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14 janv. 2022, 14:45
Obligation de soins
Ennis avait regardé son assiette en repensant aux mots du directeur de maison. Elle s'était donc forcer un peu à avaler le plat de poisson et de riz même si elle n'avait pas très faim. C'était par contrariété de ce qui s'était passé sur le terrain, mais aussi la potion contre la douleur qui lui filait la nausée. Au moins avait-elle mangé la moitié du plat et grinotté un peu de la part de gâteau au chocolat. L'infirmière avait même accepté de lui laisser et il n'en restait maintenant plus que l'équivalent de deux bouchées. Le ventre en vrac à cause de la médication, la préfète s'était ensuite allongée sur le flanc gauche, tournant le dos à l'entrée et se concentrant pour conserver ce qu'elle avait avalé bien au fond de son estomac. Les yeux à demi clos, elle entendit bien des pas résonner sur le sol, certainement la femme en charge de surveiller les quelques malades et blessés mais le rachètent de gorge dans son dos lui donna une toute autre information. Aucun mal pour elle à reconnaître la voix de l'homme qui était entrain de s'installer sur la chaise à côté de son lit. L'adolescente ouvrit les yeux et se redressa tant bien que mal en s'appuyant sur son seul bras valide.

- "
C'était moche. C'est moche." Lui dit elle la voix un peu pâteuse en songeant aux explications qui lui avaient été donnée mais aussi à la couleur qu'avait pris sa peau. Noire. Même pas bleue. Non. Noire de la base du cou jusqu'à son épaule. Ça se devinait peut être à cause du haut de pyjama un peu grand qui lui avait été donné par la gardienne des lieux. Avec l'écharpe qui lui tenait le bras droit, elle ne pouvait même pas replacer le tissu, elle avait déjà essayé.

- "
Merci." Dit-elle en esquissant un sourire. Il avait pensé à prendre un livre. De quoi l'aider à s'occuper. Elle n'était pas sûre de réussir à dormir entre son hématome et cette fichue nausée. "Si, elle," l'étudiante fit un signe de tête vers le bureau de l'infirmière, "est d'accord, je devrais pouvoir sortir demain. J'espère. Je tourne en rond... même pas en fait." Des larmes de frustration montèrent. Elle les réprima au mieux pour répondre à Owen:

- "
Clément et Jeffrey oui. Et Britanny, de mon équipe. Mais personne plus d'une demie-heure. Elle ne veut pas. Et puis il y a eu Mister Falkner mais, il ne voulait pas me fatiguer trop." Elle baissa la tête sur ses mains. "Sauf que personne ne m'a vraiment dit ce qu'il s'est passé. Les garçons étaient déjà partis, Britanny elle a presque fuit." Elle n'évoqua pas plus son directeur de maison qui avait tout fait pour resté centré sur son état de santé.

- "
Je me repasse la scène et je comprends pas pourquoi ça a vrillé ce point. On leur avait demandé de rentrer aux vestiaires!" L'émotion était sortie seule, sa voix augmentant légèrement de volume et montant un peu dans les aigus. À ca s'ajoutait la crainte que ses parents soient prévenus:

- "
Et si mes parents savent..." Elle regardait le bibliothécaire, désespérée et les yeux humides. Elle avait tout contenu ou presque jusque là. Le mélange de douleur, de colère et de peur était en train de déborder.

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14 janv. 2022, 17:33
Obligation de soins
Moche. C’était le seul mot qui venait à la Gryffondor pour décrire son état. D’un oeil extérieur cela ne se voyait pas trop, du moins de ce qu’Owen pouvait constater. Elle avait bien le bras en écharpe et un bel hématome que le bibliothécaire avait entrevu lorsqu’ils étaient dans les tribunes, dont il semblait voir une partie au niveau du cou de la plus jeune, mais rien qu’une personne la trouvant dans cet état puisse qualifier de très moche. Aussi, il répondit pour la rassurer, après que celle-ci lui ai donné des indications quant à sa sortie :

- De rien. dit-il toujours avec un sourire. J’espère que tu n’auras pas à rester plus longtemps ! Avec les soins qui te sont prodigués par des mains de maître, je suis sûr que tu seras bien vite remise sur pieds. Notre infirmière fait des miracles que la plupart d’entre nous auraient bien du mal à reproduire, moi le premier ! Bon après… c’est vrai que je suis pas une référence dans ce domaine là, dit-il en rigolant. Si ça peut te rassurer… ça ne se voit pas trop. L’hématome, je veux dire, ajouta-t-il en désignant le cou et l’épaule de la benjamine O’Belt d’un mouvement de tête, avec pour intention de la rassurer.

