Partir Seul.
J'allais enfin pouvoir profiter de ces vacances, loin de tout, de la civilisation, de ma famille, e Poudlard, du monde. J'allais dans un camping, où je serais sous la surveillance d'un couple et de leur fille. Cela m'allait tant qu'ils me laissaient tranquilles et qu'ils ne me dérangeaient pas tout le temps pour des broutilles.

J'avais pris avec moi une petite tente, des affaires personnelles et des habits. Je n'avais pas ma baguette, restriction du gouvernement ou je ne sais quoi d'autre. Cependant, elle m'avait été retiré dans la gare de Pré-au-Lard avant le départ et cela m'allait très bien. Je n'aimais pas vraiment ma baguette et je m'en servais que pour attaquer ou pour me défendre ce qui était arrivé plus souvent que prévu à Poudlard. Maintenant, j'allais pouvoir profiter des vacances, de la vie dans la nature et ne plus penser à ma mère.

J'arriva dans le lieu de camping au bout de 30 minutes de marche et chercha des yeux une famille qui semblait attendre quelqu'un. Je ne voulais pas perdre de temps à parler avec eux, mais directement installer ma tente et partir à la découverte de la forêt environnante et des animaux qui la peuplent. Je voulais découvrir toute la nature dans son état naturel et pas seulement des endroits crées par l'homme. Je voulais me ressourcer avec la nature et la comprendre pour qu'elle devienne mon ami.

J'avançai alors dans le camping à la recherche de ces personnes qui s'étaient proposés. Je ne voulais pas paraître impoli en arrivant sans se présenter et je voulais faire le maximum au début pour ne plus avoir à se soucier d'eux et vice-versa.

Et voici le début !
J'ai fait comme si John était un peu sous la charge de tes parents pour plus de simplicité. Dis-moi si ça te vas ?

Emma • Rey • Daphney

Les parents de la Verte avaient organisé un camping près d'une forêt en campagne irlandaise, pour les vacances d'été.
Ils l'avaient également prévenu qu'un garçon serait à leur charge.
Tant qu'il ne lui colle pas à la semelle, tout lui allait.

Elle avait préparé un sac où elle avait mis ses affaires.
Ses lunettes de soleil, une casquette, une crème solaire, un couteau suisse ainsi qu'une gourde et quelques vêtements de rechange, qu'elle avait fourré de manière la plus organisée possible dans son sac.

Un peu plus loin, l'irlandaise vit sa mère s'affairer à lancer des sorts en direction de la tente. Lorsqu'elle vit le fameux John, elle le salua, un sourire enthousiaste illuminant son visage.

– Bonjour John ! lança-t-elle, en regardant sa fille, comme pour lui dire d'en faire de même.

– S'lut. fit la Serpentard en direction du nouvel arrivant, résignée.

– Bonjour John ! J'suis Rey, et tu seras sous ma charge pour le camping. Je vais vous dire quelques consignes au cas où, et je vous laisse tranquille après, Ava et toi. dit-il en s'approchant.

Il marqua une pause pour vérifier si les deux intéressés l'écoutaient, avant de continuer :

– Vous disposez d'une tente chacun, extensibles grâce à un sortilège. Vous y trouverez un sac de couchage, et tout ce dont vous avez besoin pour quelques jours de camping. il leur sourit aimablement. Je serai ici, dans cette tente, avec Daphney et Emma, en cas de besoin. Vous pourrez vous installer n'importe où, mais pas trop loin de la tente, juste pour qu'on puisse venir en aide si besoin. On va diner tous ensemble ici, devant la grande tente.

Il pointa du doigt la tente en question.

– Compris ? N'hésitez surtout pas, si vous avez des questions. demanda-t-il en se tournant vers Ava et John.

La petite hocha la tête silencieusement, avant de se diriger vers sa tente, son sac perché sur l'épaule.

Elle y vit une lampe torche, une chaise pliable, un thermos, une trousse de secours, un spray parfum citronnelle pour chasser les moustiques, et d'autres matériaux dont elle ne connaissait pas encore le nom.

C'est bon, j'avais trouvé l'emplacement. Je vis alors une famille composée de deux parents et deux enfant qui semblait eux aussi attendre quelqu'un. Je m'approcha d'eux et leur fit un sourire en écoutant les bonjours de la mère et de sa fille en plaçant un petit :

- Bonjour !

Le père m'expliqua alors le fonctionnement de la semaine et où ils se trouvaient et où j'allais dormir. *Du moment qu'on est loin d'eux* Je remarqua que la fille ne semblait pas plus enchantée que moi ce qui me convenait parfaitement. J'aimais ma solitude pour découvrir tout ce qui m'entoure. La forêt qui nous entoure. J'attendis que le père finisse son monologue sans dire un mot et me triturant les cheveux avec un geste qui était maintenant devenu une habitude. Je répondis néanmoins à son compris :

- Oui, je crois que j'ai saisi. merci de m'accueillir !

Je pris mes affaires et me dirigea vers la tente. C'était la première fois que je dormais dans une tente sorcière. Je ne l'avouerai jamais bien sur. Je m'approcha de ma tente, en regardant l'autre fille, Ava et décida de ne pas paraître impoli en lui adressant un sourire qui était plus faux que nature et lui dit avec un petit air cool, du moins je l'espérais :

- Salut Ava, ça vas être cool cette semaine, hein.

Je la regarda avec un petit air fixe, tout en essayant de me rappeler des noms des parents qui m'était déjà sorti de la tête.

@Ava Meywood, tout aussi parfait !
Dis-moi si ça te vas ?

L'irlandaise était vraiment ravie de pouvoir faire du camping, se déconnecter quelques instants du monde sorcier et de tous ces scandales, mais elle n'était pas sûre de pouvoir tout gérer toute seule, même si elle ne l'avouerait jamais à voix haute. Bien que ses parents seraient un peu plus loin, prêts à l'aider en cas de besoin, mais elle doutait de ses capacités pour s'organiser.

Non pas que ce sentiment d'indépendance lui déplaisait, bien au contraire, mais elle savait pertinemment que la réalité la rattraperait bien vite ; elle ferait une boulette, comme toujours, et ça partira en cacahouètes.

Et puis, inviter un garçon — qui lui était inconnu — à venir camper avec eux était une très mauvaise idée ; à vrai dire, se planter devant ses parents serait beaucoup moins humiliant que devant un garçon, qu'elle recroiserait dans les couloirs de Poudlard, sans doute.

– Salut Ava, ça vas être cool cette semaine, hein.
– Ouais, fit-elle, se forçant à grimacer un sourire qui se voulait enthousiaste. Juste par curiosité, tu es en quelle année ? Il me semble t'avoir déjà vu quelqu'part...

*Pourvu qu'il ne soit pas dans la même année que moi !* espérait-elle intérieurement.
Pourtant, il lui semblait l'avoir déjà aperçu durant l'un de ses cours. Il était certainement pas à Serpentard, sinon elle l'aurait reconnu tout de suite, mais elle était presque sûre qu'il avait le même âge qu'elle.

Je continuais de fixer la fille qui me faisait face, et ne fit pas surpris pas sa réponse nonchalante. Elle me posa néanmoins une question intrigante en ma demandant mon année et je fus soudain étonné de ma stupidité en n'ayant pas remarqué avant qu'elle était dans la même année que moi, et qu'elle devait surement me connaître. Je décida de lui répondre, pour ne pas paraître malpoli, même si une envie de la tacler me démangeait, je lui dis avec le même ton que celui qu'elle avait emprunté pour me parler :

- Première année à Poufsouffle, comme toi je suppose.

J'essayais de me rappeler de sa maison, mais je ne trouvas cependant rien dans mon petit cerveau qui puisse m'aider. Je décida de poser mes affaires devant la tente, en attendant sa réponse et si jamais celle ci en valait la peine, je continuerais peut-être de lui adresser la parole. C'était étrange de s'être retrouvé au même endroit, au même moment. *Le monde est étrange* En l'observant de nouveau, je remarqua ses longs cheveux bruns, tombant sur son cou, et je surpris mon cerveau à trouver cela joli. Je chassa tout de suite cette idée de ma tête, en songeant que c'était juste mon esprit qui divaguait.

Je regarda la forêt, là où je comptais passer le reste de mon temps et chercha des yeux un arbre dans lequel je pourrais me nicher pour jouer les observateurs. C'était quelque chose qui me déplaisait pas de regarder les gens à leur insu, de voir leur mode de vie et aussi, de regarder les animaux.

@Ava Meywood, voici la suite !

L’herbe crissant sous ses pas, la brise tiède lui caressant le visage, Ava inspira une bouffée d’air frais, qui n’avait rien avoir avec l’air pollué et saturé de la ville qu’elle avait l’habitude de respirer. Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire discret.
Ça faisait du bien.

Malgré quelques nuages blancs qui chargeaient le ciel azuré, il faisait très beau, et contre toute attente, la chaleur estivale était supportable, voire agréable.

Un ruisseau coulait pas très loin de là où ils s’étaient installés. Elle irait sans doute y tremper ses pieds pour se rafraîchir, un peu plus tard dans la journée.

Ava détacha enfin ses iris bleutés du paysage pour croiser ses prunelles marron, qui la dévisageaient depuis quelques instants, la mettant un peu mal à l’aise. La première année cacha aussitôt son embarras sous un masque d'indifférence.
Elle soutint son regard, peinant à l’interpréter.

Les paroles du brun confirmèrent les doutes de la petite ; il était bel et bien en première année, bientôt en deuxième, tout comme elle, et celle-ci risquait de le recroiser souvent.

– Ouais. Première année aussi, à Serpentard, fit l'irlandaise d'un ton neutre.

Elle regarda le Jaune et Noir poser ses affaires devant la tente, décida d'en faire de même.

Assise en tailleur, son sac à dos sur ses genoux, elle sortit ses affaires et les aligna près de son sac de couchage.
Elle s’occupera de les ranger avec plus de minutie tout à l'heure, elle n'avait pas la tête à ça, pour l'instant.

La brune attacha ses cheveux dans un chignon négligé, où s’échappaient de petites mèches châtain. Elle se leva paresseusement, une serviette perchée sur une épaule.

– Une baignade là-bas, ça te tenterait ? lança-t-elle en direction du Poufsouffle, un sourire en coin.

Tant pis s'il voulait pas ; au moins, toute seule, elle ne sera pas obligée d'engager la conversation avec qui que ce soit.

Je rentra dans la tente après qu'elle ait confirmé mon hypothèse sur sa maison, et commença à installer mes affaires. Je n'avais presque rien pris, du moins je ne m'étais pas encombré de choses inutiles. Je commença à poser mes affaires, les étalant par terre, puis me ravisa et les remis dans le sac. Je pris seulement un livre que je feuilleta délicatement et je commenças à regarder une image quand j'entendis ma voisine sortir de la tente.

Je me leva, décidé de voir son programme et je sortis donc quelque seconde après elle. Elle portait une serviette sur l'épaule, et je compris vite ce qu'elle allait faire. Elle me proposa de l'accompagner, et je dis instinctivement :

- Oui, je prends ma serviette.

*Qu'est ce qui m'était passé par la tête* Je rentra dans la tente, et commença à farfouiller dans ma tente jusqu'à trouver une serviette. Je la saisis vigoureusement, et la sortis du sac avant de la prendre et de sortir de la tente pour rejoindre la fille. En sortant de la tente, je lui dis simplement :

- On y va !

J'allais me ridiculiser, et je l'avais fait de mon plein gré. Je ne savais même pas pourquoi je n'avais pas décliné son offre et j'aurais pu alors jouer seul dans les arbres. Mais finalement, j'avais dit oui et me voilà en train de marcher vers l'eau. Je regardai l'eau qui scintillait sous le soleil, voyant les courbettes d'écumes sur son dessus qui formaient de légères vaguelettes.

@Ava Meywood, voici la suite !

La petite regarda le Jaune et Noir aller chercher sa serviette dans sa tente, avant de se diriger vers le ruisseau lorsque celui-ci était prêt.

Une fois arrivée devant le cours d'eau, la brune ôta ses chaussures et fourra ses chaussettes dans celles-ci pour ne pas les perdre, et les posa sur un rocher plat, hors de la portée des éventuels éclaboussures. La Serpentard retroussa son pantalon de façon à ce qu'il soit au niveau de ses genoux.

L'irlandaise zigzagua entre les rochers et s'assit sur l'un d'eux. Elle effleura la surface de l'eau avec ses pieds pour évaluer la température, avant de les immerger totalement ainsi qu'une partie de ses mollets.

La deuxième année marcha encore un peu dans l'eau, lorsqu'une idée germa dans son esprit.

Jetant un petit coup d'œil narquois vers son camarade, la fillette s'approcha de lui par derrière, et une fois assez près de sa cible, Ava se pencha vers l'eau et souleva de ses bras une petite vaguelette en sa direction pour éclabousser.

Ava se dirigea loin de sa cible pour éviter une potentielle riposte, pataugeant dans l'eau et riant aux éclats comme une gamine immature.
Mais son honneur lui importait peu, désormais ; la Verte ne savait pas ce qui lui prenait, mais fit taire son esprit logique pour profiter de l'instant présent.