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06 janv. 2022, 00:36
 Dublin  Fratrie  PV 
24 DÉCEMBRE 2046

L'appartement des deux frères O'Belt avait rarement été aussi rempli qu'en cet instant. Mais surtout, pour la première fois, les trois frères et soeur faisaient le réveillon de Noël. Cela pouvait paraître absurde pour de jeunes irlandais de presque vingt-trois, vingt et seize ans, mais il fallait se souvenir quedans la famille des trois sorciers, on fêtait le solstice d'hiver. Ainsi, le 20 ou 21 décembre selon l'année, ils se réunissaient avec leurs parents pour méditer en prenant contact avec leur magie. Chacun avec sa bougie et trois runes. Leur père avait en sur trois runes symbolisant leur famille entière. Et la magie opérait. Littéralement. Cette année, Ennis avait méditée seule à Poudlard et ses frères en duo ici-même. Ils avaient installé sur la table basse trois bougies et leurs runes pour symboliser l'union physique qu'ils n'avaient pas pu avoir. C'était leur décoration de fin d'année quelque part. A celle-ci s'était ajouté le centre de table confectionné par la benjamine la veille à Dogweed & Deathcap. Ce n'était pas du grand art mais il donnait à la table munie de quatre couvert un esprit de fête parfait. Au centre, ils avaient placé les trois pierres portant des lettres nordiques représentant leurs souhaits pour leur fratrie. Ce n'était pas la tradition exacte, mais était-ce si important?

Parce que oui, ce soir ils dînaient à quatre. Pendant leur escapade au Chemin de Traverse, Domhall avait soudainement déserté, laissant les deux autres continuer à se balader. Et même s'il avait nié, ou refusé de confirmer, retrouver Owen, c'était pourtant bien ce qu'il avait fait. L'endroit de leur rendez-vous n'était jamais parvenu jusqu'à leurs oreilles mais en rentrant le soir, ils avaient pu constater la présence du bibliothécaire à l'appartement. Ses valises se posaient pour quelques jours pour le plus grand bonheur de Domhall qui souffrait parfois de cette relation semi-distancielle. Ennis pensait pouvoir comprendre, les périodes de vacances sans pouvoir voir Jeffrey étaient tout sauf faciles.

Le repas avait été préparé par les trois elfes des enfants. Brownie, Muffin et Cookie avait préparé les plats préféré de chacun, allant jusqu'à demander à l'employé de Poudlard ce qui lui ferait plaisir. L'image des créatures se relayant pour obtenir l'information avait bien fait rire Ennis. Un peu moins son beau-frère. Quoiqu'il fini par répondre, permettant aux elfes de faire fonctionner les éléments de cuisine comme rarement ils avaient fonctionnés.

Tout le monde s'était finalement régalé et les quatre sorciers étaient maintenant installés sur les canapés. Ennis et Diarmuid faisaient face à la baie vitrée. La plus jeune assise en tailleur un plaid recouvrant ses jambes, le plus vieux assis sur l'accoudoir. Leur faisant face, Domhall s'était lové dans les bras d'Owen. Tout ce petit monde avait dans ses mains un verre de champagne que Muffin était allé cherché - sans qu'on le lui demande - directement dans la cave de Letterkenny. Minuit venait de sonner et les quatres sorciers trinquaient pour Noël, pour Yule, pour les fêtes de fins d'années et les cadeaux. Car cadeaux il y avait. Les trois O'Belt n'avait pas encore échanges leurs présents de Yule, c'était le moment rêvé.

De ses frères, Ennis reçu un pull de la course de Kopparberg. La version pour femme de celui qu'elle avait choisi pour Jeffrey. Cela la fit sourire, mais ce n'était pas tout, dans les repli du tissu se trouvait aussi des places pour aller voir la prochaine course. Des étoiles brillèrent dans ses yeux. Deux places. "
Pour Jeffrey et toi," dit Diarmuid avec un clin d'œil. "Et nous! Mais promis on e jouera pas les chaperons!" Ajouta Dom en les englobant tous les trois d'un regard. Avant de chuchoter à Owen de manière à ce que les deux autres n'entendent pas: "Si tu veux venir bien sûr, on a pris plusieurs places." Et puis cette enveloppe mystérieuse. A l'intérieur un carton, comme ceux qui étaient disponible à Fleury & Bott pour les lettres. Avec l'écriture de Diarmuid dans une belle encre indigo, Un livre à recevoir dont le titre lui était inconnu. L'adolescente ne tira rien de plus du plus vieux.

Diarmuid lui, avait été habillé pour l'hiver par ses frere et sœur. Deux tenues complètes. Une cape mi saison neuve, une paire de bouton de manchette... ils étaient allés jusqu'aux chaussures. "
J'ai un style si mauvais?" Attira un "Catastrophique" rieur de la part de la seule fille et un "Disons que nous t'aidons à remplacer tes vêtements qui ne peuvent plus être portésen société!" de celle du plus grand. Il trouva aussi les parchemins à en-tête pour écrire ses ordonnances et ses courriers professionnels.

Restait le couple. Domhall venait d'ouvrir un paquet contenant un mètre et quelques outils pour ses créations. Le suivant renfermait un vinyl magique de son groupe de musique préféré - Thestral & Unicorn - qui avait la pparticularité e ne composer que des instrumentales. En dernier il découvrir une écharpe grise en cachemire. La même qu'Owen venait de sortir d'un paquet argenté. Le cadet capta le regard de la châtain qui sourit en disant: "
C'est pour échanger." Elle reçut en retour un coussin sur la tête. "Tu es..." le jeune homme ne termina pas sa phrase, se contentant de soupirer en secouant la tête.

Ne restait que deux paquets pour Owen qui venait de se faire expliquer par son amoureux qu'il avait dit à Ennis lui emprunter quelques affaires parfois. Le premier venait de l'aîné de la fratrie, un lot de photos sorcières datant de Poudlard fixées dans un carnet à la couverture en cuir. "
Je ne te les avais jamais données. Tu verras j'ai ajouté quelques notes sous certaines." Enfin, dans le papier doré se trouvait une cape en duffle coat grise, au sol brodé en indigo. Diarmuid siffla, appréciateur, devant la beauté du vêtement portant criant de sobriété. Certes, il n'avait pas de problème d'argent mais Dom devait avoir sérieusement fait un trou dans son budget.

Ils restèrent là encore un moment à discuter avant que le constat d'une certaine Gryffondor endormie ne sonne le temps de rejoindre leurs lits. Elle s'y rendit tant bien que mal, les yeux dans le brouillard. Elle aurait bien fait sa nuit directement sur le sofa.




