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09 janv. 2022, 14:35
A demi-mots
TW : Abandon d'enfant

Mercredi 5 décembre, 8h30
@Angie Miller

Huit heures vingt-cinq. Un certain bibliothécaire venait de gravir quelques étages. Il était à présent en face du bureau d’Angie, à quelques pas de la porte de l’infirmerie. Hésitant, Owen, qui s’apprêtait à entrer, suspend son geste un instant puis fini par pousser la porte. Il s’asseoit alors sur le petit canapé en attendant que l’on vienne le chercher.

Mille et une questions traversent son esprit. Avait-il bien fait de venir ici ? Et si jamais il n’arrivait pas à parler ? Voulait-il d’ailleurs toujours se confier à sa collègue ? En avait-il réellement besoin ? A cette dernière question la réponse restait vague. D’un côté il savait que cela lui ferait du bien, l’aiderait ; mais d’un autre… il la connaissait à peine. Pour lui qui avait toujours eu du mal à s’entretenir avec des inconnus ou presque… cela le mettait mal à l’aise, bien que sa timidité ne soit plus à son paroxysme. Ces quelques minutes d’attente lui paraissaient être une éternité. Plus le temps passait, plus il doutait. Ou plutôt avait-il peur. Peur d’être confronté à lui-même, à ses angoisses. Peur aussi qu’Angie ne sache pas l’aider. Il ne doutait pas de ses compétences en psychomagie, ça non, mais personne n’avait su pour le moment. Pas même Domhall ni Diarmuid ni aucun de ses amis, June, Lancelot, personne. Peut-être aussi car il leur cachait trop de choses. Qu’il ne leur avait pas tout dit. Du soutien il en avait, mais cela ne suffisait pas, ne suffisait plus. Il devait parler. Il devait se libérer.

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“You know what’s cooler than magic ? Maths !” - Peter Parker
Avatar par Sigmund|#008080|Boys Band de Gryffondor

18 janv. 2022, 14:43
A demi-mots
Après trois mois passé ici je commencé vraiment à prendre mes marques. J'avais l'habitude des allez-retour entre Pré-au-Lard et Poudlard synonyme de vie privée voir familiale et vie professionnelle. Jusque là je n'avais eu aucun adulte comme "patient" mais je savais que je devais voir mon collègue Owen. En ces quelques mois je n'avais pas vraiment eu le temps et l'énergie d'apprendre à mieux connaitre mes collègues. Il m'avait déjà fallut le temps de m'installer, de me faire connaitre par les élèves et aussi de reprendre mes marques car Poudlard avait bien changé depuis que j'ai fini ma scolarité ici même si Kristen Loewy était déjà directrice lors de ma dernière année. Cela me fait penser que je dois vraiment prendre du temps pour ça, créer des liens avec mes collègues. J'ai toujours étais très sociale alors je dois avouer que depuis que Dakota est née je n'ai plus trop eu de temps pour moi et que ça me manque un peu.

J'étais curieuse de connaitre la raison de sa venue, était-ce personnel ou en rapport avec l'école ?
En arrivant au bureau ce matin il attendait déjà, assis sur le petit canapé. Owen avait prit le premier créneau que j'avais pour le Mercredi, à 8h30. J'ouvris la porte en même temps que je m'adressait à lui.
"Salut Owen, entre je t'en pris !"

Après être entrée et avoir ôté ma veste je l'ai rangé au même endroit que d'habitude : sur le dossier de mon fauteuil.

"L'amour et le scandale sont les meilleurs sucres pour le thé."
Serveuse au Café du Rosier et au Speakeasy, crédit vava : Alice Sangblanc
Absente du 7 au 12 mai

21 janv. 2022, 12:01
A demi-mots
Après ces longues minutes de réflexion, du bruit de fit entendre de l’autre côté de la porte, dans le couloir. Une fraction de seconde plus tard, Angie apparu dans la salle d’attente. Owen redressa la tête et lui adressa un petit sourire en guise de salutation alors qu’elle ouvrait la porte de son bureau. Il était le premier de la journée, logique puisqu’il avait réservé le créneau le plus tôt afin de ne pas empiéter sur les heures d’ouverture de la bibliothèque. Lorsque la psychomage l’invita à s’intaller, le bibliothécaire se leva du petit canapé et prit place sur l’un des fauteuils du bureau qui faisaient face à Angie. *Plutôt comfortables* remarqua Owen. Nerveux, il été légèrement penché en avant et avait les mains jointes sur ses cuisses. Il se tripotait les doigts. Ne sachant pas trop s’il devait attendre qu’elle l’invite à parler ou s’il devait commencer sans indication de la part de la femme, et n’en pouvant plus de cette attente, il prit l’initiative après un raclement de gorge. Comment allait-il pouvoir dire ça ?

- Je… hum… tu te demandes sûrement pourquoi je suis là ?! Je… j’ai besoin d’aide et… sa gorge se nouait au fur à mesure qu’il parlait. Il tentait tant bien que mal d’articuler quelques mots, ravalant les larmes de stress qui pointaient le bout de leur nez et faisant des moulinets dans le vide avec sa main droite, comme pour s’aider à être plus fluide. Je… il inspira profondément avant de continuer. *Allez, tu peux le faire bordel ! Crache le morceau !* lui disait sa petite voix intérieure. Je suis… j’aime… un homme. Depuis presque un an… qu’on est en couple je veux dire. Et samedi, on va chez mes parents. Pour faire les présentations. Sauf que j’ai peur… il avait de plus en plus de mal à retenir ses larmes. Aussi il leva la tête, fixa le plafond quelques secondes, les yeux brillants puis abaissa son regard vers le sol. Il n’arrivait plus à regarder Angie. Ou ne voulais plus. Peut-être qu’il avait peur d’affronter son regard. Ou ne souhaitait pas qu’elle remarque ses yeux luisants. Je… je vais devoir leur annoncer… ma bisexualité et puis… Domhall, c’est comme ça qu’il s’appelle. Je… ils vont… enfin… je pourrai pas… j’y arriverai jamais. Ça y est, des larmes se déversaient sur ses joues, larmes qu’il essuya rapidement d’un revers de main avant de se redresser dans le fauteuil, relever la tête vers Angie et fixer son visage. Qu’est-ce que… j’ai besoin qu’on m’aide, finit-il par dire. Il s’arrêta là pour permettre à la psychomage d’assimiler toutes ces informations et de lui répondre. Et puis quand bien même elle ne réagirait pas, il n’avait plus la force de continuer. Il avait besoin de faire une pause, ces révélations difficiles ayant puisé toute son énergie, même la plus profonde.

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01 févr. 2022, 17:41
A demi-mots
Après qu'il se soit installé je fis de même, prenant place dans mon superbe fauteuil. Owen était penché en avant, il ne tenait pas en place. Son anxiété semblait le dévorer de l'intérieur à tel point qu'il ne faisait de s'agiter mettant la tête en l'air puis en bas tout en prenant bien soin d'éviter mon regard. J'étais inquiète. Mon collègue était à l'ordinaire quelqu'un d'assez calme ou du moins c'est l'impression que j'en avais. D'habitude les élèves bien trop mal à l'aise attendent de moi que je prenne les devants en leur demandant ce qui ne va pas, pourquoi ils viennent mais là Owen fit le premier pas alors que ses pensées semblaient le ronger.

Son problème était la peur, la peur du rejet que pourrait émettre ses parents en leurs annonçant qu'il aimait les hommes ou plutôt un homme. Il ne se sentait pas capable d'y arriver, était probablement terrorisé à l'idée que ses parents le rejettent lui ou Domhall. Je connais très bien cette peur de tout perdre. Quand Caleb m'a quitté j'étais effondrée et j'avais peur de tout perdre à mon tour. Mes parents aimaient beaucoup Caleb et continuent d'ailleurs de le voir, je ne leur parle que très rarement depuis alors je comprends ce qu'il ressent.

Je ne savais pas quoi faire, je ne savais quoi lui dire pour le rassurer car je ne connaissais pas ses parents et je ne pouvais pas encore prévoir leur réaction. Quand j'aperçus les premières larmes couler sur ses joues j'avais envie de le prendre dans mes bras mais mon professionnalisme me crier de ne pas le faire. Au diable les règlements. Au diable le professionnalisme ! Je suis humaine après tout. Je me suis donc levée sans faire de mouvement trop brusque et je me suis mise à côté de là. Je ne sais pas comment il allait réagir mais ça valait le coup d'essayer, de ne pas écouter ce que les études m'avait appris mais d'écouter ce que mon instinct me disait.

Après être allée récupérer la boite de mouchoir que j'ai ensuite déposé sur le bureau je l'ai alors pris dans mes bras. Je l'ai serré dans mes bras comme ma grand-mère me l'avait fait 2 ans auparavant. J'étais moi même prise par l'émotion, j'avais envie de pleurer en le voyant ainsi mais je me retenais pour ne pas empirer la situation.
"Eh Owen... ça va allait. Je vais t'aider ok ? Je suis là et je vais t'aider. Tu vas y arriver. Je sais que ça parait effrayant comme ça mais tu vas y arriver ok ?"
Ma voix était douce et se voulait rassurante bien que prise par l'émotion.

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04 févr. 2022, 08:49
A demi-mots
A la fin de son presque discours, alors que la seule chose qu’il attendait de la part de la psychomage était de l’aide, qu’elle lui dise comment il pourrait gérer cette situation, émotionellement surtout, il la vit s’emparer de la boîte de mouchoirs pour la déposer sur le bureau et se rapprocher de lui jusqu’à… l’étreindre ? A son contact Owen se crispa. Non pas qu’il souhaitait la rejetter, mais il la connaissait à peine et puis… autant en temps normal les câlins ne le dérangeaient pas - il était lui-même plutôt tactile - autant à ce moment là… le manque de professionalisme d’Angie lui fit perdre les pédales. Il ne savait pas comment réagir. Son étreinte n’était pas désagréable mais perturbante. Et puis qu’est-ce qu’elle en savait d’abord qu’il allait y arriver ? Elle ne connaissait pas ses parents, elle ne connaissait rien de lui. Comment pouvait-elle en être sûre ? Se dégageant doucement des bras d’Angie, il continua sur sa lancée. Pour lui donner tous les éléments. Parce qu’à l’heure actuelle elle ne pouvait pas savoir. Et il avait besoin de parler. De se libérer. Sur tout. On pouvait ressentir un brin de colère dans sa voix, mais surtout de la détresse.

- Non je ne vais pas y arriver ! Tu… j’ai peur. J’ai peur de... Vas-y Owen, tu peux le faire, tu peux le dire ! Peur d’être rejetté. Abandonné une nouvelle fois. C’était dit, il avait même accentué le mot “nouvelle”. Pour qu’elle comprenne. Il ne pouvait plus faire machine arrière. Le bibliothécaire leva de nouveau la tête vers le plafond, les larmes menaçant de se déverser de nouveau. Rabaissant sa tête il reprit, ne voulant pas laisser une quelconque possibilité d’interprétation. Pas par Domhall. Abandonné par mes parents. C’est de ça que j’ai peur. Ma… ma mère. Ma VRAIE mère, je ne la connais pas. Elle… enfin… de ce que mon père m’a dit, elle m’aurait abandonné, elle NOUS aurait abandonné après ma naissance. Et… et j’ai cette impression de… de manque. Et… j’ai une mère, qui m’aime. Alors si elle aussi venait à m’abandonner… il frisonna à cette pensée. Ses phrases étaient hachées, sa voix tremblotante. Mais il avait réussi à se redonner une certaine contenance. Enfin, c’était avant qu’il ne prononce ce dernier mot. L’émotion reprenait le dessus. Je… Owen se remit à pleurer, sans chercher à retenir ses larmes cette fois-ci. Si cela lui faisait du bien il ne le savait pas. Mais il ne pouvait plus se contenir. Il craquait.

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20 févr. 2022, 12:51
A demi-mots
Alors qu'il s'était défait, bien que doucement, de mes bras j'eus une sorte de choc. Que m'était-il arrivée ? Moi qui essayait d'être le plus professionnel et irréprochable possible je venais d'enlacer un de mes patients. Certes ce n'était pas un élève mais mon collègue qui avait plus ou moins mon âge mais quand même. Je m'étais laissée aller à l'émotion, j'avais laissé ma propre histoire, mes propres erreurs venir troubler mes pensées. Je ne savais pas vraiment quoi faire, comment agir alors je suis restée debout à côté de lui.

"Je suis désolée, je n'aurais pas dû."

Owen se confia enfin. Je ne lui ai posé aucune question, je l'ai silencieusement écouté. J'avais bien trop peur de l’interrompre, peur qu'il se taise et ne continue plus. Toutes ses émotions, toutes ses pensées qui semblaient le ronger de l'intérieur, il fallait que ça sorte. Ce n'est pas quelque chose de facile et pourtant il a réussi. Tous les problèmes liés à l'abandon de sa mère biologique qui devait tourner dans sa tête depuis des années, tout ça était enfin sortis. Le plus dur c'est de se laisser aller, de poser les mots. Il est normal de se sentir soulagé et de pleurer en général. Les larmes sont là pour nous aider à évacuer. Je comprenais mieux cette peur vis-à-vis de ses parents.

"Déjà je félicite d'avoir réussi à sortir tout ça. Tu dois te sentir soulagé et plus léger maintenant. Tu l'as dit toi même, tes parents t'aiment. Si ils t'aiment vraiment ils t'aiment comme tu es. Ta mère biologique t'as peut-être abandonnée mais pas ton père ni ton autre mère. Ils sont encore là pour toi. Crois moi, je sais ce que c'est de se sentir abandonné. Mais tu n'es pas seul Owen. Surtout ne l'oubli pas. Tu as Domhall, tu as tes parents, je suis là aussi maintenant."

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Absente du 7 au 12 mai

20 févr. 2022, 20:06
A demi-mots
Trop préoccupé par ce qu’il avait à dire et par ce qu’il venait de dire, Owen n’entendit même pas les excuses de sa collègue. C’est à peine s’il avait remarqué qu’elle lui avait adressé la parole. Dans son monde. Il était perdu dans ses pensées, essayait de les trier. Pour tenter d’être un minimum clair dans ses propos. Il avait brsoin qu’elle comprenne. Pas qu’elle interprète. Cela devait être clair, précis mais sans trop de détails inutiles. Et puis il parvint à parler, à se lâcher, si l’on pouvait appeler cela ainsi. Mais il n’eut pas le temps d’exprimer tout ce qu’il avait sur le coeur, enfin le croyait-il, avant de se mettre à pleurer. Et c’était peut-être mieux ainsi. Peut-être n’avait-il rien à ajouter finalement.

Se laissant aller à ses émotions, tout ce que lui dit Angie entra par une oreille pour ressortir immédiatement par l’autre. Seuls quelques mots, bribes de phrase retinrent son attention, tarisant par la même occasion les coulées d’eau salée qui s’étaient déversées le long de son visage. « Là pour toi » en parlant de ses parents, et « Crois-moi, je sais ce que c’est ». Deux morceaux de phrase qui firent mouche. La première le rassurant, la deuxième l’intriguant. Comment ça elle pouvait savoir ? Elle avait été abandonnée elle aussi ? Ils auraient donc plus de points communs qu’il ne le pense ?

- Comment ? Comment pouvait-elle savoir ce qu’il ressentait, là était sa vraie question. Tellement évidente pour lui qu’il n’en avait prononcé que le premier mot. Se rendant compte de l’imprécision de son interrogation, il ajouta sans plus attendre, qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? Pour connaître ce sentiment d’abandon. encore une phrase qu’il n’avait pas fini. Décidémment il n’allait pas y arriver !

L’émotion, sans aucun doute, l’empêchait d’être suffisamment lucide pour faire des phrases plus claires. Mais il était persuadé qu’elle comprendrait ce qu’il voulait lui demander. Il avait besoin de savoir. Peut-être parce que cela lui permettrait de mieux connaître son interlocutrice ? Ou alors était-ce parcequ’il espérait qu’elle ait réellement été dans sa situation pour avoir quelqu’un qui le comprenait vraiment, une personne qu’il pourrait prendre comme modèle puisqu’elle semblait ne plus vraiment être affectée par ceci ? L’hypothèse comme quoi il puisse s’agir d’autre chose ne lui avait en revanche pas même effleuré l’esprit. Il tomberait de bien haut si tel était le cas.

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25 févr. 2022, 15:17
A demi-mots
Je ne comprenais vraiment pas comment une mère pouvait abandonner son enfant. Pour rien au monde je n'abandonnerais ma fille malgré les problèmes que ça m'a créé. Owen me demanda comment je connaissais ce sentiment, il me demanda de lui raconter ce dont je n'avais jamais parlé. Est-ce que je pouvais lui en parler ? Après tout c'est lui qui le l'avait demandé. Peut-être que comme ça il sera rassurer et comprendra que je peux vraiment l'aider et qu'il peut me faire confiance sur ce point là. Je pris d'abord une profonde inspiration avant de commencer mon récit.

"Je... j'étais avec quelqu'un, Caleb, on a commencé à sortir ensemble en 5ème année. Tout ce passé vraiment très bien, c'était tellement parfait."-j'ai marqué une pause. "Après je suis tombée enceinte alors que c'était pas vraiment prévu. Quand Dakota est née, Caleb a vrillé. Il disait qu'on pourrait plus vivre comme avant alors une semaine plus tard il est parti et je ne l'ai plus jamais revu. Mes parents ont prit son parti parce que j'étais trop jeune pour être maman selon eux. Si mon frère ne m'aurait pas hébergé je me serais retrouvé toute seule avec un bébé. Donc je sais très bien ce que c'est de se sentir abandonné."

Je me suis retournée affin de sécher les larmes qui menaçaient de tomber. C'était la première fois que j'en parlais vraiment quelqu'un appart à mon frère. Une fois de plus j'avais vraiment manqué de professionnalisme.
"Mes parents ne m'ont pas totalement tourné le dos non plus, je les vois quand même de temps en temps comme Noël par exemple. Si ils t'aiment vraiment ils ne peuvent pas t'abandonner complètement."

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28 févr. 2022, 20:16
A demi-mots
Au récit d’Angie, le bibliothécaire se contenta d’un simplement mouvement de tête d’aprobation. Elle avait vécu la même histoire… mais du côté de l’adulte. Et sa fille… sa fille serait dans la même situation que lui. Était dans la même situation. Mais peut être pas encore en âge de comprendre, il n’en savait rien. Cette histoire le toucha au plus profond de lui-même. C’était SON histoire, racontée d’un autre point de vue. Et il prit alors conscience de la douleur, du déchirement que cela avait dû être pour son propre père, dont Angie s’était retrouvée à la place il y a quelques années. Pourquoi fallait-il que le monde soit si injuste, rempli de tant de malentendus, détruise des vies en partie ce n’est pleinement ? Repensant au sort de l’enfant de sa collègue, les premiers mots qu’il prononça après son monologue seraient très certainement innatendus mais les plus importants à ses yeux. Et la réponse qu’il attendait en retour ne le serait pas moins.

- Tu me promets, d’aider ta fille, comme tu m’aides moi ? De ne pas la laisser dans l’ignorance, de ne pas lui mentir non plus. Et de lui trouver un père qui serait toujous là pour elle. Mais cette dernière phrase il la garda pour lui. Il ne connaissait absolument rien de la situation amoureuse de son interlocutrice et ne voudrait en aucun s’imiscer dans sa vie privée. Il restait ainsi, par cette promesse qu’il lui demandait de tenir, à la limite de l’intime mais sans tomber dans l’inscrétion. J’espère, finit-il par dire en réponse à la dernière phrase d’Angie. J’espère qu’ils ne m’abandonneront pas complètement.

Il jeta sur ces paroles un rapide coup d’oeil à sa montre. Il n’allait pas devoir tarder, la bibliothèque était censée ouvrir dans un petit quart d’heure. Et puis il en avait déjà dit beaucoup pour cette première séance. Il ne voulait pas aller plus loin pour le moment. Lorsqu’il prit du recul sur le déroulé de la séance, il se rendit compte de la quantité d’information qu’il avait dévoilé. C’était déjà trop. Il n’irait pas plus loin, pas pour le moment. Et puis il était rassuré et avait vidé son sac, le but était atteint. Enfin, cette rencontre lui paraissait avoir été éprouvante pour sa collègue également, il ne souhaitait pas la déranger plus longtemps. Mais avant de partir, il voulait s’assurer d’une chose…

- Est-ce que je pourrai revenir te voir… après… ça ? Demanda-t-il en accompagnant ses paroles d’un mouvement de moulinet avec sa main droite. Par le “ça” il voulait parler de l’entretien avec ses parents. Si j’en ai besoin… si ça se passe mal ou autre… ajouta-t-il pour éclaircir ses intentions. Car oui, il en aurait peut-être besoin, de revenir se confier. Ça lui avait fait du bien.

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19 mars 2022, 14:04
A demi-mots
J'étais profondément touchée par la préoccupation d'Owen quand à Dakota. Je luis souris tendrement avant de lui répondre. J'avais espoir que Caleb revienne un jour et que Dakota ne soit pas assez grande pour se poser des questions comme ça je n'aurais rien à lui expliquer mais la fillette aura bientôt 3 ans alors ça risque d'être compliqué.

"Je te le promet ! Je ferais tout mon possible pour elle. Pour le moment elle est trop jeune et ne pose pas de question mais quand le jour viendra j'aurais bien besoin de tes conseils je pense."

J'inversais un peu les rôles encore une fois mais je me suis dit que d'avoir les conseils de quelqu'un qui a réellement vécu la même chose que Dakota sera plus efficace que les cours théoriques que j'ai appris ces dernières années. Il regarda sa montre, il allait devoir partir car la bibliothèque l'attendait.

"Bien sûre que tu pourras venir me voir ! Que ça se passe bien ou mal mon bureau te seras ouvert. Tu me tiendras au courant hein ? Et n’oublie pas, Tu n'es pas seul Owen. Bon je crois tu vas devoir aller travailler alors je te libère."-en fouillant dans l'un de mes tiroirs.Attends ! Je t'en fais cadeau, ça te seras très utile.

Je lui avait tendu une petite boite rectangulaire en fer qui contenait des bonbons à la lavande. Non seulement je trouvais leur goût et leur parfum exquis mais en plus les propriétés apaisantes de la plante allait pouvoir l'aider à ce détendre.

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