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11 déc. 2021, 12:29
 PV:Á.L.  Adieux précipités
Fin juin 2038
Poudlard Express
Lors du trajet du retour à la maison
Suite à cette lettre


Un petit quelque chose de mon chariot, ma grande ?

Je sursautai. Cela faisait bien dix bonnes minutes que je rêvassais, accoudée au rebord de la fenêtre de mon compartiment. Encore quelques secondes, tout au plus, et je sombrais dans les bras de Morphée. Elle ne pouvait pas passer son chemin, la vieille ? Il fallait absolument qu´elle aille déranger tous les élèves pour gratter quelques mornilles ?

Foutez-moi la paix avec votre satané chariot. J´ai besoin de rien.

Simple et efficace. Elle semblait choquée de ma réponse. Franchement, il n´y avait pas de quoi. De nos jours, on ne trouvait plus beaucoup de jeunes de dix-sept ans bien élevés. Elle s´attendait à quoi, la vieille ?

Elle remballa son chariot et sortit, claquant bruyemment la portière derrière elle. C´est ça, bon débarras. Me remettant du choc de ce retour à la réalité désagréable, je me retournai pour faire face à la fenêtre et aux larges étendues vertes.

Qu´est-ce que je comptais faire, excactement ? Pouvais-je vraiment prendre cette lettre au sérieux ? Pouvais-je vraiment entreprendre telle folie ? La vérité était trop lourde à accepter, aussi, je la repoussais tant que possible, d´autant que j´avais tout l´intêret du monde à y faire sourde oreille, mais je ne pouvais nier qu´au fond, cette menace n´avait rien d´impossible. Père était capable de tout quand il s´agissait de me faire tenir à carreau, j´en savais quelque chose.

Essayant d´éviter de penser à ce qui m´attendait dans moins de quelques heures, je pris mon sac à dos et entreprit d´en inventorier le contenu. Que le strict nécessaire si jamais j´aurais besoin de fuir précipitemment. Heureusement que j´étais seule dans mon compartiment, je doute que de quelconques voisins se seraient abstenus de poser toutes sortes de questions si jamais ils remarquaient les angles étranges que formait le sac.

@Áine Lydon N´hésite pas à me le dire s´il faut changer quoi que ce soit.

0f086d | Tout plein d´amour à mon cher tube de colle | Team Picsou

13 janv. 2022, 22:25
 PV:Á.L.  Adieux précipités
Assis dans un compartiment, le petit groupe hétéroclites d'adolescents discutaient avec animation. Au début du voyage, des yeux silencieux avaient suivi le château jusqu'à ce qu'il disparaisse, pour la dernière fois de la vie d'une majorité du compartiment. Une page se tournait, après 7 années si longues et finalement si courtes, pour ces jeunes personnes et même les moins sentimentales du groupe ne purent s'empêcher de voir les souvenirs danser dans leur esprit. Áine n'avait pas échappé à la règle, mais dès que le château se fut effacé dans l'horizon brillant, ses yeux pensifs s'étaient un instant posés sur ses amis. Certains avaient déjà presque fait leur deuil, d'autres conservaient leur regard braqué sur la ligne où tout se rejoint. Elle savait que la plupart d'entre eux avaient déjà réussi à se trouver une école ou un travail. Certains avaient décidé de partir voyager immédiatement et deux autres n'avaient encore aucune idée de ce qu'ils feraient. Elle, elle avait eu la joie de voir ses résultats à l'examen d'entrée lui octroyer une place au sein de l'Institut Magique des Sciences. Un peu plus de potions pour elle ! Sa main était venue machinalement caresser son pendentif : une louche miniature en argent à laquelle était associée une petite fiole ronde contenant un liquide foncé aux reflets irisés et semblant rhéoscopique.

Le flottement de début de voyage fut brisé et très vite, l'excitation d'être encore une fois tous ensemble avait relancé les discussions et les plaisanteries. Alors qu'un de ses amis commençait à sortir son paquet de bataille explosive, Áine se leva en s'excusant, sortit et fila vers les toilettes, croisant la Dame au Chariot qui faisait une première traversée des wagons. Priant pour que ses amis pensent à lui prendre quelques chocoballes, la jeune fille avait salué joyeusement la sorcière et s'était engouffrée dans les petits-coins, manquant de faire tomber sa baguette dans la cuvette.

Quelques instants plus tard, elle se trouvait à nouveau dans le couloir, ses yeux scrutant les différents compartiments, prête à saluer les anciens camarades qu'elle appréciait. Juste avant d'atteindre son propre compartiment, Áine aperçut une silhouette seule, enfoncée au creux de la banquette, le visage plongé vers la fenêtre. Rapidement, la Serdaigle reconnut Helene Siller, une fille un peu bizarre qu'elle ne connaissait pas bien. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir organisé plusieurs fois des soirées dans le dortoir qu'Helene partageait alors avec Mary Somerset, une des amies d'Áine. C'était dommage tout de même, 7 ans passés dans la même maison et elles n'avaient jamais échangé beaucoup plus qu'un bonjour (ou un "grommellement" d'Helene sur le bruit du groupe d'amies d'Áine).

Arrêtée devant la porte fenêtre, le mouvement d'Helene quand cette dernière pris son sac fit sursauter Áine. Quelle idiote, elle ne pouvait pas reculer au moins... Elle toqua à la vitre avec un grand sourire et ouvrit la porte avant de s'adresser à sa camarade :
- Salut ! On va faire un tournoi de bataille explosive à côté, tu veux te joindre à nous ? Mary est là !
Son regard tomba sur le sac, intriguée, sans réfléchir elle demanda :
- Tu as mis quoi dans ton sac pour qu'il fasse cette tête ?
Tout en posant sa question, la jeune fille avait remonté la main sur son pendentif, le triturant, la minuscule louche sonnant contre la petite bouteille, détaillant le sac, comme cherchant à voir au travers.

Et voilà, je te laisse me dire s'il y a un problème !

Professeure RP d'HdlM depuis septembre 2046 - #6c02c4 / RGB(108;2;196)
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Membre du DUMB club