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03 oct. 2021, 12:48
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
D'après l'idée originale d'écrire sur l'Inktober d'Aliosus.


A travers un fil RP, nous allons croiser sur notre route post par post tous les mots du mois :)
(et le premier en regroupe de fait 3 comme on commence aujourd'hui :wink3:)


Mercredi 25 juillet 2046 en soirée, à Cambridge, chez Jacob.



Le dîner vient de passer à Cambridge dans le salon éclairé. Les parents, observateurs et réservés, après avoir soufflé de ne pas les déranger, ont remonté les escaliers. Ils travaillent comme des forcenés, ils voient la promotion à portée. Quelques regards échangés entre nous et un petit quart d'heure de séparation après-dîner, voilà le retour de notre duo dans la salle à manger.

De la salle à manger, nous nous dirigeons vers le salon, sur le canapé. Mes pommettes un peu rougies, la chaleur de l'été sans doute, ou pas que l'été, qui sait ? C'est si agréable d'être à deux, pour goûter cette nouvelle boisson dont à vrai dire je ne sais même plus le nom. Esprit un peu trop concentré sur ton arrivée. La gare ce matin, le salon, la chambre, ton installation, et l'après-dîner désormais. J'espère que tu n'es pas trop fatiguée. Il est curieux, ce rougissement, peut-être lié à ton nouveau statut, même si tu le sais, on se connaît.

La bouteille ouverte, mon verre choque contre le tien. Tchin ! A notre relation, au meilleur. A Poudlard, nos verres ne sont pas des verres à pied de cette trempe-là. Mais à Poudlard, il n'est pas si facile d'organiser un temps en privé avec sa petite amie. Je ne suis pas peu fier de ces deux mots : *alors, tu es ma petite amie*. C'est une expression qui sourit, comme nous. Et après le choc des verres, mon regard s'entrechoque avec le tien. Tchin ! A notre avenir en commun.

Solide comme nos deux mains, délicat comme le contact du cristal entre les lèvres. Trinquer avec toi, c'est particulier. Ca a des airs de promesses de nouvel an, de promesses qui ont de l'élan.

Et je sais le sourire aux lèvres que notre avenir sera au goût de nos sourires.


***


Nos mains l'une contre l'autre, un peu comme cette statue de Rodin. Un peu seulement, parce que les tiennes sont vraies, ne sont pas de pierre. Des mains nues, sans costume, sans déguisement.

Mes yeux sont plissés, le contact doit se faire doucement. Je résiste un peu au contact, bien contre ma volonté. Mes mains sont lézardées à fleur de peau par le passé coupé. Mais le plaisir de toucher tes mains est plus fort.

Du bout des doigts, c'est comme un monde nouveau qui s'ouvre à moi. Je redécouvre la proximité après le Dominion, dans la douceur et la chaleur d'un instant. C'est tentant. Comme un début qui donne envie de découvrir davantage, le costume d'un plaisir qui aurait mille épaisseurs encore inconnues.


***


""Plutôt espions ou pirates ?" Je fouille le coffre de DVD à la recherche des choix à proposer. Costumes-cravate ou navires pirates, deux atmosphères différentes. C'est agréable de s'identifier à des héros. On se sent fort, on se dépasse.

Je souris avec espièglerie. "C'est l'heure de vérité. James Bond ou Jack Sparrow", d'une jaquette dans la main gauche à l'autre dans la main droite "lequel te fait le plus rêver ?". Je replongeais un instant le regard dans la malle.

"Ou sinon, j'ai encore le jeu de l'oie [1]. Classique sorcier." Je souris avant de retourner sur le canapé. Voilà, cette malle, c'était un peu de l'univers de mon enfance. En te regardant juste à côté, je me dis que j'ai hâte que tu me montres un peu de ton enfance à toi, bientôt, plus tard, Liverpool prend de ces tours intéressants dans mes pensées.

__________________________________
[1] J'imagine un jeu de l'oie en version sorcière avec à chaque case un lieu sorcier ?

