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19 janv. 2022, 20:47
Le grand orage  Privé 
Janvier
Feat @Wayne Chandler


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Un craquement sourd se fit entendre dans le ciel, puis la pluie tomba à flots, obligeant à l'herbe à se plier sous sa force, les plantations étaient fouettées par le vent, et moi, debout, comme une paria, je restais là, je restait là à attendre que le temps passe, trempée jusqu'aux os, abimée par la pluie, par le grand orage. Et pendant que les minutes défilaient, avec un regard vide, cherchant une accroche, je me concentra sur chacun des arbres. Chacun avait son histoire, sa version de la vie. Les feuilles avaient beau être parties, certains étaient encore resplendissant dans un chaos comme celui ci.
D'ailleurs, était-ce un orage ou une tempête ? La bise n'était plus, elle était devenue tornade.
L'eau giclait sur mon visage. Je ne savais pas ce que j'attendais, j'étais juste venue là par intuition. J'avais juste enfilée un manteau et était partie, dehors, par ce temps de chien, parce que tout au fond de moi une voix me disait d'y aller, que je ne le regretterais pas. Si cette foi que j'ai en mon subconscient est aussi forte, c'est parce que plusieurs fois il m'a aidé à m'assumer. Qui étais-je ? Un simple pion de la société ? Et cette chose au tout en bas, me disait que chaque être humain est différent, et donc qu'aucun ne peut-être manipulé.
Alors j'étais allée. Et même si le ciel était sombre, nous n'étions pas le soir mais bien l'après-midi, même si ce maudit nuage nous cachait tout de la splendeur du soleil, son éclat lui, était bien présent.
Ca me fit repenser à Wayne
C'était mon éclat à moi..
Mon rayon de soleil
Celui qui illuminait mes journées de sa lumière naturelle
Et rien que d'y penser, le temps s'arrêta.
Le tic tac infernal des horloges n'était plus, j'étais face à lui.
Mais quelque chose n'allait pas.
Non.
Impossible.
Il pleure

YOU ARE KENOUGH
Vive la KH's Family ! Reine de la république, Featherstone Jr, Commères des rumeurs member, Call me KIM, Magic award du Serial Floodeur de 2023

19 janv. 2022, 21:20
Le grand orage  Privé 
Cela pourrait paraître étrange, voire même bizarre d'avoir un parapluie mais ne pas l'utiliser alors qu'il pleut des cordes. Je m'étais réfugié sous un arbre, mais je n'avais pas échappé à la pluie. J'étais là, sous un arbre qui avait quasiment plus de feuille en ce mois de janvier, sous la pluie a pleuré comme une madeleine. Je m'étais réfugié dans le parc avec mon parapluie, car généralement personne ne vient en temps de pluie qui se transformait en une tempête déchainée.
]Je comptais sur la pluie pour cacher mes larmes qui coulaient le long de mes joues rosies de l'hiver qui c'était bien installer.
J'avais la tête baissée, mes cheveux qui étaient maintenant lisses me cachaient la vue. Mais quelque chose, ou plutôt mon instinct, ou un pressentiment je ne pourrais pas le décrire ce que je ressentais à ce moment-là. Mais quelque chose me disait que je n'étais plus tout seul dans ce parc et dans cette tempête.
Je relevais la tête, et n'en croyais pas mes yeux. Celle que je voulais le moins voir aujourd'hui était devant moi. Elle aussi tremper de la tête aux pieds, à me regarder. Pourquoi je n'ai pas de chance aujourd'hui ?
Je me mis à regarder ailleurs, en priant intérieurement pour qu'elle pense que c'est juste de la pluie et non des larmes.

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19 janv. 2022, 21:48
Le grand orage  Privé 
Pourquoi pleurait t'il ? Comme si la pluie pouvait cacher ses larmes, c'est vraiment bête de penser ça.
Il ne me regardais pas, mais moi je le regardais. En plus, se mettre en dessous d'un arbre, un soir d'orage, parapluie à la main, c'était vraiment dangereux.

- Tu devrais t'abriter ailleurs, la foudre peut frapper à tout moment ici.

J'étais un peu inquiète, je dois l'avouer, voir quelqu'un pleurer me faisais du mal, surtout si c'était Wayne, je ne voulais surtout pas le voir pleurer, car pleurer signifie qu'on ne va pas bien, sauf si c'est devant une série, quand un personnage qu'on adore se déclare à l'autre. Mais, pleurer seul, dehors, trempé jusqu'aux os, ce n'est pas normal.
Peut être ne voulais t'il pas que je le vois pleurer ? Je fis en sorte qu'il ne sache pas que je savais.

- Wayne, t'as une mine affreuse.

Je dis ça avec un sourire rassurant et chaleureux, mais tout ce que je voulais faire, c'était le prendre dans mes bras et le serrer de toutes mes forces.
En plus, il devait avoir froid. En fait, depuis la fois où il m'avait passé sa veste, je ne lui avait pas rendu, et j'étais assez chaudement habillée pour lui rendre à lui, car le voir aussi pâle ne m'aidait pas à améliorer l'image que j'avais maintenant pour lui. Je m'approcha et retira mon manteau, puis sa veste, et lui tendis.

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20 janv. 2022, 17:40
Le grand orage  Privé 
Je savais au fond que si je lui répondais ma voix me trahirais. Car le plus souvent, quand on parle en pleurant on a souvent la voix qui tremble. Et je ne voulais pas qu'elle l'entende, elle ne devait tout simplement pas savoir.
Je reniflais, on va mettre ça sur le coup du froid, et de l'hiver.


- Wayne, t'as une mine affreuse

Elle s'était rapproché de moi me passant sa veste, du moins, elle me la tendait. Je l'avais vu du coin de l'œil. Je fis un non de la tête refusant sa veste, même si, j'aurais aimé la prendre. Et oui je savais que j'avais une mine affreuse, merci Harlez de m'enfoncer encore un peu plus.
Je n'avais pas froid. Loin de là. Je m'en moquais de la pluie ou même de l'orage. Mais je voulais juste, pour aujourd'hui rester loin d'elle. Je ne la regardais toujours pas, en plus de ne pas vouloir lui parler alors que j'en meurs d'envie, je ne pouvais pas la regarder car même mes yeux me trahiront.


- Tu devrais t'abriter ailleurs, la foudre peut frapper à tout moment ici.

Qu'elle me frappe alors. Je n'aurai pas à avoir faire face à la vie que je menais aujourd'hui. Car comme dirait le personnage de mon livre que j'étais en train de lire dans mon dortoir et à mes heures perdues, "chaque être vivant, chaque chose, à des problèmes à lui et une histoire qui lui est propre".

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20 janv. 2022, 18:34
Le grand orage  Privé 
Il avait pas l'intention de bouger apparemment, mauvaise nouvelle, surtout que le tonnerre grondait fort et se raprochait dangereusement.
Je remettais la veste, haussant les épaules, si il ne voulait pas la récupérer, tant pis pour lui. Il était étrangement silencieux, et seul le bruit du vent frappant violemment contre les arbres cassait ce vide entre nous. Était-il devenu muet ? Drôle de question non, pourtant, on peut facilement se la poser, quand on voyait sa bouche qui ne remuait pas, ses lèvres qui ne bougeaient pas, cette question, pourtant, prenait tout son sens quand on y réfléchissait bien.
Je restait là, immobile devant lui, la bise farouche jouait avec mes cheveux, encore, comme à chaque fois qu'on se voyait d'ailleurs, la météo devait aimer nous voir ensemble.

- Si tu veux parler de quoi que ce soit, j'ai l'oreille attentive.

Mais je regrettai ces paroles, à cet instant, car toute personne allant mal, n'en parlait surement pas.
Je me tordis les doigts nerveusement, quelle idée aussi, c'était bête de dire ça, j'étais bête de penser que les problèmes se disaient sans importance. Pourtant, derrière chaque personne se trouvait une vie, pleine de malheurs, et de bonheurs, car une personne ne peut pas être heureuse sans souffrir. Et je m'étais immiscée dans un des moments de souffrance de Wayne, moi, je ne voulais juste pas le voir souffrir.

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20 janv. 2022, 19:58
Le grand orage  Privé 
Comme moi, elle n'avait pas l'air de vouloir bouger. Ça me faisait rire intérieurement, elle pouvait se montrer têtue sur les bords on dirait, moi plus jeune, refusant de bouger de la chambre de ma grande sœur juste pour récupéré une de ces peluches à elle.


- Rentre, Harlez… N'attrape pas froid par ma faute, s'il te plaît je m'en sentirai coupable que tu tombe malade par ma faute…

La raison est plus forte que le cœur ou est-ce l'inverse ? Je lui avais parler, de ma voix tremblante, tout ce que je ne voulais pas. Les larmes reprient d'un coup ne pouvant me contrôler pour le coup. Me brisant moi-même, je ne sais pas pourquoi, mais des fois, faut laisser le cœur parler à la place de la raison ne serait-ce qu'une fois.


- J'aurais aimé que tu ne vois pas ça…

Je m'étais enfoncé, me trahissant moi-même avec ma voix. Je la regardais de mes yeux remplit de larmes prêtes à tomber et à couler le long de mes joues rosies. Je sais, et je savais qu'elle s'était mise à s'inquiéter pour moi.


- Ne me regarde pas comme ça… J'ai l'impression de faire pitié actuellement…

Je voulais disparaître, me prendre un coup de tonnerre. Je détestais ce sentiment-là, celui de montrer sa faiblesse ou tout simplement être en moment de faiblesse devant quelqu'un, j'avais peur aussi. Qu'elle utilise cette faiblesse contre moi, qu'elle l'utilise à sa volonté.

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21 janv. 2022, 08:54
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- Rentre, Harlez.. N'attrape pas froid par ma faute, s'il te plaît je m'en sentirai coupable que tu tombe malade par ma faute..

Moi ? Tomber malade ? Pff.. J'avais les globules blancs les plus résistants d'Angleterre, la preuve, en 11 ans d'expérience, je n'ai pas une seule fois eu un rhume, un jour j'avais eu de la température, un seul, et pourtant je courrais partout dans la maison.
Mais quand je sortais de mes pensée, je remarquai immédiatement les larmes qui coulaient le long de ses joues, l'eau coulait à flot sur son visage, mélange de ses pleurs et de la pluie qui redoublait d'intensité, fouettant nos pauvres visages meurtris, attaqués par la fatigue qui pompait nos forces pour simplement lever le bras, pour simplement éviter de se prendre une branche perdue que le vent portait jusque nous.

- J'aurais aimé que tu ne vois pas ça..

Pourquoi s'inquièterait-il ? Je n'étais pas contre les hommes qui pleuraient, au contraire, ça leur donnait un air touchant, et ça les arrachait de ce stéréotype comme quoi ils n'ont pas le droit d'être triste, ou en tout cas, de laisser partir tout le mal qui les hantaient.

- Ne me regarde pas comme ça.. J'ai l'impression de faire pitié actuellement..

Et pourtant Wayne, si tu avais su à quel point ce n'était pas de la pitié, mais de la fierté, car tu osais, toi, faire couler les larmes tout le long de joues. Je passa ma manche sur mes yeux, moi aussi les premières larmes me montaient.

- Tu me fais pleurer..

Voir les gens pleurer ça m'émeut. Alors forcément.. Je tremblais de mes petites mains. Je dis en souriant, d'un ton ironique, luttant pour ne pas exploser :

- C'est de ta faute hein..

Je ne pleurai pas autant que lui, mais je pleurai à mon tour.

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21 janv. 2022, 17:43
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Si je l'avais su que je la ferais pleurer je saurais parti depuis un moment.

- Désolé Harlez, je ne voulais pas.

Je ne le voulais pas, et je ne le voudrais pas. Le tonnerre retentit encore une fois plus menaçant que le précédent. Je prenais mon parapluie, l'ouvrit et lui donnait.

- Abrite-toi au moins.

Elle ne pouvait pas refuser de toute manière je ne lui laisse pas le choix. Le tonnerre se rapprochait dangereusement de nous. J'avais une légère peur des orages sa remonte à l'enfance. Je suis resté comme aujourd'hui sous la pluie avec du tonnerre au-dessus de ma tête qui tapait près de moi tout en restant un minimum éloigné. C'était suite à ça que j'ai peur ou du moins que j'en avais une légère peur. Je me mis à sursauter au coup de tonnerre.


- Le tonnerre est vraiment proche de nous…

J'essuyais mes larmes avec ma manche mouillé telle une serpillère qu'on utilise pour nettoyer les sols, sauf que, à ce moment-là il manquait le produit qui va avec la serpillère.
"Reprend-toi Wayne, ce n'est que de l'orage"

- Prends mon parapluie et rentre, c'est tout ce que je te demande.

J'essayais tant bien que mal de retenir mes larmes, mais en plus de la tristesse la peur c'était emparer de moi. Je détestais avec peur, mais elle était bien trop forte quand le coup de tonnerre se met à retentir me faisant sursauter et couler mes larmes.

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22 janv. 2022, 13:04
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Il me tendais le parapluie, j'avais séché mes larmes, et le refusai.

- Je veux pas me faire frapper par le tonnerre, désolé.

Le dangereux bruit de l'orage se rapprochait, une dernière fois, même si il voulait que je parte seule, je lui dis :

- Wayne, je partirai pas sans toi, je vais pas te laisser seul, on sait jamais ce qu'il peut arriver.

Je n'ai pas peur de la pluie, des éclairs aux chocolats ou autre, j'ai peur de laisser les gens seuls face à eux même, de plus je voyais que lui, à contrario de moi, avais un léger frisson qui montait à chaque coup d'orage. Même si j'étais trempée jusqu'aux os, même si maintenant je voulais me sécher dans ma salle commune, même si mes vêtements me collaient à la peau, même si mes cheveux étaient devenus aussi lourds que du plomb, même si le vent redoublait d'effort pour nous faire bouger, même si je sentais que j'allais m'envoler comme on fait s'envoler une poupée de chiffon, je n'avais pas l'intention de m'en aller. La pluie tapait férocement contre l'arbre qui abritait Wayne, si bien que les feuilles qui le protégeaient un peu juste avant ne servaient plus à rien.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, mais je ne partirai jamais sans ta compagnie.

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22 janv. 2022, 17:15
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Elle était donc obstiné à ne pas rentrer au château se changer et se réchauffer. Dans un sens ça m'arrangeait je ne voulais pas rester seul. Encore une fois.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, mais je ne partirai jamais sans ta compagnie.

Sans ma compagnie ? Elle ne veut vraiment pas partir. Elle refuse de s'abriter sous le parapluie ça, je comprends c'est complètement inconscient de ma part mais ça me dérangeait pas de l'avoir dans ma main.
"Tu dérives Wayne. A quoi tu penses en gardant ce parapluie ? Tu l'as faits pleurer une fois non ? Alors ne recommence pas. "

- Pourquoi ? Je crains vraiment rien. Enfin, peut-être un peu mais c'est qu'un simple détaille ça.

Vous savez, quand les mots vous échappent sans que vous puissiez les contrôler et que toute suite après vous regrettez de les avoir dit ? C'est ce que je ressentais actuellement. J'avais mal, en plus des mauvaises nouvelles que j'ai eu tous le long de la journée, de la voire pleurer par ma faute et là parce que je ne suis pas capable de retenir de simple mot ? J'avais tout gagné aujourd'hui.

- Excuse-moi Harlez je voulais pas dire ça comme ça. Ça me fait passer pour quelqu'un d'inconscient. Mais je veux juste qu'il t'arrive rien par ma faute.

Les regrets finissent toujours par remonter au moment où on le désire pas.

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