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14 janv. 2022, 15:25
Escaliers en cacahuètes
lundi quatorze janv. 47
pendant la première heure de cours

Je passai un doigt entre les barreaux et attendis qu’il vienne mordiller le bout de mon ongle. *T’es mignon toiii* Je tapotai la tête du petit rat en souriant puis ouvrit la porte de sa cage. Après quelques jours d’essais pour qu’il s’habitue aux dortoirs, j’avais convenu de le laisser une matinée tout seul, comme un petit test pour voir si je pouvais le faire sortir de sa maisonnette quand je n’étais pas là. Le sortant de son nid douillet, je m’approchai de son museau :

T’es un joli rat toi, hein ? T’es tout mignon. Ahhh t’es si chouuu Pancaaake ! Bon, j’vais être en retard en cours, on fait comme on a dit ? Tu me promets que tu sors pas du dortoir ? Je vais fermer la porte de toute façon. J’espère que tu sais pas ouvrir les portes toiii. Bon, allez.

Je déposai un bisou sur son pelage puis le reposai à sa place et m’éloignai, mon sac sur les épaules.

• • •

PANCAKE

Je suis un rat mignon. Je suis un rat adorable. Je suis le plus beau rat du monde ! Je suis trop chou. Si chouuuu !

C’est Scric qui me l’a dit. Scric c’est une bonne donneuse de bouffe et de câlins. Elle est adorable aussi, mais c’est pas la plus belle rate du monde. C’est même pas une rate de toute façon, c’est une scruc : elle a des longs bâtons qu’elle utilise pour me grattouiller le crâne, me faire des chatouilles ou me redonner de la bouffe. En échange, je lui concède bien quelques câlins…

Maintenant, Scric n’est pas avec moi. J’aime bien le siège qu’elle m’a préparé pour m’emmener à côté d’elle bien qu’il soit haut et loin du sol, à côté de longues brindilles jaunes – délicieuses –, mais il ne suffit pas à ma grandeur de rat ! En parlant d'appétissante bouffe, une douce odeur sucrée titille mon odorat. Mes croquettes sont trop éloignées de mon incomparable corps, et c’est que j’ai faim. Je trottine en suivant la piste de la tentation puis freine soudainement. UN PRÉCIPICE !!!

J’aperçois en bas les sphères aussi attrayantes qui m’appellent à grands cris :

« Sublime rat ! Magnifique rat ! Dieu des rats ! Mange-nous ! »

Comment refuser ? Je grogne de mécontentement et griffe les pierres qui me retiennent aussi loin de mon succulent futur repas. Le deuxième sol est trop loin du premier, qui est lui-même trop loin du troisième… Comment atteindre mon délicat manger à cette distance ? JE VEUX MA BOUFFE !

Surpriiise @Ivy Mercer :3
Ça va partir en cacahuètes je te dis :grin:
Dernière modification par Eryne O'Kieran le 14 janv. 2022, 21:20, modifié 1 fois.

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14 janv. 2022, 16:05
Escaliers en cacahuètes

Profond, 4 ans

Après les croquettes : la balade.

Je parcours les petites rues couvertes de cette grande et vieille maison silencieusement. Beaucoup d’odeurs se mêlent entre-elles : je sais que l’Humaine a une très grande famille. Je longe les murs, scrutant attentivement le moindre mouvement des Deux-Pattes-Sans-Odeur enfermés dans les murs. La nature fait les hommes semblable, la vie les rend différents. (Confucius)

Je passe devant une porte dont s’échappent des cris graves que j’assimile au langage humain. Il y a toujours du mouvement, ici ; ce n’est pas que ça me dérange, mais je n’aime pas sentir l’Enfant loin de moi. La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à nos pensées. (Platon)

Je m’arrête au détour d’un couloir et m’allonge sur le sol froid afin d’entamer ma toilette. Le contact entre ma langue râpeuse et mon doux pelage ne fait qu’accentuer mon bien-être. Au moyen de ma patte arrière, j’apaise la démangeaison qui me parcourt l’arrière de l’oreille. Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. (Voltaire)

Arrivé près des escaliers mouvants, une subtile odeur effleure mes narines : nourriture. Bien que j’aie déjà pris un petit-déjeuner, je ne peux céder à la tentation d’aller me remplir l’estomac. Sur ma route, un grondement alerte mes oreilles : un animal est en danger. SUPERCAAAT ! J’aperçois non loin de moi un petit animal – à l’odeur particulièrement nauséabonde – sur le point de tomber du haut des marches. Je me précipite vers lui et l’attrape par la peau du cou. Je ne lâche l’animal qu’une fois sûr qu’il est en sécurité. Un cœur ne bat que pour l’amour de la solidarité. (Sali Sek)

T’es nouveau, ici ?

@Eryne O'Kieran, si tu continues à me faire peur comme ça, je vais finir par faire un AVC :unimpressed: :rofl:

#457898 · 4ème année RP

16 janv. 2022, 10:01
Escaliers en cacahuètes

PANCAKE

Peut-être que si je mets sur le ventre… et que je glisse… d’un palier à l’autre… en zigzaguant pour ne pas qu’on m’aperçoive… je pourrai atteindre mes précieux tout en bas ? Ça me semble une bonne idée, dans un début. Et il faut que je me dépêche pour les atteindre avant qu’un.e quelconque scruc n’arrive et me les vole !! Je commence à me pencher sur le côté et me laisser rouler, tout-en-contrôle. Le problème avec ces pierres c’est qu’elles ne me permettent pas d’accrocher mes griffes, grrrr.

Alors que j’entame ma descente digne d’un prince des rats de ce nom tout tranquillement, je sens les odeurs autour de moi se brouiller et… QU’EST-CE QUE- QU’EST-CE QUI OSE ME TOUCHER !! Je saute en arrière et montre mes dents au prédateur qui s’est trompé de proie. Il ne sait pas qui je suis !! En détaillant l’autre d’un air menaçant, je constate qu’il ne semble pas être en position d’attaque. Une feinte ? Il s’est attaqué à la mauvaise personne ! Mais quand il ouvre sa gueule, c’est pour piailler d’une forme que je n’avais pas entendu depuis longtemps. Les scrucs ne s’expriment pas comme ça, j’ai entendu ce genre de bruits… au zoo ! C’était quand je partageais ma maison avec mes frères et sœurs, avant que Scric ne m’emmène avec elle. Je me suis entraîné à imiter petits cris et je peux vous dire en toute modestie que je suis presque bilingue. D’ailleurs, je l’ai tout a fait compris, l’autre vient de me demander si je sais où trouver des croquettes.

Ce drôle de zigoto me fait un peu pitié, je me dis qu’il doit vraiment être perdu pour ne pas savoir où trouver un.e scruc qui lui donnera du miam miam. Je ne peux quand même pas oublier la marque désagréable de ses dents sur ma peau, beurk, le contact de ce truc me dégoûte. Je veux pas non plus partager la bouffe que j’ai trouvé. Mhmhm, complexe comme choix.

« T’as pas de scruc pour te donner à manger ? »

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22 janv. 2022, 18:35
Escaliers en cacahuètes

Profond, 4 ans

La créature empeste, mais j’ai déjà pu croiser le chemin d’autres des siens – dont l’odeur n’est pas particulièrement meilleure. Dans cette vaste maison vivent également des frères et sœurs qui ne semblent pas spécialement m’apprécier, ce qui est d’ailleurs réciproque. L’autre jour encore, une sœur m’a fêlé des imbécilités sur mes origines moins nobles que les siennes ; à croire que le fait que les Deux-Pattes m’aient abandonné par le passé se lit sur mon pelage. J’ai simplement passé mon chemin, blessé mais trop fier pour me l’avouer.

La bestiole grogne : est-ce ainsi que l’on communique par chez elle ? Je crois comprendre qu’elle m’est reconnaissante de lui avoir sauvé ses drôles de moustaches. Je balance fièrement ma queue : *Premier sauvetage réussi* Le petit être semble répondre à ma question dans son langage incompréhensible : pourquoi les êtres puants ne sont-ils pas capables de miauler normalement ?

Mais il n’y a pas de quoi, miaulé-je. Moi, je suis ici depuis plusieurs Lunes, j’ai rencontré l’Enfant alors que le Soleil chauffait encore les pavés londoniens.

Je passe sous silence les heures passées seul à laper des flaques de déjections des Deux-Pattes, la litière puante dans laquelle les miens venaient pour tenter de me chasser et bien sûr la faim effroyable lorsque mes chasses étaient vaines. Tout cela est du mauvais souvenir, maintenant que l’Humaine s’occupe de moi, que je mange à ma faim sans avoir à chasser – même si je m’autorise quelques fois d’aller à la poursuite des étranges bêtes que je peux trouver dans cet étrange lieu. Je redresse fièrement ma tête, regardant de haute la pauvre créature.

#457898 · 4ème année RP

04 févr. 2022, 16:05
Escaliers en cacahuètes

PANCAKE

Le quatre-pattes fêle et me j’agite la queue en reconnaissant son grognement. J’entendais des bruits semblables quand je vivais encore chez ma mère, entouré de plein de cages d’animaux différents. Après quelques temps passés là-bas, je peux humblement dire que je sais comprendre leur… étrange manière de s’exprimer – et j’ai même, sans me vanter, quelques notions pour leur répondre de la même façon. Le pauvre myahu me confirme, les oreilles basses, qu’il peine à se nourrir par ici. C’est étrange, depuis que je suis sorti, je vois des aliments potentiels un peu partout. Il doit être compliqué, lui.

Fier de pouvoir montrer ma supériorité d’incroyable rat, je me redresse un peu, le juste pour imposer le respect sans qu’il parte en courant. Je suis partagé, ma trouvaille est mienne et uniquement mienne, mais il serait triste de le laisser sous-nourri. Crotte de bique, que le choix est difficile.

« Je peux t’aider à bouffer… en échange d’un service. Et je suis encore aimable de le faire, des amis à moi auraient directement commencé par te manger. »

Il faut quand même que les bases soient posées, pour qu’il puisse me remercier comme il se devait, non mais ! Je n’en peux plus d’attendre : je veux que cette délicieuse odeur qui m’emplit les narines se retrouve entre mes dents. Après, il faudra que j’aille chercher ma scruc. Non pas pour lui partager ma trouvaille – il ne faudrait pas que je me retrouve sans rien –, mais pour recevoir mes caresses journalières !

atchoum, tu as cru que je te laisserai être à jour ? :disguise:

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#400080
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21 févr. 2022, 18:55
Escaliers en cacahuètes

Profond, 4 ans

Si un jour on m’avait dit que je réussirais si aisément à me lier d’amitié avec ce genre de Qautre-Pattes aux oreilles rondes, je n’y aurais sûrement pas cru. Malgré notre différence de langage, nous arrivons tout de même à communiquer entre-nous – même si je dois bien m’avouer que le charabia de la bestiole me détruit les oreilles si sensibles aux bruits des éventuelles proies. Par ses sortes de grincements de porte, je saisis que l’animal souhaite accéder à la nourriture posée un peu plus bas. Je comprends soudain pourquoi la créature souhaitait comme se jeter dans la hauteur qu’offrent les escaliers mouvants.

Oh, je vois, fais-je avec bienveillance. Si tu veux, nous pouvons essayer d’unir nos capacités afin d’atteindre notre but commun.

Du museau, je pointe la source de l’odeur alléchante qui m’a attiré ici. Je m’approche alors du bord et tente de mesurer la distance qui nous sépare de la proie de couleur brune. À vue d’œil, je dirais qu’en un saut j’ai une chance d’y parvenir. Je me tourne vers la créature grise et lui miaule :

Grimpe sur mon dos : je peux nous emmener là-bas.

L’idée de rapprocher à nouveau l’odeur épouvantable de l’animal de mes narines ne m’enchantait pas plus que celle que sa répugnante peau n’atteigne mon si beau pelage noir, mais une certaine sympathie me liait à lui – si ce n’était pas de la pitié – et je ne peux m’empêcher de poser mon derrière au sol, présentant mon dos comme une monture. Je retroussai mon museau rose, paré à l’attaque olfactive.

Je me venge :tongue3:

#457898 · 4ème année RP