"Ce n'est pas sûr tu devrais y faire un tour dans notre dortoir de folle."

Bella était certaine que son dortoir était le meilleur comme la plupart de ses camarades de chambrée , une fois à table elle savourait son plat de tagliatelle puis répondit à la question d'Alex à propos des amourettes.


"C'était l'année dernière puis un beau jour il disparu de la circulation sans aucune explication, j'ai été très déçu de son comportement mais cela est dû passer pour moi."


"Et toi cet amourette s'est bien passé où cela a été frustrant même si cette relation a duré presque 1 ans , tu devais sans doute être très amoureux d'elle."

Bella eu une pointe de colère envers Ash qui l'avait t'abandonner , en entendant les paroles d'Alex.

"Oui c'est vraiment lâche ,tu as tout à fait raison je te déteste les personnes qui font cela. "


Bella n'aimait pas que l'on profite de sa gentillesse et d'être abandonné par une personne qui soit dit en passant l'aimait. Ne voulant pas gâcher cette soirée , il fallait trouver un autre sujet de conversation qui la mettrai de très bonne humeur.


"Dis tu as un endroit où tu aimes te réfugier ici."

"Moi il y a la bibliothèque j'adore lire toutes sortes de livres puis le parc j'adore tout ce qui touche à la nature ainsi que les créatures".

@Alexandre Bellanger

Pauline entendit James lui dire être ravi que sa soirée se passe bien. Puis s'excusa d'être venu, et passa alors en hors sujet avec une petite question. Il demanda à Pauline si elle pouvait lui réserver une danse lors du bal. Sans le vouloir, la jeune fille se mit légèrement à rougir. Au final, elle n'avait pas encore perdu ses tics qu'elle avait au début de leur amitié... Mais le garçon attendait une réponse.

- Ne t'inquiètes pas, tu ne me déranges pas ! Et pour la danse bien sûr ! finit elle en souriant.

La jeune fille entendit Thaïs s'adresser à Lia. Les deux filles n'aimaient a priori pas la citrouille. Dommage quand le repas était constitué que de citrouille... La citrouille ne dérangeait pas Pauline. Aussi, se promit elle si à un moment elle avait autre chose dans son assiette que de la citrouille de le donner aux filles, sinon elles n'allaient rien manger de la soirée.

Pauline entendit ensuite Thaïs demander à Lia son année. La troisième année ne savait pas trop en quelle année elle pouvait être précisément. Elle hésitait entre première et deuxième... La fille faisait assez mature donc Pauline pencha plus pour la deuxième année. Cependant, si Thaïs disait ne pas avoir croisé Lia avant, ça voulait dire qu'elle était en première. Car si les deux filles étaient du même niveau, elles se seraient croisées avant.

@James Crowley @Thaïs South @Lia Foster

Alors qu'ils défendaient tous deux leurs positions sur leurs dortoirs respectifs, Bella répliqua qu'il devrait visiter le leur. Alexandre secoua aussitôt la tête.

"Non. Non, c'est pas bien d'aller au dortoir des filles."

Ni même dans leurs toilettes. A l'éole primaires, certains garçons le faisaient et passaient pour des héros en racontant leurs prétendus exploits. Lui, il n'avait jamais rien vu de si drôle. Au contraire, c'était mal de ne pas respecter à un tel point l'intimité d'une autre personne.

Tout en poursuivant leur repas, les deux adolescents évoquèrent leurs histoires d'amour et découvrirent avoir été abandonné par celui ou celle dont ils pensaient être aimés. Alexandre se mordit les lèvres quand Bela rappela combien il avait pu être épris.

"Ouais, je l'étais. Mais ça m'ait passé là. Je n'ai pas envie de m'accrocher à une personne qui fuit ses responsabilités."

Alexandre se demandait même s'il pourrait sortir à nouveau avec une autre fille. Faire de nouveau confiance, cela lui semblait bien difficile. Quoique... c'était ce qu'il faisait en ce moment. Non, ils étaient allés au bal en amis. Il n'y avait aucun autre lien entre eux. Bella changea brusquement de sujet, sans nul doute désireuse de ne plus penser à ces histoires douloureuses, pour lui demander s'il y avait un lieu où aimait se réfugier. Le garçon rougit légèrement de ce que la jeune fille citait.

"Depuis que je suis tout petit, j'aime me réfugier dans une bibliothèque et dans les livres. Même si depuis l'an dernier, je réalise que c'était une manière de fuir le monde. De ne pas affronter les problèmes. Sinon, depuis que je suis à Poudlard, j'aime beaucoup aller dessiner au bord du lac, près de serres ou dans la cour de l'horloge."

Tout en évoquant ses goûts, Alexandre devint de plus en plus volubileet développa ses autres passion.

"J'aime beaucoup voler sur le terrain d'entrainement pour me détendre ! L'an dernier, j'étais terrifié à l'idée de monter sur un balai. Puis, Elina, une fille de Serdaigle m'a aidé à prendre confiance et depuis j'adore ça ! Même que la fin dernière, j'ai sauvé une fille de notre maison qui s'était coincée dans un arbre !"

@Bella King

@Élina Clarke pour le petit passage où Alex rend hommage aux cours donnés par ton personnage
@Nélya Marks pour l'anecdote du fameux sauvetage de l'arbre

Couleur RPG : #c80000
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J'étais anxieux vis à vis de la réponse de la jeune Pauline. De plus, ses camarades Poufsouffle avaient eux aussi entendu ma demande. Cependant, cela ne me dérangeait pas du tout car Pauline était une grande amie pour moi que je connaissais très bien. Pauline ainsi qu'Alice sont deux amies qui m'ont beaucoup aidée dans mon douloureux passé. Ce n'était pas les seule car d'autres élèves m'avaient eux aussi grandement aidé mais ils avaient tous des cavalier et je n'allais pas les déranger. Je vis rapidement que la jeune rougissait par rapport à ma proposition. Je repensa alors spontanément au début de notre amitié. Je me rappela de la timidité de la jeune Pauline au tout début de notre amitié. Certaines habitudes ne se perdent pas. J'étais flatté de cette réaction. Pauline répondit alors que je ne la dérangeais absolument pas et accepta ma proposition avec un grand sourire. Je fus ravi de cela et je lui répondis alors d'une voix douce et heureuse. Argentella était très occupés avec ses amis et je décida de ne pas la déranger plus longtemps.



( James ) "- Pauline, je te remercie de l'honneur que me fait en dansant en ma compagnie. Ce sera un véritable plaisir pour moi. Je te souhaite une excellente soirée et te dit à tout à l'heure"


Je partis de la table des Poufsouffle toujours en la compagnie d'Alice. Cette dernière semblait avoir bien pris mon invitation vis à vis de Pauline. Néanmoins, Alice ne semblait pas avoir de cavalier pour le bal. J'eus alors une idée. J'allais inviter Alice à danser en ma compagnie dans la première partie de soirée afin qu'elle ne se retrouve pas dépourvu de cavalier. Je parla alors à cette dernière d'une voix douce et rassuré.



( James ) "- Alice, j'espère que tu ne m'en veux pas trop pour mon invitation vis à vis de Pauline. Néanmoins, tu ne semble pas avoir de cavalier pour le bal ? Que dirais tu de danser en ma compagnie en première parte de soirée ? Accepte tu ma proposition ?"



J'eus à peine fini de parler que je croisa un visage qui m'étais familier. C'était Elena, une élève de Gryffondor. J'avais commis un léger incident en lui renversant du jus de citrouille sur sa robe. Heureusement, cette dernière ne l'avait pas pris mal. Elena était en train de parler à une autre élève de Gryffondor. Je décida d'aller lui parler en espérant que je n'allais pas trop la déranger.
Je repris alors la parole d'une voix enjouée et surprise.


( James ) "- Bonsoir Elena. Comment vas tu ? Je suis désolée de te déranger alors que tu es en train de parler mais je voulais venir te saluer ? Tu passe une bonne soirée ?





@Pauline Jackson@Lia Foster@Thaïs South pour les mentions indirecte@Alice Smith@Elena Corbeaupour les mentions directes

Louna était restée assise trop longtemps, était-ce mieux pour elle de rester seule ? Non non, la solitude la perdait dans des idées noires vis à vis d’elle. Elle avait épiée chaque groupe de personne qui se trouvait plus ou moins bruyant. A sa droite un garçon déguisé en…sorcier venait d’inviter une fille à danser, une dénommée Pauline apprit-elle. *Quelle chance, une invitation à danser ! Ce n’est pas donné à toutes les filles.* Pensait-elle.

Sans s’attarder sur la réponse de la partenaire du jeune homme elle s’était mise à juger les costumes de chaque nouveaux arrivants de la file d’attente qui se pointaient à l’entrée. La plupart semblaient ravis, bien qu’ils fussent nombreux à tirer une grimaces avant de donner leur baguette. Même si elle espérait la retrouver au même endroit, elle savait que s’ils venaient à perdre d’une façon ou d’une autre le lot de baguettes, elle n’en serait pas victime.