Elle avait déjà eu de la visite, c’était une bonne chose. De chouettes personnes qui plus est. Et pourtant Ennis ne semblait pas des plus ravies… elle avait même l’air déçue par leur attitude. Cela se voyait à son visage. Quant à ce qu’il s’était passé… Owen n’avait vu la scène que de loin et pas dans sa totalité ; mais l’émotion qu’il pouvait percevoir dans la voix de la préfète lui fit comprendre que cela avait vraiment bien dérapé. La jeune fille avait les yeux humides, de larmes qui se préparaient à se déverser sur ses joues. A l’évocation du sujet de ses parents, l’ancien professeur pu lire le désespoir et la peur dans son regard. Cela lui rappellait la fois il avait surpris son altercation avec Smith. En moins intense cette fois-ci cela dit, mais c’était la deuxième fois seulement en quelques mois qu’il la voyait si paniquée à l’idée que ses parents sachent. Il savait qu’il y avait des tensions entre les enfants O’Belt et leurs géniteurs, que ces derniers n’étaient pas des enfants de coeur et avaient déjà pu tenir des propos dur envers leur trois enfants. Mais il ne savait pas tout. Et il ne pouvait l’imaginer. Il faudra un jour qu’il demande plus de précisions à Domhall ou Diamruid, pour mieux comprendre ce qui les terrifiait tous. Mais là n’était pas le moment pour ça. Après ces quelques secondes d’égarement, àregarder tendrement mais dans le vide la blessée, il tenta de la calmer.

- Ennis, regarde-moi. Tes parents ne sauront pas. Il n’en était pas sûr mais l’avait tout de même dit avec une certaine assurance. Il ferait tout pour que cela ne parvienne pas à leurs oreilles. Et quand bien même ils viendraient à le savoir… parce qu’il ne fallait pas écarter cette possibilité, tes frères te soutiendront, t’aideront et tu sais aussi que tu peux compter sur moi. dit-il d’une voix calme et douce en posant sa main sur le bras valide d’Ennis. Quant à ce qu’il s’est passé… j’étais trop loin pour voir ou entendre quoique ce soit… je suis désolé, j’aurais bien aimé pouvoir t’en dire d’avantage mais je suis autant dans le flou que toi… j’essaierai de me renseigner. Il avait dit cela d’un air dépité, il aurati voulu pouvoir l’aider, la soulager en la mettant au courant. Tu as déjà mangé ? demanda-t-il pour changer de sujet et ne pas partir sur un terrain trop pentu qui semblait mettre la plus jeune dans tout ses états.

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14 janv. 2022, 22:41
Obligation de soins
Owen semblait confiant. A vrai dire elle aussi. Finalement ce n'était qu'une fracture. Enfin, un sacrée fracture quand même.

- "
J'étais dans les vapes, mais... l'infirmière et le professeur Mason. Ils ont dit que c'était en miette là dedans." Elle montra sa clavicule. "Et déplacé. C'est pour ça que je dis que c'était moche. Mais l'hématome, il ne veulent pas le résorber par magie. Je pense qu'ils ont peur que je sollicite trop tôt mon bras." Elle soupira et devait bien reconnaître qu'ils n'avaient pas complètement tord.

- "
Je devrais masser avec le baume qui est là. Pour l'instant c'est Miss Lloyd qui le fait." Elle fit une moue un peu boudeuse. C’était la perspective de ne pas pouvoir être libre de ses mouvements qui la dérangeait. Elle s'y plierai bien sûr mais là maintenant...