@Leo Ginger

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

03 oct. 2021, 22:52
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
Tête appuyée contre la vitre du train, je vois le paysage défiler. De temps en temps, mon regard glisse vers le tableau d'affichage lumineux. Plus qu'une heure avant d'arriver à Cambridge. Si la première partie du trajet ne m'a pas parue particulièrement longue, la seconde, pourtant plus courte sur papier, semble s'éterniser. Certainement un trop-plein d'impatience de ma part d'enfin arriver. Une trentaine. Quatorze minutes. Peut-être que je peux déjà commencer à rassembler mes affaires. Pas grand chose, en réalité. Une veste, un sac-à-dos et une petite valise à roulettes, c'est tout. Le sandwich et la pomme emmenés se matin sont consommés depuis longtemps et j'ai rangé mon exemplaire d'Attrapeur Hebdo quand le train a commencé à se remplir, à l'approche de Londres (on a choisi un trajet avec escale à King's Cross, le temps de voyage n'en étant pas particulièrement impacté et pour des raisons de budget) et n'ai pas osé le ressortir depuis. Huit minutes. Je décide de me lever, et me dirige vers le petit espace au bout de chaque couloir où se trouvent les portes. Quatre. Je passe la fin du trajet debout.

Entrée en gare. Enfin ! Du regard, je cherche sa silhouette sur le quai. Sourcils froncés : je ne le vois pas. Première à bondir dehors à l'ouverture de la porte. Je longe le train, il est où, il est où, il est où... là !

"Jacob !"

Grand geste de la main, je presse le pas pour le rejoindre. Regard brillant. Sourire rayonnant. Eclatant comme un rayon de lumière qui se brise sur les facettes d'un cristal taillé. Démultiplié, aux reflets colorés, à l'image des possibilités, instants partagés et aventures que j'imagine nous attendre, tous les deux.

***


Rencontrer les parents de Jacob, mine de rien, ça a quelque chose de légèrement intimidant. Gran'ma m'a donné de quoi me draper dans le costume du bon invité : une boîtes de pralines chocolatées, rien de bien grand mais un petit quelque chose pour les remercier de leur hospitalité.

J'essaie de me montrer polie, de sonder leur attitude avant de laisser toute ma personnalité de déployer sans retenue. Pas qu’ils regrettent dès le premier jour de m’avoir invitée ou m’emmener avec eux à la Coupe du monde de Dragonnerie.

Rester modérée, pas qu’ils trouvent mes paroles ou gestes envers leur fils déplacés. Même si je dois avouer que j’ai du mal à dissimuler tout l’intérêt et l’enthousiasme que je lui porte.

***


Assise sur le canapé, j'observe Jacob fouiller dans la malle. Je découvre tout ce décor, celui de Jacob - les rues de la Cambridge d'abord, puis la maison, les pièces, les objets, sa chambre en particulier - avec une curiosité rivalisant presque avec mon premier jour au château. Ce qui me fait le plus rêver ? En dehors de la perspective des prochains jours ? Hmm.

"Pirate ?"

Pas capitaine et balai pour une fois, mais capitaine et navire.

"Pour son audace et son extravagance. Ou alors rien que pour ses répliques mémorables."

Parce qu'il fait sourire et ne se laisse pas marcher sur les pieds, qu'il se fiche de ce que disent tous les autres et que ses aventures respirent la liberté. De toute manière, mon regard risque de régulièrement dériver. Une fois que Jacob est de retour à côté de moi, je pose la tête contre son épaule, souriant.

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

04 oct. 2021, 14:07
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 


Vivre dans l'instant comme les pirates.

La malice, toujours : "Roh. Je vais devoir m'entraîner pour avoir des répliques mémorables de pirate, alors !" J'éteins une lampe pour bien voir l'écran. Et j'en laisse une allumée, parce qu'au fond, je ne suis pas tout à fait dupe de la direction vers laquelle je vais aussi regarder.

Tes boucles rousses contre la peau de mon cou, mon bras glissé par-dessus ton épaule, nous regardons ensemble dans la même direction. Même si, avouons-le, tourner la tête en direction d'un certain visage n'est pas le stratagème ni le plus surprenant ni le plus discret qui ait jamais existé, hum, hum-, il était tentant. Pas qu'un peu. Allez, avoue. Ce n'est pas une question de confiance, plutôt d'envie du plus, de risque de l'encore.