Parmi les grimaces passagères elle aperçu un minois à l’air inquiet, voir même paniqué dans la file. Celui-ci avait attiré l’œil de la fillette, elle l’avait vu s’appuyer contre le mur d’un air angoissé comme si on le menaçait avec un couteau à la main. Non seulement il ne semblait pas aller fort bien mais elle vit qu’une larme avait perlé sur sa joue avant qu’il s’assisse. La jeune fille avait jusque là réussi à mettre sa non-gène de côté mais elle était maintenant mitigée. *Ça ne te regarde pas*. Se répétait-elle sans cesse. *Il va t’envoyer te faire cuire un œuf parce que t’es qu’une enfant.* Se ramonait-elle encore. Elle s’était, et se demande toujours pourquoi elle n’a pas été envoyée à Poufsouffle, car elle avait le don de s’inquiéter pour les autres et surtout elle n’avait pas trouvé beaucoup de point communs avec son actuelle maison. Son inquiétude l’emporta, elle avala sa gorgée de pattes et se dirigea vers lui.

A son tour, elle s’asseyait par terre. À côté de lui, semblant totalement ailleurs. Pendant un instant elle ne dit rien, elle était restée ainsi un moment, ne sachant pas si c’était sage d’aborder de nouveau un inconnu, qui en plus était plus vieux.
Elle avait peut-être susciter de l’incompréhension vis à vis de cette personne mais avant qu’il ne dise un seul mot la petite zombie au regard profond réussi alors d’une voix douce et posée à sortir quelques mots tout en contemplant le ciel d’Halloween :

- Quand je suis triste et qu’il se passe quelque chose de difficile dans ma vie, j’essaie à tout prix de me changer les idées car sinon, je me morfonds au point d’en devenir malade.

Elle se tut ne sachant pas trop si les mots qu’elle avait choisi étaient justes mais elle continua.

- Je ne dis pas que j’oublie mais j’y pense tout de même moins, enfin surtout quand j’ai le bonheur d’avoir de la compagnie. Je ne connais pas la raison de ta tristesse alors peut-être que ma façon de faire ne te servira à rien mais voilà, je sais que c’est difficile de se sentir mal tout seul.


Elle ne savait trop bien qu’elle pouvait l’ennuyer mais elle disait ce qu’elle ressentait et ce qui lui semblait le mieux pour consoler une âme triste en se disant qu’elle même pouvait être cette âme triste.

"Oui tu as sans doute raison mais je disais ça juste pour aller jeter un œil pas pour espionner chez le garçon cette idée ne me viendrait même pas en tête."
Dit elle en ayant un sourire trompeur.


Bella continua de papoter histoire d'amour avec Alex celle-ci lui répondit.

Oui je peux tout à fait comprendre , il faut assumer dans la vie c'est Acte tel qui soit , l'amour c'est super mais il y a des limites, moi je marche à la confiance et l'honnêteté , si je ne trouve pas cela chez la personne c'est qu'elle n'est pas fait pour moi.


Tout en parlant avec Alex , Bella se sentait bien , elle était impatiente de savoir quel était le refuge d'Alex , en l'entendant parler de dessins Bella eu un grand sourire.

"Le dessin j'adore je dessine souvent près des serres et près du lac , je trouve que dessiner c'est très apaisant et reposant , je vais souvent après mes cours dessiner."

Alex continua de parler de ses passions à Bella, celle-ci apprécier l'écouté, pour ce qui concerne le vol Bella aimait volé mais sans plus, il parla alors d'avoir secouru une fille qui elle était coincé dans un arbre.

Tu es un chevalier servant Alex, c'est cool si tu as pu lui venir en aide c'est super , tu es sans nul doute très courageux.

@Alexandre Bellanger

1 - 2 - 3

Oh mince, t'es trempée

Raah, et puis tant pis pour le rôle de Miss Loewy. Comment arrive-t-elle à rester aussi glaciale en toutes circonstances, quand même ? C'est totalement surhumain !

Attends, les serviettes c'est pas très efficace. Je connais un sort pour..., proposai-je en glissant ma main dans la poche la plus large de la veste noire.

Pourquoi c'est vide ? Elle est où ma baguette ? Où est-ce que je l'ai foutue, NOM D'UN GRYFFON TOUT MAUVE ?!!

Ah oui, je suis bête, me souvins-je en me frappant le front. C'est ce revenant Cracmol de Rusard qui me l'a confisquée à l'entrée. Toi aussi? T'as pas une idée de pourquoi il faut qu'on les lui donnent tous ?

Tout en parlant, je me creusais la mémoire pour essayer de mettre un nom sur le visage de mon interlocutrice.

Ouais, je suis Layton. Et toi... Elena ? Elena Corbeau, la capitaine des Cheerleaders de Gryffondor, c'est bien cela ?, demaindai-je sans essayer de dissimuler une certaine admiration dans ma voix et dans mon regrd même.

Une jeune gryffondor s'approcha alors de nous pour toucher deux mots à Elena. Je l'avais déjà vu plus d'une fois, mais je ne connaissais même pas son nom. Je decidai donc de ne pas me mêlé entre eux deux, et après un Joyeux Halloween plutôt sec, je reportai mon attention sur Miraiow, en attendant que le garçon reparte.

Ma chatte gigotait de plus en plus entre mes mains. Soit elle essayait de se débarrasser du costume qui gratte, soit elle tentait de se dégager de mes bras pour dévorer tout à son aise le pauvre rat d´Elena. Dans les deux cas, il était pratiquement hors de question de la laisser s'échapper. Je me saisis alors d´une cuisse de poulet grillée à souhait et la lui tendis. Elle la dévora aussitôt à grandes bouchées. Ok, j´avoue, je ne lui avais pas vraiment donnée à manger avant de venir, mais il n´est pas indispensable qu´Elena le sache.

@Elena Corbeau et @James Crowley

«Comme je disais la dernière fois… ya toujours un Serpentard pour gâcher la fête !»

Ces échos de voix ne lui rappelaient rien de bon. Instinctivement, la fillette se pencha par dessus l'épaule de son voisin. Évidemment. Ça ne pouvait être que Wilson. Kiiingson, siffla-t-elle intérieurement. Surtout qu'en balayant la tablée de sa Maison, tous semblaient joyeux et insouciants. Sauf les 3 qui se prenaient le bec. Nous trois. Et dire qu'elle s'était faite violence tout à l'heure pour ne pas le piquer, quand elle était passée à côté de lui et son groupe. Mais là... il cherchait vraiment la bagarre. Et il va l'avoir... Le truc, c'est qu'alors qu'elle allait répliquer, son voisin répondit enfin à la question posée par la gryffonne, ce qui détourna son attention.

Isaac. Voilà donc son prénom. Pas très bavard en tout cas. Et antipathique qui plus est. Il ne demanda même pas à son interlocutrice son nom en retour. Rhænys jeta un coup d’œil désolé vers sa camarade. Mais celle-ci semblait happée par Isaac. Et finalement, elle enchaina comme si de rien n'était :

- C'est joli tes yeux. C'est des lentilles ou c'est tes vrais yeux?

Ses yeux. Rhænys n'y avait pas vraiment fait attention. Fronçant les sourcils, perplexe, elle reporta son attention sur le Serpentard qu'elle chercha du regard, en le scrutant avec insistance. A croire qu'il était une bête bizarre, dit comme ça. N'empêche, ce n'était pas totalement faux.
Par conséquent, il semblait plus préoccupé par ses tagliatelles, que par ce qu'il se passait autour de lui.

- C'est pas courant les yeux violets..., remarqua-t-elle d'un murmure pensif. Je parie ce que vous voulez que c'est des lentilles moi. Le pire, c'est qu'elle serait même prête à le prouver. Un vision glauque se dessina dans son esprit : elle, lui mettant les doigts dans les yeux pour en retirer les probables pupilles ; mais à la place, se retrouvant à lui décoller les yeux des orbites. L'ambiance Halloween n'arrangeait rien à son imagination débordante.

Les coudes désormais croisés sur la table, n'ayant toujours rien mangé, elle cligna des yeux, remarquant qu'elle fixait un peu trop son voisin ; et tourna à nouveau la tête vers la gryffonne. Un éclair avait traversé son esprit. Elle ne connaissait toujours pas le nom de la jeune fille.

- Et toi au fait, c'est quoi ton nom ?, lui demanda-t-elle. D'ailleurs, il serait peut-être temps que je me remplisse un peu la panse, ajouta ensuite Rhænys en se redressant, pour se servir en tagliatelles à son tour.

@Isaac Powell @Nélya Marks voilivoilou pour la suite
@Wilson Kingson ma protégée a tout entendu !

Une fois assise, je me sens encore plus mal. Il y a tant de monde, tant de corps pressés dans un espace infime comparé à leur nombre que la voûte noircie de la Grande Salle me parait bien loin, et ses étoiles un rêve que je n'attendrais jamais — la foule me tire vers le bas.
Certes, je connais la majeure partie des visages qui m'entourent, mais je suis trop épuisée pour aller saluer les quelques personnes que j'apprécie — même leur sourire serait un immense effort de ma part, à l'instant. On vient d'arriver et je suis déjà épuisée ; cette célébration me vide de toute énergie. Non, décidément, j'espère que l'idée de venir à cette soirée n'est pas sortie de mon cerveau, sinon je me maudis mille fois — j'aurais aussi bien fait d'aller creuser ma tombe.
Les paroles d'Éli, loin de me rassurer, tombent parfaitement en accord avec mes pensées lugubres ; encore une fois nous sommes les deux filles qu'on regarde bizarrement, voire avec soupçon, parce que nos têtes d'enterrement sont curieusement déplacées au beau milieu de ces réjouissances.
Je n'ai pas faim, et mon ventre se noue à la perspective de manger, mais je me force à picorer dans mon assiette constituée d'un joli camaïeu d'oranges ; même le délicieux volupté au potiron préparé par les elfes, celui que j'adore habituellement, me parait fade aujourd'hui. Je ne suis décidément d'humeur à rien. Et j'en ai *marre* de n'être d'humeur à *rien* ; ma colère est dirigée vers moi-même et mes peurs sombres ; mon angoisse est tournée vers les autres — j'aurais presque l'impression de devenir paranoïaque, à mon grand désespoir. Il faut que je cesse de penser à moi, à ma pauvre vie plausiblement en danger, à mon corps qui s'enferme tout seul dans un abîme d'obscurité. Il faut que je cesse d'imaginer l'infini champ des possibles. Je ne peux pas me laisser miner ainsi, je veux combattre mon défaitisme. Alors pour ne plus penser à moi, pour quitter mon berceau d'égoïsme, je me mets à parler à Éli. « Parler parler parler, parler encore, parler pour affronter la nuit », c'est exactement ça. Les mots finiront par être un déluge, et ils engloutiront les maux.

— Dis, qu'est-ce que tu faisais pour Halloween, quand t'étais pas encore ici ? C'était quand ton plus bel Halloween ? Qu'est-ce que tu préfères dans cette fête ? T'aimes l'automne ?

Parlons de tout, sauf de ce qui s'est passé il y a deux ans et *tout ira bien*. C'est sûr.
Je repousse mon assiette pour laisser mes paroles envahir la place parce que c'est mort, je n'avalerai pas une bouchée de plus, mais je ne compte pas laisser notre soirée se brouiller ainsi.
Après un temps de réflexion pour qu'elle me réponde, j'ajoute :

— Eh, j'ai une énigme pour toi ! Je vis seul.e dans une petite maison, sans portes ni fenêtres et pour m'en échapper, je dois en casser les murs. Que suis-je ?

Reprenons nos douces habitudes au parfum fleuri de mystère, pour allumer la lumière.

Hm. Elle a vraiment pas l'air bien. J'ai fais un truc con ?
Ca doit être parce que je l'ai fais attendre quinze minutes, je vais m'excuser et lui expliquer calmement.

- Désolé de t'avoir fait attendre aussi longtemps. Je.. J'étais dehors parce que tout le monde étaient à l'intérieur et je profitais du vent et du soir avec Pséma, un ami et il m'a mit au défi de grimper et de descendre d'un grand arbre en moins de trente seconde... Bah j'suis monté et puis j'suis tomber j'ai dévalé une pente pleins de buissons et j'ai finis dans cet état... Mais j'ai gagné !

Elle a pas l'air dans son assiette, elle y touches pas. Je lâche un petit rire, je peux être drôle parfois, ouf, elle était marrante celle-là, faut que je la nottes.
Pour en revenir à Charlie, je pense qu'elle m'en veux à cause de mon retard, j'vois pas d'autres raisons... Ou peut-être que c'est parce que j'lui ai pas dis bonjour correctement, nan c'est totalement con... Pendant que je réfléchis je remarques la présence d'un énérgumène de type encombrant, y'a la brune qui me regarde... Je la fixes d'un regard noir jusqu'à qu'elle se détourne, nan mais. Quelle impolitesse, fixer les gens comme ça...

C'est ce que je me dis pendant que je finis mon plat.
Le maheur des uns fait le bonheur des autres non ?

- Si tu manges pas j'prends ta part... Mais avant que je dévore ta part tu peux me dire ce qui ne va pas, ce serait con que tu tires la gueule toute la soirée toi qui voulait tant venir... Encore désolé pour le retard. Comme on dit, plutôt deux fois qu'une.

Quelques minutes passent après sa réponse...

- Encore désolé du retard. Jamais deux sans trois comme disais ma grand-mère. C'est faux. Je la connais ni d'Adam ni d'Eva.

@Evie Parkson@Charline Rivers-Anterraz.