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28 janv. 2023, 22:36
 Dublin  Fratrie  PV 
FIN JUILLET 2047

Ennis avait eu une course la veille à Lutty et avait réussi à se hisser en finale où elle avait réussi à prendre la deuxième place. Rentrée fatiguée par l'exercice intense que cela pouvait représenter, elle avait dormi un peu plus ce matin là, à se retrouver la dernière à sortir des chambres. Un fait plus qu'inhabituel pour l'adolescente qui rejoignit Domhall à la table du petit-déjeuner. Le cadet n'était pas spécialement gros dormeur, c'était plutôt Diarmuid et elle qui se levait particulièrement tôt et qui donc posait un contraste par rapport à la moyenne. Ce qui ne les empêchaient pas, parfois, de rester plus longtemps dans leurs lit respectifs le matin. Alors que son grand frère mangeait différents toast salés avec une tasse de thé qu'il devait déjà avoir rempli une deuxième fois. Elle même commença à composer son assiette non sans saluer Diarmuid qui sortait de la salle de bain et se dirigea directement vers l'entrée pour quitter l'appartement. C'était très courant que les trois plus vieux sortent et reviennent dans l'appartement pour diverses activités. Ennis accompagnait l'un d'entre eux selon l'endroit où ils se rendaient. Dans l'après-midi, elle devait d'ailleurs aller se balader avec Dom dans un des nombreux parcs de la ville, une promenade qui serait certainement agrémenté d'une pause dans un café ou d'un passage dans une rue commerçante - pour le plaisir.

Mais avant ça, il y avait une mâtinée où Ennis comptait bien se plonger dans un ouvrage de russe qu'elle avait pu emprunter le temps des vacances. Ce qui n'était pas plus mal puisqu'Olya ne devrait plus tarder à lui répondre. Mais, à peine plongée dans son livre de grammaire, parchemin sous la main pour faire les exercice qui était associés au cours qu'elle lisait, qu'un hibou s'engouffra avec fougue par la baie vitrée laissée ouverte en raison des températures plus qu'agréables et vint se poser sur son livre. Dessus. Les serres aiguisées sur les pages d'un livre qui ne lui appartenait pas. La châtain déglutit, le rapace n'y était pour rien et l'agacer ne ferait qu'augmenter de manière plus que significative le risque que le livre ne se retrouve abîmé. Elle récupéra la lettre où son nom et son adresse figurait à l'encre verte caractéristique de l'école et le hibou rand duc rejoignit d'emblée un perchoir libre et picora dans une des petites mangeoires avant de boire et de s'en retourner par là où il était venu.

L'enveloppe était lourde, signe qu'un badge s'y trouvait. Ce devait être celui de préfète, elle ne voyait pas pourquoi le professeur Mason ne lui aurait pas renouvelé. Pas sans l'en avertir ou la prévenir que cela puisse arriver avant de partir en vacances? Si? Elle décacheta l'enveloppe après avoir passé plusieurs secondes à regarder cette dernière... A moins que... Saul Abernathy avait quitté Poudlard en juin. Etait-il possible que l'insigne soit celui de préfète-en-chef? Son cœur accéléra d'un coup et ses gestes furent bien plus fébriles. Rarement elle avait autant eu de difficultés à ouvrir ce satané pli qui apportait la liste des fournitures scolaires ainsi qu'un éventuel badge de capitaine ou de préfet.

Une fois le parchemin suffisamment déchiré, l'objet métallique tomba, face contre le bois de la table, maintenant le suspens. Difficilement, Ennis extirpa ensuite un premier feuillet, celui qui donnait la liste des livres pour la sixième année et qu'elle écarta bien vite. Le deuxième feuillet était maintenant dans ses mains. Elle le déplia lentement et compris en lisant son nom 'Miss O'Belt' que ce dernier n'avait pas été rédigé par le professeur en charge des Gryffondor mais bien par la directrice. Cela ne pouvait donc avoir qu'une seule signification... Ses yeux avait survolé la missive jusqu'à tomber sur les mots qui venait confirmer le tout. Préfète-en-chef.

