Tu étais arrivé devant cet Hôpital, et tu n'avais aucune idée de pourquoi tu te trouvais là. Quelques minutes auparavant, tu te trouvais chez tes grands-parents, tu les aidaient à soigner leur potager. Léannh et Lison se trouvaient chez ta tente. Tu regarde autour de toi, tu ne vois que de l'herbe, autour de cet immense bâtiment. Tu déplie le bout de parchemin, froissé dans ta paume.

Tu ne savais pas qui avait écrit cette lettre, et tu te posais pleins de questions...
*Une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle ?*

Tu étais vraiment stressée de découvrir en quel motif tu étais venu...
Car la personne n'avait pas mentionner pourquoi tu devrais venir ici en urgence...
Tu pris une énorme inspiration, et tu t'avança sur ses escaliers de pierre. Ce simple chemin, de l'escalier à la porte semblait te prendre une éternité, et c'est avec le ventre noué que tu poussa l'énorme porte de bois noir. À l'intérieur, des enfants jouaient, des personnes pleuraient, ou attendait sur des bancs blancs ou bleu, et des autres personnes courraient de partout, et s'emblaient s'affoler. Un magnifique lustre était accroché au plafond, au milieu de tout ce raffut. Il y avait également des personnes derrière des comptoirs, d'ailleurs, quand tu commença à avancer, une jeune femme derrière un comptoir, te fit signe et te demanda :

- Bonjour, et bienvenue à l'hôpital de campagne ! Qu'attendez-vous ?

Tu sursauta, et lui montra alors, le parchemin froissé.

- Bonjour, je viens en urgence, apparemment quelqu'un aurait une nouvelle à m'annoncer...

Tu rougis, car tu trouvais que tu étais de plus en plus misérable. Pourquoi tout le monde savait sauf...toi ? La jeune femme t'observa de la tête aux pieds, puis te posa d'autres questions.

- Prénom, nom et âge sil vous plaît.

Tu répondis à ces questions.

- Julie Nojat, 11 ans

Tu tremblais, et la femme le vit bien. Elle tapa quelque chose sur son ordinateur, avant de t'affirmer :

- En effet, vous êtes attendus au 2ème étage, chambre 301.

Elle t'adressa un petit sourire, et tu te dépêcha de monter les marches qui menaient aux étages. Tes jambes te semblaient lourdes, et tu marchais d'un pas pesant. Tu avait peur. D'habitude, tu aimais les surprises, mais là...
Tu arrivas devant la fameuse chambre. Avant d'y entrer, tu t'assura que c'était bien la chambre 301. Tu abaissa la poignet, et tu découvrit une infirmière, qui vint te voir. Elle avait l'air désolé, et tu compris que cette nouvelle serait tout, sauf heureuse.

- Bonjour, vous êtes bien Julie Nojat ? Je ne suis pas sûr que vous soyez prête à entendre ceci, mais...vôtre plus jeune sœur...Lison...avait développer une maladie assez grave, depuis ses 6 mois. Cette maladie avait diminuée ses effets vers son âge de 2 ans. Mais malheureusement, cette maladie est réapparut vers l'âge de ses 5 ans, c'est à dire maintenant. Vôtre sœur est donc tombée dans le coma...sa maladir était la Santavuori-Haltia. Elle est très rare, mais très dangereuse...Et...mort...e..l...

Tu observa que l'infirmière avait les larmes aux yeux. Tu ne savais quoi penser...tu étais triste, et tu sentais une partie de ton cœur se déchirer. Un énorme flot de larme commença alors à tomber sur tes joues, et tu commença à gémir auprès de l'infirmière.

- Nonn po...snif...u...rqu...snif...pourquoi ??

Tu n'arrivais même pas à aligner deux mots sans fondre en larmes. L'infirmière te demanda de rester dans le couloir, en attendant ta mère, et ta sœur jumelle, qui devaient arriver dans l'après-midi. En attendant, tu étais seule, seule face à ta tristesse...tu avais peur, et tu repensa aux mots de l'infirmière.
*Elle est très rare, mais très dangereuse...Et...mort...e..l** Mortel ?*

Et si jamais ta sœur ne survivais pas ? Et si elle mourrait...
Tu eue un haut-le-cœur, et tu baissa ta tête. Tu pensa dans ta tête.
*Je suis une Gryffondor, et une Gryffondor est courageuse !*

Mais...en ce moment, comment être courageuse ?
*C'est impossible...*

Tes larmes salées tombaient sur le sol, et mouillaient tes chaussures. Tu t'en fichais. Tu voulais que ta sœur se réveille, mais tu avais peur. Tu cria, mais personne ne t'entendait. Tu étais seule, face à tes problèmes...

Et voilà les filles !! Je laisse la main à celle qui veux continuer...