Et puis il y avait toutes ses autres préoccupations qui s'ajoutaient. Plus ça venait, plus elle trouvait que ça faisait beaucoup pour une jeune fille qui fêterait ses seize ans dans quelques jours. Et encore, maintenant ils avaient un directeur de maison. Parce que ces quinze derniers jours avaient été éprouvant au sein de la maison. Quand le fléreur n'était pas là, les chatons se dissipaient. Oxy et elle avaient eu du fil à retordre. Elle se sentait clairement livrée à elle même, sans parents à qui se fier, des frères qui faisaient bien comme ils pouvaient pour temporiser mais aussi s'imposer eux même face à leurs géniteurs. Les larmes coulèrent alors que son regard s'était figé au dessus de l'épaule de l'irlandais. Sa vision s'était troublée tant et si bien que quand le jeune homme l'interpela il lui fallut s'essuyer les yeux à l'aide de sa manche pour le distinguer correctement. Il lui semblait assez confiant sur le fait que ses parents ne seraient pas prévenus. Mais comment? L'infirmière ne pouvait pas ne pas leur envoyer une lettre pour parler d'un tel soucis de santé. Ne serait-ce que pour que ça soit ajouté à son dossier médical. La main de l'ancien professeur se posa sur son bras gauche. Ses yeux tombèrent dessus et cela lui tira un sourire. Elle qui n'était pas toujours très friande de contact physique elle n'avait aucune sensation de répulsion avec lui. Son inconscient parlait pour elle même si la préfète n'arrivait pas à le saisir. Elle prenait juste en passant l'information.

- "
Merci... Tu crois que... Si tu demandes a l'infirmière de te donner le courrier qui doit partir pour mes parents elle te le donnerait? Si tu dis que tu te charges de donner à ma famille?" Elle leva ses prunelles noisettes vers leurs consœurs bleues. "Quitte à ce que quelqu'un soit au courant, autant que ça soit Diarmuid." Elle aurait préféré personne... Et puis Rafael Mason connaissait son frère de l'époque de Sainte Mangouste... "S'il te plaît?" Une pointe de supplication dans la voix de la Gryffondor se faisait entendre. Le sujet de l'altercation entre les deux équipes était son autre problème. Un trou noir complet dès lors que son coéquipier l'avait sonnée en se dégageant. Owen n'avait pas pu voir grand chose. Elle haussa les épaules... et s'arracha une grimace. Mauvais réflexe. Tant pis. Elle fondait ses derniers espoirs sur Leo et les renseignements que pourrait glâner son beau-frère.

- "
C'est pas grave si tu n'arrives pas à savoir. C'est juste. Je sais que trois ont été punis, ou vaguement punis. Je comprends pas bien." Déçue et un peu en colère. Les deux soignants avaient été clairs, sans le coup de coude, ça aurait été moins catastrophique.

- "
Un peu. Je me suis forcée pour le poisson et le riz. Et un peu du gâteau là." Elle montra la petite assiette avec la fin du cake brun. "Mais avec la potion antalgique... ça me donne la nausée. J'avais pas très faim. Là un peu plus. Mais je n'ai plus que des bonbons." Elle fit un sourire un peu penaud. "J'aurais bien appelé Cookie mais il ne peut pas venir." Son petit elfe lui aurait amener le contenu des cuisines O'Belt au besoin.

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15 janv. 2022, 12:58
Obligation de soins
Une fracture, une belle fracture. Ils ne l’avaient pas loupée. Rien que pour ça Owen était bien content de ne pas s’être pris de passion pour ce sport étant plus jeune. Être sur le terrain devait être très stimulant, il n’en doutait pas, mais cela avait aussi son lot d’inconvénients et ne pas avoir à faire face à tant de violence physique et de dangers vis à vis des cognards n’était pas pour lui déplaire. Se contenter d’observer depuis les tribunes lui convenait à la perfection ! Aux explications d’Ennis sur sa blessure, Owen se contenta d’hocher la tête. Il avait mal pour elle.

Tandis que le bibliothécaire réfléchissait aux paroles de la benjamine concernant tout ce qu’il s’était passé avant qu’il n’arrive, il y a quelques minutes de cela, ainsi que ses inquiétudes, il vit le regard de la jeune fille se perdre derrière lui avant que le sien ne se perde également sur elle. Les larmes de cette dernière n’avaient pas mis bien longtemps à se former et elles se déversaient à présent le long des traits de son visage. Constatant la panique qui gagnait Ennis, Owen chercha quoi lui répondre pour l’aider à se calmer. Il prit le parti d’annoncer avec assurance que ses parents ne sauraient rien, même s’il savait que cela serait compliqué d’empêcher l’information de leur parvenir, et s’excusa de ne pas pouboir lui fournir plus de précisions quant à ce qu’il s’était passé à la fin du match. Ennis en revanche avait une idée pour ne pas que le courier de l’infirmière soit distribué à ses parents. Pas la plus évidente et facile à mettre en place mais ce n’était pas impossible. Et puis après tout, il faisait un peu partie de la famille maintenant non ? Certes de manière indirecte, par l’intermédiaire de Dom, et Briac et Cathleen O’Belt n’était très certainement pas même au courant de son existence, mais l’école ne connaissait pas ce détail.