Je souffle parfois quelques mots : "j'aimais beaucoup sa façon d'improviser, petit... tellement fou et tellement brillant à la fois" (*). Ce pirate, je redécouvre comment il tangue et fait tout tanguer pour finalement se hisser plus haut, un peu ce qu'on s'est promis à l'infirmerie, tout emporter sur le passage de notre détermination à s'en sortir tous les deux par-delà les remous du reste, tu te souviens ?

Se laisser porter sur les vagues d'une musique et d'images, ça fait quelque chose. Mais c'est beau aussi parce que c'est pour de faux. On sait qu'au fond, tout n'explose pas en vrai sur le vaisseau et que ce qui est vrai, c'est ce contact, main sur épaule et tête sur épaule sur le canapé. Ce ne sont pas les noeuds de l'intrigue fictive mais ceux de tes boucles à doucement écarter pour déposer un baiser sur ton front.

Je m'attarde volontiers encore un peu sur le canapé. C'est confortable d'être contre toi installé, nos regards l'un à l'autre appuyés.


***
"Attends", le temps de tout promptement débrancher, et derrière toi, j'entoure simplement ton cou de mes bras en faisant les premiers pas vers le salon, avant de doucement m'écarter. A nous de grimper les escaliers, "Après toi".


Reducio
Ca me faisait sourire de leur faire voir un film, des acteurs, alors qu'on est nous-mêmes en train d'incarner les rôles Jacob et Leo derrière un écran et qu'eux sont tout autant des personnages de fiction. Mais en leur confrontant des personnages de fiction admis par tous, j'ai l'impression qu'ils prennent plus corps, par contraste ?

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

04 oct. 2021, 23:15
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
C'est si bon, comme moment. Juste toi et moi sur le canapé et Jack Sparrow chahutant à l'écran. Savoir que personne ne viendra nous déranger. Faire quelque chose d'aussi banal et normal que de regarder un film sans grande préoccupation. Les images ont beau être en 2D sur l'écran, les voir avec toi leur donne une dimension toute particulière.

"T'as vu son bandeau rouge ? Ça me rappelle quelqu'un !"

Profiter des quelques mots que je te souffle pour les accompagner d’un regard glissé à la dérobée, un regard bien plus lent que le Black Pearl qui glisse sur les vagues à une vitesse vertigineuse de je ne sais combien de nœuds. Aussi nombreux que les fois où le sujet du rhum est évoqué par un de pirates de l’écran sont ces petits regards - oui j’avoue - qui se posent sur toi, tantôt furtivement tantôt plus longs. Curieuse de voir si tu remarques ou non. Et quand c’est le cas, que tu tournes la tête vers moi, je m’attarde un instant sur ton regard, sur ton visage, avant de me détourner avec le petit sourire qui dit « oups, cramée » mais qui en réalité est tout à fait satisfait d’avoir été cramé.

***

Bonne nuit.

Je pose une dernière fois les lèvres sur ta joue puis m’écarte, portant deux doigts à ma tempe à la manière d’un certain pirate avant de disparaître dans la chambre de Simon qu’on m’a attribuée. C’est marrant le décor, rouge Gryffondor et balais, on dirait presque comme à la maison.

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

06 oct. 2021, 00:48
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
La fiole de potion de sommeil sans rêve. Je n'aime pas cette potion, vraiment pas. J'ai l'impression qu'elle me retire ma maîtrise de moi-même et c'est, comme qui dirait, un peu plus puissant encore qu'une impression. Mais je ne veux pas crier et frapper dans mon sommeil alors que je sais ta présence dans la chambre à côté. Ni t'inquiéter, ni te laisser croire que je garde une mauvaise impression de notre soirée. Alors pour cette nuit, c'est tout plié, après l'avoir regardé, j'avale la dose d'un coup. Avec tristesse. Si j'avais pu rêver, j'aurais aimé rêver de toi.

Quand je me réveille, je m'en vais à la vitesse de ma motivation -viouuuum- dans la salle de bains dans le couic-couic très léger de mes très sérieuses pantoufles crocodile. Pour une fois, en sortant de la douche, je remarque mes cernes de panda, pour une fois je me coiffe. Ne me demande pas la dernière fois que je me suis peigné, je ne m'en souviens pas plus que toi. Mais aujourd'hui, j'essaie de faire les choses en règle.