Elle déposa la lettre et fixa le badge avant de, lentement, le retourner. Oui, c'était bien celui-là. Elle avait été nommée préfète-en-chef. C'était à la fois une surprise et une fierté. Elle peinait à réaliser et fixait l'insigne tout en passant un de ses pouces dessus. Bien sûr, quand Saul avait rappelé qu'il partait en fin d'année, elle avait espéré. Et puis... Et puis les jours passant, elle s'était souvenu que tout un tas d'autres élèves pouvaient aussi prétendre à ce poste et qu'être préfet n'était absolument pas un gage de priorité. Des élèves méritant, moins froid qu'elle, elle pouvait en trouver par dizaine dans les trois promotions d'élèves les plus âgés. Mais c'était elle qu'on avait jugé apte à rejoindre William... Enfin, c'était ce qu'elle pensait, elle n'avait pas encre vraiment lu le courrier de Miss Montmort qui lui annonçait qui était son binôme ainsi que la liste des huit préfets.




7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

11 août 2023, 15:37
 Dublin  Fratrie  PV 
Actions des personnages vues avec les joueurs.
TW : cigarette

Il l'avait retrouvé au fond de la poche d'une vieille veste. Depuis qu'il avait eu de nouveaux vêtements, il ne mettait presque plus les anciens et, ce soir-là, Edwin avait fait quelques tris dans ses affaires. C'était quelque chose qu'il aimait bien faire, comme pour jouer à l'archéologue et se rappeler des souvenirs en retrouvant des bibelots quelconques. Le paquet encore bien emballé lui était apparu comme un fossile d'un ancien temps. Edwin n'avait pas fumé depuis longtemps, presque un an maintenant. Quand il vivait encore chez sa mère, la mauvaise habitude revenait tous les étés. Il rentrait de Poudlard et passait le plus clair de son temps dans les rues de Londres, parfois à traîner avec des groupes que sa mère n'aurait jamais acceptés. Et c'était peut-être pour cela qu'il traînait avec ces racailles qui fumaient et volaient, comme pour faire la nique à sa mère et se dire au fond de lui qu'elle ne le contrôlait pas. Tirer sur sa cigarette -le plus souvent légale- lui donnait l'impression, durant un bref instant, de ressentir une vague de plaisir et de détente au fond de lui. Et, après, c'était essentiellement parce qu'il avait besoin d'en fumer plus qu'il continuait.

En rentrant chez lui après des heures à traîner dans la fumée, il se sentait plus grand et moins faible. Comme un petit adulte qui n'avait alors pas besoin de courber l'échine devant sa mère. Si elle avait déjà senti l'odeur, elle n'en avait jamais fait la remarque et l'avait laissé faire, parfois même dans sa chambre. Ayant toujours été plus grand que son âge, ça avait toujours été facile de se procurer quelques paquets. Cependant, il avait toujours refusé les cannettes de bière ou d'autre substance alcoolisée. L'odeur lui retournait l'estomac. Pour Edwin, ce n'était pas pareil : la cigarette n'était pas une addiction aussi "grave" que l'alcool. Bien sûr, c'était addictif, ça pourrissait les poumons et toutes ces conneries, mais au moins, il ne devenait jamais violent après deux clopes. Sa mère, avec deux verres, par contre, c'était toujours différent.

Il ne fumait jamais beaucoup l'été, mais les retours à Poudlard lui donnaient toujours du fil à retordre. Il s'imaginait chanceux de ne pas pouvoir se procurer de cigarette pendant cette période, ça l'obligeait à couper à ses habitudes, ce qui lui aurait été compliqué s'il était resté à Londres. L'arrêt brutal des cigarettes et le retour à Poudlard dans un monde qu'il n'appréciait pas l'avaient toujours rendu un peu plus renfermé et grognon, mais Edwin mettait tout ça sur le changement d'environnement.

Il tourne le paquet, jouant avec de ses longs doigts, le nez froncé de concentration. Il doit bientôt être une heure du matin, tout le monde doit être endormi. Encore une fois, sauf lui, mais les adultes ne se rendent pas souvent compte quand il reste éveillé jusqu'à pas d'heure, Edwin s'assurant de faire le moins de bruit possible pour ne pas risquer de les réveiller. Assit au milieu de sa chambre, il prend quelques secondes pour réfléchir. Ce serait si facile... Il lui suffirait de se redresser, enfiler une petite veste pour ne pas avoir froid et sortir sur le balcon. Une cigarette, ça ne pourrait pas faire de mal, et personne ne devrait trop s'en rendre compte... Fumer dehors, et mettre sa veste au sale pour en retirer l'odeur. Prendre une douche tôt le lendemain, bien se laver les dents. Personne n'en saurait rien. Il tire sur le plastique qui entoure le paquet, le fourrant en vrac dans sa poubelle de bureau avant de tirer une des cigarettes du paquet. Il se la coince entre les lèvres par réflexe avant de fourrer le paquet sous son oreiller à l'abri des regards. Il doit fouiller quelques instants avant de trouver un paquet d'allumettes dans sa chambre, normalement utilisées pour bricoler avec ou allumer quelques bougies. Une fois cela fait, il enfile la vieille veste noire qu'il fouillait et une grosse paire de chaussettes.

L'appartement est noir et silencieux, et Edwin se glisse dans la pièce principale comme un félin jusqu'à atteindre le balcon. Dublin n'est pas comme Londres, l'adolescent ne peut pas filer par sa fenêtre pour aller courir en ville. Il ne connaît pas le quartier, il ne sait pas dans quels jardins il peut passer sans se faire attaquer par des chiens. Alors il ne bouge pas, mais ses courses nocturnes lui manquent. Edwin s'assied et laisse passer ses jambes entre les barreaux de la barrière pour les faire balancer dans le vide avec un soupir détendu. Il craque une allumette et l'éteint dès que sa cigarette est allumée avant de la jeter par-dessus le balcon. Il n'aime pas le feu, mais c'est parfois nécessaire. Edwin ferme les yeux et tire sur sa cigarette avant d'expirer la fumée doucement. Il se ratatine légèrement, se détendant petit-à-petit à mesure que la cigarette ne se consume.

Edwin regarde la ville en contrebas, les lumières et les étoiles qu'elles cachent. Il s'abreuve des bruits ronronnant et lointains des voitures et de quelques jeunes sortant de boites ou en terrasse. Edwin aime tous ces petits bruits, ça le calme et lui rappelle les quelques bons souvenirs qu'il a d'Old Smoke, la belle Londres.

Des pas s'approchent et Edwin sursaute, écrasant sa cigarette par terre dans un excès de panique. Il redresse le menton, les yeux grands ouverts comme un cerf dans les phares. Owen se tient dans l'embrasure de la porte-fenêtre et l'observe quelques secondes. Edwin se redresse, pousse du pied la cigarette qui finit de fumer tranquillement pour la cacher derrière lui et se mord les lèvres, dans l'attente de l'engueulade qui ne manquera pas, il en est sûr, d'arriver. Il n'ose pas encore trop faire des conneries ou laisser ses émotions prendre le dessus. Pas de crise de colère ou de frustration qui s'échappe. Ce n'est pas qu'il ne fait pas confiance aux autres, c'est simplement une histoire d'habitude. Owen ne sera pas violent avec lui, il lui a dit, mais Edwin a toujours l'impression désagréable qu'il n'a simplement pas atteint son point de rupture. S'il fait une trop grosse connerie, peut-être que la goutte qu'elle ajoutera fera déborder le vase. Edwin en a peur, il a peur de voir ce visage se briser de colère et cette main se lever pour lui gifler le visage comme sa mère ne manquait pas de le faire. Et Diarmuid et Domhall ? Eux aussi ils étaient dangereux. Edwin savait d'Antonn que les familles de sang purs pouvaient mettre en place quelques punitions bien trouvées et il ne savait pas si, une fois Owen assez en colère, il pourrait les laisser expérimenter les punitions qu'ils auraient pu subir durant leur enfance.

La panique lui attrape la gorge et il avale sa salive avec mal Ecoute Owen c'est pas.. J'faisais rien, je regardais juste la ville. Il cherche une autre justification quand son frère hausse les épaules, visiblement dépité, mais loin d'être en colère.

T’as pas besoin te cacher tu sais. Ecrase-la, elle continue de brûler. T’as bientôt 16 ans, même si je n’approuve pas, je vais pas l’interdire, je pars du principe que tu sais ce que tu fais et que tu connais les risques ? Edwin baisse les yeux sur ses chaussures et termine d'écraser sa cigarette alors que son frère fait une pause, peut-être de trop aux yeux du plus jeune qui angoissait toujours. J’aurais juste aimé que tu m’en parles plutôt que de te cacher. 

Une petite pique de honte lui traverse l'estomac. Il n'arrive qu'à chuchoter un J'suis désolé.. je.. je voulais pas que tu sois en colère contre moi...

Edwin se rapproche de son grand frère alors qu'il termine de le sermonner, si l'on peut appeler ça comme ça. Il glisse ses bras autour du torse de l'autre et se blottit, écoutant patiemment les dernières recommandations. Une par jour, grand max, et c'est mieux s'il ne fume pas tous les jours et quelques trucs à propos de contrôle pour ses poumons. Quant aux lieux, interdiction à l'appartement au moins, en attendant que les adultes en discutent le lendemain et évidemment, interdiction de le faire à Poudlard. Une petite fleur de joie éclot dans son estomac. Owen aurait pu simplement le laisser faire, ou au contraire être en colère, mais le voir s'inquiéter pour lui et le protéger même à cet instant donne presque à Edwin envie de pleurer. La punition qu'il pourrait se choper pour fumer hors des règles serait simplement une confiscation. Pas de coup, pas de cris. Ça lui plaît bien, et ça lui donne aussi envie de suivre les règles. Owen est sympa avec lui, et il peut lui faire confiance. Edwin n'a pas besoin de faire de connerie si l'adulte en face est comme ça.



"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

18 mars 2024, 22:37
 Dublin  Fratrie  PV 
DÉBUT DECEMBRE 2046
LENDEMAIN D'UNE SOIREE ARROSEE

Les yeux encore clos, Diarmuid reprenait doucement conscience du monde extérieur. De ce dernier lui parvenait, non pas des bruits de rue - la magie faisait des merveilles pour insonoriser -, mais quelques échos de la pièce de vie de son appartement où son frère, Owen si ce n'était pas un jour de cours et les elfes devaient faire ce qu'ils avaient à faire. Pour tout avouer, ce n'était pas vraiment au centre de ses préoccupations du moment. Non, c'était plutôt les informations sensorielles de son corps qui l'intéressaient. La bouche pâteuse, la gorge irritée, les tempes battantes... le froid. Le médicomage tira un peu plus les couvertures pour s'y enrouler et tenter de se réchauffer, passant ces dernières par dessus sa tête et roulant sur le côté pour se mettre en position fœtale.

Il n'y avait pas grand doute, il était malade. Et pas qu'un peu. Quoi exactement il n'en savait rien mais ça justifiait de prendre une Pimentine. Plus tard. Parce que là, tout de suite, il tentait de refaire le fil de sa soirée de la vieille pour comprendre pourquoi il était dans cet état là. Sauf que... Et bien il semblerait qu'il soit en train de vivre quelque chose que les moldus nommait black out. Trou complet dans sa mémoire. Quoique... S'il se concentrait... Mais c'était impossible avec le bombarda qui lui vrillait le front. Réfléchir était un effort incommensurable. Non. Dormir, il verrait aux souvenirs après.

Se pelotonnant un peu plus dans ses draps, il serra un peu plus les paupières dans l'espoir de retomber dans les limbes des rêves, ou des cauchemars. Mais il n'y avait rien de pire que de tenter de s'endormir avec un mal de tête pareil. Le jeune homme se tracta donc jusqu'à sa table de chevet avant d'ouvrir un œil pour trouver sa baguette. Le peu de lumière filtrant par ses volets le fit grogner et il ne laissa qu'un très fin espace ouvert pour localiser le meuble avant de les refermer totalement. A tâton, il finit par trouver son amie en cerisier et fit apparaître un flacon de Pimentine. Rabattant ses couvertures sur sa tête, il vérifia avoir fait apparaître la bonne potion - lueur de discernement - puis la débouchonna avant de l'avaler d'une traite.

Le caractère relevé du breuvage le fit grimacer. La fiole roula un peu plus loin et il finit de la pousser de la main. L'idée était mauvaise, sa conscience le lui soufflait, mais il s'en fichait. Il n'écoutait pas vraiment son bon sens ces derniers temps. Il n'en avait rien à f...aire. Le sifflement caractéristique de l'effet secondaire du traitement commença à se manifester. D'un geste, il sortit la tête de sous les draps pour éviter de finir enfumé et nicha son visage dans son oreiller. Il ne savait plus ce qu'il s'était passé la veille, mais il avait ce pressentiment qu'il avait merdé dans les grandes largeurs. Un truc un peu instinctif qui venait d'il ne savait trop où.