- Je ne peux rien te promettre quant à la réussite de cette mission de sauvetage mais… j’essaierai. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour obtenir le courier ou l’intercepter avant qu’il ne parvienne à tes parents. Je te le promets, tu peux compter sur moi. conclua-t-il avec un sourire. Il avait déplacé son bras, initialement posé sur celui valide d’Ennis et lui tenait à présent la main avec ses deux à lui. Pour ce qu’il s’est passé et les sanctions encourues par les joueurs de votre équipe… peut-être que votre capitaine pourra t’en dire plus ? C’est bien si tu as mangé un peu, enchaîna-t-il avant même qu’elle n’ai pu répondre. Il faut que tu gardes des forces. Je dois bien avoir quelques gâteaux secs qui traînent dans un tiroir de mon bureau mais… ils doivent être un peu rances, je doute que ce soit une bonne chose de te faire avaler ça, dit-il dans un petit rire. Cookie… cookie c’est… ton elfe, c’est ça ? Tes frères m’ont dit que vous en aviez chacun un. Il prit la boîte posée sur la table de chevet, en retira le couvercle et la tendit à Ennis. N’hésite pas à en prendre, un peu de sucre ne pourra pas te faire de mal. Je dois avouer que j’en ai jamais mangé, je sais pas trop quel goût ça a mais je me dit que… ça ne peut pas tellement être pire que certains parfums des dragées surprise. Il repensa au nombre incalculable de fois où il était tombé sur des goûts peu appétissants. On ne prend grand risque à croquer dedans je pense, ajouta-t-il avec un sourire en haussant les épaules, tout en se saisissant de l’un d’entre eux.

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16 janv. 2022, 10:51
Obligation de soins
Les mains d'Owen étaient chaudes autour de la sienne particulièrement froide à cause de l'immobilité. Ennis les serra, reconnaissante. Elle savait qu'il aurait pu refuser, pensant que ce n'était qu'un caprice. Celui d'une enfant trop gâtée. Elle savait que c'était ce que étains pensaient d'elle. Ses parents avaient de l'argent, cela se voyait; ils lui avaient donnée une éducation certes perçue comme stricte. Mais très peu savaient de quoi il en retournait, vraiment. Elle ne pouvait imaginer ce que l'homme en face d'elle savait exactement, ni se dont il se doutait. Mais ça devait être suffisant, le lien qui l'unissait à Domhall aidant. L'irlandais n'imaginait pas à quel point son aide la soulageait. Si ça ne fonctionnait pas... au moins il aurait essayé. Elle esquissa un sourire qui devint un peu triste. Elle hocha la tête, elle finirait bien par croiser Leo dans les jours à venir et quelqu'un finirait bien par être en mesure de lui dire ce qui s'était passé sur ce fichu terrain de Quidditch après qu'elle ait lamentablement échoué à retenir ce crétin de Luben.

La suite lui tira un sourire déformé d'une grimace, pourquoi ne faisait-il pas le ménage dans son tiroir? Voilà un trait en commun avec Diarmuid... ils s'étaient bien trouvés les deux meilleurs amis. Elle se retint de faire une remarque à ce propos, c'était juste un constat assez drôle à faire.

- "
Oui c'est ça. Le cousin de Muffin et le neveu de Brownie." Même chez leurs elfes, les liens familiaux étaient forts. Ceux de ses parents étaient les parents de Muffin. Oncle et neveu étaient auparavant à ses grands-parents maternels. La généalogie des elfes attachés à leur famille était un peu complexe. Mais elle s'égarait: "Nos parents ont voulu qu'on en ait chacun un à notre service. Cookie n'est pas encore pleinement à moi, pas tant que je suis mineure. Mais c'est écrit sur son contrat." Elle eut un sourire à demi-coupable. "Je suis tombée dessus par hasard." Avoua-t-elle en prenant un des gâteaux apportés par son beau-frère et en croquant dedans tout en jetant un regard par dessus l'épaule du bibliothécaire. Toujours pas d'infirmière en vue, elle n'allait pas s'en plaindre!

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16 janv. 2022, 19:17
Obligation de soins
Le cousin et le neveu de qui ? Des elfes de Domhall et Diarmuid ? Owen tentait tant bien que mal de comprendre les liens familiaux entre les différentes créatures et personnes de cette famille. Donc l’elfe d’Ennis, était le cousin de celui de son frère et le neveu de celui de son autre frère. Donc Brownie qui était l’oncle de Cookie serait le père de Muffin ? Ah moins que ce soit son oncle de l’autre côté de la famille ? Le bibliothécaire s’emmêlait les pinceaux. Est-ce que les elfes des parents O’Belt était aussi de la même famille que ceux de leurs enfants ? Cela devait certainement être le cas. Quel méli-mélo ! Owen secoua légèrement la tête comme si cela à l’aider à se remettre les idées en place et à défaire les noeuds dans son cerveau. Ennis mentionna en revanche le fait que Cookie ne lui appartenait pas encore totalement. Elle devrait attendre d’avoir dix-sept ans révolus.

- Et donc… quand tu seras majeure, il sera entièrement à toi ? dit-il tout en piquant un fondant au chaudron dans la boîte. C’est génial ! T’en as bien de la chance…

Ah ce qu’il aurait aimé avoir un elfe pour lui tenir compagnie ! Pas qu’il n’aimait pas Ophion, son serpent, mais disons que ne parlant pas le fourchelangue, c’était assez difficile de réellement communiquer avec lui. Il pouvait lui parler, mais s’il comprenait ce que son maître lui disait, sa réponse restait pour Owen un sifflement incompréhensible. Mais malheureusement il ne pouvait avoir d’elfe chez ses parents. Parce que son père n’était pas sorcier. Et puis quand bien même ils en auraient le droit… Owen s’imaginait difficilement ses parents organiser une soirée avec leurs amis moldus et en faisant faire la cuisine par un elfe. Ça ne serait pas très logique… et les sans-pouvoirs magiques pourraient trouver cela bizarre, des couverts qui bougent tout seuls.

Ennis avait mordu à pleine dent dans le bonbon et jettait un coup d’oeil par-dessus l’épaule du bibliothécaire. Owen fit de même. Ce n’était pas mauvais, les fondants au chaudron. Un peu trop sucré à son goût mais il y avait pire. Quant à ce qu’il se passait dans son dos… pas de signe de l’infirmière, il pouvait encore rester. Pas très longtemps certainement mais suffisament pour discuter encore un peu avec elle. Ils parlèrent un peu de tout et n’importe quoi, Owen l’interrogea sur ses études, comment elle s’en sortait - à défaut de l’avoir en cours il prenait au moins de ses nouvelles - après tout, le but principal de sa visite était de lui changer les idées, la faire penser à autre chose, lui faire passer le temps. Lorsque l’infirmière, qui avait déjà appelé Owen une première fois, commença à montrer des signes d’impatience, le bibliothécaire regarda sa belle-soeur, et se leva. Ennis ne semblait pas apprécier son départ mais il n’avait plus vraiment le choix.

- Je vais devoir te laisser, l’infirmière s’impatiente… dit-il en jettant un coup d’oeil par-dessus sa propre épaule. Désolé… j’aurais aimé pouvoir rester plus longtemps, ajouta Owen avec un sourire d’excuse. Je m’occupe du courier. Passe une bonne nuit, conclua-t-il en posant sa main sur l’épaule valide de la jeune fille quelques secondes en lui faisant un clin d’oeil.

Il prit ensuite doucement le chemin de la sortie, s’arrêta quelques instants à quelques mètres d’Ennis et lui souffla : « Tu me diras ce que t’en a pensé » en désignant le livre du regard. Arrivé devant la porte, il se retourna une dernière fois pour lui dire au revoir d’un signe de la main puis s’engagea dans le couloir. C’est que lui aussi était fatigué, il ne dirait pas non contre une bonne nuit de sommeil, qu’il espérait être réparatrice pour la benjamine O’Belt.

Dernier post pour moi, merci à toi pour cette brève entrevue !

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17 janv. 2022, 00:57
Obligation de soins
Elle hocha la tête. De la chance, sûrement. Elle en aurait vraisemblablement d'autres quand ses parents disparaîtraient, dans de longues années. Les elfes encore à leur service partiraient chez les trois enfants. Par affinité ou bien choix pragmatique. Même s'ils étaient juridiquement libres, ces petits humanoïdes ne semblaient pas capable de faire autrement que de vivre pour service des sorciers. Ceux des OBelt étaient bien traités au demeurant, avec contrat, salaire et possibilité de se vêtir.

Le sujet de discussion dériva bien vite, passant du botruc à l'acromentule en quelques phrases. Tout juste ce qu'il fallait à l'adolescente qui s'ennuyait à mourir dans ce lit d'infirmière. Ils ignorèrent une première fois la voix de l'infirmière qui venait d'apostropher le jeune homme. Ça faisait drôle d'entendre quelqu'un d'autre qu'un élève l'appeler Mister Locke. Elle recommença quelque saintes plus tard. Ennis implorant le bibliothécaire du regard, ce qui ne l'empêchant pas de prendre congé. Il ne la brusqua pas, s'excusant et se permettant un contact rassurant sur son épaule saine. Ennis sourit en rabattant sa main sur celle de son beau-frère pour en serrer quelques instants les doigts.

- "
Merci. Bonne nuit." Elle lâcha aussitôt sa main pour qu'il puisse s'en retourner. Elle ne savait pas ce qu'il allait dire à la femme pour récupérer la lettre pour ses parents, mais en attendant il ne fallait pas qu'elle aille croire n'importe quoi. Alors qu'elle le regardait partir un peu dépitée, il se retourna pour mentionner le livre qu'il lui avait apportée.

- "
Bien sûr." Affirma-t-elle doucement. Juste avant que l'infirmière ne s'avance pour lui rappeler qu'elle avait déjà une fleur, parce que l'ancien professeur l'avait amené là avec le professeur Mason et qu'il semblait vraiment inquiet en se présentant. Que maintenant il fallait qu'elle dorme. Ennis eut beau protester qu'elle avait déjà dormi une partie de l'après-midi, qu'elle n'était pas fatiguée. Il n'y eut rien à faire, l'adulte était intraitable et d'un coup de baguette fit baisser la luminosité. Ennis jeta un coup d'œil au livre sur la table de chevet. Miss Lloyd menaça de le confisquer. La préfète baissa la tête. Résignée elle se cou hé sur son flanc gauche, dans la position même où Owen l'avait trouvée en arrivant.

Sa nuit difficilement commencée - puisque des qu'elle fut seule, les idées se remirent à tourner - fut également courte. Habituée à se lever tôt, l'absence de fatigue l'avait empêcher de poursuivre son sommeil bien longtemps. Elle attendit donc en grignotant une ou deux sucreries, jusqu'à ce que la luminosité soit suffisante pour commencer à lire. L'infirmière apporta son petit-déjeuner et la potion calmante. Le même effet que la veille se déclencha. Elle n'était pas au meilleur de sa forme. Il était dix heures et l'envie de vomir peinait à la quitter. À coup sûr, elle allait rester bloquée ici.

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23 janv. 2022, 20:42
Obligation de soins
Mon séjour à l'infirmerie après le maléfice de la clé. Celui de Jacob suite au Dominion. Maintenant Ennis. Et j'aime toujours aussi peu cet endroit. Trop blanc, trop clame. Trop douloureux, aussi. Les souvenirs qui remontent alors que je franchis la porte le sont, en tout cas. La plupart : j'ai quelques souvenirs agréables, aussi. Mais ils sont moins liés à l'endroit qu'à certaines personnes. Une en particulier...

Rho et puis bon, je ne suis pas venue pour ressasser. Secouant la tête pour chasser les souvenirs, j'allonge un peu la foulée pour ne pas paraître hésitante lorsque je m'approche du lit qu'occupe la gardienne. Alors qu'en réalité, quelque part, je le suis. Je n'ai pas bien dormi cette nuit. Trop de pensées, trop d'images que je n'ai pas réussi à éclipser. La bagarre que je n'ai pas su éviter, le passage dans le bureau du DDM et Samy qui a viré Elfie sans me consulter, Ennis et sa blessure. Je m'en veux. Pour plus ou moins tout. Je déglutis et involontairement, je ralentis sur les derniers mètres.

" Salut."

J'hésite. Maintenant que je suis là, je ne sais vraiment quoi dire. Et puis par ce qu'il le faut bien, je me lance.

"Ennis, je suis tellement, tellement, tellement désolée pour le cognard. Et pour ce qui s'est passé ensuite aussi. Je... est-ce que ça va un peu mieux ?"

Je cherche le regard de ma coéquipière. Ça ne doit pas être la première fois qu'on lui pose la question, mais quelque part je me sens responsable. Je ne sais pas avec exactitude quel coup de cognard est à l'origine de la blessure, mais il y en a un que mon cerveau me reconstitue très clairement. Ennis sonnée alors que le souafle s'apprêtait à traverser nos anneaux. Je ne saurais dire si c'est à l'épaule que la gardienne a été frappée par la balle de fer - tout va tellement vite sur le terrain -, mais je ce que je peux en revanche dire, c'est que j'ai totalement foiré sur ce coup-là. Je ne suis pas arrivée à temps pour protéger Ennis du cognard et la collision a été inévitable... mais après coup, je me demande si je n'aurais pas pu, d'une manière ou d'une autre, m'interposer entre la balle et elle. Dévier non, j'étais arrivée trop tard pour placer une frappe. Mais encaisser le coup du cognard à sa place. Alors qu'elle devait avoir le regard rivé sur le souafle tout proche, au moins, je l'avais vu venir. J'aurais peut-être pu me tourner de manière à ce que la collision se fasse le moins douloureusement possible. Je sais pas. C'est pas très instinctif de se jeter devant le cognard en sachant que ça fera mal. Mais j'aurais dû...

Un court moment, je baisse les yeux. Puis mon regard divague un peu, jusqu'à glisser sur les friandises amassées sur la table de chevet. Je n'ai rien apporté, n'y ai même pas pensé, à vrai dire. De toute manière, je n'aurais eu qu'un paquet de gnomes au poivre déjà entamé, peut-être une ou deux chocogrenouilles au fond de ma malle, j'en sais rien. Désignant les sucreries du menton, je demande ce qui semble pourtant assez évident :

"T'as déjà eu de la visite ?"

Peut-être qu'elle me dira quelques noms, ce qui pourrait me donner des indices quant à ce que ma coéquipière peut savoir - ou non - de ce qui s'es passé une fois le stade quitté. Et de la bouche de qui.

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

23 janv. 2022, 23:34
Obligation de soins
Un peu vaseuse, Ennis s'était forcée à manger. Et ça n'avait pas vraiment aidé. Mais au moins montrait-elle de la bonne volonté à l'infirmière et l'espoir de quitter ce lit se profitait. Mais pas tout de suite apparemment. Elle attrapa le livre apporté par son beau-frère qui avait pu venir la voir un peu plus longtemps que les autres, et après le couvre feu. Autant dire qu'elle savait qu'elle avait été privilégiée. Sans s'en vanter, elle n'allait pas cracher dessus. D'autres faisaient tout de même bien pire. Elle lut quelques pages avec intérêt, jusqu'au moment où elle entendit quelqu'un se diriger vers son lit. Elle leva les yeux de l'ouvrage patiné par de nombreuses lectures et son regard tomba sur Leo.

- "
Salut," Répondit la gardienne de l'équipe avec un petit sourire avant de hausser son épaule gauche, la valide, "les deux cognards je m'en fiche un peu. Ça fait parti du jeu." Poursuivit la jeune fille avant de donner, encore une fois, des nouvelles de sa clavicule, "C'était mochement cassé. L'infirmière a tout ressoudé, j'étais encore dans les vapes mais je crois qu'elle a dit 'mille morceaux' au professeur Mason. Et j'ai un hématome immense et noir. Lui je vais devoir masser quelques jours avec une pommade." Elle avait délibérément occulté la mention de la fin du match. Elle voulait y revenir mais avant:

- "
Clément a pu passer, Jeffrey aussi. Et puis Mister Falkner, Britanny et O... Mister Locke." Elle avait encore failli appeler le bibliothécaire par son prénom devant quelqu'un. Elle devait vraiment faire attention. "Mais personne n'a voulu ou pu me dire ce qu'il s'est passé par Merlin." Sa voix s'était durci. "Je me souviens des provocations de Delphillia, de Shelby, toi et moi qui demandons à rejoindre chacun ses vestiaires... Et Luben qui se jette comme un con sur Lightwood, m'explosant la clavicule avec son coude au passage. Ça devait déjà être cassé, il a brisé mes os encore plus. Et Brotanny me sort qu'il doit juste", elle insista sur ce mot, "venir s'excuser alors qu'elle est exclue de l'équipe." Le volume de sa voix était monté petit à petit. La frustration qu'on ne lui explique rien depuis hier, l'incompréhension des sanctions. Il allait falloir que quelqu'un parle, sinon, des qu'elle sortait de là, elle allait fissa dans le bureau de leur directeur de maison.

