Jeudi 1 novembre 2046,
20h15,
Juste après le repas
20h15,
Juste après le repas
❝ Imagine there's no heaven,
It's easy if you try,
No hell below us,
Above us only sky ❞
Cela faisait un jour que les paroles d’Erza avaient complètement changé quelque chose au fond de toi. C’était avec une certaine crainte que tu étais entrée dans la Grande Salle, et c’était avec un soulagement que tu en étais sortie. Tu ne voulais plus vraiment croiser cette brune, maintenant qu’elle t’avait fait part de ses sentiments. Tu n’avais pas pu dormir cette nuit, te retournant encore et encore dans tes draps, ton esprit embué par une émotion indescriptible. Elle se plaçait entre la peur et l’incompréhension, la colère et la tristesse. Tu ne savais pas vraiment ce qui t’arrivait, tout semblait plus confus encore qu’hier soir.
Tu avançais lentement, fouillant ton sac à la recherche des notes que tu avais prises en cours de Métamorphose. Tu t’arrêtas finalement, près des sabliers magiques, admettant que tu avais oublié tes parchemins dans ton dortoir. Tu pris quelques instants pour contempler ces sabliers qui se tenaient là depuis des siècles, ces sabliers qui avaient même contenu les points qu’avait accumulés ta mère. L’histoire de ces objets t’impressionnait ; et tu te demandais si un élève à Poudlard avait déjà essayé d’ensorceler les sabliers pour rajouter ou retirer des points à une maison. S’il l’avait fait, alors que s’était-il passé ? Le sort avait-il rebondi ? Ce dont tu étais sûre, c’était que l’élève en question avait été puni.
Tu te détournas de ces antiquités et te remis en route, plongée dans ton questionnement sans fin. Ton cerveau te sembla s’arrêter lorsque ton regard se posa sur une tête brune que tu connaissais bien. Une panique s’empara ensuite de toi : qu’allais-tu faire ? Et si elle te voyait ? Il ne fallait pas qu’elle te voit, pas après le bal d’hier. Mais où pouvais-tu te cacher ? Fuir t’était impossible : où que tu serais allée, elle t’aurait remarquée. Tu fermas les yeux et comptas jusqu’à dix ; atteint ce nombre, tu les rouvris et te dirigeas, sans trop savoir ce que tu faisais, vers la Verte. Tu ne savais pas ce que tu allais faire, ce que tu allais dire, comment cette journée se terminerait. Elle était là et tu marchais vers elle. Peut-être arriverais-tu à dormir ce soir, peut-être aurais-tu la chance de sortir de cette entrevue le sourire aux lèvres.
Le nombre de pas qui te séparait d’elle se faisait de plus-en-plus petit et tu ne savais toujours pas ce que tu faisais et allais faire. Le moment fatidique où tu ne pourrais plus revenir en arrière arriva. Saisie d’un élan soudain, tu la hélas :
– Erza !
Tu souriais timidement, ce que ton cerveau n’arrivait pas à expliquer. Tes actions s’étaient comme arrangées pour contredire tout ce que disait ton cerveau. Tu n’étais plus vraiment maître de ce que tu faisais, mais cela ne te dérangeait pas plus que ça, au vu de la discussion inévitable que tu allais avoir avec Erza. Tu ne te le serais jamais avoué, mais tu avais peur de ce qui pourrait résulter de ces échanges. Que pouvais-tu dire, maintenant qu’elle était là, devant toi, qu’elle t’écoutait ?
– On peut parler ? demandas-tu dans un souffle.
@Erza McGowan, c'est repartiii
Dis-moi si quelque chose ne te convient pas
#457898 · 4ème année RP
01/11/2046 – IIIe Année
Je suis au milieu des Autres avec Ella. Suis-je vraiment présente ? J'en doute, je pense à tant d'autres choses... *Comme Ivy* me souffle la Voix, celle qui me dit ce que je refuse d'avouer. J'espère qu'Ella ne remarquera rien, mais vu mon regard qui se perd dans le vide, mes réponses qui ne sont que de simples hochements de tête et mon allure déprimée, j'en doute.
Je repasse la soirée d'hier en boucle dans ma tête, comme si j'étais à nouveau le 31 octobre 2046, à la table des serdaigles, en train de parler avec *Elle*. J'espère que je ne vais pas encore chouiner comme un bébé parce que j'y repense. Je crois que j'ai été plus que ridicule. Moi ? je me suis crue capable d'aimer de cette façon là quelqu'un comme *Elle* ? Comme pour Tsushy, elle est parti. *Tu les fais fuir* me dit à nouveau la Voix. Je déglutis.
– Erza, on retourne en salle co' ?
La proposition me tire de mes pensées, mais c'est à ce moment-là que je *la* remarque. Je palis mais je ne parviens pas à détourner mon regard d'elle.
– Euh je... Pars sans moi, j'te r'joins.
*Elle* vient vers moi. *Erza* ! Elle m'appelle. A-t-elle oublié sa fuite d'hier ? Veut-elle définitivement faire une croix sur moi ? J'ai peur de tout ça. Son sourire me rassure un peu, mais *ça n'veut rien dire*. Je reste béate lorsqu'elle me demande si nous pouvons parler. Je crois que j'ai vraiment du paraître bête.
– Bah oui... 'Fin si tu veux... Et p'is, j'suis encore désolée pour hier...
Sur ces mots, je baisse les yeux pour masquer ma honte. Et dire qu'un an avant, c'était elle qui était rouge comme une tomate, en cherchant Miss *Ksariness*. Un sourire passe sur mon visage, et je relève mon menton. De toute manière, je vais devoir l'écouter, et accepter ce qu'elle me dira, quoi qu'il arrive, alors, autant accélérer les choses non ? Peut-être que ce sont mes derniers moments avec Ivy, peut-être pas, mais ça n'enlèvera rien à ce qui s'est créé entre nous, même si ça n'a duré qu'un court moment.
– J'ai VRAIMENT besoin de savoir; tu m'en veux vraiment beaucoup ?
