Jacob — Alexander — Maximilian

Sa tenue d'Halloween était plus que simple : c'est-à-dire qu'il n'avait pas du tout pensé à ces festivités et avait par conséquent totalement oublié d'emporter un déguisement dans sa valise. Son costume de Spiderman dormait donc dans sa chambre, à Londres. Alors, il avait mis un tee-shirt blanc, noué sa cape de sorcier comme celle d'un vampire et avait réussi à dénicher un liquide rouge (qu'il suspectait être un coulis de framboise avec une pointe de quelque chose de très sucré et collant) et s'en était tartiné le visage pour imiter une coulée de sang.

Mais avant ça, bien sûr, il avait fait une mémorable bataille de sabre laser. Il ne se sentait pas, mais alors pas du tout coupable de profiter de l'absence de surveillance pour s'amuser avec ses camarades de dortoir et manger des sucreries. Tout son après-midi, il l'avait passé à essayer de faire peur à ses amis, en sortant d'un placard, de sous les lits, en sautant du haut des lits superposés, il avait escaladé les matelas armé de l'épée rouge phosphorescente. Cela faisait quelques temps déjà qu'il n'avait pas vidé autant ses poumons en riant. Et ça lui faisait du bien, il se sentait très bien, encadré par Jacob, Max et Alexander. Et surtout en rentrant dans la Grande Salle, il avait l'impression d'être superpuissant. Même sans baguette, même dans une salle bondée, même un soir d'Halloween alors qu'il était plutôt du genre à sursauter pour Botruc poser sur un arbre.

En rentrant dans la Salle, Infini frappa dans ses mains pour saluer la décoration. Elle était époustouflante et il n'en avait jamais vue de pareil auparavant. Ce qui l'impressionnait le plus, c'était les citrouilles volantes qui produisaient un super effet : les lueurs qu'elles renvoyaient, orangées et vacillantes, embrassaient parfaitement l'univers d'Halloween. Quelques pas plus tard, les senteurs de banquet titillèrent les sens du petit brun. Il humait les épices voyageuses, les arômes plus sucrées et le piquant d'un piment. Comme pour acquiescer les dires de ses camarades Gryffondor, son ventre gronda ; un monstre s'y cachait peut-être.

« Oui, installons-nous là-bas. En plus, on verra bien toute la Salle ! » Il trottina pour emmener le groupe jusqu'à leur place, évidemment à la table Rouge et Or. Un squelette tout à fait charmant les attendait et Finn le salua avec une courbette en arrivant. Avant de s'assoir, il repéra son amie Elena qui semblait un peu énervée, mais difficile de savoir pourquoi, elle n'était ni proche ni de face. Mais il lui fit tout de même un 'bonjour' de la main ; si lui avait un monstre gargouillant dans l'estomac, elle pouvait bien avoir un œil à l'arrière de son crâne ! Il prit place sur le banc. « Vous aimez pas la citrouille ? C'est pourtant suuuuper bon ! Le copain de mon papa en fait des jus... exquis », assura-t-il en passant ses mains sur son visage. Il pourrait à ce moment ressembler un peu au cri de Munch. « Vous voulez pas faire un cocktail abominaffreux pour commencer la fêêête ? »

Infini rentre dans la Salle, heureux, en compagnie de @Jacob Tramontane, @Alexander Luben et @Maximilian Volts. Ils décident de s'installer loin des profs et Infini les dirige vers le bout de la table de Gryffondor (puisque les squelettes sont aux extrémités). Il salue @Elena Corbeau, bien que celle-ci risque de ne pas le voir, et propose à ses amis de faire des mélanges de breuvages.

Couleur de RPG : #c80000
Lien des deux premiers post : viewtopic.php?t=32023&start=160

J'avais alors décidé d'emmener Alice avec moi afin de lui présenter mes amies. Puisque la jeune demoiselle connaissait bien Pauline, je pris la décision de partir à la recherche de cette dernière. La tâche n'allait guère être simple car la salle était remplie d'élèves costumés. Ce n'était pas chose facile de retrouver mes amies ainsi que les connaissances que je me fis à l'école de sorcellerie. Néanmoins, j'avais eu la chance de discerner Pauline à mon arrivé dans la salle. Quand je me rendis à l'endroit où j'avais vu Pauline, je ne vis malheureusement personne. C'était fort regrettable mais je n'allais pas baisser les bras pour autant. Avec Alice, nous faisions le tour de la salle afin d'essayer de retrouver Pauline ainsi que mes amies et les connaissances d'Alice également. Hélas, je ne vis personne que je pouvais reconnaître de loin.