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04 févr. 2022, 20:58
Obligation de soins
Mille morceaux. Merlin. Oui, les cognards font partie du jeu. Mais pas des os fracassés en mille morceaux - ou ça ne devrait pas, en tout cas. Sans pouvoir répondre quoi que ce soit, je hoche doucement la tête. Quelque part, je suis soulagée qu’Ennis ne m’en veille pas, malgré ma part de responsabilité dans ce qui fait son état actuel. Mais ça ne change rien aux reproches que je me fais, moi. Je n'ai jamais eu l'intention de réellement blesser physiquement qui que ce soit. Et pourtant, c’est ce que je fais. Une frappe ratée a entraîné une épaule massacrée. Mais même mes frappes les plus joliment réussies font des dégâts. Il suffit de repenser au dernier match de l'année passée. D’abord le bras d’Edmund, maintenant l’épaule d’Ennis. A l’origine de combien d’os cassés je vais encore être ? Oh, et puis de quoi cette lamentation mentale ! Personne ne me force à être batteuse, après tout. Je le fais volontairement. Plus que volontairement, en fait : je ne peux pas nier que défier le cognard en fendant les airs avec ma batte, ça me plaît. Mais peut-être qu'à un moment, il faut juste assumer : oui, on peut essayer d'enjoliver la chose, dire que ce que c'est ses propres coéquipiers qu'on protège. Mais il y a aussi l'autre partie de la réalité : on ne peut pas être une bonne batteuse sans faire mal. On envoie des cognards sur des joueurs et se prendre un cognard, ça fait mal. Point barre.

Je suis presque soulagée que ma coéquipière détourne la conversation de sa blessure. Pas que ce qu'il s'est passé à la fin du match soit plus joli, mais bon. Là au moins, il n'y a rien à enjoliver, et Ennis est douée pour ne pas enjoliver. Ses mots sont percutants, le ton de sa voix dur, et les événements de la veille me secouent une fois de plus. Après une profonde inspiration, je commence doucement.

"C'était tellement... je n'arrive pas à trouver de mot pour décrire ce violent bazar. L'ensemble des Hel's s'est ramené. C'est incroyable comment l'un assume moins leur défaite que l'autre, chez eux, et bien sûr chacun avait sa couche de reproches absurdes à rajouter. La tension est montée ultra rapidement. Et les coups n'ont que fait exacerber les hostilités, ça a dégénéré. En plus de Lightwood, ils ont frappé Shelby. Et il y avait un autre Poufsouffle au sol, Long je crois, mais... je sais pas pourquoi ni comment, tout s'est passé tellement rapidement, j'ai pas tout vu... Les profs ont fini par débarquer. Et puis ça s'est un peu calmé. Alex', Elfie et Phoebe ont été convoqués par Samy, je les ai accompagnés dans son bureau. J'ai pensé qu'ils allaient enfin se calmer. Phoebe et Alexander oui, je crois qu'ils ont compris. Vraiment, je pense qu'ils regrettent, ils iront s'excuser comme il se doit. Mais Elfie... elle a littéralement explosé. Aucune retenue. Et il l'a virée. Samy, je veux dire, moi... eh ben j'ai même pas été consultée."

L'amertume dans ma voix doit s'entendre. Je me demande si Ennis peut comprendre ma frustration. En tant que Préfète... quoique. Quelque part, les préfets sont la prolongation de la direction. Alors que moi avec mes Griffes Ardentes, j'ai toujours eu l'impression d'être à la tête de quelque chose d'indépendant, qui sait s'organiser tout seul. Et puis, je ne crois pas que le Quidditch ait particulièrement intéressé les DDM de Gryffondor, ces dernières années. En tout cas, je ne me souviens pas déjà avoir vu Monsieur Briggs dans les tribunes. Et puis Samy... ancien Poufsouffle et DDM depuis quelques jours. "Alienor, on gère". C'est ce qu'il a dit au stade, je m'en souviens. Et je sais pas quoi en penser. Surement qu'il est rationnellement trop tôt pour juger, mais il m'a blessée, en prenant la décision à ma place. Je soupire. Et pour penser à autre chose, j'ajoute en m'efforçant de sourire :

"Eh, Ennis. Si je peux faire quelque chose pour toi - quoi que ce soit - tu me dis, hein ? En tout cas, j'espère qu'on te retrouvera bientôt sur le terrain d'entrainement."

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin