10 Octobre 2046
Hall d'entrée
19h
RPG privé avec @Clarke Kane

La fin de la journée se poursuivit au sein de l'établissement. Il fut 19h quand je rejoignit le hall d'entrée. C'était un lieu de l'école qui était très symbolique à mes yeux. En effet, je fit mes premiers pas dans cet institution en ce lieu. De plus, cet endroit était le refuge des élèves avant le diner et le plus grand nombre d'entre eux s'y trouva afin de discuter de la journée. Au fond de moi, je voulais également potentiellement croisé des connaissances et des ami(e)s. Hélas, je ne vit personne. C'est vrai que l'établissement m'avait permis de faire plusieurs connaissances mais je ne voyais quasiment jamais ceux-ci. C'est ce qui était le plus manquant dans une très dure journée. Les jours étaient enrichissant, certes, mais ils étaient aussi très épuisant. Cela réchauffait le cœur de voir des vieilles connaissances et des ami(e)s afin de discutait avec ces derniers.



Ce jour là, plus particulièrement, ma chérie me manqua terriblement. Je repensais à Charlène Corbier qui était une jeune et sublime sorcière que j'avais rencontré le jour de la Saint-Valentin. Ce n'était pas une si grande coïncidence si j'avais rencontré l'être qui m'est cher le jour des amoureux. J'avais eu un coup de foudre immédiat pour la charmante demoiselle et, depuis ce jour, j'étais tombé éperdument amoureux de la resplendissante jeune femme. Cet amour, que je ressentit dès les premiers instants, était réciproque pour la belle femme. Nous nous l'étions avoué sur un doux et magnifique baiser. Je n'oublia pas ce baiser qui fut le premier de ma vie. Rien que d'y repenser, me faisait chaud au cœur. C'était un sentiment tellement fort que, encore aujourd'hui, je ne trouve pas les mots afin de le décrire. C'est vrai que la présence de la jeune femme me manque à certains moments. J'aimerais être au près d'elle, main dans la main, afin que nous nous avouons nos joies, nos peine, nos rires ainsi que nos larmes. Elle me manque terriblement.



J'aidais beaucoup les autres pour qu'il se sente mieux dans leur peau. Mes amis sont précieux à mes yeux et je serais toujours là pour les aider. Mais moi, qui m'aide ? Qui me soulage ? Qui me permet d'être heureux ? Mes amies pour la majeures parti mais aussi Charlène.

Sortis de mes pensées, je ne m'aperçut point de la présence d'une jeune fille qui s'était placé devant moi. Je fus étonné de cela. Cette dernière me regarda scrupuleusement. Avait-elle vu ma nostalgie si soudaine ? Que me voulait-elle ?

Ce soir là, j'étais de plutôt bonne humeur. J'avais pu profiter de la journée pour travailler mes devoirs d'Histoire de la Magie, de Sortilèges et de Botanique, et je m'en étais sortie sans trop de difficulté ! Même si l'un n'était pas encore terminé entièrement, il me restait demain pour le peaufiner. De plus, la journée de demain commençait avec la matière préférée : les Sortilèges ! Oui, j'étais de très bonne humeur ce soir-là.

Mais cela ne semblait pas être le cas de tout le monde. En effet, à peine étais-je arrivée dans le hall d'entrée que mes yeux se posèrent sur un jeune garçon qui semblait plutôt nostalgique. Sans que je comprenne pourquoi, mes pieds me menèrent vers lui, et je ne me rendis compte de mes gestes seulement quand son regard étonné se posa sur moi. Comme à mon habitude, je le fixai dans les yeux. Je pris quelques secondes pour réfléchir. Moi-même je ne savais pas pourquoi j'avais voulu si soudainement l'aider. Enfin l'aider... C'était un bien grand mot ! Disons que je ne voulais pas qu'il reste aussi nostalgique, pas alors que l'année avait commencé depuis un mois ! Bordel... Quelle mouche avais bien pu me piquer ? Il n'avait pourtant rien de spécial : brun, yeux noirs, il était on ne peut plus banal. Et pourtant !

- Qu'est-ce qui t'arrives ?

Qu'est-ce qui t'arrives ? Vraiment, Clarke ? Eh bien ! Ma voix était restée nuancé de froid, ton habituel de ma voix. Mais au moins, j'avais fait l'effort d'aller le voir. Ou plutôt : mon corps et mon cerveau avaient fait l'effort tout seul !

La charmante jeune fille se dressa devant moi avec une détermination à nul autre pareille. Je fus surpris qu'elle vont vers moi si spontanément. Je lui reconnue, tout de même, un cran et une audace qui me plaisait beaucoup. Elle me scruta durant un certains temps et me demanda ce qui m'arriva. Je m'étonna du ton de sa voix qui était assez froid à mon égard. Cependant, je n'étais pas vexé par ce ton car, après tout, elle ne me connaissait pas.

Je n'arriva guère à croire que la jeune fille avait deviné mon mal-être en si peu de temps. Elle savait, peut-être, identifier les sentiments des personnes aux alentours en scrutant leur visage. Je trouva cela admirable de la part de la belle jeune demoiselle. Cependant, comment devrais je répondre à la question de cette dernière ? Je n'allais pas tout dire à une fille que je connaissais que depuis quelques minutes. Je restait assez réticent à l'idée de me confier à cette dernière. Je pourrais inventer un mensonge afin de brouiller les pistes ou lui répondre de me laisser tranquille dans un ton sarcastique. Cependant aucune de ces solutions que j'avais imaginais ne me paraissait cohérentes avec ma personnalité.


J'étais dans une situation assez complexe et, pour une fois, sans issue. Malgré ma réticence à cette idée, je décida, tout de même, de parler à la jolie fille. Je savais que me confier à une inconnue au risque de moquerie et de raillerie était très risqué. Cependant, je ne savais guère mentir et j'avais besoin d'une oreille attentive qui avait, peut-être, les réponses à mes questions. Après tout, parler fait un grand bien et cela me permettrait de me libérer sur cette nostalgie. Je répondis alors à la belle jeune demoiselle d'une voix nostalgique et hésitante.


( James ) "- Bonjour. Je doute que l'on se connaisse alors je me présente James Crowley et je suis à Gryffondor. Puis je savoir quelle est le nom d'une aussi séduisante jeune femme ? Je te remercie de ton intérêt vis à vis de moi. Pour tout te dire, ma bien-aimée me manque terriblement et je suis nostalgique de sa présence, de sa voix, de ses joies et de ses peines. Je ne pense pas que tu peux m'aider mais je te remercie tout de même pour ta bienveillance."

Je le dévisageai quelques instants, tentant de l'associer à son prénom. S'il y avait bien une chose qui n'était pas prête de changer, c'était ma mémoire des prénoms !

- Moi c'est Clarke.

L'amour... Alors c'était ça, la cause de sa nostalgie ? L'amour ? Beurk... Je n'étais pas friande de ses relations toutes en rose bonbon, le seul modèle de véritable amour ayant bercé mon avance étant l'idylle de ma tante et de Alex. Pour moi, l'amour n'était qu'un nid à problème qu'on essayait de masquer et de laisser cacher pour paraître parfait aux yeux de la société, point final. Et moi, j'en étais un, un problème !

Mais j'étais venu vers lui, je n'allais quand même par repartir comme ça, si ? Bien que l'idée soit tentante, je pouvais difficilement m'y résoudre.

- Elle est à Poudlard ta copine ?

C'était la seule question qui me venait en tête. A vrai dire, je doutais qu'elle soit élève au château. Car si c'était le cas, il pouvait la voir souvent, non ? Je savais que les emplois du temps pouvaient être différents en fonction des maisons et des années. Peut-être que sa copine n'avait pas le même âge que lui, ou qu'elle était dans une autre maison que la sienne ? Enfin, comme je l'avais dis, je doutais qu'elle soit à Poudlard mais bon : sait-on jamais !

La jeune fille se prénommait Clarke. Je me fit la remarque que c'était un très jolie prénom. Cependant, la jeune Clarke semblait assez dubitative de la confidence que je lui avait confié. Je la comprenais tout à fait car je lui fis une confidence alors que je ne connaissais la séduisante demoiselle que depuis quelques minutes. J'eus la vive impression qu'elle pensa fuir face à la révélation. Néanmoins, elle resta face à moi. Je trouva qu'elle avait un certain cran et une certaine audace. Ces qualités étaient très honorables d'après moi. En même temps, quelle idée j'eus de confier une nostalgie à une inconnue. Je comprenais sa réticence de m'aider.

La charmante sorcière me posa une question à savoir si ma bien-aimée faisait partie de l'école de sorcellerie. Je pense que la ravissante jeune femme me posa cette question car elle ne savait guère peu d'éléments au sujet de notre rencontre. Je crois que la jeune fille pensait que si ma chérie se trouvait à Poudlard, nous aurions plus d'occasion de nous voir que si ma chère et tendre se trouverait dans le monde moldu. Si c'est ce que pensais la jeune Serpentard, je pouvais éventuellement comprendre sa réflexion sur ce sujet. Néanmoins, je n'avais pas beaucoup d'occasion de voir Charlène car, certes nous étions dans la même maison, mais nos emplois du temps étaient diamétralement opposé et je finissais mes journées à des heures où ma chérie était en train de travailler. C'est cela qui me manquait le plus dans l'école de sorcellerie : la présence de l'amour de ma vie, son sourire, sa joie de vivre, sa beauté physique et psychologique. Oui, elle me manquait et je pensais à elle à chaque instant de la journée où je me sens seul. Peut-être que Clarke pourrait comprendre tout cela mais je décida de répondre simplement à ses questions. Avant de plus me confier, je devais la connaître davantage sur ce sujet.

Je parla alors à la séduisante jeune femme d'une voix douce et empli de bienveillance.


( James ) "- Clarke, je suis enchanté et ravi de faire ta connaissance. Pour répondre à ta question, oui, l'amour de ma vie est à Poudlard et c'est une Gryffondor tout comme moi. Hélas, nos emplois du temps sont diamétralement opposés et nous ne nous voyons que très peu souvent. Elle me manque beaucoup et, quelque fois, j'ai des coup de blouse nostalgique. Si tu me pose cette question, tu dois comprendre ce que je ressens. Je te remercie de ton intérêt vis à vis de moi mais l'homme de ta vie doit te manquer également et je t'embarrasse avec mes histoires.

Alors sa copine était bel et bien au château. Etrange qu'ils ne se croisent pas énormément, surtout s'ils sont de la même maison, mais comme leur emploi du temps son différent peut-être que c'est normal ?

- [...] Je te remercie de ton intérêt vis à vis de moi mais l'homme de ta vie doit te manquer également et je t'embarrasse avec mes histoires.

Je ne pus m'empêcher de rire. Moi et l'homme de ma vie ? Et puis quoi encore ? L'amour n'était pas fait pour moi, et je ne m'y intéressais clairement pas. Toutes ces choses étaient bien trop compliqué à mon goût, et je n'était pas très fan du côté sentimental d'une relation amoureuse - je n'était pas très fan du côté sentimental en règle général, en fait.

- L'amour c'est... Un léger rire quitte à nouveau mes lèvres. Nan, c'est définitivement pas pour moi. Aucun garçon ne m'attend nul part, et ça me va très bien comme ça !

N'ayant pas envie de m'éterniser sur mon cas plus longtemps, je me décidai à revenir au sujet principal : James et sa copine.

- Bon, sinon en ce qui te concerne... Pourquoi vous convenez pas un rendez-vous pour vous voir ? Je m'y connais pas en relation amoureuse, mais il me semble que c'est ce que les couples font, nan ?

Mon rire c'était calmé et j'étais à nouveau sérieuse, attendant la réponse de James.

Mes doutes se confirmaient bel et bien et j'avais commis une grossière erreur. En effet, la jeune et jolie Clarke ria quand j'eus conclut ma prise de parole. Ce n'était pas un rire de méchanceté, fort au contraire, mais je pense que c'était un rire de surprise. Je comprit bien vite que je m'étais trompé et que Clarke n'était pas en couple.

Suite à ce rire, la jeune et jolie femme avait pris la parole. Elle me confia qu'elle n'était pas en couple et que l'amour n'était pas sa tasse de thé. Je compris alors la réaction si soudaine de la jolie jeune femme. Je n'étais pas du tout en colère ou vexé car je savais que le belle femme sacrifiait un temps précieux afin de m'aider dans mon histoire d'amour. Ne voulant guère rester sur son cas personnelle, la sorcière revint à mon cas. Cette dernière me fit une suggestion. Elle me confia que si ma bien-aimée était dans l'établissement, nous pourrions nous donner des rendez vous afin de se voir. Elle suspecta alors que c'était comme cela que les couple fonctionnaient. J'étais entièrement d'accord avec la charmante demoiselle et c'est, en effet, ce que les couples font. Néanmoins, avec nos emploi du temps diamétralement opposé, nous ne pouvions guère nous voir pour fixer une date de rendez vous.


Cependant, je réfléchis à la proposition de la séduisante sorcière qui n'était pas dépourvu de sens. Il y avait sûrement un moyen de communication qui allait me permettre de donner rendez-vous à ma bien-aimée au sein même de l'école de sorcellerie. Tout à coup, une idée me vint à l'esprit. Pourquoi n'enverrais je pas un hibou à la femme de ma vie afin de lui donner u rendez vous le week-end. De plus, les élèves vont tous les jours à la volière pour vérifier l'état de leur correspondance. Puis, les hiboux peuvent rester dans l'établissement et pourraient même se déplacer afin d'apporter le courrier.

Je devais une fière chandelle à la belle Clarke car elle m'avait donné l'idée instigatrice qui allait me permettre de revoir l'amour de ma vie. Je devais remercier celle qui m'avait consoler de la nostalgie qui s'était emparée de moi. Je pris alors la parole d'une voix pleine de fierté mais aussi de reconnaissance.


( James ) "- Mais oui, c'est cela la solution ! Je vais utiliser les hiboux de l'école afin d'envoyer un message à ma bien-aimée concluant un rendez vous. Elle sera obliger de l'avoir car nous regardons tous notre volière très régulièrement. De plus, les hiboux sont des animaux rusé. Oh Clarke, je te remercie chaleureusement ! Grâce à toi, j'ai pu trouver une idée valable et, ainsi, guérir de ma nostalgie. A partir de maintenant, tu pourras compter sur moi en permanence. Que puis je faire pour te remercier ? Je ferai tout ce que tu me diras de faire.

Qu'allait répondre la jeune et jolie Clarke ?


@Clarke Kane J'ai répondu au RPG. En espérant que ma réponse te plaise.

James sembla perdu dans ses pensées un moment qui me sembla durer une éternité. J'étais planté devant lui, comme ça, à ne rien faire et à ne rien dire. A mon tour, je me plongeai dans mes pensées.

Ce n'était pas vraiment mon genre d'aider les gens comme ça alors qu'il ne m'avait rien demandé. Mais depuis quelques jours j'étais de bonne humeur, et ça me faisait du bien de sortir un peu de ma carapace. La question que je me posai était la suivante : pourquoi maintenant ? Est-ce que c'était parce que j'avais pardonné à Sam ? Que je me sentais enfin aimé ? Ou alors que je ne voulais pas que les autres vivent le même début d'année que moi l'année dernière ? Peut-être - sûrement - un mélange de tout ça.

Je me sentais plus à ma place qu'il y a un an. J'avais des amis, ou au moins des connaissances. J'avais vécue quelques petites mésaventures, et j'avais enfin découvert le Quidditch - il était temps ! Peut-être que c'était juste ça la raison de tout ce remue-ménage interne ?

Le Rouge et Or me sortit de mes pensées subitement, et mon regard - qui avait dérivé sur le mur au fil de mes pensées - se releva vers James.

- Oh euh... De rien ? Je fis une pause avant de reprendre. Pas besoin d'en faire toute une histoire, et puis toi aussi tu peux compter sur moi si t'as besoin. J'te demande rien en échange.

J'étais sincère, et cela me surprenais moi-même. Pouvait-il compter sur moi ? Oui. Même si j'avais encore du mal à me dire que de tels mots soient sortis de ma bouche, et adressés à un garçon que je connais à peine.

Je lui fis un petit sourire mi-forcé mi-sincère, encore un peu perplexe de mon propre comportement.