Couic-couic -bruit de sortie en pantoufles crocodiles-, je sors une tête de la salle de bains, ta porte de chambre est fermée et il n'y a toujours pas de bruit de pas dans ta chambre. A Gryffondor tu ne fais pas partie du club des hiboux du matin. Et même si cette potion rallonge mes heures de sommeil, à 8h20 en bas, je sais donc que j'ai quelques précieuses minutes devant moi pour couper les tranches de pain, les mettre dans le grille-pain qu'il ne restera plus qu'à brancher, sortir la confiture (ou plutôt piquer deux de ces petits pots individuels, groseille et mirabelle), presser les oranges pour avoir un pichet de jus frais et mettre le cacao dans le lait prêt à chauffer.

Planté à écouter d'une demi-oreille la radio tel un bon Raven de Greenhouse fan de musique -bien que j'ai autrement quasi-tout du profil d'un Eagle- en surveillant les pancakes dans la poêle, je fais attention aux bruits des escaliers... Ho, des pas. *Grillée* En une seconde, tu es reconnue.

Bienvenue dans le royaume du petit-déjeuner, Leo. "Bonne nuit, Leo ?" Je sais qu'avec cette potion je ne peux pas t'entendre la nuit. Aussi, c'est une vraie question. Même si, une partie du plaisir réside dans le fait de prononcer ton nom.

"Quidditch et Gryffondor, je me suis dit que tu préférerais la chambre de Simon. Mes parents... tu as vu, ils sont très fiers d'être Serpentard." Le genre qui quand ils ne parlent pas fierté pensent fierté. "Mais ils sont très fiers que nous soyons ensemble... je te promets." Pour une fois que je les rejoignais sur un motif de fierté, l'heure était mémorable et à noter.

Je lève les mains un peu collantes d'orange pour te faire signe que je ne vais pas te tacher. Un peu de malice dans le regard. "Hé hé tu n'as pas encore fait le test de la confiture. De quel côté de la famille Tramontane te situes-tu ? Groseille plus acidulée... ou mirabelle plus douce ?"

"Mon père est au travail. Il te passe le bonjour." J'insiste dessus. Mes parents ne manifestent pas à grand bruit leur satisfaction, mais je veux que tu le saches. "Ma mère travaille dans son bureau à l'étage exceptionnellement. Je l'ai mobilisée pour mon super-plan du jour. Prépare-toi à visiter mon lieu préféré à quelques dizaines de kilomètres de Cambridge. Ne prends pas de robe de soirée hein, tu verras, on sera bien en tee-shirt et en bermuda. Et puis je sais que tu n'as pas le vertige." C'était fini, je venais de faire sauter les pancakes. Motus et pancakes. Un sourire en plus, je n'en dirais pas plus sur la journée. Je filais me laver les mains collantes d'orange.

Il ne fallait pas exagérer, on ne pouvait pas rester éternellement à proximité de Leo sans avoir envie de l'entourer de ses bras.


Reducio
Je considère vraiment que la concentration de magie dans le coin n'est pas suffisante pour empêcher l'utilisation d'appareils moldus. Et que les parents de Jacob sont conduits à accepter la présence d'appareils moldus comme c'est acté qu'ils ne peuvent pas être présents en journée et qu'ils n'ont pas d'elfe de maison et Jacob n'a pas de baguette magique à disposition.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

06 oct. 2021, 18:34
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
J'ai l'impression que je me suis déjà réveillée en souriant. En tout cas, dans la salle de bain juste avant, mon reflet dans la glace était souriant. Et je souris toujours en descendant les escaliers, attirée par le parfum agréable qui s'intensifie à chaque marche que je descends. Mais très honnêtement, ce n'est pas que ce que j'identifie à présent comme étant des pancakes qui m'a attirée ici. Plutôt la présence de celui qui manie la poêle pour les faire sauter et tourner.

"Bonne nuit, Leo ?"

