Des signes qui ne trompent pas
SAMEDI 10 NOVEMBRE 2046
Ennis et la course sur balai, c'était un peu un rêve à atteindre. Elle s'était entrainé sur le balai de Diarmuid enfant, sous supervision. Puis seule à Poudlard dès qu'elle avait eu son comète, en plus des entraînements de Quidditch. Elle avait affronté Alienor dans une course un peu sauvage et puis avait eu, toujours avec la Poufsouffle - l'occasion de tester le balai de course du professeur de vol. Alors, quand au mois de septembre elle l'avait vu évoluer contre la professeur de sortilège, elle n'avait pas pu s'empêcher de les trouver pour leur glisser que cette course avait été impressionnante et qu'elle trouvait que cela manquait à Poudlard de pouvoir concourir ainsi entre élève. Elle l'avait dit sans attente particulière et puis dans la mâtinée, Miss Priddy était venue la trouver pour une course test. Ennis avait hésité un court instant. Rafael Mason avait été catégorique huit jour auparavant, tant qu'elle avait un hématome et ou une douleur sur son épaule, pas question de voler. Elle n'avait plus mal c'était certain. L'irlandaise courrut jusqu'à son dortoir, dans la salle de bain et retira son haut. Pas ma moindre trace de bleu. Elle sourit et se changea pour retrouver les deux professeurs et les autres concurrents. Ils étaient six sur le départ et la préfète se fondit dans la masse pour ne pas trop être vue par l'ancien infirmier. Pas question qu'il l'empêche de prendre le départ.
La course demarra de manière chaotique mais finalement, Ennis trouva un bon rythme et la tête de course. Mais au beau milieu du parcours, une douleur fulgurante dans l'épaule lui fit prendre du retard sur la Serdaigle avec qu'il elle partageait la pôle position. Serrant les dents et maîtrisant son balai des genoux et de la main gauche, ennis parvint toutefois à revenir dans ses brindilles, non sans avoir profité que les deux adultes regardent ailleurs pour prendre un tout petit raccourci. La fin de course s'était joué à pas grand chose. Moins d'un mètre. Mais elle était passée devant. Une fois au sol, elle n'avait pas manqué le geste de la main de Rafael Mason. Il lui demandait de venir le voir. Ennis doutait que ça soit juste pour la féliciter de son vol. Il devait avoir repéré que ses trajectoires n'étaient pas normales. Alors, la châtain attendit, prétextant de féliciter Zoey puis d'encourager Oxy pour retarder le moment où elle allait se présenter devant lui. Mais vint le moment où elle n'eut plus le choix. Laissant ses camarades terminer leur discussion, elle se rendit devant le professeur, avant bras droit plaqué sur son ventre et balai dans la main gauche:
- "Vous vouliez me voir professeur?"
@Rafael Mason
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
Des signes qui ne trompent pas
Rafael n'avait pas quitté les coureurs des yeux durant toute la course. Il avait été difficile d'avoir un oeil sur tous les joueurs en même temps mais il avait fait du mieux qu'il pouvait. Les premières élèves venaient de passer la ligne d'arrivée mais la course n'était pas finie, il restait quelques élèves sur la terrain de course. Malgré tout, Rafael avait croisé le regard de la gagnante et lui avait fait signe pour lui signifier qu'il voulait lui parler de quelque chose. Il ne manquerait pas de la féliciter mais ce n'était pas la seule chose dont il voulait lui parler.
La course n'était pas terminée, il s'était concentré de nouveau sur celle-ci afin de s'assurer que personne ne trichait ou se blesse avec les obstacles. L'enseignant ne participait pas à la course mais une excitation non feinte l'animait. Parti d'une activité avec sa collègue alors qu'ils étaient élèves, ils étaient en train de peaufiner la création d'un club de courses. Il ne faisait aucun doute que l'enseignant de Vol étaient heureux de voir cette course. Peu de temps après l'arrivée de Ennis et Zoey, les derniers coureurs passèrent la ligne d'arriver et la course se termina. Rafael descendit sur le terre ferme pour féliciter les élève et les remercier pour les avoir aider à adapter les derniers points à travailler pour l'élaboration du Club.
Ils se mirent ensuite à discuter et Rafael vit Ennis le rejoindre et il l'accueillit avec un sourire. Elle lui demanda alors implicitement pourquoi il voulait la voir et il ne fit pas durer l'attente très longtemps avant de répondre:
« — Bravo pour cette course, vous vous êtes battue jusqu'au bout et ça a payé. Mais comment vous sentez vous? Vous n'avez pas trop mal à votre bras après votre dernier match? »
La course n'était pas terminée, il s'était concentré de nouveau sur celle-ci afin de s'assurer que personne ne trichait ou se blesse avec les obstacles. L'enseignant ne participait pas à la course mais une excitation non feinte l'animait. Parti d'une activité avec sa collègue alors qu'ils étaient élèves, ils étaient en train de peaufiner la création d'un club de courses. Il ne faisait aucun doute que l'enseignant de Vol étaient heureux de voir cette course. Peu de temps après l'arrivée de Ennis et Zoey, les derniers coureurs passèrent la ligne d'arriver et la course se termina. Rafael descendit sur le terre ferme pour féliciter les élève et les remercier pour les avoir aider à adapter les derniers points à travailler pour l'élaboration du Club.
Ils se mirent ensuite à discuter et Rafael vit Ennis le rejoindre et il l'accueillit avec un sourire. Elle lui demanda alors implicitement pourquoi il voulait la voir et il ne fit pas durer l'attente très longtemps avant de répondre:
« — Bravo pour cette course, vous vous êtes battue jusqu'au bout et ça a payé. Mais comment vous sentez vous? Vous n'avez pas trop mal à votre bras après votre dernier match? »
Des signes qui ne trompent pas
Premier point plutôt rassurant, le grand sourire de l'homme quand elle arriva devant lui. Pas que cela suffise à lui ôter de l'esprit qu'elle avait peut être quelques ennuis. Si l'adulte qui lui faisait face était comme son frère, savoir qu'elle n'avait pas stoppé la course au premier signe de douleur anormale allait le contrarier.
- "Merci, je..." Je quoi? Elle savait que l'ancienne infirmière de Quidditch ne posait pas une question réellement innocente - elle en était persuadée - et en même temps elle n'avait pas envie... elle n'aimait pas se plaindre d'un mal quelconque. On, sa mère, lui avait souvent, très souvent, dit de prendre sur elle en cas de douleur. Là c'était supportable. Elle tenta de regarder ailleurs mais il lui était difficile de justifier cette fuite visuelle. Alors après avoir regardé autour d'elle le temps d'une seconde et de mouvements oculaires rapides, elle reposa ses prunelles sur le visage de l'un des arbitres de la course qu'elle venait de disputer.
- "Jusqu'à tout à l'heure ça allait. Sinon je n'aurais pas pris le départ." Ce qui était la vérité, elle pouvait être butée et faire fit d'une douleur mais pas au point de partir en plein vol si elle ne s'en sentait pas capable. C’était au moment de franchir un des quatre obstacles qu'il y avait eu du changement. "Mais la douleur s'est un peu réveillée alors que je n'avais plus rien depuis deux jours. Je ne comprends pas trop pourquoi." Ce qui était la plus stricte vérité si on faisait fit du un peu et du fait qu'elle garde son bras droit bien immobile, main plaquée sur son ilium gauche, avant bras recouvrant son ventre et main contre son flanc.
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- "Merci, je..." Je quoi? Elle savait que l'ancienne infirmière de Quidditch ne posait pas une question réellement innocente - elle en était persuadée - et en même temps elle n'avait pas envie... elle n'aimait pas se plaindre d'un mal quelconque. On, sa mère, lui avait souvent, très souvent, dit de prendre sur elle en cas de douleur. Là c'était supportable. Elle tenta de regarder ailleurs mais il lui était difficile de justifier cette fuite visuelle. Alors après avoir regardé autour d'elle le temps d'une seconde et de mouvements oculaires rapides, elle reposa ses prunelles sur le visage de l'un des arbitres de la course qu'elle venait de disputer.
- "Jusqu'à tout à l'heure ça allait. Sinon je n'aurais pas pris le départ." Ce qui était la vérité, elle pouvait être butée et faire fit d'une douleur mais pas au point de partir en plein vol si elle ne s'en sentait pas capable. C’était au moment de franchir un des quatre obstacles qu'il y avait eu du changement. "Mais la douleur s'est un peu réveillée alors que je n'avais plus rien depuis deux jours. Je ne comprends pas trop pourquoi." Ce qui était la plus stricte vérité si on faisait fit du un peu et du fait qu'elle garde son bras droit bien immobile, main plaquée sur son ilium gauche, avant bras recouvrant son ventre et main contre son flanc.
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Des signes qui ne trompent pas
Ennis commença par remercier Rafael mais s'arrêta très vite dans ses remerciements. L'anglais avait l'impression qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait lui répondre. Elle détourna le regard et l'ancien infirmier devina sans difficulté qu'il avait vu juste. Elle avait ressenti une douleur lors de la course et ne savait pas comment le lui révéler. Elle finit malgré tout par le regarder de nouveau et répondit à sa question.
Elle lui expliqua qu'elle n'avait ressenti de douleur avant la course et c'est ce qui avait inquiété Rafael. Quelques jours plus tôt, il l'avait accompagné à l'infirmerie après son match de Quidditch et sa collègue avec réparé une fracture au niveau de l'épaule. Rafael avait retrouvé ses anciennes habitudes d'infirmier sportif et était venu voir la jeune fille pour lui dire de ne pas faire de sport pendant quelques jours et de ne surtout pas forcer sur son épaule. À l'écouter, elle semblait avoir suivi ses conseils et reprit le sport que lorsque la douleur avait disparu. Elle reprit ensuite la parole pour lui expliquer que la douleur s'était réveillée pendant la course et Rafael fit la grimace, il s'en était douté.
Ce n'était pas normal, la magie permettait de réparer les fractures beaucoup plus rapidement que grâce à la médecine moldue. Cela faisait une semaine qu'Ennis avait eu sa blessure et elle n'avait plus mal depuis deux jours. La douleur n'était pas censée se réveiller après la guérison. Il lui demanda alors:
« — Est-ce que vous avez identifié à partir de quel moment la douleur s'est réveillée? Y a-t-il eu un mouvement particulier? »
Elle lui expliqua qu'elle n'avait ressenti de douleur avant la course et c'est ce qui avait inquiété Rafael. Quelques jours plus tôt, il l'avait accompagné à l'infirmerie après son match de Quidditch et sa collègue avec réparé une fracture au niveau de l'épaule. Rafael avait retrouvé ses anciennes habitudes d'infirmier sportif et était venu voir la jeune fille pour lui dire de ne pas faire de sport pendant quelques jours et de ne surtout pas forcer sur son épaule. À l'écouter, elle semblait avoir suivi ses conseils et reprit le sport que lorsque la douleur avait disparu. Elle reprit ensuite la parole pour lui expliquer que la douleur s'était réveillée pendant la course et Rafael fit la grimace, il s'en était douté.
Ce n'était pas normal, la magie permettait de réparer les fractures beaucoup plus rapidement que grâce à la médecine moldue. Cela faisait une semaine qu'Ennis avait eu sa blessure et elle n'avait plus mal depuis deux jours. La douleur n'était pas censée se réveiller après la guérison. Il lui demanda alors:
« — Est-ce que vous avez identifié à partir de quel moment la douleur s'est réveillée? Y a-t-il eu un mouvement particulier? »
Des signes qui ne trompent pas
Toujours debout devant son professeur, Ennis tentait de se remémorer l'instant exact où sa douleur était revenu en flèche. L'adolescente passionnée de courses en balai ferma à demi ses paupières pour refaire le parcours de sa course. Ça avait été pendant un long moment, passer l'obstacle dans les arbres n'avait posé aucune difficulté puis elle avait filé droit devant jusqu'au virage menant au muret. Et, pour gagner du temps elle avait feinté... C'était là et rien que d'y repenser, une décharge irradia vers sa nuque, une autre en direction de son coude. Elle grimaça et étouffa un gémissement. Une larme perla au coin de son œil gauche, elle fit se rencontrer fermement ses paupières pour la faire partir puis rouvrit les yeux. Elle serra les dents puis, tenta d'expliquer:
- "C'était avant le muret. J'ai feinté... C'est juste après ça." Quel mouvement avait bien pu faire la préfète? Elle cherchait, mais rien ne lui semblait si exceptionnel, pourquoi est-ce que cela avait eu cette conséquence? "J'ai juste fait des manœuvres d'évitement dans le vide. Comme s'il y avait eu un slalom à faire." Elle n'osait plus bouger et pourtant, elle aurait bien posé son balai. Et elle se serait bien assise aussi, parce que même si elle était en mesure de supporter les irradiations qui prenait naissance sous sa clavicule, la douleur commençait à lui faire tourner la tête. Sauf qu'ils étaient encore sur le bord du terrain ou s'était déroulée l'épreuve sportive:
- "Mister Mason," reprit-elle la voix faible, "on peut aller s'asseoir quelque part s'il vous plaît?" Son visage avait perdu toute trace de couleur. Pourtant après l'effort qu'elle venait de faire, elle aurait dû avoir les joues encore bien rouges. Elle leva les yeux vers lui: "C'est pas normal, n'est-ce pas?" Demanda-t-elle la bouche pâteuse.
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- "C'était avant le muret. J'ai feinté... C'est juste après ça." Quel mouvement avait bien pu faire la préfète? Elle cherchait, mais rien ne lui semblait si exceptionnel, pourquoi est-ce que cela avait eu cette conséquence? "J'ai juste fait des manœuvres d'évitement dans le vide. Comme s'il y avait eu un slalom à faire." Elle n'osait plus bouger et pourtant, elle aurait bien posé son balai. Et elle se serait bien assise aussi, parce que même si elle était en mesure de supporter les irradiations qui prenait naissance sous sa clavicule, la douleur commençait à lui faire tourner la tête. Sauf qu'ils étaient encore sur le bord du terrain ou s'était déroulée l'épreuve sportive:
- "Mister Mason," reprit-elle la voix faible, "on peut aller s'asseoir quelque part s'il vous plaît?" Son visage avait perdu toute trace de couleur. Pourtant après l'effort qu'elle venait de faire, elle aurait dû avoir les joues encore bien rouges. Elle leva les yeux vers lui: "C'est pas normal, n'est-ce pas?" Demanda-t-elle la bouche pâteuse.
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Des signes qui ne trompent pas
Ennis se concentra pour essayer de se rappeler à quel moment la douleur s'était réveillée. Rafael ne dit rien jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole comprenant qu'elle se repassait la course dans la tête. C'est alors qu'une grimace déforma son visage et elle poussa un petit gémissement. Rafael comprit qu'elle avait trouvé la réponse à sa question. Le souvenir même de son action semblait réveiller de nouveau la douleur mais elle essaya de ne rien montrer avant de répondre que cela était arrivé juste après avoir passer le muret, lorsqu'elle avait fait une feinte pour ses adversaires.
L'enseignant essaya de se rappeler de cet épisode et il revit alors Ennis faire des mouvements dans le vide. Ses bras avaient bougés, peu certes, mais suffisamment pour raviver la douleur de son ancienne fracture. Il essayait de comprendre ce qui pouvait lui arriver, ça ne pouvait pas être la fracture, elle devait être guérit. Il allait lui poser une autre question lorsqu'elle reprit la parole pour lui demander s'ils pouvaient s'asseoir. Il la regarda de nouveau et remarqua qu'elle était devenue toute pâle et il s'empressa de trouver un endroit où elle pourrait s'asseoir. Il vit une souche d'arbre à quelques mètres et décida d'accompagner la jeune adolescente jusqu'à cette souche. Il préféra l'installer au sol afin qu'elle se serve du bois comme dossier. Une fois installée, il répondit à sa dernière question.
« — Non, vous avez raison, ce n'est pas normal. Une simple fracture n'aurait pas eu de répercussion si tard. Il y avait bien une fracture mais il semblerait que ce ne soit pas que ça.
Rafael avait quelques hypothèses de diagnostic en tête mais il ne pouvait pas en être sur sans un examen un peu plus complet. Il ajouta ensuite:
— Est-ce que je peux regarder votre épaule s'il vous plait?»
L'enseignant essaya de se rappeler de cet épisode et il revit alors Ennis faire des mouvements dans le vide. Ses bras avaient bougés, peu certes, mais suffisamment pour raviver la douleur de son ancienne fracture. Il essayait de comprendre ce qui pouvait lui arriver, ça ne pouvait pas être la fracture, elle devait être guérit. Il allait lui poser une autre question lorsqu'elle reprit la parole pour lui demander s'ils pouvaient s'asseoir. Il la regarda de nouveau et remarqua qu'elle était devenue toute pâle et il s'empressa de trouver un endroit où elle pourrait s'asseoir. Il vit une souche d'arbre à quelques mètres et décida d'accompagner la jeune adolescente jusqu'à cette souche. Il préféra l'installer au sol afin qu'elle se serve du bois comme dossier. Une fois installée, il répondit à sa dernière question.
« — Non, vous avez raison, ce n'est pas normal. Une simple fracture n'aurait pas eu de répercussion si tard. Il y avait bien une fracture mais il semblerait que ce ne soit pas que ça.
Rafael avait quelques hypothèses de diagnostic en tête mais il ne pouvait pas en être sur sans un examen un peu plus complet. Il ajouta ensuite:
— Est-ce que je peux regarder votre épaule s'il vous plait?»
Des signes qui ne trompent pas
Le professeur avait très vite compris que ça n'allait pas vraiment. Pas du tout même. Sa voix faible et son teint blanc avaient été des indices frappant même si elle faisait en sorte de faire bonne figure. L'adolescente le vit chercher un endroit propice et surtout proche d'eux pour qu'elle puisse s'y asseoir. À quelques pas, une souche d'arbre était le spot le plus adéquat. Certes elle se retrouvait les fesses sur l'herbe gelée mais au moins elle pouvait appuyer son dos contre quelque chose. Et si jamais elle devait, comme la semaine passée, perdre connaissance, au moins serait-elle déjà au sol. Et puis cette fois-ci, il y avait quelqu'un pour anticiper. Et surtout, aucun crétin qui se débattrait au point de lui filer un coup.
Reculant doucement son dos pour qu'il repose contre le bois, elle ferma les yeux et déposa son balai à sa gauche tout en écoutant l'homme parler. Il confirmait ce qu'elle pressentait déjà, cette douleur était inquiétante. Aussi à la question de savoir s'il pouvait examiner son épaule, Ennis hocha la tête en prenant le temps d'empirer doucement. Ses paupières s'ouvrirent et sa main gauche se porta à son cou. Elle portait une veste adaptée au Quiddtich ou à la course par dessus un sous pull en laine mérinos. De quoi avoir chaud et couper les courant d'air froid. Elle suspendit cependant son geste alors qu'elle attrapait la coulisse de la fermeture:
- "Vous avez besoin que je la retire?" Elle savait qu'il était bien plus simple qu'une auscultation se fasse avec le moins d'épaisseur de tissu possible - il allait sûrement falloir qu'il mobilise son bras en plus - mais dehors en janvier, la température s'y prêtait peu.
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Reculant doucement son dos pour qu'il repose contre le bois, elle ferma les yeux et déposa son balai à sa gauche tout en écoutant l'homme parler. Il confirmait ce qu'elle pressentait déjà, cette douleur était inquiétante. Aussi à la question de savoir s'il pouvait examiner son épaule, Ennis hocha la tête en prenant le temps d'empirer doucement. Ses paupières s'ouvrirent et sa main gauche se porta à son cou. Elle portait une veste adaptée au Quiddtich ou à la course par dessus un sous pull en laine mérinos. De quoi avoir chaud et couper les courant d'air froid. Elle suspendit cependant son geste alors qu'elle attrapait la coulisse de la fermeture:
- "Vous avez besoin que je la retire?" Elle savait qu'il était bien plus simple qu'une auscultation se fasse avec le moins d'épaisseur de tissu possible - il allait sûrement falloir qu'il mobilise son bras en plus - mais dehors en janvier, la température s'y prêtait peu.
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Des signes qui ne trompent pas
Ennis sembla comprendre rapidement que Rafael voulait examiner plus en détails son épaule et hocha la tête pour lui donner son accord. Elle porta la main à son cou et se rappela certainement qu'elle était en tenue de sport, ce qui était loin d'être le plus pratique pour ausculter un membre. La Gryffondor demanda à Rafael si il préférait qu'elle retire sa cape mais celui-ci lui fit signe que non avant d'ajouter:
« — Je vais essayer de m'en sortir en ouvrant seulement la fermeture. Si j'ai besoin, nous verrons à ce moment là.
En tant qu'ancien membre paramédicale de l'équipe de Quidditch d'Écosse, Rafael avait été appris à travailler avec les tenues de Quidditch. C'était certes bien plus facile quand c'était une luxation d'épaule ou une fracture mais les années d'exercice l'avaient bien entrainé. À cela s'ajoutait le fait qu'il ne devait pas faire plus de cinq degrés et il était peu conseiller de se dévêtir dans le froid après un effort comme le sien.
Il s'empara donc de la fermeture de la tenue d'Ennis et la baisse un petit peu pour pouvoir glisser sa main au niveau des douleur de la jeune fille. Sans aucune surprise, la fracture n'était pas réapparue et l'articulation était bien en place. Il remonta en direction du cou de la jeune fille mais ne remarqua rien dans un premier temps. Il leva un petit peu le bras d'Ennis et recommença son auscultation et il eut alors l'impression de sentir une induration. Il recula sa main afin de retirer son gant. Il palpa de nouveau la zone du plexus brachial et put confirmer qu'il y avait comme un noeud. Cela confirmait les doutes qu'il avait eus quelques secondes plus tôt. Ennis avait le profil pour avoir ce genre de pathologie, c'était une adolescente plutôt fine. Malgré tout, il ne pouvait être sur de ce diagnostic sans examen plus poussé. Il retira sa main et demanda à Ennis:
— Avez vous l'impression de ressentir une certaine paresthésie dans votre main? Des sensations de fourmis. »
Tout en posant sa question, Rafael posa rapidement la main au niveau du poignet de l'adolescente pour y chercher son pouls.
« — Je vais essayer de m'en sortir en ouvrant seulement la fermeture. Si j'ai besoin, nous verrons à ce moment là.
En tant qu'ancien membre paramédicale de l'équipe de Quidditch d'Écosse, Rafael avait été appris à travailler avec les tenues de Quidditch. C'était certes bien plus facile quand c'était une luxation d'épaule ou une fracture mais les années d'exercice l'avaient bien entrainé. À cela s'ajoutait le fait qu'il ne devait pas faire plus de cinq degrés et il était peu conseiller de se dévêtir dans le froid après un effort comme le sien.
Il s'empara donc de la fermeture de la tenue d'Ennis et la baisse un petit peu pour pouvoir glisser sa main au niveau des douleur de la jeune fille. Sans aucune surprise, la fracture n'était pas réapparue et l'articulation était bien en place. Il remonta en direction du cou de la jeune fille mais ne remarqua rien dans un premier temps. Il leva un petit peu le bras d'Ennis et recommença son auscultation et il eut alors l'impression de sentir une induration. Il recula sa main afin de retirer son gant. Il palpa de nouveau la zone du plexus brachial et put confirmer qu'il y avait comme un noeud. Cela confirmait les doutes qu'il avait eus quelques secondes plus tôt. Ennis avait le profil pour avoir ce genre de pathologie, c'était une adolescente plutôt fine. Malgré tout, il ne pouvait être sur de ce diagnostic sans examen plus poussé. Il retira sa main et demanda à Ennis:
— Avez vous l'impression de ressentir une certaine paresthésie dans votre main? Des sensations de fourmis. »
Tout en posant sa question, Rafael posa rapidement la main au niveau du poignet de l'adolescente pour y chercher son pouls.
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- "D'accord" Lâcha l'adolescente irlandaise en laissant retomber sa main gauche alors que l'ancien infirmier approchait une de ses mains du système de fermeture de sa cape sportive pour déranger juste de quoi la glisser sur sa clavicule. Ennis ferma les yeux. Elle avait mal en continu et appréhendait une douleur supplémentaire à cause de l'examen. Pourtant quand elle senti les doigts hgantés de l'homme palper la zone fracturée rien ne changea. Rien non plus quand il glissa le long de son cou ou quand il mobilisa son bras. La douleur était là, inchangée, toujours aussi lancinante, se propageant le long de fils qu'elle trouvaient interminables jusque ses doigts et sa nuque. Jusqu'à ce que... mais ce fut fugace. L'anglais avait retiré sa main. La prefete ouvrit ses yeux, il retirait juste son gant pour reprendre l'auscultation. Elle comprit. Il avait besoin de mieux sentir. Elle serra les dents, plissa ses paupières, retint un gémissement de douleur. Là où il appuyait pourtant à peine, ça faisait irradier encore plus.
- "Des fourmis..." Elle baissa ses yeux sur sa main, que le professeur avait déposé sur sa cuisse en terminant sa palpation. Malgré ses gants adaptés, elle avait un peu froid aux mains. "Avec le froid je ne suis pas sûre. Mais j'ai plus de force. Je pouvais plus tenir mon balai." Elle tenta de bouger ses doigts. Ils répondaient engourdis. Mais impossible de se mobiliser plus haut. Comme si la communication était rompue. Elle leva des yeux angoissés vers l'anglais qui s'était mis à sa hauteur en s'accroupisant. Il avait son poignet dans la main, celui qui refusait de lui obéir.
- "Je vais..." Impossible pour la châtain de dire à voix haute sa peur de rester avec cette faiblesse à vie. Elle voyait ses rêves de courses s'envoler encore plus vite qu'elle même sur son balai au moment de franchir la ligne. C'était trop pour la jeune fille de seize ans. Trop d'émotions d'un coup. Douleur, joie, douleur, angoisse, peur, encore et toujours douleur. Les larmes débordèrent. Elle ne sanglotait pas, mais les perles salées se faisaient un chemin sur sur ses joues. La main gauche se fraya jusqu'à elles pour les essuyer alors que la prefete s'efforçant de reprendre le contrôle en respirant le plus calmement possible.
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- "Des fourmis..." Elle baissa ses yeux sur sa main, que le professeur avait déposé sur sa cuisse en terminant sa palpation. Malgré ses gants adaptés, elle avait un peu froid aux mains. "Avec le froid je ne suis pas sûre. Mais j'ai plus de force. Je pouvais plus tenir mon balai." Elle tenta de bouger ses doigts. Ils répondaient engourdis. Mais impossible de se mobiliser plus haut. Comme si la communication était rompue. Elle leva des yeux angoissés vers l'anglais qui s'était mis à sa hauteur en s'accroupisant. Il avait son poignet dans la main, celui qui refusait de lui obéir.
- "Je vais..." Impossible pour la châtain de dire à voix haute sa peur de rester avec cette faiblesse à vie. Elle voyait ses rêves de courses s'envoler encore plus vite qu'elle même sur son balai au moment de franchir la ligne. C'était trop pour la jeune fille de seize ans. Trop d'émotions d'un coup. Douleur, joie, douleur, angoisse, peur, encore et toujours douleur. Les larmes débordèrent. Elle ne sanglotait pas, mais les perles salées se faisaient un chemin sur sur ses joues. La main gauche se fraya jusqu'à elles pour les essuyer alors que la prefete s'efforçant de reprendre le contrôle en respirant le plus calmement possible.
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Des signes qui ne trompent pas
Rafael avait glissé sa main sous la tenue de sport de la Gryffondor mais son regard restait fixé sur son visage pour identifier la moindre manifestation de douleur. Les première secondes, Rafael n'identifia rien de particulier, la fracture semblait être très bien consolidée. Ce n'est que lorsqu'il posa sa main au niveau de sa nuque qu'une légère grimace apparue sur son visage. Il ôta son gant pour avoir une meilleure analyse de la situation et toucha de nouveau la zone qui semblait douloureuse.
Aussitôt, le visage d'Ennis se crispa et cela confirma son impression quelques secondes plus tôt. La blessure n'était pas osseuse, ce n'était pas une nouvelle fracture, il avait l'impression que c'était lié aux nerfs plutôt qu'aux os. Il ôta sa main en espérant que cela soulagerait la Gryffondor et attendit sa réponse. Elle semblait réfléchir à la question, elle baissa la tête vers sa main. Elle finit par répondre à l'ancien infirmier en expliquant qu'elle n'avait pas cette impression mais elle n'était pas sûre, elle n'avait plus de force et avait même du mal à tenir son balai.
Rafael comprit que c'était peut-être du à l'effort qu'elle avait fait jusque là mais cela pouvait être amplifié par ce noeud qu'il sentait à la palpation. Il regarda Ennis tenter de bouger sa main et comprit en même temps que la jeune fille que celui-ci ne répondait pas comme il l'aurait du. Elle releva la tête vers Rafael et voulut lui répondre mais aucun son ne sortit sa bouche. À la place, des larme silencieuses se mirent à couler le long de ses joues. Rafael lâcha le poignet de la jeune fille et posa sa main sur le genou d'Ennis. Il s'empressa de la rassurer et de lui expliquer ce à quoi il pensait:
« — Vous avez le droit de pleurer, ça vous fera du bien un peu. Mais si c'est bien ce que je pense ce n'est pas définitif.
Se voulant rassurant, il laissa le temps à l'adolescente de comprendre ce qu'il disait, il reprit ensuite:
— Si c'est bien ce que je pense, vous avez une attente du plexus brachial, une sorte de compression au niveau des nerfs de votre nuque. C'est impressionnant et ça peut-être douloureux mais ce n'est pas irrémédiable. Je ne sais pas si vous avez entendu parlez de Mary Solar, une ancienne batteuse de l'équipe de Quidditch d'Écosse. Elle a eu le ce diagnostic et a été contrainte de suspendre sa carrière de joueuse professionnelle pendant quelques temps mais elle a fini par reprendre le sport. Elle a eu plusieurs séances de kiné et de rééducation et un traitement lui a été donné. Elle a finit par retrouver au moins 90% de ses facultés et sa persévérance lui a permit de réintégrer une nouvelle équipe. Si vous avez cette pathologique, ce n'est pas définitif, je suis sur que nous parviendrons à vous réparer.»
Il accompagna ses derniers mots d'un sourire qu'il voulait rassurant et prometteur. Il n'était pas encore sur à cent pout cent que c'était le bon diagnostic mais ces symptômes lui rappelait ceux de Mary cinq ans plus tôt.
Aussitôt, le visage d'Ennis se crispa et cela confirma son impression quelques secondes plus tôt. La blessure n'était pas osseuse, ce n'était pas une nouvelle fracture, il avait l'impression que c'était lié aux nerfs plutôt qu'aux os. Il ôta sa main en espérant que cela soulagerait la Gryffondor et attendit sa réponse. Elle semblait réfléchir à la question, elle baissa la tête vers sa main. Elle finit par répondre à l'ancien infirmier en expliquant qu'elle n'avait pas cette impression mais elle n'était pas sûre, elle n'avait plus de force et avait même du mal à tenir son balai.
Rafael comprit que c'était peut-être du à l'effort qu'elle avait fait jusque là mais cela pouvait être amplifié par ce noeud qu'il sentait à la palpation. Il regarda Ennis tenter de bouger sa main et comprit en même temps que la jeune fille que celui-ci ne répondait pas comme il l'aurait du. Elle releva la tête vers Rafael et voulut lui répondre mais aucun son ne sortit sa bouche. À la place, des larme silencieuses se mirent à couler le long de ses joues. Rafael lâcha le poignet de la jeune fille et posa sa main sur le genou d'Ennis. Il s'empressa de la rassurer et de lui expliquer ce à quoi il pensait:
« — Vous avez le droit de pleurer, ça vous fera du bien un peu. Mais si c'est bien ce que je pense ce n'est pas définitif.
Se voulant rassurant, il laissa le temps à l'adolescente de comprendre ce qu'il disait, il reprit ensuite:
— Si c'est bien ce que je pense, vous avez une attente du plexus brachial, une sorte de compression au niveau des nerfs de votre nuque. C'est impressionnant et ça peut-être douloureux mais ce n'est pas irrémédiable. Je ne sais pas si vous avez entendu parlez de Mary Solar, une ancienne batteuse de l'équipe de Quidditch d'Écosse. Elle a eu le ce diagnostic et a été contrainte de suspendre sa carrière de joueuse professionnelle pendant quelques temps mais elle a fini par reprendre le sport. Elle a eu plusieurs séances de kiné et de rééducation et un traitement lui a été donné. Elle a finit par retrouver au moins 90% de ses facultés et sa persévérance lui a permit de réintégrer une nouvelle équipe. Si vous avez cette pathologique, ce n'est pas définitif, je suis sur que nous parviendrons à vous réparer.»
Il accompagna ses derniers mots d'un sourire qu'il voulait rassurant et prometteur. Il n'était pas encore sur à cent pout cent que c'était le bon diagnostic mais ces symptômes lui rappelait ceux de Mary cinq ans plus tôt.