C'était enfin le mois de Décembre. Trois mois avaient passé depuis qu'elle avait quitté ses parents. Trois mois douloureux. Trois mois qui s'étaient fini. Le quatrième avait été abordé. Décembre. Les vacances. La famille. Les fêtes. Ellana était heureuse pour ça. Elle avait envie de s'amuser, envie de ne plus réfléchir. Seulement ressentir de la joie. Et du bonheur. Malgré cela, Décembre signifiait également hiver. Le vent devenait glacial, de même que l'air, et il n'était pas rare qu'il neige. Et la fillette détestait l'hiver pour ces raisons.

Ce matin-là, la jeune sorcière était sortie dans le parc, bien emmitouflée dans un long manteau noir, une écharpe aux couleurs de sa maison et un bonnet pour lui couvrir les oreilles. A peine avait-elle fait un pas dehors, Ellana avait senti le vent se déchaîner dans les arbres. Ceux-ci étaient à présent dépourvu de toutes feuilles, et cela rendait le paysage triste, trouvait la jeune fille.

La petite n'avait pas cours et elle en avait profité pour aller se balader. Elle voulait marcher pour se détendre. Elle voulait avancer, sans jeter un regard en arrière sur le passé, sans observer le futur. Seulement le présent. C'était lui qui l'importait le plus, en cette matinée. Ellana avait envie de vivre le présent. Elle avait envie de le vivre et pas de le rejeter. Elle avait envie de ne plus penser à ses tracas, ni à ses souffrances. Elle avait juste envie de se libérer. Le temps d'un moment. Le temps de s'envoler, de voyager. Alors, doucement, elle s'assit par terre, contemplant le ciel. Observant sa couleur blanchâtre. Pensant au bonheur. Bonheur.

Et voilà ! En espérant que ce Pas te convienne, ravie de partager cette Danse

Anna sortit du château, dans le froid. Elle avait besoin de sa balade dehors sans quoi elle aurait des fourmis dans les jambes à force de rester assise dans sa salle commune !

Elle marcha un peu, son bonnet enfoncé sur les oreilles. Elle ne voyait personne d'autre ! Les élèves n'aiment pas sortir dehors par ce froid ! Enfin... il y avait des exceptions... Comme cette fille assise dans la pelouse : elle était brune et semblait un peu plus âgée qu'Anna, elle ne le savait pas vraiment vue de dos !

Elle sortit de sa poche de l'or de farfadet. Il disparaissait en quelques heures et servait à faire des farces à son entourage. Elle se dit qu'elle pourrait l'essayer sur cette fille. De toute façon, elle n'avait pas tellement le choix car son or allait disparaître dans quelques minutes.

Tout d'abord, elle se demanda comment être crédible en donnant de l'argent à une inconnue ? Elle essayera d'imaginer un scénario sur le moment ! Son or allait bientôt disparaître et ce n'étaitpas le moment de traîner. Elle ne savait pas comment la Serdaigle (oui c'en était une) allait prendre sa blague.

Anna avança et entama la conversation :

- Euh... bonjour ! Si on discutait ? On dirait qu'on est les seules ici... Tiens hum j'ai un peu d'argent j'aime bien en donner aux gens en gage d'amitié... prends ces pièces !

Anna attendit la réponse de la jeune fille, la boule au ventre.

Une fine couche de neige blanche recouvrait le parc. Il faisait froid, et, malgré ses multiples couches de vêtements, Ellana avait froid. Elle tremblotait en silence. Ne pensant qu'à ses tremblements, réguliers. Ils l'apaisaient. La soulageaient. Elle les aimait. Ils étaient sa seule compagnie, dans ce paysage blanc et dépourvu de couleur. Dans ce monde où la blancheur régnait en maître, sur toutes les autres couleurs.

Ellana était seule. Et elle aimait cette solitude. Elle aimait ne pas avoir besoin de cacher ses émotions, elle aimait se dévoiler. Au Silence. Et à la Solitude. Elle aimait leur dire des choses, silencieusement, qu'elle n'avait jamais dit à personne d'autres. Elle aimait ne pas avoir besoin de masquer ses émotions, seulement les ressentir. Elle se sentait libre. Libre de ses actes. De ne pas se soucier de ce que les Autres pensaient d'elle. De ne pas essayer de ne pas s'emporter. Et la fillette aimait cette liberté. Elle pouvait enfin se dévoiler. Pleurer. Rire. Sans que personne ne le sache. Ou plutôt, que seulement le Silence et la Solitude le sache.

Une jeune fille arriva dans le parc. Sur sa chevelure de feu était posé un bonnet. Elle alla voir la jeune brune.

- Euh... bonjour ! Si on discutait ? On dirait qu'on est les seules ici... Tiens hum j'ai un peu d'argent j'aime bien en donner aux gens en gage d'amitié... prends ces pièces !

Au secours.
A l'aide.
Aidez-moi.

Ces mots résonnèrent dans la tête de la petite. Elle voulait être seule. On la dérangeait. Elle voulait se libérer, ne plus penser à rien. On l'embêter. Elle ne voulait pas. Et pourquoi discuterait-elle avec cette fille ? Si la fillette était seule, c'est peut-être qu'il y avait une raison. Cela n'avait-il pas effleuré la conscience de cette rousse ? Ellana ne voulait pas parler. Elle voulait rester seule. Oublier le monde qui la torturait. Ressentir du bonheur. Néanmoins, elle se décida à accorder un ou deux mots à cette fille.

- Bonjour ? Pourquoi veux-tu que je prenne de l'argent ? Je n'en ai pas besoin, ça ne me servira à rien. Garde-le, mais c'est gentil de me le proposer.

Ellana avait mis de la distance, entre elles. Sa voix, gelée, calme et sans émotions ne laissait rien paraître. La jeune fille devait juste sembler distante. Et perdue dans ses pensées.

@Anna Delore, excuse moi pour ce temps de réponse, et pour le caractère pas très joueur d'Ellana. N'hésite pas à forcer un peu les choses, peut-être qu'elle cédera, qui sait ?

La jeune fille n'avait pas l'air très contente de l'arrivée d'Anna, elle semblait apprécier sa solitude. Tout le contraire d'Anna qui préférait parler aux gens plutôt que de rester seule avec ses pensées.

- Bonjour ? Pourquoi veux-tu que je prenne de l'argent ? Je n'en ai pas besoin, ça ne me servira à rien. Garde-le, mais c'est gentil de me le proposer.

Ah. Anna n'aurait pas cru qu'il était si compliqué d'offrir de l'argent à une inconnue. Elle serra dans sa main les trois fausses mornilles, c'était sa dernière chance de les utiliser. Elle croisa le doux regard de la jeune fille, elle n'avait vraiment plus envie de lui faire cette blagueet s'en voulait de l'avoir dérangée dans son intimité.

Elle sentit les pièces chauffer dans sa main, elle les laissa tomber par terre. A peine avaient-elles atterri dans l'herbe mouillée qu'elles disparurent. C'était fini, elle était démasquée... Elle n'osait même pas lever les yeux vers la jeune fille qui devait déjà la haïr. Il lui était venu à l'idée de feindre l'ignorance et de fuir ses responsabilités mais elle savait que cela aggraverait la situation. Elle préférait être honnête, elle détacha difficilement ses yeux du sol et dit :

- Je suis désolée... J'avais acheté cet or de farfadet pour faire des farces aux élèves... Il n'y avait que toi et...

Elle reprit contenance, elle savait que ce n'était pas son genre de se montrer si timide. Elle redressa la tête et un sourire amical se dessina sur ses lèvres :

- Je ne suis pas le genre de personne qui donne son argent à n'importe qui ! Je m'appelle Anna et toi ?

Elle avait envie de se faire une amiemais elle savait qu'elle devrait mieux laisser cette fille tranquille.

Ellana cachait ses émotions. Elle ne voulait pas les montrer, pas les dévoiler au monde. Elle voulait rester secrète, et seule. Elle ne voulait pas parler. Elle voulait écouter. Entendre les sons s'accorder entre eux et danser, dans une valse sans début ni fin. Elle voulait voir les notes de l'hiver se tresser dans sa tête, et se concentrer sur cet assemblage qui semblait si dérisoire. Elle voulait partir, loin, avec ses pensées et ses sentiments. Elle ne voulait pas cacher ses émotions, mais elle ne voulait pas retirer le voile, qui la cachait. Ellana voulait seulement s'enfuir, et ne plus regarder en arrière, oublier la réalité, le temps d'un instant. La jeune fille ferma les yeux, voulant s'isoler de la jeune rousse qui était venue la voir.

- Je suis désolée... J'avais acheté cet or de farfadet pour faire des farces aux élèves... Il n'y avait que toi et...

Or de Farfadet. Ellana ne savait pas ce que c'était. Elle n'avait pas compris comment on pouvait faire une blague avec de l'or, ça lui paraissait absurde. On lui avait toujours dit que l'or, il ne fallait pas plaisanter avec, alors, pourquoi faire une blague ?

- Je ne suis pas le genre de personne qui donne son argent à n'importe qui ! Je m'appelle Anna et toi ?

Au secours.

Pourquoi fallait-il qu'elle parle avec une inconnue ? Pourquoi fallait-il qu'on lui parle ? Ne pouvait-on pas la laisser tranquille ? Cette fille ne voyait-elle donc pas qu'Ellana n'avait pas envie d'être dérangée ? La jeune fille était en colère. Elle avait envie d'être seule. On lui empêchait de respirer cette solitude. La fillette se sentait mal. Elle sentait monter en elle la colère. Une colère qu'elle allait regretter. Mais elle n'arrivait pas à l'empêcher de monter.

- Laisse-moi

Ellana n'avait pas pu retenir ce murmure. Elle n'avait pas réussi, et s'en voulait déjà de ce qu'elle avait dit. Néanmoins, elle n'avait nullement envie de s'excuser ou de dire autre chose, après tout, cette fille l'avait bien cherché.

@Anna Delore, désolée pour le mauvais caractère de ma protégée...

La jeune fille ne semblait pas en état de lui répondre, elle paraissait calme. Anna était allée trop loin, elle entendit un son lointain qui lui témoignait la colère de la jeune fille :

- Laisse-moi.

Ces mots, si durs, résonnaient dans la tête d'Anna. Elle n'était même pas sûre que la fille avait vu les pièces disparaître, même pas sûre que c'était à cause de cette mauvaise blague qu'elle lui en voulait. Elle ne voulait plus prononcer un mot devant elle. Cette fois, il fallait qu'elle s'en aille. Elle n'avait pas tellement d'amis à Poudlard et se faire rejeter par une élève était pour elle une autre blessure.

Elle résista le plus possible mais une larme perla à son oeil et coula sur sa joue. Elle détourna la tête, elle ne voulait surtout pas que la fille le voit, voir qu'elle pleurait. Pleurait de tristesse de ne pas savoir se faire des amis, d'échouer à être sympathique avec les autres...

Elle s'éloigna, elle était triste mais aussi en colère, en colère contre cette fille qui ne savait pas ce que c'était de blesser quelqu'un et qui de toute façon, avait l'air de s'en ficher. Anna avait voulu faire sa connaissance mais elle non.

Anna s'assit sur un banc, et, comme à chaque fois qu'elle voulait oublier sa tristesse, elle plongea dans son livre, laissant tomber une larme sur la page 282.

Je ne sais pas comment ça va tourner @Ellana Duchêne mais je voulais tellement qu'on soit amies

La colère noyait les autres sentiments d'Ellana. Cette dernière n'arrivait plus à se concentrer, elle n'arrivait plus à penser. Les yeux fermés, elle essayait de calmer la colère, qui montait en elle, plus les secondes passaient. Le noir qui s'étalait devant elle la calmait. Le noir lui faisait oublier la douleur et la colère. Il lui faisait tout oublier. Et la fillette en avait besoin. Elle avait besoin de se détendre, de respirer.

Ellana ouvrit doucement les yeux, la lumière éclaira une goutte qui perlait au coin de la fillette qui était venue la voir. Une larme. Le cœur de l'Aiglonne se serra. Elle s'en voulait. Elle n'avait jamais voulu faire pleurer la rousse, elle avait juste voulu qu'on la laisse tranquille. Mais Anna ne semblait pas l'avoir pris comme ça. Elle ne semblait pas avoir compris qu'Ellana avait besoin de se calmer, de respirer tranquillement l'air frais de l'hiver.

La Poufsouffle s'éloigna en silence, la tristesse et la colère illuminant son regard. Ce regard, il transperça le cœur d'Ellana, comme un poignard, ne laissant derrière lui qu'un trou béant. La petite n'en pouvait plus. La colère s'était comme évaporée, remplacée par de la culpabilité. La jeune fille s'en voulait trop. Elle se sentait vraiment mal, cette fois. Et elle avait mal. La blessure de son cœur la faisait souffrir.

Lentement, Ellana alla voir Anna, la boule au ventre. Elle n'avait jamais fait ce qu'elle s'apprêtait à faire, mais elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un pleure à cause de sa colère, qu'elle avait peiné à contrôler, durant un instant.

- Je...je...reprenons au début...

La fillette laissa le silence planer, avant d'ajouter un mot, dans un murmure.

- S'il te plait...

@Anna Delore, j'espère que ça te convient

Assise sur le banc gelé, c'est maintenant qu'elle se rendit compte qu'elle avait froid. Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas mis assez de couches. En plus, son bonnet était trop petit et ses oreilles dépassaient et bleuissaient. Vraiment, elle avait froid. Elle n'arrivait plus à lire. Le vent glacial transperçait son visage et glaçait ses os.

Elle ferma son livre. Trop insupportable de lire dans des conditions pareilles. Elle tourna son regard vers les arbres qui s'élèaient un peu plus loin, c'était la forêt interdite. Elle n'y était encore jamais allé. Après tout, c'est normal, c'est interdit. Mais elle aurait pu être tentée d'y aller quand même. Elle n'était pas si sage qu'on pouvait le penser. Elle était entrain de se dire qu'elle allait rentrer quand la fille de tout à l'heure arriva et lui parla :

- Je...je...reprenons au début...

Reprendre au début ? Cette fille l'avait complètement rejetée et elle n'avait aucune envie de lui parler. Elle comprenait qu'elle veule être seule et qu'elle lui fasse comprendre mais pourquoi alors venir la voir comme ça ? Surtout que maintenant que la farce était passée, elle n'avait plus rien à lui dire à part faire sa connaissance mais elle n'en avait plus tellement envie... Voyant qu'Anna n'avait pas l'air très disposée à l'écouter, elle insista :

- S'il te plait...

Anna ne savait pas quoi réponde... Que pouvait-elle lui dire ? Le temps se gâtait de plus en plus, de fines goutelettes de pluie tombaient mais les jeunes filles n'y faisaient pas attention, de gros nuages noirs approchaient... Soudain un éclair traversa le ciel dans un grand bruit d'explosion, Anna, de peur, lâcha son livre qui tomba dans l'herbe mouillée. Elle le ramassa et fit avec une moue déçue :

- Oh non ! Il est tout mouillé ![ Je suis une vraie trouillarde !/color]

J'ai fait les modifs @Ellana Duchêne

De grosses gouttes d'eau commençaient à tomber du ciel. La température s'était visiblement réchauffée puisque c'était maintenant plus la neige, mais de l'eau qui coulait, faisant fondre le manteau blanc du parc. Le ciel, auparavant blanchâtre, avait pris une couleur grise, et le vent soufflait, gelé. Ellana regarda le ciel. Elle ne percevait plus les étoiles. Ces dernières semblaient avoir disparues sous la couche de nuages du firmament. Comme si elles s'étaient éteintes, happées par la froideur de l'instant.

La jeune fille ne se sentait pas bien. Les questions tournaient dans tous les sens, dans sa tête, et la jeune Aiglonne n'arrivait pas à leur trouver de réponse. Elle avait trop de questions. Encore et toujours. Soudainement, Ellana entendit un bruit sourd, et planta brusquement son regard sur Anna. Le livre qu'elle tenait il y a quelques instants était tombé par terre, la jeune fille sûrement effrayée par le bruit du tonnerre.

- Oh non ! Il est tout mouillé ! Je suis une vraie trouillarde !

En effet, son livre semblait trempé et les pages dégoulinaient d'eau, d'autant plus qu'il pleuvait déjà. L'encre bavait légèrement, et les pages étaient prêtes à se déchirer. L'eau qui tombait répugnait Ellana. La jeune fille ne l'aimait pas. L'eau. Cette chose si méchante envers le monde, mais que peu de personnes prenaient comme tel. Cette chose qui hantait Ellana, jusqu'à lui faire faire des cauchemars où elle se noyait.

- On...

La jeune brune hésita. Elle n'était pas sûre de ce qu'elle allait dire, et elle ne savait pas vraiment comment Anna le prendrait, mais elle ne pouvait pas rester plus longtemps sous la pluie.

- On peut aller se mettre à l'abri ?

Ellana regarda aux alentours. Son regard se posa alors sur le pont couvert, qui menait au château. Elle commença donc à marcher, en direction de cet endroit, où la pluie ne pourrait plus l'atteindre.

@Anna Delore, et voilà, excuse-moi pour ce petit temps de réponse

Anna se releva, il commençait à pleuvoir. Elle tenait son livre tout dégoulinant dans sa main, les pages étaient abîmées, l'encre bavait... Zut alors ! Elle aurait quand même pu faire attention. A la place de s'asseoir, sur le banc, elle préféra rester debout car le bois était déjà tout mouillé. Dans ces conditions, elle n'aimait pas la pluie. La pluie qui mouillait ses vêtements, qui trempait son livre, qui l'empêchait de s'asseoir sur ce banc... Visiblement, c'était très énervant. Mais elle aimait bien les gouttes fraîches qui tombaient sur son visage, ça la rafraîchissait. Même si il faisait froid dehors, elle avait toujours un peu de fièvre et sa température corporelle parfois l'étouffait, ce qui fait qu'elle acceptait avec joie cette pluie qui venait la rafraîchir ! La Serdaigle murmura un :

- On....

Elle, au contraire, n'avait pas l'air d'aimer la pluie tant que ça ! Elle regardait autour d'elle, comme pour chercher quelque chose, peut-être cherchait-elle un abri ? Elle avait l'air d'avoir trouvé quelque chose, elle désigna le pont couvert qui menait au château, et dit :

- On peut aller se mettre à l'abri ?

Cela ne dérangeait pas Anna, elle avait beau aimer la pluie, elle commençait à la tremper. Sans plus discuter, elle emboîta le pas à la Serdaigle et elles se retrouvèrent toutes deux sur le pont, bien abritées. Anna décida d'entamer la conversation, oubliant sa rancune :

- C'est dommage qu'il pleuve, on est en hiver, j'aimerais bien qu'il neige ! Tu as déjà fait du ski ? Tu sais, c'est un sport moldu.

A toi @Ellana Duchêne