On peut dire ça comme ça. C'est vrai qu'on ne s'est pas couchés particulièrement tôt et que mine de rien, faire le trajet Liverpool-Cambridge en train a été un peu épuisant, même si concrètement il s'est agi de rester assise pendant plusieurs heures. Mais je dois dire que ma nuit a été flanquée par de solides ondes positives : précédée par une soirée particulièrement agréable dans les bras d'une personne formidable, succédée par la perspective d'une nouvelle journée à Cambridge avec Jacob. De toute évidence, aucune pensée négative n'est parvenue à s'infiltrer dans mon sommeil. Pas de corbeau, pas de clé, pas de cauchemar de vol plané, pas d'urne, pas de Dominion. Je ne me souviens plus de quoi j'ai rêvé, mais ça a dû être quelque chose d'agréable. Je confirme :

"Dormi comme une marmotte et totalement en forme ! C'est vrai que Simon a bon goût en terme de déco."

Mon regard balaie le petit déjeuner coloré prêt à être consommé.

"Wow, c'est toi qu'a préparé tout ça ?"

J'ai beau m'être levée d'un bond dès que j'ai ouvert les yeux, je reste de toute évidence celle qui a dormi le plus longtemps de la maison. Bon, si je n'ai pas aidé pour préparer le p'tit dej', au moins je serai là pour faire la vaisselle une fois toutes ces appétissantes choses avalées.

Tandis que j'attends que mon toast bondisse hors du grille-pain pour me soumettre au fameux test de confiture, j'accueille le bonjour transmis du père de Jacob d'un hochement de tête et d'un sourire. J'ai eu un peu peur, au début, que ses parents ne m'apprécient pas. De ne pas correspondre à leurs attentes ou que sais-je. Mais ça a l'air d'aller, j'en suis assez soulagée.

Entourée des bras de Jacob et l'entourant des miens, je tente de deviner le fameux lieux préféré, sondant son visage pour tenter de déceler un indice dans son expression, même si je lis à son sourire et son regard que je ne devinerai pas. Mais curiosité piquée et malice oblige.

"Le sommet d'une tour ? Point de vue depuis le haut d'une colline ? Ça tombe bien pour le T-shirt et short en tout cas, pas de robe de soirée dans mes bagages !"

*Tac* C'est le toast et le signe qu'il est temps de lâcher Jacob pour s'attaquer réellement au petit déjeuner. Je tartine chacun des deux triangles découpés dans ma tranche de pain grillé d'une des deux sortes de confiture. A Poudlard, je suis plutôt miel sucré ou marmelade à l'orange amère. Mais peut-être que c'est parce que je n'ai encore jamais vu de pot étiqueté mirabelle ou groseille, sur la table de Gryffondor. Finalement, j'ai le verdict.

"Plutôt groseille, je dirais. En accord avec le jus d'orange acidulé. Pour contraster avec les pancakes plus sucrés. Et en équilibre avec la douceur de tes baisers, j'ajoute avec un sourire espiègle, en inclinant légèrement la tête vers lui. Alors, ça correspond à quel côté de la famille Tramontane ?"

le corbeau retardé :ninja:

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

06 oct. 2021, 19:24
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
"Pas la tour ! Pas la colline ! Tu n'as plus que deux tentatives pour trouver." ajoutais-je. La confiture ? "Jacob et Simon. C'est pas juste. J'aurais dû penser que tu me connaissais." Tu connais toi-même cet air faussement fâché, véritablement joueur, témoin de complicité. Et sûrement un peu rougissant à l'évocation des baisers.

J'ai insisté auprès de ma mère - qui fait partie de l'autre camp, celui des aliments au goût doux et convenu - pour qu'elle jette le sort pour appeler le Magicobus, monte quelque part dans le Magicobus et travaille depuis ce café d'Huntingdon où nous pourrons la rejoindre dès qu'on aura terminé pour qu'elle jette le sort dont on ne pouvait se passer pour rentrer. Je ne suis pas particulièrement attaché à ce bus en temps normal - c'est un bus magique qui a des allures de bus magique, à être bus et magique, mon intérêt s'arrête là- mais je sais parfaitement que tu ne peux pas prendre le cahotant Magicobus dans ta famille et qu'être chez moi est l'occasion pour toi. "Bonjour, trois places jusqu'au café des Cinq Sorciers d'Huntingdon s'il vous plaît !"