Cependant, j'avais remarqué que la grande salle était organisée, comme à l'accoutumé, par les 4 tables de chacune des maisons. Je me dis alors que j'aurais peut-être plus de chance en allant à la table des Poufsouffle car Pauline faisait partie de cette maison. Je me rendis alors d'un pas pressé à la table des Poufsouffle en espérant croiser Pauline. Une fois devant la table, je vis plusieurs élèves appartenant à la maison Poufsouffle. A mon plus grand bonheur, je vis deux élèves de Poufsouffle que je connaissait. Je distingua Pauline mais aussi Argentella que j'avais rencontré au chemin de traverse. Toute deux étaient en compagnie d'autres élèves de Poufsouffle. Je m'approcha de mes deux amies d'un pas vif et pris la parole d'une voix joyeuse et enjouée.



( James ) "- Pauline et Argentella, je suis ravi de vous revoir ! Argentella, je te présente Alice Smith qui est une de mes amie à Gryffondor. Nous avons décidé de passer la soirée ensemble mais je voulais tout de même vous saluer. Pauline, Alice m'a dit que vous vous connaissiez et cela m'arrange beaucoup. Tu vois Pauline, je suis finalement venu et j'ai très bien fait. J'espère que vous passez toute deux une bonne soirée. Je voulais juste venir vous saluer et vous adresser tous mes voeux d'une bonne soirée."


J'attendis impatiemment la réaction de mes deux amies appartenant à la maison Poufsouffle.




@Pauline Jackson@Argentella Wighters@Alice Smith pour mes mentions.

Julie voyait une fille arriver, c'était une amie de Winter ? Elle s'approche, et lui dit bonjour, c'est la cousine de Winter, Alyssa.

- Bonjour ! Je suis Julie.

Elle lui sourit, elle était contente de faire de nouvelles rencontres. Alyssa s'était assise à leurs cotés, et Julie lui fit une place plus grande. Elle la scruta, et déclara,

- Cool ton costume Alyssa !

Les squelettes, ça fait peur ! Julie leurs sourit à toutes les deux, avant de leurs dire,

- Mon costume n'est pas très beau...c'est vite fait, mais vous savez pas ce que ma mère m'a envoyée pour cette fête,...un costume de...._{bob l'éponge} !!!!
Non mais sérieusement quoi !

Julie éclata de rire, et poursuivi sa conversation, elle était tellement contente de ne pas se retrouver toute seule pour ce bal ! Et d'ailleurs, elle riait beaucoup. Un moment, elle entends,

Juliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! Ça va ? Tu fais les présentations ?

Julie se retourne et voit Ginny !! Sa grande sœur adorée !

- Ginnyyyyyyy !:wow: oui, ça va !!! Je suis trop contente que tu sois venue me voir !!

- Salut, oh tiens, Wright, enfin je veux dire Alyssa, oh et toi tu t’appelle Winter non ?

Julie sursauta, elle n'avait pas vu l'autre fille qui était avec Ginny. Elle lui fit un petit sourrire chaleureux, et lui répondit,

- Oui, c'est Alyssa. Julie la désigna de la main. Et voici Winter, elles sont cousines. Winter est mon amie, mais je ne connaissait pas Alyssa, on s'est rencontrées il y a deux minutes.

- Jolies costumes Les filles !

Julie lui sourit de plus belle,

- Heee, si Ginny Et d’accord, est ce que ça vous dirais potentiellement de venir faire quelques petites farces avec nous, vue que c’est Halloween aloooors, quand dis tu Gin, et vous les filles ?

- Merci. Et tu t'appelle comment ?

Julie hésita, en souriant, des farces...?? Cela pourrait être drôle, à voir si Ginny, Winter et Alyssa sont d'accord, Julie se tourna alors vers ses deux amies, un sourire complice sur ses lèvres se dessinait.

- Alors les filles, vous êtes partantes ?

Puis Julie ajouta à l'adresse de la fille,

- Moi ça me va...Gin' ?

Julie était contente, elle pouvait quand même passer Halloween en famille, avec sa grande sœur préférée, sa grande soeur qu'elle avait toujours révée d'avoir ! Et faire des bêtises...c'était drôle.

Légende,
Rouge= Paroles Julie.
Orange-jaune= Paroles Ginny.
Violet= Paroles Evie.

@Ginny Ruewen pas grave, Julie adore ce coté "grande sœur" de Gin', c'est exactement ce qu'il faut
@Evie Parkson
@Alyssa Wright
@Winter Wright

Un cavalier ? Je ne m'en étais même pas préoccupé. Je ne m'étais pas préoccupé non plus des gens avec qui j'irai danser puisque je n'avais pas prévu d'aller enflammer la piste de danse. Tandis que ma camarade commençait boire son volupté, je pris la parole.

- Nan, j'ai pas de cavalier. Ou même de cavalière. J'pourrais essayer de trouver mes amies mais... Avec tout ce monde ça m'paraît compliqué. Et puis j'avais pas prévu d'aller danser de toute façon.

Des amies... Voilà une des bonnes surprises que m'avait réservé Poudlard ! Celle que j'appréciais le plus était sans doute Ava. Tout n'avait pas été simple entre nous, mais je savais que je pouvais compter sur elle. Et puis en plus, les choses étaient réglées maintenant. J'avais fait d'autres rencontres agréables, mais pas jusqu'à dire que ce sont mes amis - à quelques exceptions près.

- Comment tu vas faire pour retrouver tes amis avec tout s’monde ?

Comme pour accompagner mes paroles, je jetai un regard sur la salle rempli d'élèves. Difficile de voir grand chose à travers ce voile de personnes ! Je reposai mon regard sur Maiy. Ce qu'elle buvait semblait bon au vue de l'expression de son visage. Je jetai un coup d’œil rapide au menu : sûrement le volupté de potiron. A mon tour, je me servis du volupté et le bu. Ce n'était pas mauvais, il était même très bon ! Une moue satisfaite pris place sur mon visage tandis que je reposai le contenant sur la table.

@Maiy Lewis

— ... Je passe à autre chose.

Quoi ? Non non non, surtout pas ! Certes, c'est un Gryffondor. Toi-même tu l'admets. Mais... Oh bah c'est bon : elle se ressaisit d'elle-même.

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire lorsque je l'entends donner son avis sur la capitaine des Griffes Ardentes. Enfin quelqu'un qui partage mon avis vis-à-vis de celle-ci ! ... Ou du moins qui le dit haut et fort sans crainte.

— On est d'accord !

Je n'en ai rien à faire si quelqu'un épie notre conversation. Je suis beaucoup trop heureux de pouvoir dire - de nouveau - ce que j'ai sur le cœur vis-à-vis de Ginger :

— Je te le dis honnêtement : personnellement, si j'ai bien voulu me mettre avec elle, c'est uniquement parce qu'elle me faisait pitié et pour pouvoir en apprendre plus sur les strat' de Gryffondor avant le prochain match.

Et pas du tout pour essayer de la rendre jalouse. Pas. Du. Tout. De toute façon, Ginger n'était clairement pas assez bien pour elle. Je parie même que ça ne lui a fait aucun effet de me voir avec une tête pareille.

— Je te jure. T'aurais voir sa tête lorsqu'elle m'a fait sa déclaration... Il me semble même qu'elle avait un truc entre les dents. Mais, moi, je suis un mec bien, tu vois. Je me voyais mal lui dire cash qu'elle était... Voilà, quoi. Et puis, cela m'aurait définitivement empêché d'avoir l'aspect stratégique que j'ai pu en tirer.

Si on a perdu le match, c'est uniquement parce que j'ai été sur le banc tout le temps du match. Et c'était à cause du cognard de qui ? GINGER. Tiens donc, quelle surprise !

— La preuve : j'ai fini ça dès le match terminé. À la fois un des plus beaux et un des plus mauvais jours de ma vie. Je pense que je n'ai jamais été aussi heureux d'avoir été aussi honnête dans ma vie.

Parce que tout de même, pour que le bonheur de la libération compense le malheur de mon bras cassé... Il fallait que le bonheur soit assez extrême.

— Elle est juste laide. Et pas qu'extérieurement avec ses tenues à deux noises, ses douches de sueur et son incapacité à se peigner. Je peux te garantir qu'elle est aussi pourrie de l'intérieur que de l'extérieur. Et je parle en connaissance de cause ! C'est le parfait cliché du Gryffondor auquel on a juste envie de dire « Tu l'ouvriras lorsque tu diras quelque chose d'intelligent. ».

Elle n'a juste rien pour elle. Non, que dis-je ? Elle n'a pas rien, elle a moins que rien ! Bieen moins que rien. Tout ce qu'elle "offre", on préférerait amplement ne rien avoir à la place. Ce serait dix fois meilleur. Un beau cadeau empoisonné à offrir à des Gryffondor assez stupides pour voir quelque chose en elle. Je ne pense absolument pas à Everhart qui a tout de même été assez bête pour me proposer des gallions. Stupide Everhart.

— Je te jure : quand t'as eu une expérience avec elle, t'es heureuse de n'avoir rien du tout. Or, toi...

Je prends, cette fois-ci, le temps d'attarder mes yeux sur sa tenue, le contexte s'y prêtant :

— ... Tu as bien plus que rien à offrir.

J'attarde mon regard sur les canines qui dépassent de ses douces lèvres avant de le faire tomber sur les détails de sa noble robe noire. Harmonisée avec les bijoux qu'elle porte, cela lui donne vraiment un air de reine. Si elle était déjà jolie auparavant, elle s'est vraiment surpassée pour aujourd'hui.

Je ne peux m'empêcher un soupir amusé : à côté d'elle, cela se voit encore plus que je n'ai vraiment fait aucun effort en comptant sur ma longue cape pour cacher mes vêtements décontractés qui ne font ni soirée ni vampire.

Je plante finalement mon regard de jais dans ses propres prunelles rouges.

Mais, avant de reprendre la parole, je me permets de réarranger brièvement sa coiffure en lui glissant une mèche bien particulière derrière son oreille, histoire que sa boucle d'oreille gauche soit symétriquement exposée de la même manière que la droite. Là.

Tu ne peux que soulever des cœurs ce soir, Orphéa.

— Et je suis sûr que tu peux le prouver à Jacob.

Edmund est un peu trop heureux de sortir son monologue puis glisse une mèche derrière l'oreille d'@Orphéa Cooper avant de l'encourager.

Précédent

Suivant

Je ne me sens pas débile quand je marche devant mon cavalier alors que je suis vaguement déguisée - pas habillée comme d'habitude soit cachée dans ma robe de sorcier - et que les bouts de bois que je dois tenir en arrière parce qu'ils sont accrochés aux mains de la marionnette que je traîne me donnent une démarche vraiment étrange. Non, je ne me sens pas débile du tout accompagnée d'un ami comme celui-là. Les preuves que le temps m'a apportées sur l'intérêt, et même sur la fidélité, de cette relation sont conséquentes et une en particulier date d'il y a deux ans. En repensant à ce bal, mon sourire disparaît. Je jette un œil derrière moi et je crois voir passer sur le visage de Chems le même souvenir : je sais que cet événement l'a particulièrement affecté et je le regrette.

Mais ce sentiment ne reste pas longtemps dans l'air quand j'entends chuchoter à mon oreille. Les sourcils froncés parce que le brouhaha de la pièce rend l'écoute difficile - et que je ne peux pas ne pas me plaindre d'être entourée par autant de fantaisies en tout genre, qui vont de la citrouille souriante à la chauve-souris volante en passant par la toile d'araignée collante, il n'y a que la fumée qui s'étend à nos pieds qui me plaît.

« Oui et j'ai hâte de le retrouver... »

Je lui réponds ironiquement en hochant la tête.

Finalement, on atteint le bout de la table de Poufsouffle, aux pieds du banquet et par extension de la table des professeurs. Je hausse un sourcil en constatant que Chems ne s'est même pas assis au milieu de la table, comme il a l'habitude de le faire quand on mange ensemble, pour me mettre au milieu de ses amis. Si ça peut sembler cruel, comme ça, les repas - de plus en plus rares - que je partage avec lui sont plutôt agréables. Je ne crois pas que je le lui avouerai, mais j'aime bien l'entendre parler avec ses amis, de temps en temps.

Quand il s'assied, je m'aprête à faire la même chose, comme emportée par les fils toujours accrochés à ses deux mains. Mon mouvement est court-circuité et les fils qui sont censés être sous mon contrôle s'enroulent autour de moi par l'action de ma propre marionnette. Je m'apprête à protester, un air malicieux sur le visage, quand j'entends la question de Chems. Il semble que je n'aie pas perdu le contrôle sur ma marionnette et voilà même que cette dernière m'en cède une plus grosse partie que je n'ai pensé à prendre. Un sourire plus large se dessine sur mon visage, et c'est assez rare d'y voir ce genre de sourire, alors que je scrute la salle.

Je n'avais pas encore pensé à le faire ! Mon regard passe sur toutes les têtes que les bougies qui flottent au-dessus des tables éclairent. Je tombe sur le visage de mon complice et allié¹, certainement le plus précieux, sur son accoutrement sobre et finalement dans ses yeux : je lui adresse un signe de tête et un regard complice - j'espère que nous pourrons parler plus tard - danser peut-être ? Mais autour de lui, les visages ne m'attirent pas. Je cherche ensuite du côté des rouges mais ne trouve pas les visages que je cherche. Finalement, je découvre la petite préfète bleue² drôlement déguisée et l'épaule coiffée de son ami amphibien. Autour d'elle non plus, les visages ne m'attirent pas et je pense que j'irais lui parler plus tard.

« Et bien... »

Commencé-je en tournant sur moi-même pour me défaire des fils de ma marionnette. Je me retrouve en face de Chems et j'en profite pour appuyer sur son torse avec un des bâtons dans mes mains pour le faire s'asseoir devant l'assiette vide que nous avons trouvé. Je m'assieds à côté de lui juste après.

« Ici c'est parfait ! »

Le problème était que, pour atteindre l'autre bout de la salle, il fallait qu'elle suive Chems et sa.... Soudain Deryn comprit ce qu'était le déguisement des deux personnes qu'elle suivait à un mètre à peine. Une marionnette ! Chems était la marionnette de la Rouge. C'est elle qui décidait ce qu'il allait avoir le droit de faire ou non ce soir. Après la jalousie de l'entrée, c'est la colère qui bouillait maintenant à l'intérieur et Deryn se surprenait elle même d'une telle bouffée d'émotions. Mais cette fille...

L'irlandaise pila en la voyant soudain poussé son Irlandais préféré comme une vulgaire poupée... Non, non... Chems faisait exprès. Il était bien du genre à jouer la comédie. Il JOUAIT la marionnette, rien de plus.

Deryn avait, depuis la fin de l'année passée, fait officiellement une croix sur une relation autre qu'amicale avec Chems mais tout de même. La façon dont cette fille jouait avec lui mettait les nerfs de la Poufsouffle en pelote. Cette fille n'avait pas le droit de faire ça et le sourire de Chems n'arrangeait rien.

Edmund fut soudain juste là sur sa gauche. Il causait avec... Eugène. Deryn chercha mentalement les informations sur ce camarade et s'aperçut qu'elle ne le connaissait pas franchement. Qu'importe ! Après un dernier regard vers la marionnette et son maître au papillon rouge, Deryn s'assit brutalement près du garçon.

"Je peux m'assoir avec vous ? Tant mieux.... J'ai faim."

En vérité, elle n'avait pas faim du tout mais manger lui changerait les idées. Un plat de salade composée lui faisait face. C'était joli, il fallait l'admettre. La Poufsouffle se mordilla la lèvre en se retenant de tourner la tête pour voir ce que fabriquait les deux autres à seulement quelques places de là.

Deryn suit @Chems Daley et @Adaline Macbeth en pestant avant de s'assoir à quelques pas d'eux à côté d'@Edmund Long et donc à proximité d'@Eugène Harlow

Halloween... Unna en frissonnait d'avance. Le souvenir de la soirée désastreuse qu'elle avait connue en première année était encore bien ancré. Pour commencer, son cavalier n'avait finalement pas pu l'accompagner, il s'était cassé la cheville et avait passé la nuit à l'infirmerie. Et elle ne voulait même pas repenser aux évènements dramatiques qui avaient mis un terme au bal.

Pour ne rien arranger, elle détestait littéralement cette fête de la peur. Elle trouvait qu'on l'avait complètement vidée de sa substance. Célébrer les morts, oui. S'amuser à se faire peur de manière complètement futile, non. Les Mexicains avaient vraiment tout compris avec leur jour des morts, voilà une fête qui avait du sens. Elle refusa catégoriquement de se déguiser et enfila sa robe bustier bleue Serdaigle. Le seul effort qu'elle consentit fut de souligner ses yeux d'un trait de crayon noir. Elle avait prévu de retrouver Mattew dans la grande salle, seul facteur qui la décida à ne pas rester enfermée dans son dortoir. Elle allait pouvoir passer un peu de temps avec son ami. Ils mangeraient sans doute à la table de Poufsouffle où elle connaissait finalement plus de monde.

Elle laissa sa baguette dans le coffre de son dortoir et descendit les nombreux étages qui la séparait du rez-de-chaussée. Bien qu'elle ne soit pas vraiment en avance, une longue file l’attendait au bas des marches. Rusard contrôlait qu'aucun élève n'avait de baguette en sa possession. Mattew était-il déjà assis ? C'était probable. Elle espérait qu'il lui aurait gardé une place.

C'est bon la tension était de l'histoire ancienne. Tant mieux, je n'aurais pas à partir avec mon assiette à une autre table ou à éviter des fourchettes volantes entre les deux filles. Amaia souligna le fait que la citrouille était omniprésente dans ce repas. Elle avait à mon grand désespoir raison. Quel idée franchement ce menu! C'est Halloween certes mais pourquoi des citrouilles dans tout les sens? Je regardais mes tagliatelles avec appréhension et répondis à la remarque de Ludmilla sur ce fameux légume orange tant apprécier :
_ Moi je suis pas fan. Mais bon ça reste mangeable. Le pire c'est ce jus de citrouille, on doit le boire puisque il y a rien d'autre sinon. Mais c'est pas grave, on peut se dire que pour Noël on aura un menu 100% chocolat !
J'essayais d'oublier la présence de la citrouille et partait à l'assaut de mes tagliatelles. En vrai ce n'était pas si dérangeant que ça au final, le jambon et le parmesan cachaient assez bien le goût du légume. Alors que je commençais à me sentir à mon aise dans cette salle grâce à la nouvelle ambiance à table et dût au fait que j'avais arrêté de regardé le squelette qui semblait me fixer depuis le début, Amaia sortit la phrase que j'espérais ne pas entendre de la soirée. J'en faillis presque m'étrangler.
_Kof kof bruit de toux... Un cava... je bût une gorgée de jus de Citrouille le temps que Ludmilla réponde à la question.
La jeune fille ne montrait pas non plus beaucoup d'entrain pour le bal. Mais elle avait une excuse solide au moins pour fuir, ce qui n'était pas mon cas. Cependant à mon avis elle avait déjà dût laisser bien plus longtemps sa Lucredia seule, lorsqu'on enchaînait le repas et puis les cours d'Astronomie de nuit par exemple. Mais que dire moi ? Prétendre à une soudaine allergie à la citrouille ? Se souvenir que j'avais oublier d'éteindre une bougie magique dans les dortoirs ? J'opta pour jouer en partie la carte de l'honnêteté :
_ Hum...excusez-moi un morceau de citrouille était mal passé...Un cavalier...pas vraiment... C'est pas trop mon truc de danser. On est mieux, assis derrière cette table je trouve.
J'étais méfiante et essayer de me faire toute petite. Si un portoloin avait pût se trouver à proximité, je pense que je l'aurais saisit discrètement.

@Amaia Brown, @Ludmilla Diamond
Ha oui et j'avais pas précisé mais Kate est habillé comme sur le vava .

Thaïs écouta Pauline, qui lui répondit amicalement. Cette fille était vraiment agréable.
Thaïs se rendit compte qu'elle avait interrompu une conversation. Elle devient rouge comme une tomate. Mon dieu ! Elle détestait cela. Elle regarda sa camarade en face d'elle. Et se depecha de lui présenter des excuses.
"-Oh mince. Je suis vraiment désolé... Je suis arrivé comme un cheveu sur la soupe. Désolé. Salut Lia, moi c'est Thaïs...."
Thaïs était très mal à l'aise maintenant. Ce n'était pas dans ses habitudes de couper les gens. De plus, il ne lui semblait pas avoir vu Lia. Elle se demanda dans quel niveau elle pouvait bien être.
L'entrée arriva sur la table. C'était tant mieux. Elle espérait que cette nouveauté détende l'atmosphère. Elle regarda sur la table en quête d'un aliment qui lui plairait.
Le menu n'avait pas menti, il était vraiment essentiellement composé de citrouille. Thaïs n'allait pas manger grand chose ce soir. Elle aperçut les carotte dans la salade. Au moins un légume qui lui plaisait.
Elle regretta de ne pas avoir pris un plus grand goûter. Elle fit la grimace et tenta de prendre une louche du volupté de potiron. Elle espérait qu'il n'y ait pas de surprise. Ce qui est bon dans la soupe c'est les croûtons et le fromage. Ce soir, ce sera surtout de la soupe....

@Pauline Jackson et @Lia Foster à vous
N'hésitez pas à m'écrire je n'avais pas du tout vu...