J'ai posé la question d'une voix que je voulais la plus douce possible, mais je VEUX savoir. *Le plus vite sera le mieux*. J'ai l'impression que, malgré le fait que je sois plutôt grande pour mon âge, je sois aussi riquiqui qu'un petit boursoufflet. Moi qui avais l'impression que ces 2 premiers mois étaient passés à toute allure, le temps qui s'est écoulé entre hier soir et maintenant m'a paru durer une éternité. Comme si le Temps savait ce qui allait se dérouler, et voulait faire durer son plaisir encore un peu. Est-ce possible ? Je ne crois pas vraiment en quelqu'un ou quelque chose, mais, parfois, je crois en le Temps. Étrange n'est-ce pas ?
@Ivy Mercer, je suis de retour, pour te jouer un mauvais tour !
Hâte de voir ce que ça va donner...
Avec l'accord d'@Ella Figne pour la présence et les paroles de sa protégée
Hâte de voir ce que ça va donner...
Avec l'accord d'@Ella Figne pour la présence et les paroles de sa protégée
Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody
Les excuses d’Erza te gênaient : tu avais l’impression que tu devais toi aussi t’excuser, mais tu ne savais ni pourquoi, ni comment. Que s'était-il passé depuis un an pour que vous changiez autant toutes les deux ? Tu te tus, fixant le visage honteux de ton amie ; cette situation t’embarrassa et, lorsque ton amie prit la parole, tu sentis comme une charge glisser de ton dos et entamer une descente vers un destin inconnu.
– Non ! Bien sûr que non, hier, ça m’a un peu… Euh surprise, répondis-tu à la Verte.
Tu ne pouvais pas dire que tu en voulais à Erza : ses paroles avaient juste remué en toi quelque chose que tu n’arrivais pas à définir. Tu ne voulais pas le moins du monde perdre ton amie, mais tu ne pouvais pas l’aimer comme elle t’aimait. Tu ne savais plus quels mots mettre sur tes émotions : tout était confus dans ta tête, tu n’arrivais pas à comprendre ce qu’il se passait réellement. Cela te frustrait énormément, tu te sentais comme un enfant s’acharnant à faire rentrer un objet de forme rectangulaire dans un trou rond.
Et soudain tu compris pourquoi tu étais revenue vers cette personne que tu tenais tant à éviter. Tu compris qu’une espèce de force supérieure t’avait menée vers une conversation qui renouerait peut-être vos liens. Peut-être arriverais-tu à faire le point avec tes pensées ; peut-être aurais-tu enfin accès à cette partie du monde, à quelque chose dont on te parlait depuis ton plus jeune âge et que tu ne connaissais pourtant pas.
– Dis, tu sais c’est quoi l’amour ? demandas-tu d’un ton sérieux.
Tu te rendis compte que ta question pourrait blesser ton amie, mais la curiosité prit le dessus sur la politesse, et tu te contentas d’adresser un regard avide de connaissance à la Verte. Tu te disais que si Erza avait pu éprouver des sentiments pour toi, elle devait mieux s’y connaître que toi. Une sorte d’envie d’avoir accès à une connaissance qui t’échappait t’envahissait, tu avais envie de pouvoir aimer comme toutes les personnes autour de toi s’aimaient. Maman t’avait dit que ça viendrait, que c’était normal, que tu étais juste trop jeune, mais tu voulais avoir ce super pouvoir qui unissait des millions de couples, dont ressortaient naissances et grandes familles.
Mais tu ne pus te cacher que tu avais tout de même peur de l’autre face de la pièce. Tu avais vu comme tes parents, qui pourtant s’aimaient, s’étaient tourné le dos et ne se parlaient maintenant plus. Tu craignais cette haine, ces disputes épouvantables que tu avais pu entendre. L’amour devait-il nécessairement se finir ainsi ? Mais alors à quoi servait-il ? C’était trop compliqué pour toi, tu avais l’impression que toi seule n’arrivait pas à comprendre, et cela te perturbait : quel détail avaient les autres pour pouvoir aimer que tu n’avais pas ? Étais-tu la seule à chercher le sens d’une émotion ? Pourquoi le sort t’était tombé dessus ? Maman avait-elle raison ? Viendrait-ce avec le temps ? Ton amie avait-elle réponse à toutes tes interrogations ? Tu l’espérais : le suspense t’était intenable.
@Erza McGowan, excuse-moi pour ce temps de réponse
#457898 · 4ème année RP
– Non ! Bien sûr que non, hier, ça m’a un peu… Euh surprise, répondis-tu à la Verte.
Tu ne pouvais pas dire que tu en voulais à Erza : ses paroles avaient juste remué en toi quelque chose que tu n’arrivais pas à définir. Tu ne voulais pas le moins du monde perdre ton amie, mais tu ne pouvais pas l’aimer comme elle t’aimait. Tu ne savais plus quels mots mettre sur tes émotions : tout était confus dans ta tête, tu n’arrivais pas à comprendre ce qu’il se passait réellement. Cela te frustrait énormément, tu te sentais comme un enfant s’acharnant à faire rentrer un objet de forme rectangulaire dans un trou rond.
Et soudain tu compris pourquoi tu étais revenue vers cette personne que tu tenais tant à éviter. Tu compris qu’une espèce de force supérieure t’avait menée vers une conversation qui renouerait peut-être vos liens. Peut-être arriverais-tu à faire le point avec tes pensées ; peut-être aurais-tu enfin accès à cette partie du monde, à quelque chose dont on te parlait depuis ton plus jeune âge et que tu ne connaissais pourtant pas.
– Dis, tu sais c’est quoi l’amour ? demandas-tu d’un ton sérieux.
Tu te rendis compte que ta question pourrait blesser ton amie, mais la curiosité prit le dessus sur la politesse, et tu te contentas d’adresser un regard avide de connaissance à la Verte. Tu te disais que si Erza avait pu éprouver des sentiments pour toi, elle devait mieux s’y connaître que toi. Une sorte d’envie d’avoir accès à une connaissance qui t’échappait t’envahissait, tu avais envie de pouvoir aimer comme toutes les personnes autour de toi s’aimaient. Maman t’avait dit que ça viendrait, que c’était normal, que tu étais juste trop jeune, mais tu voulais avoir ce super pouvoir qui unissait des millions de couples, dont ressortaient naissances et grandes familles.