Le jeune homme grogna. Il avait bien moins froid, presque chaud. D'un mouvement désynchronisé de ses pieds il se découvrit, exposant l'entièreté de sa peau à l'air ambiant plus frais. Du côté de son crâne, la pression était moins forte. Son corps se détendit et de la position en chien de fusil il se tourna sur le ventre, passant ses avant-bras sous le coussin. Il avait toujours cette sensation d'être une locomotive qui fonctionnait à plein régime. Mais il n'avait plus mal. Et de ne plus avoir mal, il sentait le sommeil lui revenir. Sa soirée, il la mettrait au clair quand ça irait mieux. Ce fut sa dernière pensée rationnelle avant de sombrer à nouveau pour quelques heures de sommeil qui ne pourrait que lui être bénéfiques.

A son réveil suivant, il allait mieux. Il n'avait pas plus de souvenir de ce qu'il avait pu se passer dans la nuit. En revanche, il était désormais capable de s'asseoir dans son lit et d'ouvrir les yeux sans se sentir agressé par la pénombre. Encore dans le brouillard, il analysa l'espace autour de lui. De toute évidence, il avait retiré ses vêtements comme il avait pu ici avant d'aller se doucher. Et en revenant, sa serviette avait rejoint le chaos créé quelques minutes plus tôt. Il passa une main sur son visage avant de se secouer - au sens propre du terme. Il laissa ensuite retomber son buste sur son matelas avant de soupirer et de laisser planer d'une voix rauque et soufflée - celle des lendemains de soirée alcoolisée; "
Faut que je me calme." Il n'avait pas encore conscience d'à quel point.


THÈME A LA FOLIE - MARS 2024 - MURMURE


Modérateur - Infirmier depuis le 11/02/2047 - color=#351C75

24 avr. 2024, 17:36
 Dublin  Fratrie  PV 
AOÛT 2048

Ennis était une lève-tôt, ça n'était pas vraiment un secret. N'importe qui parmi ses proches ou à Gryffondor pouvaient en témoigner, la voir débout après sept heures du matin était de l'ordre de l'exception. Même les lendemains de cours d'Astronomie de nuit elle se levait particulièrement tôt parce que son corps était réglé sur cet horaire. Ceci dit, ces lendemains de veilles, il lui arrivait assez souvent de faire une sorte de sieste, les yeux fermés, au calme, une vingtaine de minutes. Une méditation plus profonde que celles qu'elle pouvait faire le matin.

En ce dimanche cependant, même si son esprit émergeait - en douceur - d'un sommeil agréable, ses paupières restèrent closes. Une faible luminosité filtrait par les volets, prouvant que le soleil était lui aussi en train de se faire une place pour signer le début de la journée. Elle qui se serait levée choisi plutôt de rouler sur le côté - embarquant le drap avec elle pour rester sous sa protection - pour aller au contact de Tomas qui dormait encore profondé... ou peut-être pas. Tout juste s'était-elle trouvé contre son dos que ce dernier vint chercher sa main pour qu'elle entoure sa taille et mêler leurs doigts.

En réflexe, elle nicha son visage dans la nuque de celui qui débuterait bientôt ses études à l'AESM et se mit à sourire. Elle était bien là contre lui. Il était là depuis quelques jours. Les premières nuits il avait dormi dans son ancienne chambre, comme elle avait investie celle laissée libre par Diarmuid. Mais cette nuit ça avait été différent. Peut-être que le fait qu'ils étaient seuls avait joué? Certainement, c'était plus simple d'être détendus quand on ne se demandait pas ce que ses frères allaient en penser. Tout avait été naturel et doux, différent aussi de ce qu'elle avait pu vivre jusque là. Si ce n'était pas la fièvre qui avait manqué, ça avait été étrangement bien moins rapide, plus posé et... pas aussi loin que ce qu'elle aurait pu imaginer. Et pourtant elle se sentait encore sur un nuage et surtout plus femme. C'était aussi bizarre qu'agréable et d'autant plus précieux. Comme si une étape se franchissait dans un parcours qui, elle ne pouvait pas le savoir pour le moment, en comportait encore bien d'autres.

Tomas bougea doucement et se retourna pour lui faire face. Elle garda les yeux clos et le senti l'entourer de ses bras. Elle se blottit à nouveau, sentant son odeur douce monter dans ses narines. Le jeune homme lui embrassa le front avant de laisser son corps se détendre à nouveau. Peut-être qu'elle pouvait faire de même, sombrer dans un demi-sommeil sans penser à rien d'autre.



THÈME A LA FOLIE - AVRIL 2024 - AMANDE


7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis