Kenyo attendait le départ du Poudlard Express depuis maintenant presque 20 minutes. Il était arrivé tôt, pressé de rentrer à Poudlard et de retrouver ses amis, mes aussi tout simplement de s'éloigner un petit peu de son grand frère, et des mauvais souvenirs qui lui étaient associés. Après deux longs mois, le jeune sorcier n'arrivait toujours à porter le deuil de son père, et il espérait que le temps scolaire, jusqu'aux vacances de Noël, allait lui permettre de passer le cap.
En vérité, il avait déjà passé un cap depuis quelques semaines, en changeant sa façon d'être. Depuis la coupe du monde de Dragonnerie, il avait beaucoup réfléchi, et avait fait disparaitre le voile de tristesse de son visage. Ce n'était pas tant que ses pensées profondes avaient changé, mais simplement qu'il s'était rendu compte que d'avoir l'air heureux lui simplifiait la vie, à lui et à ses proches. Alors depuis, il affichait un grand sourire, était toujours avenant et à l'écoute.

Pendant ce temps, il voyait à travers sa fenêtre les parents et les élèves s'agiter sur le Quai 9 3/4. Certains faisaient leurs derniers adieux, les plus jeunes pleuraient dans les bras de leurs parents et d'autres plus âgés discutaient déjà entre eux, autour de leurs valises ou entrain de monter dans le train. Il repéra alors son frère, entrain de discuter de manière assez passionnée avec un autre homme à peu près de son âge, sans doute un ancien camarade d'école. Son frère avait tout laissé en Angleterre pour aller vivre en Roumanie, ce qui avait créé un gros vide dans sa vie, mais qui se retrouvait comblé pour un instant à chaque fois qu'il se remémorait les souvenirs de sa vie à Poudlard. D'ailleurs, Kenyo le soupçonnait d'avoir adopté la même stratégie défensive que lui, ce qui faisait que les conversations familiales ne duraient jamais bien longtemps.

Soudain, il entendit par la fenêtre entrouverte le contrôleur siffler. C'était l'annonce du départ du train. Tous les sorciers sur le quai commencèrent alors à s'activer, se saluant une dernière fois, prenant les bagages à la main et se dirigeant vers les portes des wagons. On voyait au loin les retardataires courir de toutes leurs forces, surement de peur de rater le train.

Kenyo entendit alors toquer à la porte du compartiment, puis la porte coulisser d'un coup sec, à faire trembler le train.

Pauline était sur le quai, avec ses parents, à les embrasser avant de partir pour Poudlard. La jeune fille allait commencer sa troisième année à l'école de magie et elle avait hâte d'y être. Hâte de revoir ses amis, de reprendre les cours, de découvrir les nouveaux cours qu'elle avait choisie dans sa filière... Elle était en train de discuter avec ses parents, lorsqu'elle entendit le contrôleur siffler pour prévenir que le train allait bientôt partir. Alors, Pauline se bougea, elle embrassa une dernière fois son père et sa mère, prit sa valise et courut en direction du train.

Une fois passée la porte du train, la jeune fille reprit sa respiration. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait retenu sa respiration mais maintenant qu'elle était dans le train, essoufflée, elle comprit que la peur d'être en retard lui avait coupé le souffle. Mais bon maintenant c'est bon, Pauline était dans le train, elle n'avait plus qu'à se préoccuper de trouver une place. Chose difficile vue que quasiment tous les élèves étaient dans le train.

La jeune fille avança dans le couloir, regardant à chaque fois à gauche et droite pour voir si un compartiment était vide ou peu occupé, mais elle n'en vit pas. Pauline continua donc d'avancer. Elle fit encore quelques pas lorsqu'elle vit enfin un compartiment occupé que par une personne, un garçon. La jeune fille décidé de s'installer ici. Elle s'approcha de la porte du compartiment puis toqua et ouvrit la porte. Pauline s'adressa alors à l'élève.

- Bonjour, excuse moi de te déranger. Puis-je m'installer ici ? Tous les autres compartiments sont pris...

Comme l'année précédente, Koridwen était en retard. Elle s'était pourtant levée très tôt pour terminer de préparer ses affaires et sa valise, mais comme toujours, elle n'avait pas vu le temps passer. C'est alors accompagnée de ses parents et de sa petite sœur, qui avait maintenant 6 ans, que toute la petite famille avait couru pour arriver à la gare avant que le train ne quitte le quai.

Une fois arrivés, Koridwen prit le temps d'embrasser ses parents une dernière fois et de leur dire au revoir. Elle se contenta d'un simple regard pour sa petite sœur. Malgré le fait qu'elle ait grandi en âge, Kori n'avait pas encore réussi à surmonter sa jalousie maladive envers cette dernière.
Elle récupéra sa valise lorsque le contrôleur se mit à siffler, ce qui voulait dire que le train allait partir d'une minute à l'autre, qu'elle soit à l'intérieur ou pas.

Comme beaucoup d'élèves autour d'elle, Koridwen se mit alors à courir vers le wagon le plus proche et entra dedans rapidement. Essoufflée d'avoir couru, elle prit quelques instants avant de déposer sa valise et de chercher une place ou s'assoir.
"Il faut vraiment que j'apprenne à mieux gérer mon temps" pensa-t-elle en soufflant intérieurement.

Une fois remise de ses émotions, la jeune sorcière se dirigea enfin dans le couloir à compartiments. Compartiments qui étaient d'ailleurs déjà tous complets. Au bout de quelques dizaines de mètres, Koridwen arriva devant un compartiment qui n'était occupé que par un jeune garçon, et devant lequel se tenait une fille.
Fatiguée de chercher, Kori la bouscula un petit peu et s'assit sur la banquette en face de celle ou était assis le sorcier.

- Désolée. dit-elle à la jeune fille avec un sourire gêné. Mais cette banquette m'avait l'air trop confortable.

Elle tourna sa tête vers le garçon assit en face d'elle et ajouta ;

- Salut, j'espère que cette place n'était pas réservée ? Bon de toute manière je suis installée. finit-elle avec un sourire amusé.

D'après ce que j'ai cru comprendre, ça ne devrait pas poser de problème si je m'incruste, donc me voilà

Rhænys n'était pas venue seule. Son frère avait fait le trajet avec elle jusqu'à la gare de Kingcross. Enfin, il devait plutôt. Parce que c'était prévu comme ça. Pourtant, ce volatile l'avait laissée en plan dès qu'il avait aperçu ses potes au loin. La fillette s'était donc retrouvé plantée comme une idiote avec sa valise pour seule compagnie. Pas très sympas. Il aurait pu au moins lui demander si elle allait s'en sortir ? Non, elle n'avait eu droit qu'à un "bon je te laisse soeurette, j'ai d'autres chats à fouetter". D'ailleurs c'est quoi cette expression ? Elle se le demandait bien. Soupirant, elle leva les yeux au ciel, et attrapa sa valise qui manqua de la déséquilibrer, direction le wagon le plus proche.

A peine posa-t-elle un pied sur la première marche qu'elle entendit le contrôleur siffler un départ bientôt imminent. Il était temps qu'elle monte. Elle n'avait pas le temps de se préoccuper de Bryce de toute façon. Mais à mesure qu'elle déambulait en traînant tant bien que mal son énorme valise, elle se rendit compte que tous les compartiments étaient déjà bien remplis. La galère. Elle qui voulait avoir de l'espace pour s'étaler comme un camembert, elle pouvait y dire adieu.

Passant une énième fois sa tête dans l'un d'eux, c'est alors que son regard fut enfin attiré par les sièges libres. Soulagement. Finalement, quand on cherche, on finit par trouver. Ni une ni deux, elle jeta sa veste sur la place à côté du garçon, sans s'assurer si par hasard, elle serait déjà réservée. Après tout, il fallait bien qu'elle s'asseye quelque part. Premier arrivé, premier servi ! Puis dans la foulée, elle entreprit de ranger sa valise. Or, en la soulevant par-dessus sa tête pour la placer dans la soute au-dessus, le poids de la valise la fit chanceler. Et ce qui devait arriver ne manqua pas. Sur le coup, elle luit tomba des mains et s'écrasa au sol dans un fracas. La fillette étouffa un cri en faisant un pas maladroit de côté. Un peu plus, et elle l’assommait également. Plus de peur que de mal. Mais alors qu'elle s'accroupit pour récupérer sa valise à plat sur le sol, elle releva instinctivement la tête en jetant un coup d’œil embêté aux trois élèves déjà installés. Ceux-là même qu'elle avait oublié de saluer en passant.

- Vraiment désolée pour la pagaille !, leur lança-t-elle. C'est que cette valise n'est pas pratique du tout. Sur ce, elle souffla en la remettant sur pieds, puis se redressa. L'idée de Jude d'inventer des malles plus légères ne ferait pas de mal..., marmonna-t-elle pour elle-même, en repensant aux propos de son ancienne camarade de chambre. Au moment de la soulever, elle grimaça naturellement. Dites, quelqu'un veut bien m'aider s'il vous plait ?

Elle qui n'aimait pas être assistée, décidément, cette deuxième année commençait bien.

Tu venais à peine d'embrasser une dernière fois ta sœur et tes parents que tu fus happée par la foule d'élèves en direction du Poudlard Express. Tu espéras que tu trouverais tes ami(e)s mais malheureusement tu n'en trouvas pas alors tu ouvris un wagon à l'intérieur du quel il n'y avais que 3 personnes. Un garçon et trois filles le garçon c’est Kenyo il est de ta promotion en plus d'être de ta maison tu ne le connaissais pas vraiment mais vous vous étiez déjà vu en salle commune ou à Poudlard en général.

Salut Kenyo et les filles, je peux m'assoir ici tant qu'il reste de la place? Parce que tout les autres compartiments sont pleins!

Tu essaya de visualiser les deux autres filles tu identifia une des filles comme une serpy s'appelant approximativement Rhénys ou quelque chose comme ça une autre que tu identifia à Pouffsoufle qui s'appelait Pauline tu en étais quasiment sure! La dernière des filles était une fillette rousse qui devait avoir ton age ou devait d'être un an ta cadette. Au final si on enlève le fait que tu n'as pas forcément choisi tu vas rencontrer de nouvelles personnes ce qui en sois et pas mal toujours faire de nouvelles rencontres pour encore mieux s'armer au futur et à Poudlard!

@Kenyo Harron pour la mention @Pauline Jackson pour la mention @Koridwen Lysander
@Rhænys Hindellgards pour la mention et désolé pour l’écorchage de prénom!

Pauline était à l'entrée du compartiment lorsqu'elle sentit quelqu'un la bousculer pour entrer. Surprise qu'on la bouscule ainsi, elle regarda la fille qui venait d'entrer en haussant les sourcils. La Poufsouffle n'appréciait pas de se faire ainsi bousculer. Puisque la fille qui venait d'entrer n'avait pas demandé la permission au garçon qui était déjà assis, Pauline décida de l'imiter et de s'assoir. Elle s'installa à côté de la fille qui l'avait bousculée et cette dernière dû remarquer les sourcils haussés de Pauline puisqu'elle prit la parole pour s'excuser, disant que "cette banquette avait l'air trop confortable". Ce qui fit lever les yeux au ciel à la troisième année.

Pauline avait à peine glissé sa valise dans la soutte lorsqu'elle vit une nouvelle fille entrer dans le compartiment lorsqu'elle se releva. Cette nouvelle fille jeta sa veste avec désinvolture sur la banquette où se trouvait le garçon. Puis entreprit de ranger sa valise dans la soutte au dessus de leur tête, une mauvais idée lorsqu'on tient compte que la valise était très grosse et avait l'air lourde... Pauline vit juste... La valise tomba par terre dans un grand fracas et la fille perdit l'équilibre... Puis elle entreprit de relever sa valise et leva la tête pour s'adresser au trio déjà présent dans le compartiment. La fille s'excusa pour le dérangement et marmonna quelque chose que Pauline ne comprit pas à propos de malles. Elle demanda ensuite si quelqu'un pouvait l'aider. La Poufsouffle se leva donc de sa banquette pour entreprendre de relever la valise. Pauline attrapa un côté de la valise et la fille attrapa l'autre côté. A deux, elles essayèrent de lever la valise au dessus de leur tête mais n'y arrivèrent pas... Pauline ne savait pas ce que cette fille avait pu mettre dans sa valise mais elle pesait un âne mort ! Elles réessayèrent mais n'arrivèrent pas à passer la valise par dessus de leur tête. La Poufsouffle prit alors la parole :

- Nom d'un hibou, tu as mis quoi dans ta valise pour qu'elle soit autant lourde ? Je crois qu'on a peut être besoin d'aide...

Pauline finissait sa phrase lorsqu'elle vit une nouvelle fille à la porte du compartiment demander si elle pouvait s'installer ici, saluant un "Kenyo". La Poufsouffle se demanda qui était ce garçon et comprit que c'était l'élève présent dans le compartiment.

@Koridwen Lysander ça part mal avec Pauline
@Rhænys Hindellgards t'as mis quoi dans ta valise ?
@Mya Agreste et @Kenyo Harron pour la mention sinon

Kenyo s'était fait envahir. Alors qu'il était seul, et heureux de l'être, depuis maintenant quelques dizaines de minutes, il avait vu arriver dans son compartiment, au motif que les autres étaient pleins, une fille, qu'il croyait avoir déjà vu à la table des Pouffsoufle.
Ensuite, deux serpentards étaient arrivées presque en même temps, et s'étaient installées, l'une en face de lui et l'autre à côté, suivies de près par la Pouffsoufle, qui prit la dernière place assise.
Se montrant le plus avenant possible, Kenyo sourit et salua les nouvelles arrivantes.

«Bonjour! Vous vous appellez comment? Moi c'est Kenyo, je suis Gryffondor, et fier de l'être!»

Ce léger chauvinisme l'amusait beaucoup. Certes, trop sentir attaché aux couleurs de sa maison pouvait mener au rejet des autres, mais il pensait aussi que ne pas y porter d'importance relevait d'un grave manque de sens de l'honneur.
Soudain, une des deux serpentards, en essayant de monter sa valise dans la soute, bascula en arrière, entraînée par le poids de celle-ci.

«Tu vas bien, pas trop mal?»

Kenyo allait lui proposer de l'aide, mais la Pouffsoufle la devança, et elles essayèrent de nouveau de monter la valise, à la force de leurs bras. Finalement, ce fut encore en échec, les deux filles n'arrivant pas à monter la malle. Elles demandèrent de nouveau de l'aide, et cette fois-ci Kenyo se porta volontaire.

«Je peux vous aider? Je suis peut être pas très grand, mais en tant que Rouge j'ai un honneur à défendre!»

En parlant de rouge, il vit arriver une fille de salaison, avec qui il n'avait pas beaucoup de contacts, une dénommée Mya. Enfin elle était sympa, et elle demandait une place. Elle n'avait sûrement pas vu que toutes les places étaient prises, mais peu lui importait.

«Si tu veux prends ma place, je peux rester debout!»

Popopopopolopopop. Un, deux, trois, quatre, plus que quatre, plus que plus que quatre visages. Jacob regarda d’un air joueur le drôle de compartiment dont il venait d’ouvrir la porte. Définitivement déluré et extravagant à souhait. Tout ce qu’il lui fallait pour ne pas penser trop sérieusement au retour à la magie.

« Hellooo ! J’espère que tes vacances se sont bien passées, Kenyo ! Je m’incruuuste ! » Il comptait bien l'avoir pour camarade de dortoir cette année encore. Il tourna son visage alternativement vers les autres : « Jacob, cinquième année, Gryffondor ! » La joie était un pansement contre la douleur, et même si elle n’avait plus du tout ce caractère profondément sincère et spontané, et nécessitait mille efforts millimétrés - le comportement de Jacob s’était dangereusement rationalisé -, elle lui faisait du bien dans le moment. Et surcompenser en joie était comme une solution pour éviter remarques et questions : 'et pourquoi tu tires cette tête ?', 'oh mais c'est le Dominié, je n'aurais pas aimé subir ce qu'il a subi !', 'six mois après je serais écroulé comme lui' sur quelque chose qu'il n'avait pas encore digéré et dont il n'était pas prêt à parler. Pas sans s'effondrer. Ce qui n'était même pas à envisager - CQFD.

Même s'il savait que son apparence de joie volerait ce soir en éclat en une prise de conscience pleine de souffrance ; même si ce serait se mentir à lui-même que de dire qu'il ne se croyait pas en étant joyeux oublieux du passé et oublieux de la vérité, quand bien même, il mimait la joie avec une sensation de gagner du terrain sur ses difficultés. Une sensation de concentrer sa pluie de difficultés en lui sans la déverser en cascade sur tous ceux qu'il rencontrait. Une sensation d'épargner qu'il trouvait juste. Bref, cet oubli en public, cet oubli lors des journées avant de replonger seul le soir dans les doutes et les difficultés, seul dans les cauchemars interminés, il en avait besoin et il en avait envie. Et c'était ainsi.

« Six dans un compartiment ! Mais ça promet ! Vous connaissez des jeux à six pour occuper le trajet ? » Il déposa la cage de son hibou dans un coin, provoquant quelques mouvements emplumés indignés. Puis posa sa valise sur le sol sur l’un des côtés pour s’asseoir dessus après en avoir extrait la poche de miamhibou. « Bouge pas Izkyos. » Déversant quelques graines en proportion précisément calculée dans la cage - « Voilà ! » -, il venait d'acheter auprès du petit-duc deux minutes de tranquillité, le temps pour lui d'entendre les réponses de ses camarades de compartiment.

Son animal lui avait permis de garder un certain rythme pendant ces vacances déréglées. Nourrir Izkyos. Le laisser sortir. Le renourrir. Le resortir. Et puis, l'indifférence complète du volatile à l'égard de son maître lui convenait tout à fait. Izkyos n'était pas au fait du Dominion, et ne posait pas de questions. Et puis en s'occupant ainsi d'un autre être, même un être plumé et toujours mal luné, Jacob avait parfois la sensation de n'être pas totalement mauvais - quand un chargement de culpabilité ne revenait pas peser dans ses pensées avec son lot d'envies de retourner là-bas, de retourner là où il avait échoué, avec son lot d'intuition de l'impossibilité d'y retourner qui finissait en totale impuissance pas digérée devant les contradictions qui le pétrissaient.

Son regard se posa sur les différents occupants du wagon sans doute le plus original du Poudlard Express : les deuxième année paraissaient en constituer la majorité avec des visages qu’il avait déjà croisés l’an dernier. En-train pour la rentrée !


peut-être mettre de courts résumés vu qu'on est beaucoup ?

Jacob arrive, pose sa valise sur la tranche, s'asseoit sur sa valise, nourrit son hibou et parle.

Mon père et mon frère Luz étaient ceux qui m’avaient accompagnés jusqu’au quai. Nous avions longtemps discutés comme nous étions arrivés très en avance à la gare. Mon père n’accepterai aucun retard de ma part. J’avais cette pression de rentrer en première année mais j’étais tout de même surexcitée. Le train était enfin arrivé, ce qui marqua le départ de mon père et de Luz, qui avait quand même poussé un cri d’admiration à la vue de la locomotive mais ils n’avaient pu rester plus longtemps à cause d’un rendez-vous urgent qu’avait mon père.

J’étais enfin seule, pas que j’aime la solitude mais je pouvais enfin vivre ma propre aventure sans que mes parents et que mes frères soient derrières moi. Je sortie de mon sac mon appareil photo et mis le cordon autour de mon cou, ensuite en équilibre sur un poteau je me positionnais de façon à avoir un angle de vue en plongé sur; le quai, la foule et le train. Une fois la photo prise j’atterrissais maladroitement sur le sol, manquant de me tordre la cheville et me dirigeai un peu plus pressée vers le train. La foule me bousculais et me faisait bougonner, quelle poisse il y’a une demi heure de cela il n’y avait pas autant de monde.

Une fois cette étape de passée je montai dans le train. Une idée me passa par la tête pourquoi ne pas chercher des gens que j’ai pu croiser au chemin de traverse ? De temps à autre j’en saluai mais la conversation ne tenait pas longtemps. Le train était déjà partit depuis un moment je zigzaguais lentement dans les wagons. Mais à mon plus grand malheur, je vis dans un compartiment un garçon que je connaissais parfaitement : le fils des Mcgills. Mes parents ont une relation très forte et aussi commerciale avec sa famille et de ce fait, ils m’avaient interdits de me disputer avec lui. Le problème que j’ai avec celui-là, c’est qu’il est collant et barbant. Un peu comme les cousins de cinq ans qui te suivent partout, sauf que lui a le même âge que moi, est un sorcier et fait donc sa rentrée en même temps que moi. Il manquerait plus que nous nous retrouvons dans la même maison.

Je pensai qu’il ne m’avait pas vu, alors je maintenais une allure raisonnablement mais quand j’entendis la crémone s’enclencher, avec un élan de panique je serrais d’avantage la poignée de ma valise et je pris mes jambes à mon cou. Je déguerpissai tel un cafard qui voyait le jour. Je courrai sans m’arrêter et sans jeter un seul regard derrière mon dos.

Lorsque je pensais l’avoir un peu semé j’osai regarder derrière moi, il n’y avait personne mais au loin, dans le wagon qui précédait, je pus distinguer une silhouette apparaître et c’était lui, sans aucuns doutes. Sa repoussante frimousse rousse ne sortira jamais de ma mémoire. Il ne m‘a pas encore vue il regardait à travers la vitre des compartiments devant lesquels il passait. Je devais trouver autre chose, j’étais bientôt proche de la fin du train et je ne pourrais bientôt plus retourner en arrière, je regardai alors dans le compartiment de droite et y vis déjà des personnes installées, tant pis je n’avais plus le choix. Ce n’était peut-être pas plus mal finalement, je passerai peut-être plus inaperçue. Je me précipitai dedans et m’assise par terre contre la porte de sorte à ne pas être vue à travers la vitre qui se trouvait au dessus de moi. J’avais collé ma valise à mes mollets, et attendais. Les nombreuses personnes présentes me dévisageaient, laissant un silence trop pesant et qui n’était pas naturel pour un endroit aussi peuplé, je vais me faire repérer s’ils ne continuent pas leur conversation. Alors je leur chuchotai d’une voix qui faisait ressortir mon malaise :

- Je vous en pris faites comme si je n’existais pas, j’évite un garçon. Oh et pars ailleurs si vous pouvez me dire quand il est partit ça serait aussi gentil de votre part.


Petite info : le garçon qui poursuit Louna est un Pnj.

Cela faisait maintenant bien une demie heure que Melody attendais, mais que faisais donc sa mère?
Accompagnée de son père et de sa petite sœur ils étaient appuyés sur les poteaux qui soutenaient la gare King's Cross en attendant Jessica.
Cela faisait maintenant presque trois quart d'heure qu'elle les avait laissés en plan en leur indiquant seulement qu'elle n'en avait pas pour longtemps... Pas pour longtemps, elle ne semblait pas partager sa valeur du temps avec les membres de sa famille. Melody commençait à s'inquiéter, elle ne voulait pas partir sans sa mère mais elle ne voulait pas non plus prendre le risque de louper le Poudlard Express, elle espérait y retrouver les amis qu'elle s'était faite l'année précédente.
Une heure était passée et toujours aucune nouvelle, Suzy, alors âgée de 8 ans commençait a avoir envie de pleurer et leur père commençait a songer à appeler la police moldue, heureusement a peine trente secondes plus tard, une chevelure rousse qui prenait leur direction se distingua dans la foule.

"Je suis vraiment désolée d'avoir pris autant de temps, il y avait un monde de malade et je me suis perdue en entrant sans le vouloir dans un magasin de thé. Tiens, pour me faire pardonner" dit elle en tendant a sa fille aînée quelques chocogrenouilles.
La passion de la mère pour le thé n'était un secret pour personne dans son entourage et cela n'étonnait qu'a moitié Melody qu'il soit la raison de son escapade. Dans sa grande gentillesse, cette dernière tendit l'une des deux chocogrenouilles a sa sœur tout en s'assurant quand même de garder la carte pour sa collection. Elle avala son morceau de chocolat avant d'embrasser dans la précipitation toute sa famille et de se hisser dans le train qui s'apprêtais à quitter le quai.
Melody fit encore quelques signes depuis la fenêtre mais commença assez rapidement à se demander ou elle pourrait prendre place.

A cause des lubies de sa mère, elle était rentrée dans le train parmi les dernières, les wagons devaient être pleins à craquer et elle n'avait aucun envie de passer son voyage debout. Elle commença alors a passer de wagon en wagon mais au bout de quelques minutes de recherches infructueuses, elle se rendit compte qu'un wagon presque vide était le graal, qu'elle avait autant de chance d'en trouver un que de trouver une chouette entrain de danser du french cancan.
Elle se décida alors a se poser dans le premier wagon qu'elle trouva, faute de mieux. Ce dernier était déjà occupé par six autres élèves qui faisaient parti de toutes les maisons.
Melody entra alors dans le wagon et sans même demander l'autorisation a quiconque elle pris place sur une banquette, à côté d'un Gryffondor qui semblait plus âgé qu'elle et commença à se présenter

"Bonjour, moi c'est Melody, je rentre à Serpentard en deuxième année et vous" dit elle en jugeant ses camarades de compartiment du regard. Elle remarqua alors, non loin d'elle, Koridwen avec qui elle avait eu une petite mésaventure au début de leur première année.