'avait pas prévu ses mots, Nélya est trop spontanée pour réfléchir à l'avance à ce qu'elle dira dans une telle situation.

Mais pourtant, dans son champs de vision, sur le côté, elle passa rapidement. La silhouette de son père. Où allait-il? Ce bref passage la coupa dans son élan, et son regard s'accrocha à son dos jusqu'à ce qu'il se plante assez près pour établir un contact avec Madame Jacky.

Hein? Est-ce "telle mère, telle fille?"

La colère fut renflouée si rapidement, que ses poings à présent sorti de ses poches tremblait sous la force qu'elle mettait à les serrer. Heureusement, elle n'avait pas d'ongle longs qui aurait pu lui faire mal. Mais aurait-elle même prêtait une quelconque attention à cette petite gêne? Non. Sûrement pas.

Face à la mère de la blonde, Jacob s'empressa de ramener ses mains vers lui, à présent déstabilisé et mal à l'aise en passant sous son regard.

- Je ne voulais pas vous offenser. Mais laisser votre fille lancer une dispute n'est pas bénéfique, donc-

- Hé! Laissez papa tranquille vous!

A présent orienté vers les deux adultes, Nélya tourna vivement la tête vers Leann. Elle n'avait oublié l'insulte, et ne risquait pas de passer à autre chose avant de l'avoir entendu s'excuser. Mais étrangement, face à cette blonde aux yeux verts, elle sentait que la conversation serait longue avant d'arriver à ce que chacune voulait. Mais d'ailleurs, qu'est-ce qu'elles voulaient elles? Pourquoi étaient-elles venues leur parler?
A nouveau, vert dans vert, leur regard se percutaient, et Nélya se rendit compte que leur prunelle ne se ressemblaient pas du tout. Non, ce n'était pas le même vert, il n'y avait pas la moindre ressemblance entre elles. Et heureusement.

- Tu veux quoi déjà? Hein? Pourquoi t'es venues nous voir?


La musique colle si bien à l'atmosphère!
@Leann Jacky

Elle se tourna vers sa mère qui venait de parler. Et le père de Nélya ne resta pas muet puisque il continua :

- Je ne voulais pas vous offenser. Mais laisser votre fille lancer une dispute n'est pas bénéfique, donc-

- Hé! Laissez papa tranquille vous!

Lilibeth regarda sa fille par le biais d'un miroir accroché au dessus de la porte. Léann secoua imperceptiblement la tête tandis sa mère arqua un sourcil. Pendant plusieurs années, elles avaient travaillée un langage codé. Principalement pour les jeux, elles ne l'utilisaient que très rarement. Quand le besoin s'en faisait sentir.

- Écoutez monsieur...

Elle regarda sa fille qui fit une succession de signe discret et redirigea son regard sur le père de Nélya.

- Monsieur Marks, je ne pense pas que vous ayez besoin que votre fille vous défende... Et intervenir ne serait d'aucune utilité. Elles sont déjà quelques différents à régler.

Léann ricana. Ce moldu avait sans doute quand même besoin de sa fille pour se défendre... Bien entendu, la phrase de sa mère se voulait moqueuse mais elle n'en laissa rien paraitre. Restait à voir si le père de Nélya, ou Nélya elle-même d'ailleurs, sera assez subtil pour le comprendre.

Nélya se retourna vers elle et demanda enfin.

- Tu veux quoi déjà ? Hein ? Pourquoi t'es venues nous voir?

Léann avait fait ça sur un coup de tête. Et elle aurait dû disparaitre dans la rue juste après.
Elle remarqua aussi que plusieurs des personnes présentes dans la boutique étaient entrain d'assister à ce spectacle... Atypique.

- Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais de plus en plus de gens nous remarque, dit-elle avec un sourire mauvais.

@Nélya Marks Oui t'as vu elle est trop bien la musique !!

Jacob se sentait acculé, comme au beau milieu d'un champ de bataille. Mais le combat n'était pas encore lancé, il avait sa chance de calmer les choses, comme il avait eu à le faire tant de fois pour sa femme. Ahlala, comment allait-il expliquer à sa femme, si fière et heureuse que leur fille, qu'il pensait que la personnalité se rapprochait bien plus de son père, avait peut-être un tempérament aussi brûlant que sa mère? Il ne le soupçonnait même pas.
Les yeux fixés sur sa fille, il se rendit compte, que même s'il acceptait peut-être mieux que leur fille grandisse si loin d'eux, il ne s'était pas préparé à la voir réellement grandir, sa chère petite fille.

Mais il n'avait pas le temps de s'y attarder que la voix s'adressa à lui. La voix de cette femme, qui ne semblait pas plus préoccupée que ça que sa fille soit en si mauvais terme avec une autre enfant. Se tournant pour lui faire de nouveau face, il tiqua en entendant ses paroles. Il avait espéré, qu'elle change d'avis, qu'elle rappelle sa fille, qu'elles s'en aillent. Mais non, elle préférait le rabaisser. Comme sa fille plus tôt. Après l'avoir insulté d'idiot, ce qi avait mit en rage sa fille. Mais pas que, elle avait également insulté sa nature de "Moldu". Mais Nélya ne pouvait pas le comprendre, elle ne voyait pas en quoi être un "Moldu" pouvait être une insulte. Mais lui avait comprit, qu'elle devait le voir comme un déchet sur le côté de leur chemin. Et à présent, elle sous-entendait qu'il ne pouvait se protéger seul? Qu'il avait besoin de Nélya pour ça? Encore à cause de sa nature de "Moldue"?

Il inspira profondément, en colère face au traitement injuste qu'il recevait, et surtout, parce que des choses aussi laides se trouvaient sous les yeux de sa fille tant aimée. Non, il voulait cacher tous les maux du monde aux yeux de sa fille, mais il savait qu'elle devait les affronter pour grandir. Silencieux, il observa la mère de la blonde, avec une expression fermée. Ses sourcils se froncèrent légèrement, creusant les quelques petites rides de son visage. Il entendit la voix de sa fille, puis la réponse qu'on lui donna, si on pouvait considérer cela comme une réponse.
Et presque aussitôt, la voix de Nélya qui répliqua.

- Et alors?

La brunette regarda Leann en haussant un sourcil, l'air de dire " qu'est-ce que ça peut faire?" . La brunette se fichait bien d'attirer les regard, d'en être la cible, que ce soit en bien ou en mal.

Jacob, observa sa fille quelques secondes, puis se retourna vers l'adulte qui semblait le mépriser.

- Madame. Protéger son enfant est une des grandes parties d'être parent, et non le lâcher seul dans le monde pour qu'il apprenne de ses erreurs. Bien-sûr, je ne me permettrait pas de critiquer l'éducation que vous donner à votre fille, je n'en ai aucun droit. Mais cela fonctionne pour vous aussi. Vous dégagez une aura très noble, mais pourtant votre comportement en est à l'exacte opposée. Je ne sais pas si vous souhaitez faire de votre fille une brute, mais ma femme et moi faisons de notre mieux pour faire d'elle une personne respectable. Et cela ne passe pas forcément par le style vestimentaire ou ce que l'on dégage.

Il lança un regard vers Leann et ses vêtements puis ceux de la mère.
Nélya était ébahit, elle n'avait pensé qu'à empêcher ces personnes d'êtres méchantes avec son père adoré, mais après l'avoir écouté, elle se rendit compte que son père était fort contre les assauts acerbes des deux sorcières. Son expression se mua en admiration, et ces yeux brillaient d'une fierté sans borne.

@Leann Jacky

- Madame. Protéger son enfant est une des grandes parties d'être parent, et non le lâcher seul dans le monde pour qu'il apprenne de ses erreurs. Bien-sûr, je ne me permettrait pas de critiquer l'éducation que vous donner à votre fille, je n'en ai aucun droit. Mais cela fonctionne pour vous aussi. Vous dégagez une aura très noble, mais pourtant votre comportement en est à l'exacte opposée. Je ne sais pas si vous souhaitez faire de votre fille une brute, mais ma femme et moi faisons de notre mieux pour faire d'elle une personne respectable. Et cela ne passe pas forcément par le style vestimentaire ou ce que l'on dégage.

Tout au long de ce texte, la mère de Léann avait serrée les poings. Ses ongles longs s'enfonçaient dans sa peau et un fin filet écarlate coula le long du poignet de la jeune femme. Mais elle ne semblait pas le remarquer tant elle voyait rouge. Mais que dirait sa mère si elle la voyait ainsi ?

Elle se força alors à se calmer, sans succès, alors essaya de tempérer son timbre de voix pour qu'il n'ai pas l'air de trembler de colère.

- J'ai un fils ainé que nous avions surprotégé, et ménager. Il ne sait parler que deux langues et l'escrime est la seule compétence qu'il ait acquise jusqu'à présent. Il y a peu, il a commencé à fréquenter des personnes peu fréquentable pour notre famille. Tout ça à cause de notre manque de rigueur concernant son éducation. Avec cette jeune fille ici présente, nous avons adopter une autre stratégie. Son domaine de compétence est largement plus étendu que celui de son frère grâce au fait que nous l'avons laissé "apprendre de ses erreurs". Alors je vous prierait de ne pas critiquer mes méthodes d'apprentissage.

Sa voix tremblait beaucoup plus qu’elle ne l'aurait voulu, elle devait se contenir. Au moins jusqu'à être rentrée à la Résidence où elle pourra se défouler avec ses katana. Mais pour l'instant, elle devait montré l'exemple à sa fille. Garder son calme. Bien qu'aujourd'hui, elle n'ait pas particulièrement réussi à tenir.

Elle n'avait toujours pas remarqué la douleur sur sa paume et tourna la tête vers sa fille qui avait les yeux baissés, quelques mèches lui tombaient devant le visage. Ses poings aussi serrés saignait tout autant que ceux de sa mère. Elle, était véritablement énervée. Bien qu'elle n'en ai pas l'air, elle aimait sa mère beaucoup plus que la plupart des personnes de sa famille. Alors la voir se faire rabaisser par ce... Moldu.

Elle ne pouvait pas le tolérer. Elle était prête à lui sauté à la gorge. Son esprit s'embrouillait mais un éclair de lucidité la traversa et elle entendis la fin de la tirade de sa mère. Elle avait répliqué ?
Léann levait alors les yeux. Sa mère, elle ne l'avait jamais vu comme ça. Elle semblait sur le point d'exploser.

- Mon frère est un bon à rien, il l'est presque autant que ces idiots de nés-moldus.

Elle se sentait obligée de rajouter ça, même si sa mère avait plissé les yeux. Elle ne devait pas être contente que sa fille dénigrait son frère comme ça.

@Nélya Marks