7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

19 janv. 2022, 10:05
 Dublin  Fratrie  PV 
25 DÉCEMBRE 2046

Ennis avait beau être en vacances, elle continuait à se réveiller assez tôt. Pas qu'elle s'en plaigne particulièrement mais elle était bien embêtée sans baguette magique puisque tout ou presque demandait d'utiliser un sortilège pour fonctionner dans la cuisine. Elle devait donc attendre le réveil d'un de ses aînés pour avoir ne serait-ce que du thé. En attendant elle prenait donc un fruit et un vers de jus de citrouille puis trouvait de quoi s'occuper. Elle laissait ses affaires de cours sur la table de salle à manger pour éviter les allers et retours dans la chambre quand Diarmuid dormait. Déjà qu'il n'était pas forcément du matin mais avec ses horaires en décalé c'était pire. Autant ne pas tenter de le transformer en scroutt à pétard en le tirant des bras de Morphée.

Une banane et un verre à la main, Ennis s'installa sur la table tout en tirant de son sac un livre emprunté à la bibliothèque. Elle était tombé sur Casse-Noisette pendant une animation d'écriture à la bibliothèque et avait voulu le garder pour le lire. Et le relire. C'était la troisième fois déjà qu'elle allait se replonger dans le conte, dans l'espoir de découvrir encore quelque chose dans les lignes écrites par le français. Mais, alors qu'elle déposait l'ouvrage au coin de la table et qu'elle allait s'asseoir pour manger le fruit qu'elle avait pris dans la corbeille de la cuisine, de petits chocs sur la fenêtre du balcon se firent entendre. Du courrier! L'irlandaise se depecha d'aller ouvrir à la pauvre bête qui entra sans ménagement dans la partie salon pour aller se poser sur la table basse:

- "
Khéops?" S'étonna l'adolescente en refermant la baie vitrée et en se dirigeant vers le superbe rapace. Le hululement du grand duc de Diarmuid, posé sur le perchoir dédié à leurs hiboux dans l'entrée accueilli son congénère qui lui, attrapant la manche du gilet de la désormais ancienne joueuse de Quidditch de Gryffondor. Cette dernière observa les pattes de la pauvre bête et le délesta d'un colis et d'une lettre portant son nom. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors que le harfang des neiges allait boire et grignoter quelques friandises dans l'entrée avant de vite faire savoir qu'il voulait repartir livrer ses autres courriers. La châtain lui ouvrit et le regarda partir en songeant à Eithne qui devait déjà avoir frappé à la fenêtre de Jeffrey à cette heure. Aimerait-il ses cadeaux? Elle l'espérait. Mais d'abord, elle voulait assouvir sa curiosité.

Assise en tailleur sur le canapé qui faisait face à la baie vitrée, Ennis avait posé le colis à sa gauche et était en train de lire la lettre écrite par son petit copain. Voir ses mots, plus ou moins innocents selon les passages, accéléra son rythme cardiaque. Elle avait sacrément envie de le voir, presque encore plus maintenant. Au moins pour le remercier de ses présents qu'elle s'empressa de découvrir. Sur le dessus, un paquet de caramiels, des petites gourmandises de Noël, juste en dessous un très joli recueil de contes moldus et sorciers. Le livre était assez épais et la quatrième de couverture détaillait les textes présents à l'intérieur. Elle ne connaissait aucun des textes moldus, forcément, et elle eut la surprise de ne pas non plus connaître l'intégralité des contes sorciers. De quoi lire plusieurs soirées. La perspective l'enchantait. Et puis, tout au fond, dans un papier de soie aux couleurs des fêtes de fins d'année, la férue de courses en balais découvrit une très jolie robe vert émeraude qui lui tira un "
Wow" chuchoté. Jeffrey avait su trouver quelque chose de tout à fait dans son style habituel, ce quelle pouvait porter tous les jours quand l'uniforme n'était pas de rigueur. Mais elle avait un petit quelque chose en plus cette robe, qui lui donnait un chic certain, une allure intermédiaire entre ses vêtements quotidien et les tenues plus habillées. Ennis caressa le tissu avant de replier l'habit. Elle l'essayerait plus tard, quand elle pourrait s'enfermer dans la chambre de son grand frère.


@Jeffrey Hunter

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05 févr. 2022, 23:06
 Dublin  Fratrie  PV 
02 JANVIER 2047

Installée dans le canapé qui faisait face à la baie vitrée, Ennis parcourait un conte moldu présent dans le livre offert par Jeffrey. Deux enfants attirés par une sorcière à l'aide de sucreries qui allait finir en soupe. Comme quoi, la magie n'était jamais très loin. Absorbée par sa lecture, elle ne prêtait pas attention à Domhall qui retournait l'entrée de l'appartement jusqu'à ce que les trois rapaces qui somnolaient sur leurs perchoirs manifeste leur mécontentement d'être dérangés par l'un des humains vivant dans les lieux, Facere étant le plus vindicatif. Surprise, la jeune fille sursauta. Elle se retourna pour voir le cadet de la fratrie en train de regarder un peu partout au sol, à la lueur de sa baguette. Elle ferma son livre pour mieux s'installer et lui demander:

- "
Tu as perdu quelque chose?" Sinon pourquoi inspecter ainsi le sol? Sauf que letudiant était penché sur l'un des seul endroit où il ne se trouvait rien. C'était l'endroit où le transplange était possible pour les deux occupants permanents des lieux.

- "
Non. Je cherche où sont les runes qui autorisent le transplanage ici." La benjamine sourit. Forcément. C'était évident. Elle aurait dû y penser. Pour Dom, le vrai cadeau de Noël qu'il avait eu de la part d'Owen, c'était quand ce dernier avait demandé s'il était possible de venir s'installer ici avec lui. Enfin avec lui, et Diarmuid. La quête du second garçon de leur fratrie était logique. Owen n'allait quand même pas utiliser le placard technique chaque main et chaque soir.

- "
Si tu cherches ce que n'est ni toi, ni Dia' qui les a tracées?" Le jeune homme se redressa pour lui lancer un regard d'évidence. Ennis soupira avant de comprendre.

- "
C'est Père? Vous avez réussi à le traîner dans un immeuble moldu pour qu'il vienne poser des runes?" Impressionnant!

- "
C'est même lui qui a apposé le charme de confusion sur le gestionnaire de location pour que ça fonctionne. Je sais que c'est pas évident pour toi... Père tente de se rattraper depuis un an ou deux tu as dû t'en apercevoir?" Ennis lui lanca un regard dur dont les iris noisette semblèrent s'assombrire.

- "
Tu veux dire jusqu'à ce qu'il me demande si oui ou non j'étais vierge de peur que ça ruine leurs plans de mariage arrangé?" Elle était effroyablement blessée par ce qui c'était passé dans le bureau de son père. Et, même si Briac avait semblé la croire, les mots de sa mère... Ça faisait un mal de croup, c'était encore à vif et elle refusait de l'admettre à haute voix. "Je te rappelle que tu es concerné autant que moi. Owen sait?" Dom secoua la tête de gauche à droite en soupirant.

- "
Parce que Jeffrey sait?" Demanda-t-il en retour en s'étonnant de voir un hochement de tête affirmatif. "Ok, ok. Je sais que je dois lui en parler. On avait d'autres choses à penser." Comme ses parents à lui. "Je veux juste trouver un moment propice."

- "
Il n'y en a pas Dom. Quel moment pourrait être le bon pour annoncer un truc pareil? Juste prévois d'être que tous les deux, si possible ici. Pour limiter les dégâts." Car l'un des deux au moins risquait d'avoir besoin de laisser sortir une émotion quelconque. Restait à savoir lequel, quelle émotion, et par quel moyen cela allait se manifester. L'aîné des deux hocha la tête et changea de sujet sans aucune subtilité.

- "
Bon maintenant que tu sais que c'est Père qui a tracé ses fichues runes, à la demande de notre paranoïaque de frère, tu veux pas m'aider?" Supplia-t-il sa petite sœur qui se leva pour le rejoindre en disant:

- "
S'il a fait comme dans l'aire de transplanage toute proche de la maison, il les a gravées en hauteur, tête en bas." Elle regarda vers le plafond: "Là tu en a un regroupement, même deux." Elle pointait du doigt le haut de la bibliothèque qui touchait presque le plafond. À chaque angle, du montant supérieur. "Il devrait y en avoir aussi un au dessus du coin de porte." Affirma-t-elle. Et le plus vieux ne put que constater lanpresence d'un nouvel entremêlement de runes.

- "
Et le dernier? Là ça ne couvre pas la zone où on peut transplaner." Il était impressionné qu'elle ait trouvée ainsi, aussi vite. D'ailleurs, voilà qu'elle pointait du doigt le plafond. "Comment tu as su ça?"

- "
Deux mois à la maison seule... Je me suis occupée. Je ne dirais pas que je saurais faire un truc pareil. Père a un sacré niveau de maîtrise pour ce genre de chose. Mais, si j'ai bien compris, je sais comment on peut autoriser une autre personne à pénétrer dans la zone. Si tu me reproduis les dessins et que je mets la main sur le bouquin que j'ai pu tirer de sa bibliothèque. J'ai pas tout retenu." Elle observa son grand frère avec un air malicieux sur le visage. "Soit il faut le récupérer là bas, soit tu soudoies le bibliothécaire de Poudlard pour que j'ai accès à l'exemplaire de la réserve." Elle n'eut en réponse qu'un sourire énigmatique.

- "
Tu te souviens de quoi?" L'interrogea-t-il tout de même.

- "
Tu connais père, non? Une goutte de sang certainement. Au bon endroit. Peut être ajouter une rune pour représenter Owen." Elle haussa les épaules. "Je ne suis qu'en cinquième année. Ca m'intéresse et je me débrouille... mais là... Il est briseur de sort je te rappelle. Et tu es peut être celui qui a les connaissances qui s'approche le plus des siennes. Avec les techniques de fabrication d'objets magiques." Domhall était songeur, il regardait les entremêlements de signes nordiques présent au dessus de la porte. Ennis hocha la tête. "S'il y a des runes représentatives elles seront là non. La symbolique du laisser-passer."

- "
Je pense aussi." Il posa ses prunelles noisettes sur celles si semblables de sa petite sœur. "Je recopie tout ça. On voit après si j'ai pas un bouquin pour nous aider. Sinon tu demanderas une autorisation à un de tes profs." Il prit le temps de regarder sa sœur qui lui renvoyait une expression déçue. "Quoi, tu m'as pas dis que était Samuel Falkner ton directeur de maison et qu'il t'avait à la botte?" La benjamine de la fratrie haussa les épaules. S'il voulait perdre du temps c'était son problème, puisqu'il n'envisageait pas l'option de demander à leur paternel. Ceci dit, dans sa situation elle ne l'aurait pas fait non plus.

Le laissant à son recopiage minutieux des runes apposées sur le mur, le bois et le plafond, elle rejoignit le sofa pour y reprendre sa lecture des contes moldus du recueil reçu à Noël. Elle les lisait et relisait, comparant avec les contes sorciers du même livre et ceux qu'elle connaissait auparavant. En plus la plupart étaient différents du livre que son beau-frère lui avait prêté.




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18 févr. 2022, 22:24
 Dublin  Fratrie  PV 
JEUDI 10 JANVIER 2047

Domhall avait terminé son dernier cours du jours vers quinze heures. Il venait d'enchaîner quatre longues heures d'exposition magistrale d'un fabricant écossais - qui se trouvait être leur professeur - sur l'utilisation des bois exotiques pour des objets à destination des sorciers européens. Autant dire que le sujet était technique et qu'il avait noirci des pages et des pages de parchemins, annotant ses écrits de réflexion liées aux spécificités des fabricants de baguettes. Car ce cours n'était pas dédié qu'aux quelques étudiants de sa filière, mais bien à tous ceux qui s'apparentant aux artisans magique. La pièce était pleine et le sortilège Sonorus clairement de mise. Il avait quitté l'immense amphithéâtre en compagnie de Sara, une fille avec qui il avait sympathisé dans sa filière. Elle était originaire de Judée et avait choisie de faire une année à l'étranger avant de retourner s'installer chez elle. Ils avaient des échanges passionnant tant sur leurs études que sur la géopolitique sorcière. Et surtout, elle avait eu le chic de ne pas le draguer. Rien que ce fait lui avait permis de gagner un nombre de points raisonnable dans le degré d'estime à lui porter. Parmis toutes celles qui l'avaient approché sans le connaître au préalable, c'était la seule qui s'était abstenue.

En sortant, ils s'étaient tout de suite rendu dans le petit bistrot attenant à la Magi'Fac juste pour prendre un morceau à manger. Mais alors qu'ils allaient rentrer dans l'établissement, Domhall avait reconnu quelqu'un. Quelqu'un qui lui fit monter le sang à la tête. Il contracta ses mâchoires et s'excusa auprès de la jeune femme. Il devait absolument partir pour éviter de se ruer sur Daniel Smith. Celui la avait fait moultes dégâts sur sa petite sœur. Sara l'avait regardé surprise, à elle il lui expliquerait peut-être. Ce n'était pas comme si elle pourrait faire grand-chose de cette histoire en rentrant chez elle. L'irlandais avait donc fait demi-tour pour rejoindre l'endroit où la majorité des étudiants transplanaient. Il avait pris quelques secondes pour calmer les battements rapides de son cœur avant de pouvoir rentrer chez lui.

Dans l'entrée, il s'adossa à la porte e tpeit le temps de souffler longuement. Lui qui n'avait jamais, jamais été sanguin avait été à deux doigts d'aller attraper au col ce petit con, devant doule de témoins. Le châtain ne savait même pas où il avait trouvé la ressource de ne pas le faire. Les yeux clos, l'arrière du crâne en contact avec le bois, il prenait le temps de forcer ses mouvements respiratoires pour reprendre un peu de contenance. Il se débarrassant ensuite de ses affaires pour les ranger et se diriger dans la cuisine. Là, il ouvrit deux placards pour y prendre un verre ballon et une bouteille de vin rouge dont il se serait un verre de temps en temps, juste parce qu'il aimait ça. Reposant la bouteille dans le placard magique faisant office de cave, il partit s'asseoir sur un des canapés pour tenter de se détendre en buvant un peu de cette boisson qu'il affectionnait tant. Le goût âpre de ce vin de Bourgogne lui plaisait bien. Il ferma les yeux. Il ne comptait pas descendre le contenu de son verre d'une seule traite. Mais juste focaliser son esprit sur une tâche agréable et faire redescendre la pression en stimulant sa production d'endorphines. Le jeune homme resta ainsi, seul, jusqu'au retour de son aîné qui le trouva, verre vide posé sur la table basse et un bouquin à la main. Il avait été chercher un roman dans l'immense bibliothèque qui trônait juste à côté du coin salon. Le meuble, malgré son caractère magique, était en train de craquer sous les ouvrages.

- "
Il s'est passé quoi pour que tu prennes un verre seul? Ça te ressemble pas." Lui fit remarquer Diarmuid en s'asseyant en face de lui et en désignant dun signe de menton la table. Le cadet marqua sa page et posa négligemment le livre à ses côtés pour expliquer:

- "
J'ai croisé Smith. S'il n'y avait pas eu plusieurs dizaines de personnes autour de nous je crois que je l'aurais mis en pièce à la moldue." Avoua-t-il en posant ses yeux sur ceux si semblables du médicomage. Ce dernier hocha doucement la tête. "T'inquiète pas, c'était juste pour ne pas focaliser sur ce... Je voulais redescendre en pression avant de me mettre à bosser." Lui dot-il pour rassurer le soignant qui devait avoir déjà vu bon nombre de personnes dépendantes à diverses substances au point de finir dans son service à l'hôpital.

- "
Ok. Mais tu sais, au delà du fait que c'est bien spécial de commencer à boire tout seul, je crois qu'à ta place, j'aurais pas pu garder mon sang froid et il serait avec des collègues pour se faire remettre le nez dans un axe pas trop moche." Domhall rit dans un soupir. Alors que son frère prenait son verre pour lui demander s'il en revoulait un, lui même l'accompagnerait avec une bière. Les deux O'Belt discutèrent ainsi un moment. Ils ne s'interrompirent que pour laisser le temps à Owen de les rejoindre alors qu'il rentrait de Poudlard. Domhall, ravi de le voir arriver presque tous les soirs, chez eux, avait rejeté assez loin ton idée de travail universitaire pour la soirée.



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27 avr. 2022, 13:45
 Dublin  Fratrie  PV 
VENDREDI 25 JANVIER 2047

Quinze heures cinquante-sept. Son père venait de quitter l'appartement. Une heure quasiment complète en face à face avec son géniteur. Seul. Il n'avait pas voulu qu'Owen soit présent. Et puis pour quoi faire? Briac allait déjà devoir apprendre son homosexualité, lui présenter son compagnon maintenant... Si Domhall avait espoir que son père soit plus calme devant lui il préférait éviter de jouer avec la glace, le feu lui avait suffit. Car si sa mère - et sa sœur au demeurant - étaient des flammes qui se ravivaient à la moindre étincelle, le chef de famille était d'un calme glacial. Et la brûlure de la glace n'était pas forcément plus anodine.

L'entrevue avait été tendue et surtout inattendue. Ainsi son père n'avait pas signé ce fichu contrat? Une imitation plus que fidèle par sa mère? Non, son père ne mentait pas. Ou pas sur toute la ligne. Domhall avait appris à lire le peu que son père laissait paraître. Il avait été surpris. Non pas du contenu des papiers qui somme toute étaient très standard, mais bien de la présence de son écriture. Les rides qui s'étaient crispees au coin de ses yeux étaient évocatrices. Le puîné de la famille était perdu. Mais il avait dû enchaîner, et, sans chercher à tourner plus autour du chaudron avait expliqué ce qu'il s'était passé. Son père s'était assis. Chose suffisamment rare pour être mentionnée. Briac avait purement et simplement été déstabilisé. Par l'ensemble. Ses préférences comme la réaction de sa femme.

Domhall était resté debout. Il attendait. Un mot. Un réaction. N'importe quoi. Cela mis un certain temps mais il obtint quelques assurances, une demande de temps pour tout assimiler mais aussi une question. Les runes. La cadet avait alors expliqué. La recherche des imbrication avec Ennis. Le travail qu'ils avaient fourni en cherchant dans un ouvrage plutôt ancien - sans en préciser la provenance - et la modification des tracés. La raison? Elle aussi avait été évoquée. Il vit la mâchoire de son père se crisper mais il ne dit rien de plus. Non, il préféra prendre congé assez sobrement en expliquant qu'il le recontactereait bientôt. Après le week-end. Après avoir eut une, ou plusieurs, conversation.s avec sa femme.



MARDI 29 JANVIER 2047

Un hibou frappait son bec contre la baie vitrée. Domhall, seul dans l'appartement, se leva pour lui ouvrir et fut aussitôt sollicité pour récupérer la missive qui lui était adressée. L'écriture dédiée de son père figurait sur l'enveloppe. Le jeune homme laissa le rapace se débrouiller avec le perchoir et la mangeoire à disposition dans l'entrée. Lui, il hésitait sur ce qu'il avait à faire. Ouvrir maintenant? Attendre Owen, ou Diarmuid à défaut? Les yeux rivés sur l'enveloppe en parchemin, la retourna doucement pour caresser le sceau de cire du bout de ses doigts. Il déglutit avant de, précipitamment, déchirer le papier. Il put en sortir une lettre pliée en quatre qu'il lisait les mains tremblantes.

Les mots se frappaient doucement un chemin. Sa mère était incontrôlable à son sujet. Il était mis en garde. Non, pour le moment il ne pouvait pas en espérer grand chose. Briac avait du user de l'autorité magique de leur mariage pour l'obliger à se calmer. Et fait venir un médicomage. Cathleen, sa mère, était dans un état préoccupant. Par sa faute. Il s'en voulait. Cruellement. S'il n'avait rien dit... elle n'en serait pas là. Le reste des nouvelles était plus rassurant. Son père semblait prendre la chose avec philosophie. Il ne comprenait pas. Mais il voulait continuer dans sa résolution de l'été dernier. Il serait présent. Il acceptait de rencontrer son compagnon à la date qui leur conviendrait. Pas dans l'immédiat. Dans quelques semaines.