Moins blasé que la contrôleuse automate - version moderne de la serveuse automate de Starmania -, moins prévisible dans mes terres que le conducteur de Magicobus - qui à force de conduire toujours de la même façon devait aussi se lasser -, plus malicieux que tous les Weasley -préparer une surprise en la sachant préservée était au moins aussi grisant que d'en découvrir une belle-, je regardais dans le bus tes yeux avec ce petit air d'esprit frappeur. La question de ton lieu préféré me brûlait les lèvres mais ce n'était peut-être pas du jeu de te demander si je ne répondais pas de mon côté.

A la sortie du Magicobus, je désigne du regard là où on va devoir monter. Depuis le café où reste ma mère, trois quarts d'heure de côte peut-être pour arriver au point de départ ? Un mètre à pied sorcier, ça use ça use. Si tu es un peu plus fatiguée, je pourrai toujours donner de la magie et de la force dans mon bracelet pour que nos mains tenues te soutiennent dans ton avancée. "Tu aimes le vol, tu confirmes ?", on s'est connus en parlant quidditch, non ? "Et les sensations fortes ?", tu te souviens quand on était coéquipiers chez les Griffes ? "Et un peu l'aventure vertigineuse, aussi ?" Gryffondor un jour, Gryffondor toujours ?

Tu vois ces chemins caillouteux ? C'est ceux que je parcourais enfant, avant d'être enfermé dans un château gris écossais. Nous les parcourerons peut-être ensemble encore souvent ? J'espère. C'est fou comme ta présence transfigure le paysage, l'enrichit. J'essaie de m'imaginer le paysage tel que toi tu le perçois. Si ça avait été toi, qu'en aurais-tu fait ? "On est bientôt arrivés."

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

06 oct. 2021, 23:04
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
Lieu préféré de Jacob. Chose où il vaut mieux ne pas avoir le vertige. Pas tout à fait convaincue par mes idées, je hasarde les premières choses qui me viennent à l'esprit.

"Hmm. Quelque chose comme de l'accrobranche ? Ou alors, tu nous a organisé des oies sauvages pour voler à la Nils Holgersson !"

En citant le héros d'une histoire dont je sais qu'elle fait partie de l'univers d'enfance de Jacob et que je ne connais que parce qu'il a dû l'évoquer, je lui lance le petit regard joueur qui répond à son regard faussement indigné et qui dit mais si, regarde je te connais. Bon, je sais que ce ne sont pas les oies sauvages qui nous attendent. Il ne me reste plus qu'à attendre avec impatience la résolution du mystère et me laisser aller à la surprise. Huntingdon, la destination ne me dit rien.

Ce bus magique, j'en ai déjà entendu parler. Mais le voir en réalité... trois étages, c'est-à-dire un de trop en comparaison avec ses frères londoniens. Violet éclatant plutôt que rouge. Et je doute qu'avec une conduite aussi vertigineuse, le chauffeur aurait gardé son permis routier bien longtemps dans le monde moldu. Fascinée par une telle agilité et audace au volant, les yeux grand ouvert qui jettent des courts regards à travers la vitre chaque fois qu'un nouvel obstacle évité de justesse défile, je décide finalement de faire confiance conducteur et à sa réactivité. L'autre possibilité étant de s'inquiéter pour notre santé à cause d'une conduite aussi insouciante et effrénée, c'est la seule option qui me paraît envisageable si je veux un trajet détendu.

Et qui l'eut cru, on finit par arriver, un peu secoués certes, mais bel et bien en un morceau. Après avoir dit un petit “à tout à l’heure” à la mère de Jacob qui reste au cafe, on entreprend la montée. Progressant pas pour pas sur le chemin de gravier, mon regard balaie le paysage, s’arrêtant parfois sur le visage de Jacob à côté de moi.

"Plus vertigineux encore que la conduite du Magicobus, tu veux dire ? Hmm, triple confirmation quand même et curiosité extrême !"

C’est marrant. En marchant, je réalise à quel point les expéditions et journées en nature ont été rares pour moi, plus jeune. Quasi tout le temps à Liverpool, en ville. En y pensant bien, le premier grand espace vert dans lequel j’ai régulièrement passé du temps a été le parc de Poudlard.