Mais tu ne pus te cacher que tu avais tout de même peur de l’autre face de la pièce. Tu avais vu comme tes parents, qui pourtant s’aimaient, s’étaient tourné le dos et ne se parlaient maintenant plus. Tu craignais cette haine, ces disputes épouvantables que tu avais pu entendre. L’amour devait-il nécessairement se finir ainsi ? Mais alors à quoi servait-il ? C’était trop compliqué pour toi, tu avais l’impression que toi seule n’arrivait pas à comprendre, et cela te perturbait : quel détail avaient les autres pour pouvoir aimer que tu n’avais pas ? Étais-tu la seule à chercher le sens d’une émotion ? Pourquoi le sort t’était tombé dessus ? Maman avait-elle raison ? Viendrait-ce avec le temps ? Ton amie avait-elle réponse à toutes tes interrogations ? Tu l’espérais : le suspense t’était intenable.
@Erza McGowan, excuse-moi pour ce temps de réponse
#457898 · 4ème année RP
Mon regard se perd dans les yeux d'Ivy, mais j'ai peur qu'elle soit encore gênée, alors je baisse les yeux. Je veux que tout redevienne comme avant. *Avant* que je fiche tout en l'air. *Avant* que ma présence la gêne. *Avant* qu'un mur de glace invisible se forme. J'espère que ce qu'il reste de *nous* suffira à le faire fondre. Je l'espère. Je sens qu'elle est encore embarrassée — sûrement à cause d'hier — et ça me rassure presque, de savoir qu'elle ne m'a pas entièrement effacée de sa mémoire. Un sourire s'allume sur mon visage. *Non. Juste surprise*. J'ai du mal à la croire pour le coup. Cela m'étonne simplement qu'elle ai été aussi surprise que ça. Mes pensées se contredisent. J'ai envie qu'elle m'aime autant qu'avant, mais je l'accuse mentalement de me mentir pour éviter de me blesser. *Y a plus rien à sauver*. J'ai envie de la croire. Pourquoi est-ce que je n'y arrive pas bordel ?
— Ivy, si tu sais que tu ne peux plus m'aimer comme une amie, dis le moi. J'préfère connaître la vérité.
Je n'en peux plus. Je veux qu'on puisse faire comme avant, mais je fais tout pour aller à l'encontre de ça. Je reprend mes paroles, mais ce que j'ai dit est dit. Pas de retour en arrière possible.
— Désolé. J'voulais pas dire ça. C'est just' que j'veux pas que tu me mentes en croyant me préserver de quoi que ce soit. Désolé d'avoir douté.
J'espère que ça rattrapera. Il se peut que je me fasse complètement des idées, et qu'Ivy n'ai pas mal vu mes paroles, mais je préfère *assurer* et essayer de mieux m'expliquer. Je crois qu'on en a besoin toutes les deux. Peut-être que je me persuade de choses qui sont fausses, mais j'ai besoin de m'accrocher à des petites choses qui comptent énormément pour moi, dont j'ai besoin pour parvenir à Vivre pour de vrai. Je sais que, sans elles, je suis fichue, que tout ce que j'essaye d'améliorer sera encore pire. *C'est quoi l'amour* ? Sa simple question suffit à me stopper net. Lequel ? L'amour avec un grand A ou un plus petit ? Pour moi, il y en a deux. Comment lui expliquer ce qu'est l'amour alors que je ne le sais moi-même pas ? Je pense qu'il faut que je pose des Mots sur mon ressenti de l'Amour. Peut-être est-ce que ça suffira à assouvir sa soif de connaissance. Peut-être ne comprendra-t-elle rien à ce que je vais lui dire. Dans ce cas là je n'y comprendrais rien de plus.
— L'Amour ? J'crois qu'on peut pas l'définir. L'Amour, l'Amour avec un grand A, c'est quelque chose qui s'éveille quelque part dans ton coeur, et qui décuple ta perception des choses. J'crois que quand j'me suis rendu compte que j't'aimais, 'fin différemment de toi, j'l'ai découvert. J'ai ressenti des trucs impossibles à décrire, et puis j'voulais t'parler, qu'on s'regarde comme au début, ...
À présent j'étais devenue rouge. J'avais confié ma vision de cette chose si étrange qu'était l'Amour, et, tout ça sans m'arrêter. Je reprend mon souffle, et j'attends. J'espère qu'elle ne va pas *encore* s'enfuir.
@Ivy Mercer qu'elles sont mignonnes
Erza qui rougit face à Ivy, ça me fait rire
Merci, parce que tu me fais vraiment écrire des beaux Mots
Erza qui rougit face à Ivy, ça me fait rire
Merci, parce que tu me fais vraiment écrire des beaux Mots
Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody
Les paroles d’Erza te faisaient mal au cœur : voilà ce que tu avais fait. Tu avais détruit votre amitié, tu avais détruit ton amie. Tu mordis ta lèvre inférieure, sentant l’envie soudaine de t’enfuir te parcourir tout entière. Chaque mot résonnait comme une accusation dans ton crâne ; tu te sentais tellement coupable de ne pas réussir à l’aimer comme elle y arrivait. Pourquoi la Nature t’avait-elle oubliée ? Tu te maudissais d’avoir ainsi blessé ton amie, à laquelle tu tenais pourtant tant. Tu tentas de bafouiller quelques mots, inaudibles :
– Mais... Mais non...
Les larmes obscurcirent ta vue et tes pensées : tu sentais déjà quelques gouttes perler sur tes joues. Tu détournas ton visage, et n’entendis que vaguement les paroles d’excuses de la Verte. Comment pouvait-elle croire que tu ne l’aimais plus ? Que tu faisais juste semblant, pour lui faire plaisir ? Tu te sentais offensée, mais tu dus t’avouer que tu avais joué un rôle dans ton malheur. Tout se retournait dans ta tête : tu te demandas en quoi tes sentiments pour Erza étaient si différents des siens pour toi. Tu ne pouvais pas vraiment expliquer, mais tu sentais que tu n’étais pas comme elle, pas comme les élèves que tu avais pu voir s’enlacer au détour d’un couloir. Tu aimais certes beaucoup Erza, tout comme Maman, ou encore ta peluche, mais tu n’aimais pas quelqu’un à en vouloir l’embrasser.
La réponse de ton amie à ta question confirma tes doutes : ton cœur n’était décidément pas d’accord avec celui d’Erza. Cela ne te dérangeait pas vraiment, mais tu éprouvais une sorte de jalousie à l’égard de toutes les personnes capables d’aimer avec un grand A. D’ailleurs, tu ne comprenais pas pourquoi ton amie mettait une majuscule à ce mot ; était-il d’une importance religieuse ? Ou encore tellement imposant qu’il ne méritait pas de passer avec une minuscule ? Tu ne comprenais pas ; tu mettais des majuscules aux noms et prénoms, mais pas aux mots qui ne représentaient pas des personnes. Pour toi, chaque être vivant méritait une majuscule, et tu ne classais pas “l’Amour” dans cette catégorie.
Erza s’était mise à rougir, et tu compris que cette question la gênait ; tu n’abandonnas pourtant pas la partie. Il te fallait des réponses, tu devais sortir de cette conversation sans plus aucun doute quant à tes sentiments et ceux d’Erza. Tu fronças les sourcils et demandas :
– Mais comment tu sais quand t’aimes quelqu’un différemment d’tes parents, par exemple ? Ça vient comme ça ?
Au fond de toi, tu espérais qu’Erza répondrait, même si cette question la gênait. Tu savais qu’à sa place, tu n’aurais sûrement pas répondu, mais tu te disais que la brune était différente de toi, qu’elle saurait t’aider même si elle devait mettre son ego de côté. Après tout, elle avait bien réussi à combattre les regards dégoûtés des élèves dans les couloirs quand elle avait dû t’emmener à l’infirmerie alors que tu vomissais tes tripes. Quand tu y repensais, tu ne pouvais t’empêcher de rire, tellement la situation te paraissait maintenant si ridicule. Tu ne pouvais fouiller ta mémoire bien longtemps sans repenser au Bal, à ton vernis maison que tu n’avais pas réussi à effacer complètement, aux paroles d’Erza qui t’avaient amenée ici, devant cette même personne qui maintenant rougissait face à tes questions.
#457898 · 4ème année RP
– Mais... Mais non...
Les larmes obscurcirent ta vue et tes pensées : tu sentais déjà quelques gouttes perler sur tes joues. Tu détournas ton visage, et n’entendis que vaguement les paroles d’excuses de la Verte. Comment pouvait-elle croire que tu ne l’aimais plus ? Que tu faisais juste semblant, pour lui faire plaisir ? Tu te sentais offensée, mais tu dus t’avouer que tu avais joué un rôle dans ton malheur. Tout se retournait dans ta tête : tu te demandas en quoi tes sentiments pour Erza étaient si différents des siens pour toi. Tu ne pouvais pas vraiment expliquer, mais tu sentais que tu n’étais pas comme elle, pas comme les élèves que tu avais pu voir s’enlacer au détour d’un couloir. Tu aimais certes beaucoup Erza, tout comme Maman, ou encore ta peluche, mais tu n’aimais pas quelqu’un à en vouloir l’embrasser.
La réponse de ton amie à ta question confirma tes doutes : ton cœur n’était décidément pas d’accord avec celui d’Erza. Cela ne te dérangeait pas vraiment, mais tu éprouvais une sorte de jalousie à l’égard de toutes les personnes capables d’aimer avec un grand A. D’ailleurs, tu ne comprenais pas pourquoi ton amie mettait une majuscule à ce mot ; était-il d’une importance religieuse ? Ou encore tellement imposant qu’il ne méritait pas de passer avec une minuscule ? Tu ne comprenais pas ; tu mettais des majuscules aux noms et prénoms, mais pas aux mots qui ne représentaient pas des personnes. Pour toi, chaque être vivant méritait une majuscule, et tu ne classais pas “l’Amour” dans cette catégorie.
Erza s’était mise à rougir, et tu compris que cette question la gênait ; tu n’abandonnas pourtant pas la partie. Il te fallait des réponses, tu devais sortir de cette conversation sans plus aucun doute quant à tes sentiments et ceux d’Erza. Tu fronças les sourcils et demandas :
– Mais comment tu sais quand t’aimes quelqu’un différemment d’tes parents, par exemple ? Ça vient comme ça ?
Au fond de toi, tu espérais qu’Erza répondrait, même si cette question la gênait. Tu savais qu’à sa place, tu n’aurais sûrement pas répondu, mais tu te disais que la brune était différente de toi, qu’elle saurait t’aider même si elle devait mettre son ego de côté. Après tout, elle avait bien réussi à combattre les regards dégoûtés des élèves dans les couloirs quand elle avait dû t’emmener à l’infirmerie alors que tu vomissais tes tripes. Quand tu y repensais, tu ne pouvais t’empêcher de rire, tellement la situation te paraissait maintenant si ridicule. Tu ne pouvais fouiller ta mémoire bien longtemps sans repenser au Bal, à ton vernis maison que tu n’avais pas réussi à effacer complètement, aux paroles d’Erza qui t’avaient amenée ici, devant cette même personne qui maintenant rougissait face à tes questions.
@Erza McGowan, j’espère que je ne te ferai plus autant attendre la prochaine fois
Une fois la machine à questions lancée, impossible de l'arrêter
Une fois la machine à questions lancée, impossible de l'arrêter
#457898 · 4ème année RP
*Non*. Ça me rassure. Mais ma pauvre Ivy semble si peinée... Est-ce à cause de mes paroles ? Peut-être a-t-elle cru que je lui en voulais à leur travers, et, il y a peut-être une pointe de vrai dans ce que je suppose, mais c'est seulement parce qu'elle s' est enfuie. *T'aurais du rester Ivy*. Peut-être que ça aurait tout changé, peut-être pas, mais ce qui est à présent aussi sur que la terre est ronde, c'est qu'actuellement elle ne m'aime pas comme je l'aime. Cet aveu à moi-même ne m'empêche pas d'avoir un pincement au cœur. *Ne me dites pas que je vais perdre à nouveau la seule personne que j'ai aimée comme ça...* me dis-je intérieurement, au bord des larmes. Ivy semblait rebutée face à ma vision de *l'Amour*, et lorsqu'elle se détourne — en vérité pour pleurer — j'ai l'impression que mon cœur à été englouti par une masse sombre qui m'empêche de penser. J'ai peur qu'elle parte. Qu'elle s'enfuit parce que je l'aime. Ce serait romantique peut-être...
Finalement, Ivy décide simplement de me poser d'autres questions. J'écoute chaque mots qu'elle prononce résonner successivement dans sa bouche puis dans mon crâne. J'ai *besoin* de *l*'entendre me parler. Si elle me parle, veut dire qu'elle m'aime encore, et si elle m'aime encore ça veut dire qu'il reste encore un peu *d'espoir*. J'ai appris surtout ces derniers temps — depuis l'été plus exactement — qu'il fallait s' accrocher à la plus infime des lueurs d'espoir, parce que *l'espoir fait vivre*. J'y pense depuis pas mal de temps. Est-ce que ça signifie que les gens qui n'ont plus d'espoir meurent ? J'en ai presque oublié la question d'Ivy, mais ses yeux brillants à cause des larmes suffisent à me le rappeler. *Pourquoi j'l'aime différemment* ? Je suis un peu prise au dépourvu, mais je dois m'efforcer de répondre, il faut qu'on soit raccord, qu'on avance ensemble et alors peut-être que ça va changer quelque chose.
— Bah... Déjà, faut être sûr d'aimer ses parents.
Ça m'a échappé, mais c'est la vérité. J'ai un espèce de Père qui vit je-ne-sais-où, et que je ne *peux* pas aimer. Jamais il ne nous a aimé mon frère et moi, ni même Maman, cette espèce de larve s' est servi de nous, j'en veux pas. C'est pas un père. Maman... c'est différent. J'sais pas c'que j'en pense. Depuis la rentrée, ça va mieux, mais j'ai aussi cru ça en février dernier alors... C'est du brouillard, et j'avance, seulement éclairée par une bougie si on veut. Bon, ça ne répond répond à sa question.
— On a qu'à prendre l'exemple de ma mère, on va dire qu'ça f'ra l'affaire. J'l'aime de façon affectueuse, mais toi... quand j'te vois y a un truc bizarre dans l'ventre, pis mon cœur y bat plus vite que d'habitude, j'me sens toute joyeuse, et... Voilà.
J'étais devenue encore plus rouge qu'avant. J'avais tout dévoilé d'un coup, en essayant de lui faire comprendre ce qu'il m'arrivait, mais c'était plus du charabia qu'autre chose. *J'espère à à comprendras Ivy. J'espère que tu me comprendras*. J'ai lu quelque part qu'on ne pouvais pas avancer avec des êtres qu'on aimait — de toutes les façons possible d'aimer — si on ne se comprenait pas.
Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody
Finalement, Ivy décide simplement de me poser d'autres questions. J'écoute chaque mots qu'elle prononce résonner successivement dans sa bouche puis dans mon crâne. J'ai *besoin* de *l*'entendre me parler. Si elle me parle, veut dire qu'elle m'aime encore, et si elle m'aime encore ça veut dire qu'il reste encore un peu *d'espoir*. J'ai appris surtout ces derniers temps — depuis l'été plus exactement — qu'il fallait s' accrocher à la plus infime des lueurs d'espoir, parce que *l'espoir fait vivre*. J'y pense depuis pas mal de temps. Est-ce que ça signifie que les gens qui n'ont plus d'espoir meurent ? J'en ai presque oublié la question d'Ivy, mais ses yeux brillants à cause des larmes suffisent à me le rappeler. *Pourquoi j'l'aime différemment* ? Je suis un peu prise au dépourvu, mais je dois m'efforcer de répondre, il faut qu'on soit raccord, qu'on avance ensemble et alors peut-être que ça va changer quelque chose.
— Bah... Déjà, faut être sûr d'aimer ses parents.
Ça m'a échappé, mais c'est la vérité. J'ai un espèce de Père qui vit je-ne-sais-où, et que je ne *peux* pas aimer. Jamais il ne nous a aimé mon frère et moi, ni même Maman, cette espèce de larve s' est servi de nous, j'en veux pas. C'est pas un père. Maman... c'est différent. J'sais pas c'que j'en pense. Depuis la rentrée, ça va mieux, mais j'ai aussi cru ça en février dernier alors... C'est du brouillard, et j'avance, seulement éclairée par une bougie si on veut. Bon, ça ne répond répond à sa question.
— On a qu'à prendre l'exemple de ma mère, on va dire qu'ça f'ra l'affaire. J'l'aime de façon affectueuse, mais toi... quand j'te vois y a un truc bizarre dans l'ventre, pis mon cœur y bat plus vite que d'habitude, j'me sens toute joyeuse, et... Voilà.
J'étais devenue encore plus rouge qu'avant. J'avais tout dévoilé d'un coup, en essayant de lui faire comprendre ce qu'il m'arrivait, mais c'était plus du charabia qu'autre chose. *J'espère à à comprendras Ivy. J'espère que tu me comprendras*. J'ai lu quelque part qu'on ne pouvais pas avancer avec des êtres qu'on aimait — de toutes les façons possible d'aimer — si on ne se comprenait pas.
@Ivy Mercer pas de soucis
J'adore : Erza qui essaye d'expliquer l'amour à Ivy, c'est si drôle et mignon à la fois
J'adore : Erza qui essaye d'expliquer l'amour à Ivy, c'est si drôle et mignon à la fois
Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody
Tu étais partagée : cette conversation avec Erza te gênait, mais ton cœur était avide de réponses. Tu voulais savoir, tu voulais comprendre, même si tu devais enfoncer ton amie dans la gêne pour obtenir des réponses à ton questionnement. C'était peut-être cruel, voire égoïste de ta part d'écarter ainsi l'âme d'une personne pour obtenir des renseignements, mais tu n'y songeais pas : ce qui importait actuellement était tous les mots que pourraient prononcer la Verte et qui te permettraient d'arriver à apprendre à écouter ton cœur, qui semblait coincé dans un mutisme inexplicable.
Les paroles d'Erza te troublèrent : se pouvait-il que ton amie n'aimait pas ses parents ? Ou peut-être n'avait-elle plus de tuteurs à qui confier son amour ; tu te mordis la lèvre à cette pensée. Elle ne t'en avait pas parlé... Mais au fond, que savais-tu d'elle ? Quasiment rien, si ce n'est ce qu'elle avait bien voulu te confier, et encore, peut-être que les voies tentatrices du Mensonge avaient agrémenté ses récits de détails sur les limites de la Vérité.
– Tu... commenças-tu, tu, 'fin t'as plus de parents ?
Tu rougis, te rendant compte de la cruauté de ta question. Qu'est-ce qui t'avait pris ? Pourquoi ne t'étais-tu tout simplement pas gardée de laisser ces mots franchir tes lèvres sans que tu réfléchisses aux répercussions qu'il pourrait y avoir ? C'était toujours la même chose : tu laissais toujours ton questionnent dépasser les limites de la politesse et de la sensibilité des autres. Ce défaut t'avait conduit bien des fois au désastre, et tu n'osais repenser aux souvenirs qui affluaient vers ton cerveau à ces pensées.
– Désolée si la question t'dérange, te rattrapas-tu maladroitement. Si tu veux pas répondre, je t'oblige pas, hein.
La suite des paroles de ton amie te rassurèrent : Erza avait encore une mère et semblait l'aimer suffisamment pour se servir de leur relation en guise d'exemple. Tu ne comprenais pas le sens de tout ce qu'elle dit : affectueusement, n'était-ce pas là la définition même de l'amour ? Ne pouvait-on donc pas aimer quelqu'un avec affection au sein même d'un couple ? L'affection était-elle réservée à l'amour que l'on donne aux êtres chers, ceux que l'on aime, mais que l'on n'Aime pas ? Tu ne saisissais pas la différence subtile qui séparait l'amour de l'affection : tout cela était trop complexe pour toi.
– Donc c'est comme dans les histoires ? dis-tu de ta voix pensive. Ça vient direct, comme ça ? D'un coup d'œil tu sais que t'es amoureuse ?
Tu te rappellas ces histoires où un chevalier croisait le regard d'une princesse enfermée dans sa haute tour et succombait devant on charme irrésistible. Était-ce donc ainsi dans le monde en dehors des livres ? Tu ne le pensais pas, d'ailleurs, tu étais sûre qu'aucune princesse ne s'était laissée enfermer dans une tour simplement dans l'espoir qu'un courageux cavalier vienne la délivrer. Tu étais certaine qu'au moins l'une d'entre elles ne s'était pas laissée faire et s'était enfuie loin de la domination masculine et d'un amour forcé. En tout cas, toi, c'est ce que tu aurais fait. Pourquoi ne contait-on pas aux enfants les aventures d'une puissante guerrière aux milles aventures toutes plus éprouvantes les unes que les autres ? La réponse, tu ne la connaissais pas encore, mais la Vie te la ferait bien vite découvrir.
@Erza McGowan
Toutes mes excuses pour ce retard impardonnable
Je te souhaite de joyeuses fêtes (ne tenons pas compte du retard )
#457898 · 4ème année RP
Les paroles d'Erza te troublèrent : se pouvait-il que ton amie n'aimait pas ses parents ? Ou peut-être n'avait-elle plus de tuteurs à qui confier son amour ; tu te mordis la lèvre à cette pensée. Elle ne t'en avait pas parlé... Mais au fond, que savais-tu d'elle ? Quasiment rien, si ce n'est ce qu'elle avait bien voulu te confier, et encore, peut-être que les voies tentatrices du Mensonge avaient agrémenté ses récits de détails sur les limites de la Vérité.
– Tu... commenças-tu, tu, 'fin t'as plus de parents ?
Tu rougis, te rendant compte de la cruauté de ta question. Qu'est-ce qui t'avait pris ? Pourquoi ne t'étais-tu tout simplement pas gardée de laisser ces mots franchir tes lèvres sans que tu réfléchisses aux répercussions qu'il pourrait y avoir ? C'était toujours la même chose : tu laissais toujours ton questionnent dépasser les limites de la politesse et de la sensibilité des autres. Ce défaut t'avait conduit bien des fois au désastre, et tu n'osais repenser aux souvenirs qui affluaient vers ton cerveau à ces pensées.
– Désolée si la question t'dérange, te rattrapas-tu maladroitement. Si tu veux pas répondre, je t'oblige pas, hein.
La suite des paroles de ton amie te rassurèrent : Erza avait encore une mère et semblait l'aimer suffisamment pour se servir de leur relation en guise d'exemple. Tu ne comprenais pas le sens de tout ce qu'elle dit : affectueusement, n'était-ce pas là la définition même de l'amour ? Ne pouvait-on donc pas aimer quelqu'un avec affection au sein même d'un couple ? L'affection était-elle réservée à l'amour que l'on donne aux êtres chers, ceux que l'on aime, mais que l'on n'Aime pas ? Tu ne saisissais pas la différence subtile qui séparait l'amour de l'affection : tout cela était trop complexe pour toi.
– Donc c'est comme dans les histoires ? dis-tu de ta voix pensive. Ça vient direct, comme ça ? D'un coup d'œil tu sais que t'es amoureuse ?
Tu te rappellas ces histoires où un chevalier croisait le regard d'une princesse enfermée dans sa haute tour et succombait devant on charme irrésistible. Était-ce donc ainsi dans le monde en dehors des livres ? Tu ne le pensais pas, d'ailleurs, tu étais sûre qu'aucune princesse ne s'était laissée enfermer dans une tour simplement dans l'espoir qu'un courageux cavalier vienne la délivrer. Tu étais certaine qu'au moins l'une d'entre elles ne s'était pas laissée faire et s'était enfuie loin de la domination masculine et d'un amour forcé. En tout cas, toi, c'est ce que tu aurais fait. Pourquoi ne contait-on pas aux enfants les aventures d'une puissante guerrière aux milles aventures toutes plus éprouvantes les unes que les autres ? La réponse, tu ne la connaissais pas encore, mais la Vie te la ferait bien vite découvrir.
@Erza McGowan
Toutes mes excuses pour ce retard impardonnable
Je te souhaite de joyeuses fêtes (ne tenons pas compte du retard )
#457898 · 4ème année RP
Ce n'était pas dans mes habitudes de me dévoiler de cette façon, surtout au milieu d'Autres, mais c'était pourtant ce que j'avais fait hier et aujourd'hui. Peut-être que c'était *à cause* d'Ivy, sa présence me permettait de parler librement de ce que je ressentais ? Je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non à vrai dire. Je voyais bien qu'Ivy ne se sent pas bien. Pas bien dans le sens où elle est gênée. *Je* la gêne. Cette pensée me fait mal au coeur. Je l'aime. Peut importe comment, je l'aime, c'est tout ce qui importe. Mais j'ai tout gâché avec cet amour. Pourtant, amour ne rime pas avec désespoir si ? Soudain, les paroles d'Ivy me frappe encore plus en plein coeur. *T'as plus d'parents ?* Mon choc se voit sûrement sur mon visage, et je tente de le masquer mais c'est trop tard, elle a vu. Pourquoi me pose-t-elle toutes ces questions ? Je veux nous sauver. Comment est-ce que je peux le faire si tout ce qu'elle dit va à l'encontre de mon objectif ?
— Non ! C'est juste que... en vrai j'ai plus d'père. Légalement j'en ai un, mais il existe plus pour moi. Maintenant que je suis lancée, je sens que je ne peux plus m'arrêter. — C'est un abruti. Un monstre. J'le hais plus que tous. En février de l'année dernière il est parti. Depuis, j'l'ai plus revu. J'sais même pas où il est, ni même s'il vit encore. De toute façon, j'm'en fou. Maman... ça va. J'crois qu'elle veut vraiment changer. Et depuis que Papa est parti, je crois que ça va mieux. J'veux dire, elle va mieux.
J'avais tout dit sans m'arrêter, après avoir retrouvé mon calme. Mes yeux fixaient le vide. Certes je n'avais pas été obligée, mais je trouvais qu'il valait mieux qu'elle sache.
— Nan c'est bon. J'préfère qu'tu sois au courant.
J'ai l'impression que je ne sourirais plus jamais. Je n'ai jamais beaucoup sourit, du moins depuis mon arrivée à Poudlard, mais avec elle, j'avais encore de l'espoir. *Plus maintenant*. Sans que je puisse l'empêcher, une larme coule sur ma joue. Elle roule lentement sur mon visage rosie par les émotions, et passe le cap de mon menton. Ivy poursuit sur l'Amour. *Plus envie d'en parler. En plus j'y connais rien.* Une autre goutte amer descend sur ma peau. Ce n'est pas possible que ça se termine sur deux larmes. Je dois m'accrocher, arrêter de pleurer, arrêter d'être *faible*. Je n'ai *pas* le droit d'être faible.
— Pour les émotions et les autr' trucs qu'on ressent. Après pour le reste c'est tout faux. L'Amour ça apporte le malheur. C'est jamais réciproque en plus. Mon ton n'est pas accusateur, je suis juste déçue. Parce que je ne pensais pas que ça se passerait comme ça. — J'crois pas. C'est v'nu au moment où j'tai quittée. Quand t'es partie dans l'infirmerie. J'ai r'senti un vide... et tu m'as manqué. Mais tu comprend, j'pouvais pas rev'nir te voir, parce que j'avais peur de mes sentiments ! J'voulais pas t'aimer comme ça, tu comprend ! J'pouvais pas...
Je cherche des excuses, parce que je l'ai abandonnée, tout ça à cause d'une foutue éducation. Et puis parce que j'avais honte. Honte. Moi, Erza, l'anti nés-moldu, celle qui est mal, celle qui n'aime personne, nan, elle peut pas aimer quelqu'un. *Si. Ou non. Je sais pas.*
@Ivy Mercer
Pas de soucis pour le retard, tu sais bien que le temps n'importe pas
Merci ! Je crois qu'Erza commence vraiment à prendre conscience de la situation, de ses sentiments, de tout, j'espère que ça finira bien
Pas de soucis pour le retard, tu sais bien que le temps n'importe pas
Merci ! Je crois qu'Erza commence vraiment à prendre conscience de la situation, de ses sentiments, de tout, j'espère que ça finira bien
Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody
Une sensation que tu liais à la compassion te noua l’estomac. Tu savais ce que cela faisait de ne plus avoir de père, tu savais combien cela faisait mal, combien c’était cruel. Rien qu’un instant, tu aurais voulu hurler au monde à quel point il était idiot et égoïste d’abandonner ses enfants. Tu sentais une colère monter rapidement en toi, t’enflammant tout entière. Tu n’avais pas le cœur à répondre à Erza, tu savais que si tu ouvrais la bouche, un flot de paroles cruelles en sortirait.
Tu inspiras longuement avant de relâcher l’air que tu bloquais dans tes poumons. Respirer ainsi te calmait, apaisait l’incendie s’était installé dans ton cœur. Quelque part, tu étais rassurée : tu n’étais maintenant plus seule dans ton monde déchiré. Mais tu avais l’impression que ton amie ne souffrait pas autant que toi de l’absence d’un de ses parents ; tu avais même l’impression qu’elle était presque indifférente face à la séparation familiale qui l’occupait. Peut-être qu’elle la haine qu’elle éprouvait à l’égard de son père l’avait épargnée du déchirement que tu ressentais après le divorce de tes parents ?
– J’peux… J’peux t’faire un câlin ? demandas-tu timidement.
Tu oublias la situation embarrassante dans laquelle tu t’étais enfoncée ; tu oublias les regards emplis de jugement des autres élèves. Encore une fois, vous étiez seulement vous deux, le monde tout autour n’était plus. Tu soutins le regard de ton amie et te retins de ne pas détourner tes yeux des siens : tu éprouvais beaucoup de difficulté à ainsi affronter les prunelles de la Verte. La veille, votre dernière étreinte s’était terminée par les paroles d’Erza, celles qui avaient complètement chamboulé votre relation ; tu craignais ce qui pourrait arriver, mais ne reculas pas pour autant.
Tu aimais Erza, tu le savais, mais comment savoir si c’était de l’Amour ? Tu doutais de toi, de la véracité de tes émotions. Tu avais peur que tes sentiments ne soient pas réels, que tu n’éprouvais qu’une amitié très forte pour la Verte, et non pas quelque chose qui pouvait s’apparenter à de l’amour. Tu étais perdue, tu avais l’impression de t’emmêler dans des draps et de ne plus pouvoir t’en libérer. Tout se mélangeait dans ta tête, et la présence de la brune n’améliorait en rien la situation.
Des dizaines de scénarios te traversèrent l’esprit : qu’allais-tu faire, maintenant ? Et si tu demandais à ton amie quelques instants de réflexion ? Ou alors lui dire que tu l’aimais, sans savoir si tel était le cas ? *J’sais pas, j’sais pas, j’sais pas* Faire un choix relevait pour toi d’une force surhumaine : tu étais incapable de rejeter une proposition et d’en garder une autre, tu étais incapable de peser le pour et le contre de chaque proposition. Ton cerveau, gagné par la panique, n’arrivait plus à fonctionner correctement. Ta respiration s’accéléra, et, te rapprochant doucement d’Erza, tu déposas un baiser sur sa joue, avant de reculer rapidement, le visage en feu.
#457898 · 4ème année RP
Tu inspiras longuement avant de relâcher l’air que tu bloquais dans tes poumons. Respirer ainsi te calmait, apaisait l’incendie s’était installé dans ton cœur. Quelque part, tu étais rassurée : tu n’étais maintenant plus seule dans ton monde déchiré. Mais tu avais l’impression que ton amie ne souffrait pas autant que toi de l’absence d’un de ses parents ; tu avais même l’impression qu’elle était presque indifférente face à la séparation familiale qui l’occupait. Peut-être qu’elle la haine qu’elle éprouvait à l’égard de son père l’avait épargnée du déchirement que tu ressentais après le divorce de tes parents ?
– J’peux… J’peux t’faire un câlin ? demandas-tu timidement.
Tu oublias la situation embarrassante dans laquelle tu t’étais enfoncée ; tu oublias les regards emplis de jugement des autres élèves. Encore une fois, vous étiez seulement vous deux, le monde tout autour n’était plus. Tu soutins le regard de ton amie et te retins de ne pas détourner tes yeux des siens : tu éprouvais beaucoup de difficulté à ainsi affronter les prunelles de la Verte. La veille, votre dernière étreinte s’était terminée par les paroles d’Erza, celles qui avaient complètement chamboulé votre relation ; tu craignais ce qui pourrait arriver, mais ne reculas pas pour autant.
Tu aimais Erza, tu le savais, mais comment savoir si c’était de l’Amour ? Tu doutais de toi, de la véracité de tes émotions. Tu avais peur que tes sentiments ne soient pas réels, que tu n’éprouvais qu’une amitié très forte pour la Verte, et non pas quelque chose qui pouvait s’apparenter à de l’amour. Tu étais perdue, tu avais l’impression de t’emmêler dans des draps et de ne plus pouvoir t’en libérer. Tout se mélangeait dans ta tête, et la présence de la brune n’améliorait en rien la situation.
Des dizaines de scénarios te traversèrent l’esprit : qu’allais-tu faire, maintenant ? Et si tu demandais à ton amie quelques instants de réflexion ? Ou alors lui dire que tu l’aimais, sans savoir si tel était le cas ? *J’sais pas, j’sais pas, j’sais pas* Faire un choix relevait pour toi d’une force surhumaine : tu étais incapable de rejeter une proposition et d’en garder une autre, tu étais incapable de peser le pour et le contre de chaque proposition. Ton cerveau, gagné par la panique, n’arrivait plus à fonctionner correctement. Ta respiration s’accéléra, et, te rapprochant doucement d’Erza, tu déposas un baiser sur sa joue, avant de reculer rapidement, le visage en feu.
@Erza McGowan
Héhéhé, que va-t-il se passer ?
Comment réagira Erza ?
Mystère et boule de gomme !
Héhéhé, que va-t-il se passer ?
Comment réagira Erza ?
Mystère et boule de gomme !
#457898 · 4ème année RP
Ivy semble hésiter à prendre la parole. Est-ce encore à cause de la gêne ? J'espère, je préfèrerais ça plutôt qu'elle garde le silence parce qu'elle est triste, ou qu'elle se sent mal. Je préfère devoir supporter cette gêne plutôt que de savoir que je lui ai fais du *mal*. Peut-être que je m'imagine seulement des choses, qu'en vérité tout va pour le mieux — vision un peu trop idyllique à mon goût malheureusement — mais j'en doute. *Faire un câlin*. Je cligne des yeux trois fois avant que ses paroles percutent dans mon esprit. *J'peux t'faire un câlin* ? Ivy, ma douce Ivy, qui il y a à peine quelques minutes était rouge de gêne à cause de mes paroles d'hier veut me faire un câlin ? Je ne comprend plus rien. Je me rends compte que si je ne répond rien cela signifiera que je ne *veux pas*, ce qui est l'exacte contraire de mes pensées.
— Oui.
Je n'ai pas envie de commettre d'autre bourde alors je n'ajoute rien et je la prend dans mes bras. Je suis à peine plus grande qu'elle finalement, ce qui signifie que nous sommes toutes les deux plus grandes que la moyenne d'âge. J'ancre ma tête contre son épaule et je me demande à quel moment je dois arrêter ce doux instant. *Maintenant* ? J'aimerai que ce ne fusse jamais. J'aimerai continuer à l'étreindre encore et encore, bercée par son doux souffle et entourer une mèche de ses cheveux autour de mon doigt.
Le contact est rompu par Ivy et j'ai soudain peur qu'elle m'annonce quelque chose du genre qu'elle m'aime bien, en amie, mais qu'en vérité, savoir que moi je l'*Aime* ça lui pèse trop. *J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur* ! Contre toute attente, elle vient déposer un baiser sur ma joue. Mon coeur explose, c'est trop d'émotions d'un seul coup. Je ne pense plus, je ne réfléchis plus, mon cerveau est off. Il n'y a plus que nous deux dans le Hall, juste Ivy et moi. Sans réfléchir, en faisant abstraction à son regard rougeoyant je plaque ma main derrière sa nuque et je dépose à mon tour un maladroit baiser sur sa joue avant de reculer comme elle. J'ai besoin d'explications. *Qu'est-ce c'était* ?
— Euh... C'était quoi, ça ?
Je rougis de plus belle tandis que j'achève ma phrase. Je veux savoir pourquoi Ivy à fait ça, qu'est-ce que ça signifiait, et tant d'autres choses encore que j'ai résumé en une question. Je sais qu'elle comprendra ce que personne d'autre ne comprendrait, je veux juste qu'elle réponde. Je veux savoir si ce que je viens de m'imaginer c'est du grand n'importe quoi, et si je suis juste un pantin qui lui permet d'expérimenter des choses ou au contraire, que je suis cette personne. Je veux l'aider à comprendre, même si je sais que si son verdict est qu'elle ne m'aime définitivement plus, je n'accorderai plus rien à personne. *Avouer ses sentiments*. Tout le monde trouve que c'est la chose la plus dure dans l'Amour, mais je trouve qu'il y a bien pire : assumer ses sentiments.
@Ivy Mercer
Désolée pour le retard... ><
Qu'est-ce qu'elles sont pipou, j'ai hâte de voir ce qui va suivre
Désolée pour le retard... ><
Qu'est-ce qu'elles sont pipou, j'ai hâte de voir ce qui va suivre
Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody