Voilà, c'était mes dernières vacances avant Poudlard.
Nous étions en France, pour une dernière fois avant le franchissement d'un cap décisif pour moi.
Mes cousines habitaient Villers-Côterets. On dit que c'est là qu'est né le français. La langue française, celle qui me fait toujours rêvé. Malgré mes légères erreurs de grammaire sur certains points, ou de genre, car les français ont décidés de mettre un genre aux noms, qu'elle idée aussi, bref, je m'étais vraiment amélioré.
Nous arrivâmes dans la ville, avec ce beau parc, passant devant le château, devant la rue marchande, le centre ville, devant des jeunes ados qui discutaient entre eux, sans oublier les deux qui se galochaient au fond, berk..
La France est différente de l'Angleterre, déjà, les français sont vraiment grognon, on m'avais dit que c'était dans leur culture, je pensais qu'ils faisaient exprès.
La France est un pays libre, ça se voit, ce n'est pas la même ambiance, la même aura. Et puis il fait moins froid en France, beaucoup moins qu'à Londres.
Nous arrivâmes devant une maison, une si jolie maison, très traditionnelle, c'était la maison de Tante Alessia et Oncle Jean. Moi, je n'avais qu'une hâte, retrouver mes cousines.
Ma mère toqua à la porte, qui s'ouvrit. Leur chien, Jonas, nous accueillait en sautant partout et en bloquant l'accès, je rigolai, j'adorais cet animal.
Il se fit dégagé avec une basket, mon oncle grogna alors qu'il tentait de le faire sortir. Finalement il réussi, nous accueillant à bras ouvert.
Mes cousines décendirent et ce fut une vraie fête pour moi
- T'as vachement grandi ! Mais t'es toujours aussi moche
- C'est fou, t'as remarqué toi aussi ? Cette laideur m'avait manqué !
Je souriais. Malgré ce que l'on pouvait penser, elle sont très gentille et chaleureuses.
Ce mois commençait à merveille.

On m'installa dans la chambre d'amis et je me coucha tôt. Le lendemain, on m'avait promi de nous rendre à Paris pour passer de belles vacances, visiter les lieux emblématiques de la capitale et pénétrer dans les musées chargés d'histoires qui n'attendent qu'à être entendues et d'œuvres qui n'attendaient qu'à être vues.
Mais d'abord une jolie balade dans la forêt s'annonçait, tout en promenant leur chien, les filles allaient pour la énième fois me faire visiter ce lieu nommé Villers-Côterets, l'air empli de passé mémorable, quand notamment François 1er la nomma ville du Français. Ce parc débouchant sur un bois immense et ces forêts qui bordaient la ville, un spectacle magnifique, et si on avait de la chance, on pouvait voir un ou deux écureuils passer d'arbres en arbres, des lapins se terrer au fond de leur terrier. Mais si on attends sans bouger, longtemps, on peut apercevoir un grandiose cerf. Mon oncle, a une patte de cerf dans sa maison, c'était une tradition la bas à ce qu'il paraît, je ne compte plus le nombre de fois où il m'a raconté comment il avait, en compagnie de ces chiens de chasse, brandi fièrement son arme vers l'animal et appuyé sur la gâchette. Certains peuvent penser que c'est barbare, mais il m'avait expliqué que si l'on ne faisait pas ça, les cerfs envahiraient trop la forêt et boulverseraient la biodiversitée, ils seraient même obligés de chercher de la nourriture en ville et cela pouvait être dangereux, alors, si ils devaient les restrictionner, au moins le faire dans les règles de l'art.

Une semaine après, notre séjour pris fin, nous allions nous retirer vers la Garone. J'enlaca très fort mes cousines, Jane manqua de m'étouffer, et dans un dernier au revoir nous quitames la maison.