Domhall se laissa tomber assit sur le canapé. La lettre s'échappa de ses mains. Il a n'avait pas réussi à lire la fin. Il ne réalisait pas ce qu'il venait pourtant de voir de ses propres yeux. Son père acceptait la situation, malgré le Conseil et le Patriarcat et toute les conséquences que cela pouvait avoir. Juste pour ne pas briser un lien fragile. Stupéfait. Le cadet était stupéfait. Tout ceci n'était peut être pas qu'une manœuvre pour acheter ses enfants. Briac regrettait peut-être bien sincèrement sa part d'erreur dans ce qui les avait mené à une situation de rupture.




7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

28 avr. 2022, 11:36
 Dublin  Fratrie  PV 
JEUDI 14 MARS 2047

Définitivement Domhall n'était pas du matin ou plutôt, pas le matin des autres. S'il écoutait son horloge biologique, il se réveillerai naturellement entre huit heures trente et neuf heures. Sauf que huit heures trente était généralement le moment où ses cours débutaient il devait donc se lever. Il était bien entendu tout à fait capable de se faire violence mais il devait bien avouer que depuis qu'Owen était là, il profitait de sa présence pour lui servir de réveil matin. C'était quand même plus agréable comme ça.

Ce jeudi matin à n'avait pas fait exception et l'étudiant, bien que réveillé, était resté plus ou moins assis dans le lit, regardant son homme se préparer. Il ne commençait qu'à onze heures heures, il pouvait se permettre de prendre un peu plus son temps, temps qu'il occupait à satisfaire sa vue pendant quelques minutes avant de s'extraire des draps et de finir d'ouvrir les volets après avoir attrapé sa baguette. Ses yeux tombèrent alors sur le vivarium d'option, vide. Il fronça les sourcils pour interpellé son amoureux qui était en train de sortir de la chambre. Où était son serpent?

Il n'avait pas fait attention la veille au soir, il était sous la douche quand le bibliothécaire était rentré et il était persuadé que, comme chaque mercredi, il avait redéposé le reptile dans son habitat fraîchement nettoyé par ses soins à leur retour de Poudlard. Et puis il s'agissait de son animal, s'il s'en occupait passivement en faisant l'entretien de son lieu de vie, en vérifiant de temps à autre les sortilèges permettant de maintenir la température ou en lui amenant une souris, il n'avait jamais été jusqu'à chercher le contact. Comme le serpent mangeait le dimanche ou le lundi, une fois sur deux, il n'avait eu aucune raison de chercher à le voir ce mercredi soir.

La réponse tomba nette, le python devait être enfermé dans la bibliothèque. Owen avait quitté avec une vitesse folle l'appartement et lui avait poursuivit sa journée en espérant que la créature allait bien. Ça ne lui avait pas occupé l'esprit au point de l'empêcher de suivre ses cours, mais il avait quand même fait un détour par la petite ménagerie magique de Dublin pour acheter de quoi amadouer le reptile potentiellement contrarié - un gros rat. Il n'en mangeait pas souvent vu sa taille, mais après une nuit dans le froid...

Le soir venu, Owen était rentré avec le python. Ce dernier était particulièrement vindicatif avec son maître et Domhall avait savamment gardé ses distances. Il n'avait jamais été mordu mais l'animal n'avait jamais montré de signe d'affaire non plus. Ça, c'était réservé à sa petite sœur qui l'avait amadoué en trois ou quatre jours à peine, au point qu'Ophion allait se lover contre elle quand il al trouvait dans la bibliothèque. C'était ce que lui avait dit son compagnon. C'était même au point qu'il ne la quittait que quand elle devait aller en cours ou quand il avait envie de se dégourdir les écailles. Semant au passage un brin de peur dans les rayonnages.

- "
Va le poser dans le vivarium, il est chaud." Indiqua le futur fabricant de baguettes en allant chercher la proie à lui donner avec quelques jours d'avance. Et, si habituellement il n'avait pas peur d'aller la déposer à la main, là, il laissa le propriétaire de la bête s'en débrouiller. Il n'avait aucunement envie de se faire mordre. "Donne lui ça et laissons le tranquille jusqu'à demain. Je n'ai cours que le matin, je reviendrai travailler ici pour le surveiller." Si jamais il montrait des signes de maladie quelconque, il savait qu'il faudrait agir vite, Ophion était d'une espèce moldue et, s'il avait vécu la moitié de sa vie avec un sorcier, il valait mieux avoir un œil sur lui.

Le python posé en lieu sûr et nourri, le couple quitta la chambre pour la soirée, ne revenant qu'au moment de se coucher et passer la nuit dans un concert de sifflements mécontents. Autant dire que trouver le sommeil avait été moins aisé.




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29 juil. 2022, 00:31
 Dublin  Fratrie  PV 
VENDREDI 15 MARS 2047

En rentrant de cours ce midi là, Domhall constata que le serpent de son conjoint n'avait pas bougé d'un pouce. Roulé en boule dans son point chaud, le bout de la queue dépassant tout juste d'une de ses cachettes, le reptile semblait dormir à poing fermés. En tout cas il ne bougeait pas et ne sembla pas vouloir s'intéresser à l'étudiant quand ce dernier s'approcha de la vitre. Domhall le laissa donc tranquille et récupéra les notes qu'il tachait d'apprendre depuis un sacré moment pour s'installer sur le lit. Il apprenait souvent allonge dans le canapé, parlant aux hiboux qui ouvraient un œil de temps à autre. Depuis l'arrivée du serpent, ce dernier avait aussi droit à ce traitement de temps à autre. Mais comme il avait la fâcheuse tendance de siffler et que Dom finissait plus par lui parler que de relire ses cours. Il parlait toujours des théories qu'il devait savoir, mais n'allait pas forcement vérifier ce qu'il racontait, problématique quand on souhaitait apprendre. Il migrait donc souvent jusqu'au salon. Mais puisqu'il avait dit qu'il allait garder un œil sur son état de santé, il finit sur le ventre, attrapant les deux oreillers pour se caler de manière à pouvoir jeter quelques regards au vivarium. Ophion ne sortit de sa léthargie qu'en fin d'après midi, glissant contre le substrat jusqu'à son point plus frais, plus particulièrement son point d'eaupour se baigner. Le châtain l'observa jusqu'à ce que le python ne claque vivement des dents en sifflant d'un air menaçant. S'il était capable de râler, c'était que ça devait aller plutôt bien. Il quitta la pièce pour attendre le retour de son compagnon qui n'allait plus tarder.


SAMEDI 16 MARS 2047

Domhall ne commenca à se réveiller qu'en entendant la porte de la chambre se refermer et fut complètement apte à sortir du lit alors qu'Owen était déjà parti. La nuit avait été meilleure peu voir pas de sifflement intempestifs. Mais par le peu de lumière qui filtrait entre les volets à demi-fermés, le natif de Letterkenny capta le regard mécontent du serpent. "Je n'y suis pour rien tu sais?" Lança-t-il à la boule d'écailles qui le suivait du regard et sembla lui répondre d'une suite sifflante mi-menaçante, mi-plaintive. Le jeune homme soupira avant de se préparer à sortir, il avait rendez-vous avec Sara pour travailler jusqu'au soir. En rentrant, il ne put que constater l'humeur massacrante d'Ophion qui se laissait à peine approcher, y compris par son maître. Le châtain entreprit donc de converser avec le serpent lui racontant ses révisions, les ultimes il espérait. Et contrairement à la veille, il sembla écouter. D'autant plus quand Domhall changea de sujet pour dire à la bête qu'il avait convaincu Briac de faire tester à Ennis des baguettes de leurs ailleuls. Il devait étudier celles que son père lui avait apporté pour faire une pré-sélection. Le briseur de sort devait en parler à la plus jeune pendant le séjour qu'il feraient en Suède dans un mois et lui proposer le choix en la redéposant ici. Quand il avait évoqué sa sœur, les expressions du reptile avait changé. Comme s'il était radouci. C'était un début en soi, mais il n'avait pas pu creuser la question, Owen rentrait et il voulait le convaincre de venir passer la soirée côté moldu avec Sara, juste de quoi se changer les idées et ne pas avoir à se cacher comme dans le monde sorcier.


DIMANCHE 17 MARS 2047

Domhall trouvait toujours le week-end horriblement long. C'était pour ça qu'il faisait en sorte d'être en dehors de l'appartement, au moins le samedi. Pour ne pas avoir à penser au fait que son conjoint travaillait aussi le week-end, réduisant leurs moments ensemble, le châtain cherchait donc à s'occuper. Il ne boudait pas son plaisir à le retrouver tous les soirs, cependant si une journée par semaine, quand il n'avait pas cours lui même de préférence, ils pouvaient être ensemble, cela serait quand même appréciable. Mais il n'osait pas spécialement en parler, ne voulant pas paraître égoïste. Owen s'épanouissait à Poudlard et il avait déjà négocié pour venir vivre avec lui. Il en devait pas trop en demander. Pour remplir les heures, il voyait ses amis. Mais ce dimanche, tous avaient quelque chose. Il aurait pu tenter une visite à ses parents, mais sa mère refusait toujours catégoriquement ne serait-ce que d'entendre son nom... Non donc. Il n'était pas d'humeur à se replonger dans les révisions, par contre l'étude des baguettes de ses ancêtres O'Belt... pourquoi pas. Il se mit donc à l'œuvre, comparant les tailles, bois et cœurs avec les caractéristiques du catalyseur de sa cadette. Mais au delà de ça, il fallait aussi penser à son caractère et aux caractéristiques de sa magie. Un exercice purement théorique, si sa sœur entrait en possession d'une de ces baguettes, la famille entière risquait gros. Ca avait été le nœud d'une discussion avec son père et la conclusion avait été de jouer la prudence, Briac travaillerait légalement a ce qu'elle retrouve sa propre baguette. Il s'était naturellement mis à parler à voix haute: "Impulsive. Réfléchie. Malicieuse. Retorse. Fidèle. Caractérie..." Un sifflement agacé lui parvint. L'irlandais se tourna vers le terrarium, Ophion oscillant sa tête de gauche à droite. Dom haussa un sourcil. "Pas caractérielle?" Nouvelle insistance du mouvement de gauche à droite. "Opiniâtre?" Le sifflement se fit plus discret et le jeune homme retourna à son analyse. Puis, alors qu'il faisait une pause après avoir écarté les baguettes de ses arrières grands-mères et de tous ses arrière-grands-parents, il vint s'asseoir au pied du lit: "Tu l'aimes bien Ennis n'est-ce pas? La voir ça te permettrait de moins en vouloir à Owen? Et éviter de vouloir nous mordre dès qu'on ouvre?" Il fit un mouvement de menton vers le couvercle du vivarium. Le serpent l'écoutait, sifflait des choses qu'il ne pouvait comprendre... "Tu sais qu'on ne peut pas apprendre le Fourchelangue? Mais si tu veux voir Ennis il va falloir que tu laisses Owen te toucher, il n'y a qu'en t'emmenant à Poudlard que tu pourras la revoir, enfin la sentir." En disant ces mots, Domhall fixa le python royal, "À moins que..." Il se leva pour rejoindre la chambre voisine. Dans un coin, des affaires d'Ennis qu'elle avait laissé. Des vêtements qu'elle n'avait pas jugé bon de prendre en janvier. Dom y récupéra un débardeur, un de ceux qu'elle portait sous ses chemisiers, et retourna auprès d'Ophion. "Si j'ouvre, tu me laisses déposer ça sans essayer de me crocheter le poignet? C'est à elle." Il attendit une forme d'approbation et alla déposer le tee-shirt dans le point chaud. Ophion se roula en boule dessus. Pour la première fois depuis le jeudi, il semblait vraiment plus calme. Il le laissa donc tranquille, expliquant à son retour au propriétaire du dit-serpent que la seule idée qu'il avait trouvé pour l'apaiser avait été de lui donner un vêtement de sa cadette.


Actions d'Ophion vues avec @Owen Locke

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

23 déc. 2022, 22:12
 Dublin  Fratrie  PV 
MARDI 16 AVRIL 2047

Ennis était rentrée la veille de Suède. Leur père l'avait déposée le soir pour la lui confier. Leur aîné avait un planning un peu étrange pour ces vacances. Il avait pu rester à l'appartement, faisant des allées et venues entre Londres pour voir Annaëlle et ici, jusque tôt ce matin où il était reparti travailler. Il reviendrait ensuite le mercredi soir jusqu'au vendredi dans la journée puis reprendre son rythme habituel... Autant dire que Domhall avait un peu perdu le fil de quand il devait ou non être à Poudlard! Déjà que lui avait du mal à se faire à ses jours non travaillés qui tombaient bizarrement. Ce n'était pas aléatoire, mais la logique de mise en place le laissait un peu dubitatif. Il avait simplement noté les dates sur un calendrier puis constaté assez rapidement la nécessité de devoir négocier un échange entre le lundi quinze avril - la veille - et le suivant, le vingt-et-un. Ça impliquait qu'il enchaînait dix jours consécutifs sans pause, mais le week-end était moins chargé et il avait pu passer sa journée avec Owen. Il pouvait bien s'en accommoder.

Dix-huit heures passées d'une quinzaine de minutes, le puîné des O'Belt apparaissait dans l'entrée de son appartement. Se délestant de sa cape et de ses chaussures assez rapidement, il ne put que constater la présence de sa benjamine sur le canapé dit de Diarmuid puisqu'il était celui qui l'utilisait le plus. Allez savoir pourquoi, rien n'avait été décidé et rien n'interdisait à l'autre de s'y installer mais c'était ainsi, l'aîné se positionnait quasi exclusivement sur le sofa qui faisait face à la baie vitrée et lui, sur l'autre. Une habitude. Et celle d'Ennis était de s'asseoir en tailleur en plein milieu de celui de Dia ou bien de côté, au sol, devant le sien. Le pourquoi du comment lui était complètement inconnu, il avait juste fait ce constat. "
Tu n'as pas bougée depuis que je suis parti, tu en as conscience?" Demanda le jeune homme à l'adolescente qui leva le nez de ses livres et parchemin pour se retourner et le regarder venir s'installer à ses côtés. L'adolescente le regardait d'un air mutin, de celui qu'elle partageait beaucoup trop avec leurs frère et père. Il n'était pas spécialement en reste mais il était assez loin derrière à ce jeu là.

- "
Si, il a bien fallu quand Cookie et Muffin," elle avait insisté sur le 'et', "ont voulu me nourrir comme si vous étiez là tous les quatre avec moi." Domhall ne put s'empêcher de rire à la mention de leurs deux elfes... Il n'y avait pas à dire, leurs petites créatures étaient attachées à eux, et la réciproque était tout aussi vraie.

- "
Je vais interdire à Muffin de cuisiner ce soir. Cookie est toujours là? Mais en attendant de manger ce soir, tu refermes tes bouquins." Imposa le cadet de la fratrie sous les protestations de sa benjamine. Des protestations assez fournies par ailleurs.

- "
Laisse moi ça, déjà que je ne peux pas lancer de sorts..."

- "
Même si tu avais eu ta baguette tu n'aurais pas pu Ennis..." Soupira le plus jeune de ses grands-frères. "Et puis tu révisais ton Histoire de la Magie... Aux dernières nouvelles, il n'y a pas une once de formule magique dans cette matière. Sauf si maintenant on apprend à lancer un Gèle-Flamme en cours?" Ennis fit signe que non de la tête et soupira résignée.

- "
Tu proposes quoi à la place? Quitte à sortir de mes révisions, je n'ai pas envie de lire. Et guère plus de faire une partie d'échec." Pas qu'elle ne sache pas y jouer mais puisqu'il proposait de s'aérer l'esprit, autant le faire jusqu'au bout. Ça s'entendait rien qu'au ton employé qu'elle mettait son cadet au défi, lui qui était réputé pour être le plus posé de leur petit trio. Et au visage qu'il affichait, il n'allait certainement pas lui proposer d'aller voler dans un endroit discret. "Bon tu me le dis ou alors tu me rends mon livre!" Ce fut un éclat de rire qui lui répondit à la seconde suivante.

- "
Owen ne va plus tarder, et on t'a ramené quelque chose de Paris. Je sais que tu vas vouloir l'utiliser à l'instant même où tu l'auras dans les mains." Assura l'apprenti fabricant de baguette alors qu'un éclat nouveau apparaissait dans les yeux de sa benjamine qui de fait, l'interrogea sans discontinuer, espérant deviner ce qui allait lui être offert sous peu. Mais Domhall avait été à bonne école, elle ne saurait pas avant de l'avoir entre les mains et donc, avant l'arrivée de son compagnon.


@Owen Locke pour information

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22 janv. 2023, 14:35
 Dublin  Fratrie  PV 
DEUXIEME QUINZAINE DE JUILLET 2047, UN SOIR

Diarmuid était rentré de son voyage avec Annaëlle quelques temps plus tôt avec quelques couleurs tout à fait estivales et une armada de bons souvenirs qu'il avait retranscrit dans un petit carnet. Quelques phrases chaque jours, une photo de temps en temps glissées à l'intérieur. Un petit carnet qu'il venait de ressortir, pas qu'il ait déjà besoin d'une aide pour se remémorer les moments hors du temps encore tout frais, mais plus parce que, parmi les clichés sorciers, il en cherchait une d'eux deux qu'il pourrait mettre dans un cadre et l'avoir à Poudlard dans son appartement ou son bureau de la salle de consultation... Ca faisait peut-être cliché mais il aimait bien l'idée. Tout à son choix cornélien, il manqua de sursauter en entendant le bruit de la porte de la salle de bain. Ennis était couché puisqu'elle avait une course demain et voulait être en forme, Domhall sortait de la douche. L'aîné tourna la tête, surpris, et vit son frère venir s'installer à ses côtés. Le médicomag l'avait suivit du regard. Ca, ce n'était pas habituel. Pas qu'il n'aime pas avoir de moment privilégiés avec son cadet, mais souvent, le soir - en ce mois de juillet où le diplômé ne travaillait pas - soit ils étaient tous ensemble, soit le couple d'hommes sortait ou restait dans leur chambre par besoin d'intimité. "Ca ne va pas?" Demanda le plus vieux en voyant l'air soucieux sur le visage du cadet avant d'ajouter. "Avec Owen?" Oui, parce que s'ils n'étaient pas tous les deux... Ils s'étaient disputés? Même s'ils étaient clairement soudés les deux irlandais n'étaient pas forcément d'accord sur tout et... il ne les avait jamais entendus avoir de mots mal placés mais parfois, l'énervement faisait que...

Alors qu'il s'imaginait mille sujets possible de dispute, la tête de Dom bougea de gauche à droite. "
Enfin si..." Diarmuid fronça les sourcils. "C'est jusque que... Tu es au courant pour sa mère non?" L'infirmier scolaire était perdu. Au courant de? "Qu'Heaven n'est pas sa mère biologique? Oui, mais elle l'a élevé depuis bébé..." Il cherchait tout en parlant. Où voulait en venir son petit-frère exactement? "Je sais qu'ils ne se parlent plus trop mais... Je doute que ça soit de ta faute, personnellement je veux dire. Ca s'est dégradé?" Il n'avait pas toutes les pièces du puzzle. Il savait Owen fils unique mais n'avait pas spécialement cherché à creuser. Il savait donc que ça ne s'était pas fait et que le sujet était douloureux pour tous les Locke. "Non." Encore raté donc, allait-il en savoir plus ou bien devrait-il poser des questions.

- "
C'est un statu quo avec Heaven, elle s'est excusé par lettre auprès d'Owen mais je crois qu'il attend plus de sa part." Le fabriquant de baguettes haussa les épaules, Diarmuid l'observait attentivement. Quelques photos avaient glissé du carnet jusque ses genoux et le livret posé dessus. "C'est de son autre mère dont il est question. Il t'en a parlé déjà, qu'il l'avait retrouvé, de son frère Edwin." Diarmuid confirma d'un mouvement de tête. Bien entendu il savait. Comme il savait que la mère du gamin n'était pas tendre avec et qu'Owen cherchait à le sortir de la spirale infernale où le Serpentard se trouvait. "Le juge moldu a pensé qu'il devait vivre avec Owen. Donc nous." Conclua le cadet avant que l'aîné ne sorte un "Mais c'est une bonne nouvelle!" agrémenté d'un sourire.

Bon, apparemment pas vu l'air grave que lui rendait Dom. Les sourcils du plus petit en taille se froncèrent à nouveau. "
Et on fait comment? On n'a que deux chambres. C'est déjà à la limite du camping avec Ennis dans la tienne. Elle ne voudra pas partir, lui sera trop... pour dormir dans la même pièce que toi. Aucun des deux ne sera à l'aise s'ils dorment dans ta chambre dans l'hypothèse où tu peux aller chez Anna..." Effectivement, vu sous cet angle, leur appartement était tout, sauf un château, et surtout... Signe négatif de la tête pour le plus vieux. Il n'allait pas s'imposer chez sa petite-amie et la meilleur amie de cette dernière sans avoir pu anticiper avant. Il y dormait parfois, d'autres c'était elle qui venait - et dans ce cas, si elle était présente, la benjamine migrait sur un des canapés. Le médicomage pinça des lèvres. Il leur manquait une pièce quoi... Mais déménager n'était pas prévu, surtout qu'en vivant plus des trois quart de l'année à Poudlard, garder un appartement à Dublin aussi grand pour lui n'avait pas de sens. Et puis, même, il aimait ce cocon fraternel et égoïstement, il n'avait pas envie que cela s'arrête. Pas pour le moment. Un jour il le faudrait, mais plus tard.

En attendant, il fallait trouver une solution. "
Si on achète un canapé qui se métamorphose en lit? Pour cet été. Après il faudra trouver autre chose... Soit on déménage et on cherche pour nous cinq, soit..." Soit? Le regard interrogatif de Dom montrait qu'il attendait la suite. Diarmuid hausa les épaules... il ne savait pas, mais il devait bien exister d'autres alternatives. Ajouter une pièce magiquement devait pouvoir se faire au bout du couloir menant à la salle de bain. A moins que?! Il se retourna et pointa du pouce le dit couloir. "Il y a quoi derrière ce mur?" Grande question! Mais s'il s'agissait d'un espace inusité de l'immeuble, la magie les aiderait... à convaincre les propriétaires.


@Owen Locke @Edwin Wellhister pour les mentions

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

27 janv. 2023, 00:52
 Dublin  Fratrie  PV 
DEUXIEME QUINZAINE DE SEPTEMBRE 2047

Diarmuid aurait bien eu cette discussion quelques jours plus tôt mais il ne voulait pas la superposer avec l'anniversaire de son cadet pour la simple raison que ce n'était pas franchement un sujet qui soit particulièrement adapté à un moment de détente entre frères. Il avait alors repoussé de quelques jours puisque si ça demandait d'être traité rapidement, il n'était pas non plus dans l'urgence. C'était donc avec quelques parchemins qu'il était revenu de Poudlard ce jour là. Des parchemins qu'il avait gardé avec lui jusqu'à ce qu'il eut finit d'exposer à Domhall ce à quoi ils correspondaient - un contrat de fournisseur à passer avec la boutique de leur mère qu'ils géraient. Jusqu'à cet été c'était d'ailleurs surtout Dom qui avait géré puisque son emploi du temps ne lui permettait pas de passer aussi régulièrement que nécessaire. Il avait donc profité de la pause estivale pour y prendre ses marques tant sur place que dans l'administratif. Ennis ne s'impliquait pas à leur demande, pas tant qu'elle était à Poudlard. La benjamine, si elle était informée régulièrement, n'était consultée qu'en cas de décision importante, ce qui jusque là n'était jamais vraiment arrivé. En l'occurrence, ce qu'ils étaient en train de discuter était un sujet où elle serait consultée. Mais Diarmuid voulait d'abord le ressenti de leur frère.

- "
Mais tu as le droit?" Avait commencé par demander Domhall quand il eut finit de lui présenter l'idée. "Il n'y aura pas de problème de conflit d'intérêt ou de passe droit?" Une question légitime qui l'avait tout naturellement effleuré et qu'il avait retourné un bon nombre de fois au début du mois en relisant les conditions qui régissaient la manière dont les contrats entre Poudlard et des fournisseurs extérieurs et il n'y avait aucune information formelle. "Ennis te dirait que ce n'est pas interdit. J'ai vérifié plusieurs fois mais si tu veux le faire aussi..." Il laissa sa phrase en suspens et chercha le document mais le puîné déclina la proposition de lire toutes les conditions, croyant son frère sur parole. Et puis si cela lui était interdit, il serait vite retoqué par la direction de l'école et cela lui créerait des problèmes. Diarmuid était parfois impulsif mais très loin d'être stupide. Ce qu'il dit ensuite le prouvait d'ailleurs tout à fait.

- "
A ce stade, personne ne sait que ce n'est plus Mère qui prend les décisions. Si on vient me reprocher le contrat je saurais argumenter la qualité. Et je ne serais de toute façon pas le seul à en profiter, mes collègues pourront juger par eux même. Et si la réflexion est faite à Père... Et bien il pourra dire qu'il n'est pas impliqué, cela restera la stricte vérité. Mère ne le tenait qu'au courant de ses décisions importantes." Très loin d'être stupide. Dom hocha la tête. "Dans ce cas on peut y aller, ça ne pourra de toute façon pas faire de mal aux finances, même si c'est n'est pas à un stade qui soit encore trop préoccupant." Il fallait bien être pragmatique dans cette situation, l'employée à mi-temps l'était maintenant à temps plein, c'était une dépense en plus qu'ils peinaient à combler. Ils avaient les stocks pour fournir Poudlard, il le savait à la liste qu'avait fait Diarmuid des besoins spécifiques, des choses qu'il ne devait pas trouver à Apothic'herbes.

- "
Tu en parles à Ennis?" le médicomage hocha la tête. "Et pour la signature de Mère?" Les yeux jumeaux se rencontrèrent. "Comme on a toujours fait. Je vais y aller, elle..." Il s'interrompit. Ils ne parlaient jamais de ce qui s'était passé entre Cathleen et son cadet. Il savait que c'était douloureux pour lui, qu'il était profondément blessé. Comme leur benjamine, il ne demandait jamais de nouvelles et ne souhaitait pas la voir tant qu'elle n'aurait pas fait un geste quelconque. Lui-même n'y allait que lorsque c'était absolument nécessaire pour des papiers liées à Sweeny's apothecary. C'était dur à de nombreux points de vue, parce qu'il se sentait mal vis à vis des deux plus jeunes, et parce que leur mère n'était que l'ombre d'elle même et que - malgré tout ce qu'on pouvait lui reprocher - c'était sa mère et qu'il ne pouvait la détester tout à fait. "Elle signera."



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