Une nouvelle professeur de défense contre les forces du mal était arrivée. Isaac entendait ça depuis qu'il s'était réveillé mais il n'y portait pas trop d'attention : ils avaient déjà changé de profs assez souvent depuis qu'il était arrivé à Poudlard donc un de plus ou un de moins...

Arrivé en cours il s'assit tout d'abord, sortit ses affaires, puis pensa à la professeur. Il l'avait observée durant le repas le matin, elle était assez particulière, le genre de femme qu'on trouverait à la Tête du Sanglier, dans un coin sombre. Mais ce qui attira le plus l'attention du cinquième année était son nom. Associé à sa tête il semblait titiller un souvenir presque effacé de son esprit : qui est-ce que ça pouvait bien être ? Il était quasiment sûr de la connaître de quelque part.

Il essayait de faire attention au cours, il essayait vraiment... Mais est-ce que c'était dans un livre ? Il se souvenait d'avoir vu une photo. Ça ne pouvait définitivement pas être une amie de ses parents, on pouvait éliminer ça. Il était donc peu probable que ce soit quelqu'un qu'il ait rencontré en personne.

Au bout de quatre heures de réflexion intense, il en était arrivé à la conclusion qu'il avait dû la voir dans la revue de recherche magique qu'il recevait tous les mois par hibou. Est-ce qu'il devait aller la voir pour lui demander ? Non peut-être pas, elle était trop intimidante, et puis il était l'heure de manger, impossible d'avoir une discussion intéressante si elle souhaitait uniquement partir.

Cette opinion changea tout de même drastiquement lorsque, après s'être bien nourri à la Grande Salle, il chercha dans les numéros qu'il avait reçu durant l'année de son magazine et qu'il avait stocké dans un coffre devant son lit. Elle était mentionné dans cet article pour avoir créé plusieurs sortilèges, c'était incroyable, il fallait qu'il aille la voir de suite.

Il était 14h, s'il avait bien compris il restait une heure avant le cours des sixièmes années, ce qui lui laissait assez de temps pour lui poser plein de questions : comment ça marchait de créer un sortilège ? Est-ce qu'il y avait beaucoup de recherche au préalable ? Comment on créait la gestuelle et comment on faisait en sorte que dire une formule donnait l'effet que l'on voulait ? Quel était le pouvoir des mots sur la magie ? Il avait besoin de tout savoir.

Il ralentit ses pas devant le bureau de la nouvelle professeure. Il avait beau réussi à ne plus paniquer devant des élèves mais les profs brisaient toujours tous ses efforts dans ce sens-là. La porte était ouverte... Son esprit tenta une dernière fois de le faire fuir à toute jambes à coup d'arguments foireux genre "tu n'en as pas vraiment tant besoin". Si. S'il voulait devenir chercheur un jour il lui faudrait toute les informations possibles. Et le sujet l'intéressait énormément aussi.

Le serpentard toqua sur la porte ouverte pour attirer l'attention de miss Valerion :

"E-Excusez-moi, je peux rentrer ?" Après une réponse affirmative, Isaac s'avança vers le bureau. "Em, bonjour, je peux vous poser quelques questions ? J-J'ai vu dans une revue que vous aviez créé des sorts, et comme je souhaite faire chercheur après Poudlard ça m'intéresse beaucoup."

C'était le premier jour de cours de Sixtine, elle avait commencé avec les 5ème année, des adolescents souvent en pleine crise. Heureusement, le cours s'était plutôt bien déroulé et la professeur allait pouvoir continuer le programme à bon rythme pour être sûr que chacun d'entre eux réussisse le fameux examen des BUSES. La plupart des élèves avaient l'air motivés et, semblaient redouter la fin d'année. Sixtine elle-même se souvenait de ses examens et plus précisément de ses BUSES ou elle avait réussi avec succès chacune des matières qui faisaient sa filière. Avait-elle dans sa classe de futurs Auror, tout comme elle ? Elle s'imaginait certaines têtes devenir Auror, créateurs de sorts, employé au ministère...

La matinée s'était terminée et Sixtine était descendue pour manger un bout avant de remonter à son bureau pour préparer son prochain cours. L'après-midi, elle avait rendez-vous avec les 6ème année. Une fois qu'elle eut terminé son repas, elle remonta rapidement dans son bureau et plongea sa tête dans le programme des 6eme année. Le patronus voilà ce qu'elle devait enseigner dans l'après-midi, ça n'allait pas être une tâche facile.

Alors qu'elle avait commencé à prendre quelques notes sur la façon dont elle allait s'y prendre, quelqu'un frappa à sa porte en demandant la permission pour entrer. Sixtine ne reconnue pas l élève qui s’était présenté. Elle lui fit signe d'entrer et posa sa plume pour écouter pleinement le jeune homme. Le Serpentard expliqua à sa professeure qu'il avait déjà vu cette dernière dans des revues sorcières comme étant une créatrice de sortilèges et, il voulait lui poser des questions en vu de sa futur profession.

- Ne restez pas devant la porte et venez vous asseoir devant moi. Vous savez, de base, la création de sortilège n'est pas mon métier. Pour moi, la création de sortilège, c'est plus un loisir, mais je vais faire mon possible pour répondre à vos questions.

Elle jeta un coup d'œil à l'horloge dans le fond de son bureau, il était 14h. Elle avait donc un peu moins d'une heure pour répondre aux questions de son élève. Elle devait être dans sa salle de classe 5 minutes avant les élèves pour avoir le temps de préparer sa salle.

Isaac se dépêcha d'entrer et de s'asseoir devant le bureau. Il avait très très peu l'habitude de parler à un professeur en tête à tête pour ainsi dire. Même quand il se sentait un peu fou il allait seulement poser des questions en fin de cours, mais là il ne pouvait pas passer cette occasion. C'était un peu un petit rêve pour le serpentard de créer un sortilège que des gens utiliseraient, avec un peu de chance il pourrait être tellement bien et utile qu'il serait appris à Poudlard. Mais pour cela il fallait d'abord qu'il sache comment ça marchait.

"Alors déjà, comment ça marche ? Enfin par exemple comment vous faites pour qu'une certaine formule soit associée à un certain effet ? Et comment faire en sorte que n'importe qui lançant un sort avec cette formule et visualisation puisse lancer le sort en question ?"

Ça y est, il était rentré dans son mode de fonctionnement de réflexion. Il n'y avait plus aucune trace de nervosité, il en parlait plus avec une professeur mais avec quelqu'un qui avait créé un sort.

Il avait encore plein de questions, on ne leur expliquait pas tant que ça en cours ce qu'étaient vraiment les sorts. Il avait donc choisi en premier lieu qu'une des questions les plus importantes, celle-là il n'arrivait pas à y répondre : comment ça se faisait que la formule donnait cet effet, est-ce qu'on utilisait la magie pour "donner un nom" au sortilège ce qui le lie automatiquement pour tout le monde ? Est-ce qu'on pouvait faire ça mais localement, pour n'avoir un sort qui marche qu'à un certain endroit ? Est-ce qu'on pouvait mettre n'importe quelle formule, du genre "fglablou" ? Où était la limite ? Est-ce qu'avant de "lier" son sort on devait le soumettre à un comité qui vérifiait l'utilité et la praticité du sortilège ?

Ça ou alors le sort existait déjà ? Et celle n'a fait que le découvrir ? Ce serait étrange cependant que comme par hasard il est une formule au consonances latines. Ou alors c'était ça, peut-être que tous les sorts avaient été créés au temps de l'empire romain et tout ce qu'ils faisaient c'était de les redécouvrir. Enfin si c'était ça on en parlerait. Mais bon c'était des idées intéressantes, même si probablement fausses.

L'adolescent Powell ne se fit pas prier et entra rapidement dans le bureau pour s'installer sur l'un des fauteuils présents devant le bureau de la professeure. L'excitation du jeune homme pouvait se ressentir au travers de ses paroles. Il inondait Sixtine de question, ça en devenait presque indigeste.

- Attendez, attendez. N'allons pas trop vite et procédons par étape. Pour créer un sortilège il faut déjà du temps... Beaucoup de temps. Il faut également faire beaucoup de recherche, ceux qui vous dise qu'ils ont réussi à créer un sortilège par hasard sont des menteurs. Donc la première étape c'est de connaitre le sortilège que vous souhaitez créer : une attaque, une défense, un sortilège mineur...

Pour n'importe quel sortilège il fallait savoir ou aller, comment y aller et pourquoi y aller. Sixtine n'avait pas réussi à inventer des sortilèges par l'opération du St Salazar ! Elle avait dû travailler de longues heures, voyager, faire des recherches approfondis et parfois même s'arracher les cheveux pour trouver la formulation parfaite.

- Pour la deuxième étape elle est étroitement liée à la première puisque vous devez imaginer comment va fonctionner votre sortilège. Est-ce qu'il va avoir un temps d'attente, sera t-il instantanée. Est-ce qu'il va produire de la lumière ? De la chaleur ? Bref vous devez imaginer tout ce qui englobe le sort et aussi visualiser l'effet qu'il aura sur la cible. C'est un peu lorsque vous lancez un sort connu. Prenons l'exemple du sortilège Expelliarmus, vous imaginez la baguette de votre adversaire s'envoler et prendre place dans vos mains ? Ici, c'est pareil.

En attendant de voir si elle pouvait continuer son récit ou non, Sixtine s'arrêta un instant de parler. Peut être que l'adolescent avait déjà des questions sur l'une de ces deux premières étapes. Il valait mieux procéder petit à petit et ne pas trop se presser surtout si, il souhaitait réellement en faire son métier. Bien sur, elle n'allait lui expliquer que la partie théorique et, il allait devoir redoubler d'effort pour obtenir de bonne note à ses examens pour intégrer une école prestigieuse qui lui permettra d'apprendre toutes les subtilités de cet art complexe.

Elle n'avait pas répondu à sa question et à la place disait des choses qui semblaient évidentes. Enfin bon, ne pas s'impatienter, Isaac connaissait ce genre de professeurs : il leur fallait toujours commencer au tout début, quel que soit le niveau de la personne en face. Le fait qu'il n'était pas un première année mais un cinquième année n'avait aucune importance pour elle, ce qui la faisait commencer aux bases. Un peu de patience et elle devrait arriver à ce qui était intéressant.

"Oui, je vois." dit le serpentard en acquiesçant.

Tout de même, s'il reprenait sa théorie qu'il y avait un sort pour associer une gestuelle et une formule aux effets voulus, ce qu'elle entendait par "imaginer le sort" c'était peut-être la partie visualisation du sort de création de sort. Du genre il fallait visualiser le sort se lancer, formule et gestuelle comprise. C'était probablement pour ça qu'il fallait du temps, parce que ça avait l'air particulièrement compliqué d'imaginer parfaitement sans se déconcentrer les effets exacts que l'on recherchait. Et puis une erreur pourrait avoir des effets très regrettables, est-ce qu'il y avait un sort pour "supprimer" un sort ?

Non mais ça n'avait pas de sens, parce que si c'était comme ça qu'étaient créés les sorts, le comité qui gérait tout ça à l'échelle de tous les pays utilisant des baguettes serait un groupe de gens sur lequel reposerait l'entièreté de notre utilisation occidentale de la magie. Ces personnes auraient un pouvoir phénoménal et seraient en plein centre d'un jeu politique incroyable, ça semblait tiré par les cheveux. C'était une pensée intéressante cependant, il lirait bien un roman avec un tel concept pour base.

Il avait simplement dit oui, rien de plus, rien de moins. Etait il réellement intéressé par les propos de la professeure ? Sixtine leva un sourcil en entendant sa réponse mais, elle n'était là que depuis un jour, elle ne pouvait pas juger les élèves aussi rapidement. Elle décida de reprendre le fil de son explication et de ne pas se formaliser.

- Une fois que vous avez l'effet de votre sortilège et une bonne visualisation, vous devez passer à l'étape suivante. Vous devinez laquelle ?

Elle ne laissa pas le temps à l'élève de répondre, il ne s'agit que d'une question pour la mise en appétit du garçon. Il aurait pu cependant avoir la bonne réponse, il l'avait peut être deviné.

- Vous devez trouver une formule qui convient. Je crois, enfin non, je suis persuadée qu'il s'agit de l'étape la plus compliqué. Pour trouver la bonne formule vous devez faire des tas de recherche. Je commence toujours mon expédition dans ma bibliothèque, je pars à la recherche d'un sort similaire ou du moins d'un sort avec le même type de magie et je me renseigne sur lui. Comment la formule a été trouvé ? Quelle est son étymologie ? Ce gente de chose. Une fois que j'ai réuni assez d'informations, je commence à faire des recherches sur l'origine des mots.

Sixtine sentait qu'elle commençait à s'enfoncer dans des tonnes d'informations et que le garçon allait être rapidement submergé mais tant pis, maintenant qu'elle était lancé, impossible de l'arrêter.

- Par exemple si je veux créer un sort les mains, je veux chercher l'origine du mot main. Pour ce mot là, on retrouve la racine latine "Manus". La encore si vous ne pratiquez pas le latin ou le grec il va vous falloir faire de longue recherche sur les étymologies et les origines des mots. J'ai d'ailleurs une encyclopédie très complète sur ce sujet. Elle doit être quelque part par là, attendez.

Après un petit sortilège d'attraction, l'encyclopédie s'envola jusqu'à sa propriétaire. Une fois dans ses mains, elle le déposa devant le garçon pour qu'il puisse en prendre connaissance. Mais, au vu de la taille de l'encyclopédie, elle se doutait qu'il allait falloir à l'élève plus d'une nuit pour en prendre connaissance.

Isaac allait répondre avait à peine commencé à réfléchir à la question de la professeure qu'elle continua sans lui laisser le temps de répondre.

Elle atteint cependant le moment dans le processus de création d'un sort qui l'intéressait. Elle disait qu'il fallait aller faire des recherches pour trouver les racines des mots dans de langues anciennes pour trouver la bonne formule. Ça semblait logique au vu de toutes les formules qu'il connaissait : elles sonnaient toutes plus ou moins latin ou grec, enfin d'après le peu qu'il savait de ces langues.

Avant qu'il ne puisse poser la question qui lui brulait les lèvres, miss Valerion posa un énorme livre sur la table qui contenait l’étymologie de chaque mots, une sorte de dictionnaire amélioré. Le serpentard tourna quelques pages par curiosité : ce livre devait être une mine d'or pour la création de sorts. Cependant, il y avait quelque chose qui n'était pas clair :

"Mais pourquoi l'origine des mots dans ces langues anciennes est-elle importante ? Par exemple la formule sortilège de Rangement est directement le nom de l'action dans notre langue."

Et pourquoi s'arrêter au grec et au latin, pourquoi pas du celte ? Ou pourquoi pas de l'hébreu ? En fait qu'est-ce qui différenciait ces langues de celles actuelles si ce n'est que la période de temps ?

Ce petit curieux qu'elle avait en face d'elle avait l'air d'avoir soif de connaissance, peut être un peu trop ? Comment expliquer à un adolescent les subtilités de la création d'un sort que l'on apprend au fil des années, des décennies. Elle pouvait bien sur répondre à quelques unes de ses questions mais pour le reste, il allait devoir faire son bout de chemin seul et apprendre par lui-même. Quoi que, selon l'école qu'il choisirait, il pourrait apprendre comment créer des sorts.

- La racine de votre sort est importante pour évaluer sa puissance. Pour les sortilèges mineurs il n'y a pas vraiment de nécessiter à puiser son savoir dans une langue morte en revanche, si vous voulez un sortilège puissant, il faudra quelque chose "d'immortel". Bien que le latin soit une langue morte, on peut la considérer comme immortelle car elle constitue la racine de notre langue. Nous avons tendance à choisir le latin car il s'agit de la langue la plus proche de nous mais, qu'importe l'origine de vos mots, le sort pourra fonctionner. Imaginions que vous ayez des facilités en sumérien, rien ne vous empêche d'en faire un sort mais il faut avoir des bases solides et être certains de sa source. Car, si vous voulez faire un sort qui crée une fleur par exemple et qu'à la place vous utilisez le mot feu et bien, vous vous doutez que le sort n'aura pas le même effet et ça peut être catastrophique. Voir mortel.

Elle arrêta de parler durant plusieurs minutes le temps pour le garçon face à elle de digérer la tonne d'informations que sa professeure venait de lui donner. Elle espérait ne pas l'avoir dégouté ou d'en avoir trop dit au point de le perdre.

Isaac était prêt à refuser ce que disait la professeure et penser au fait que ça n'avait aucun sens, et qu'il devait forcément y avoir autre chose, quelque chose de plus fondamental, mais en fait c'était plutôt logique comme concept. Mais dans ce cas-là, cela voulait dire que la magie, enfin la magie qu'utilisaient les humains en tout cas, était vraiment très liée à ce qu'ils pensaient et à leur imaginaire commun. C'était logique quand on y pensait au vu de l'importance de la visualisation dans le lancement des sorts mais tout de même, on ne s'attendait pas à ce que ça soit à cette échelle.

Cela fonctionnait probablement de la même façon pour les autres formes de magie humaine : la musique, les tatouages et toute autre forme d'art devaient donc être parfaits pour lancer des sorts compte tenu de leur nature ancestrale. Ça expliquait bien des choses. À ce moment-là Isaac aurait bien voulu demander ce qu'il en était des sortilèges informulés mais ils n'en avaient jamais parlé en cours donc ça serait plus embêtant pour la professeur qui devrait les lui expliquer depuis le début. Enfin, dans tous les cas, ce n'était pas les questions qui manquaient :

"Je vois, c'est comme la visualisation des sortilèges." Puis après une petite pause. "Mais dans ce cas-là, comment ça se fait que ceux qui n'ont aucune notion de latin ou de grec puissent lancer le sort ?"

Enfin, en y pensant sa question avait peut-être anticipé la suite du processus de création d'un sort... Peut-être que l'écossais allait un peut trop vite, mais en même temps c'était tellement intéressant, c'était ce genre d'informations qu'il voulait qu'on lui apprenne durant les cours de sortilèges !

Sixtine était submergée par les questions de l'adolescent mais elle trouvait bien complexe le fait de répondre à toutes ses questions. Elle avait du passer beaucoup de temps à peaufiner son art, beaucoup de temps à comprendre le fonctionnement des sorts et les études supérieures qu'elle avait faites ce n'était qu'une infime partie de tout le travail qu'elle avait fourni. Elle avait bien 30 ans lorsqu'elle a su réussir à réaliser son premier sort de sa création.

- Vous savez, c'est compliqué de vous expliquer tout ceci en quelques minutes ou même quelques heures. J'ai réussi mes premiers sortilèges vers mes 30 ans. Et, j'ai du faire des études supérieures après mes études à Poudlard pour comprendre les subtilités de la création des sorts.

La professeure de défense contre les forces du mal n'avait pas envie de lui briser ses rêves ou de le décourager mais, elle tenait à le prévenir qu'il n'était pas possible de devenir créateur de sorts en un jour et que études supérieures et un travail personnel était nécéssaire pour atteindre cet objectif.

- En bref, je pense qu'il vaut mieux que vous vous concentriez au mieux sur vos études à Poudlard et que vous fassiez votre maximum pour avoir une bonne école post aspic afin d'obtenir l'école la plus adaptée à votre objectif de carrière. Même si j'ai inventé quelques sorts, je ne suis pas assez qualifiée sur le sujet pour vous enseigner la méthode ou répondre à vos questions techniques.

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Fin du RP pour moi, merci !