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

06 oct. 2021, 23:25
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
***

Aux deux moniteurs du petit stand, que je connais un peu pour avoir été des connaissances d'Adam [autre frère de Jacob], je dis simplement après les avoir salué que "j'aimerais les deux entrées réservées pour ma petite amie, Leo, et moi". Et là... les sangles sur le ventre, les épaules et les jambes enfilées, avec les moniteurs, très peu de temps après, c'est le moment de se lancer.


***
Pop !
*temps de vol*


***

Cette fois-ci, il n'y a pas photo, en cours de vol, ce n'est pas chuchoter mais crier qu'il va falloir. "LEO ! TU VOIS LA" *coup de vent* "FA" *bruit de voile* "LAISE" J'essaie de pointer tout droit du doigt. "C'EST" *virage* "LA OU" *descente inattendue* "Wouhou" "J'ESCALADAIS PETIT". Oui, c'est ma falaise, celle où j'ai construit mon endurance et ma persévérance. Le ciel est très beau, et les arbres aussi mais cette carrière "Smells like Jacob's spirit".

Rien ne sert de rester à l'intérieur à côté de son ventilateur quand on peut se jeter dans le grand vent et vivre les sensations les plus fortes au présent. Paroles de sagesse - qui va de pair avec la folie, comme le disait un certain Jack Sparrow.

Lorsque par chance les positions de nos parapentes font que nos regards se croisent, quelque part au-dessus de ces falaises et dans le ciel, je crie :
"LEO,
JE T'AIME."



Reducio
Bon, on est d'accord qu'ils ne poussent pas forcément les cris de Driss, mais au-delà des différences je trouvais cette scène de film marrante :wise:
Pour une idée de la vue hop-là :wink3:.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

07 oct. 2021, 22:52
 Inktober   Cambridge   Privé  A l'encre de l'été  L.G 
"LEO, JE T'AIME."

C'est fou à quel point je suis heureuse, à cet instant.

J’ai toujours cru que rien ne pouvait égaler la sensation de liberté et de vitesse, cette sensation de “je suis en train de voler” qui me gagne dès que je m’envole sur mon Comète pour prendre de la hauteur et foncer à travers le ciel. Mais je dois finalement admettre que le parapente a clairement le potentiel de lui faire concurrence. Alors oui, ce n’est pas moi qui maîtrise et dirige l’engin volant. Mais on plane bien plus haut que lorsque je vole à Poudlard. Et le paysage ! Le terrain d'entraînement ou le stade de Quidditch c'est sympa, mais ça ! Je n’ai jamais vu quelque chose de tel et d’une perspective aussi exceptionnelle, mélange de vert et de gris, des sortes de prairies encadrées par des falaises apruptes. J'ai l'impression que Jacob et moi, on est en train de voler au-dessus de tout.

J'ai l'impression d'être toute légère. Un peu comme un petit morceau de papier placé devant un ventilateur qu'on regarderait virevolter au gré des courants d'air. Sauf que c'est le vrai vent qui gonfle la voile du parapente et nous porte, expérience grandeur nature et sensations fortes : Jacob n'en a pas trop promis. Et ma joie n'est qu'amplifiée en le voyant si radieux.

"YAHOUUU !"

Entre l'adrénaline des mètres grimpés ou chutés, des virages spontanés et du sifflement du vent, j'essaie de rassembler les fragments de mots criés par Jacob qui parviennent jusqu'à moi. Et en criant tout autant j'envoie mes réponses en espérant que le vent les mène à destination.

Je crois que je suis en train de rire de joie et dans mon allégresse, je ne peux m'empêcher de partager mon bonheur moniteur qui vole avec moi :

"Il est tellement, tellement incroyable, ce garçon. " Puis je prends une grande inspiration pour crier : "MOI AUSSI, JACOB, JE T'AIME !"

Ces quelques mots à glisser dans l'intimité, c'est tellement satisfaisant de pouvoir les hurler de toute la force de ma voix, de toute la force et l'intensité du sentiment. Peut-être que chez d'autres personnes, autant en emporte le vent. Mais certainement pas chez nous deux, pas chez le duo Jacob et Leo.

références approuvées :wise:

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin