Il neigeait. On était vaincu pas sa conquête.
Pour la première fois l'aigle baissait la tête.
Sombres jours !
[...]
Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine branche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
[...]
Il neigeait, il neigeait toujours ! la froide bise
Sifflait ; sur les verglas, dans des lieux inconnus,
On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.
[...]
Une procession d'ombres sur le ciel noir.
[...]

Victor Hugo,
" Les Châtiments "

Il neigeait beaucoup à Bangor. Ce manteau blanc qui se posait sur les routes, les toitures, sur les fleurs rouge sang, fermait les école pour quelques jours, et donnait même un aspect chaleureux à la ville, parce que la solidarité entre voisins pour déblayer le jardin, c'est une loi fondamentale dans la commune… ici, l'atmosphère est très différente. Ce duvet immaculé donne tout d'abord un aspect froid, presque glacial au lieu, donnant l'impression que n'importe quelle créature va surgir de la glace et va vous emporter au loin, vous et votre hypothermie...
Les arbres comme des squelettes se recouvrent de glace, et le lac...ce lac gelé, gris, semble abriter sous sa surface les pires monstres existants.
Malgré cela, j'aime bien la compagnie des flocons. Ils descendent par milliers, et on se sens moins seul.

J'ai du mal à voir la fin de la brume qui entoure le lac comme le tutu d'une danseuse. Qu'est ce que je raconte, cet endroit gelé n'a rien de poétique. Je ferais mieux de m'assoir, j'ai froid aux pieds.

Je m'assois donc, les pieds aussi gelés que cet endroit. Le temps ici semble s'être arrêté.
Heureusement, j'ai pris mes gants. Je dessine deux yeux et un sourire dans la neige, juste devant moi. Je sculpte des petites boules de neige, puis les empile ; mon bonhomme de neige miniature tombe, il aura eut une une belle et très courte vie.

Atchoum! Je viens de recevoir un flocon sur le nez, et maintenant mon nez est tout rouge. Un clown ? Au milieu de la neige ? Je vais me poser des questions, moi...

Mon sourire blanc ne s'efface pas, il reste figé ; normal, c'est de la neige. Je voudrais qu'il ne s'efface jamais.
Autour de moi, personne. Je crois que je suis l'unique personne ici. Tout le monde a préféré rester à l'intérieur ? Je me sens un peu seul. Je devrais ? Il y a tant de flocons autour de moi... pas si différents de nous, en fait. Chacun est unique, et ils se déplacent à plusieurs. Ils ont des tailles différentes, de formes différentes, tout se répète indéfiniment.

Snow. C'est bien comme ça qu'on dit "neige" en anglais, non ? Snowman, le bonhomme de neige. Mon snwoman s'est détruit.
Avec mes mains, j'en reconstruit un maladroitement. Là, il tient !
J'ai rien, pas de carotte XXXS, pas de chapeau miniature, pas de brindilles...Ce tas de trois boules, c'est vraiment mon snowman ? Mais je finis par le détruire. Sa présence n'aura duré que quelques minutes, mais tant pis. Il m'a réconforté.

@Anna Delore

Anna sortait de Poudlard, elle contemplait le magnifique paysage qui s'offrait à elle. Tout le parc était recouvert d'un manteau blanc, le lac était figé dans la glace, on apercevait au loin des pics enneigés qui se dressaient dans toute leur splendeur. C'était magnifique.

La plupart de la neige était lisse, personne n'avait encore marché dessus. Anna n'avait pas envie de souiller cette perfection. Elle s'y résolut pourtant, et fis un pas, puis deux dans la neige qui craquela sous ses pieds. Anna le savait, on pouvait trouver de la neige dure, craquelée, mais on pouvait aussi trouver des immenses tas de poudreuse, des souvenirs de son enfance lui revinrent, quand elle se jetait dans une molle couche de neige qui prenait la forme de son corps.

Elle marcha ainsi, pendant de longues minutes, regardant parfois derrière elle la longue traînée de pas qu'elle avait laissée sur son chemin. Elle pouvait observer des traînées semblables, dont les traces étaient plus petites, ça devait sans dpute être des traces de pattes de plusieurs petits animaux qui devaient avoir traversée cette couche de neige dès l'aube.

Tout était calme, il semblait qu'elle était seule. Elle ne comprenait pas que personne ne tienne à venir s'amuser dans la neige, peut-être était-ce le frpid qui les retenait.

Il n'y avait pas de brouillard, le soleil éclairait cette immense étendue de neige, c'est pourquoi, après avoir marché un peu, elle aperçut ce jeune garçon, à la frimousse noire. Il était seul, assis sur un banc qui devait lui geler son pantalon.

Elle approcha, et décida de l'aborder :

- Tu trouves pas que ce paysage est magnifique ? On a même plus envie de se rouler dans la neige quand on a ça devant les yeux !

Elle préféra restait debout, attendant la réponse du beau garçon.

J'espère que ça te plaît @Anselme Beyer

Qu'est-ce que la neige ? Un peu de froid, beaucoup d'enfance.

Christian Bobin

Blanc, blanc blanc. Cette couleur est partout autour de moi. C'est bien la couleur de la pureté, non ? Donc...la neige est considérée comme pure ?
Un océan de pureté...je ne crois pas que c'est ce que je vois, maintenant. Le lac gelé est gris terne, les arbres morts et dont les branches craquent comment des os d'un squelette...non. Pour moi, ce que je vois, ce n'est pas un océan de pureté; en tout cas pas ici.

La brume me gâche moins la vue, et le soleil commence à refaire surface de la mer grise. Il fait froid, trop froid...et pourtant...je ne veux pas partir de cet endroit, qui a quelque chose d'envoûtant. Je n'ai plus de notion du temps, je ne sais pas quelle heure on est, et le château semble si loin...je suppose que mon snowman m'aurait été d'une bien grande compagnie, si je ne l'avait pas détruit sans pitié.

Je regarde les flocons tomber avec un regard étonné. Eux, ils ne sont pas seuls, bien qu'ils soient tous différents. D'ailleurs, ils sont moins nombreux qu'avant. Le soleil doit les cramer... C'est pas mes affaires, je ferais mieux de rentrer au chaud. Les flammes sont d'une compagnie plus appréci-
Quelqu'un approche. Je n'ai pas particulièrement envie qu'on me remarque...quoique. Je commençais à trouver lassant la compagnie de la Solitude.
Une voix me parle, je sursaute.

- Tu trouves pas que ce paysage est magnifique ? On a même plus envie de se rouler dans la neige quand on a ça devant les yeux !

Je suis tellement confus que je sais pas quoi penser. Cette fille a des cheveux aussi roux que le feu, et pourtant elle dégage la même chaleur.
Je regarde le paysage une nouvelle fois. Je ne sais pas si j'aurais envie de me rouler dans cette neige là. C'est sûr qu'elle est tellement immaculée...cette fille a raison, ce paysage est à la fois terrifiant, si superbe et doux, qu'effleurer cette neige parfaite briserai le coeur.

Je tourne la tête vers la fille et lui sourit, d'un grand sourire, aussi rayonnant que celui que j'ai tracé à mes pieds.
Je balaye le reste de la neige du banc, et mes mains commencent à me geler sérieusement. Je réchauffe mes doigts dans mon écharpe, ça va mieux.

- Ah ! Assieds-toi !

En regardant mon nez tout rouge, je m'aperçois que je n'ai pas répondu à sa question. La neige...ce manteau blanc parfait.

- Oui...même si il est terrifiant, il reste magique. C'est comme hypnotisant.

Aucun oiseau ne passe au dessus de nos têtes. Je suppose qu'ils ont dû s'envoler vers de nouveaux horizons.
Des petits nuages de fumée sortent de ma bouche, c'est amusant à regarder. Je souris une nouvelle fois en contemplant le ciel qui recommence à devenir bleu. C'est agréable.

Le garçon tourna la tête vers moi et me sourit, d'un grand sourire, il est rayonnant. Il est très beau et en même temps, il a l'air très sympa. Anna aimerait s'en faire un ami.

Avec sa main nue, il balaye la neige qui s'est déposée sur le banc puis dit :

- Ah ! Assieds-toi !

Il réchauffa ses doigts dans son écharpe, il n'avait pas de gants et au contact de la neige ça a dû sérieusement lui geler les doigts. Anna, elle avait des gants, un bonnet, un gros manteau... Elle était bien équipée !

Elle hésita puis s'assit à côté du garçon.

Il y eut un petit blanc, autant dans le paysage que dans la conversation, mais le jeune homme reprit :

- Oui...même si il est terrifiant, il reste magique. C'est comme hypnotisant.

Hypnotisant, c'est le mot ! Pour Anna, tout ce blanc était même aveuglant ! Le soleil se reflétait sur l'immense couche de neige et de verglas et elle était obligée de plisser des yeux devant tant de lumière. Elle aurait dû prendre des lunettes de soleil, mais ça aurait pu paraître bizarre en hiver ; les apparences, toujours les apparences....

Elle était plongée dans ses pensées et se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas répondu au garçon :

- Oui c'est vrai... Je trouve que ça fait mal aux yeux toute cette lumière.... ça peut paraître bête, mais, tu n'as jamais pensé à mettre des lunettes de soleil en hiver ?...

D'un seul coup, elle se sentit ridicule face à ce garçon qui semblait si doux, intelligent... Normal quoi. Oui, c'est ça, elle n'était pas comme les autres. Ce n'était pas toujours un atout dans la vie, comme elle disait, plus le temps passait, plus le jugement des autres devenait important.

"Qui marche dans la neige ne peut laisser de traces. "

Proverbe Chinois

Est ce que chaque hiver sera comme celui ci ? Blanc, glacial, hypnotisant ? Est ce que je vais faire des rencontres après avoir décimé tous les petits snowman que je créée, et qu'au final ce soit une hécatombe de snowman ? Est ce que tout ça va vraiment arriver chaque hiver...?
T'en sais rien, pauvre idiot. Je sais même pas pourquoi tu reste encore là à te geler, en compagnie d'une inconnue.

Oui, c'est vrai. Cette fille m'est inconnue, je le sais très bien. Mais je ne veux pas la laisser toute seule, ce serai trop lâche de ma part. C'est pas dans mon habitude, de rester avec des gens que je connais pas, et surtout si je dois lancer la conversation, je déteste ça. Mais là, elle l'a fait, donc tant mieux.

Cette fille, je l'avais jamais vu avant. De longs cheveux roux en cascade, des yeux verts, un peau pâle, mais surtout elle est assez petite. Moi, maman m'a dit que j'étais grand, en tout cas pour mon âge, mais ça reste à confirmer, parce que j'ai pas de modèle sur qui comparer, et je n'ai pas de livres ou quoi-que-ce-soit pour vérifier. Bon, en tout cas, elle est plus petite que moi.
J'ai pas son nom, son prénom, ni sa maison, mais on va faire avec.

Elle me pose une question très étrange. Si je met des lunettes de soleil en hiver...? Je...j'ai jamais essayé. Et probablement que je n'essaierai pas. Pourtant, quand on y réfléchis bien, c'est logique. La neige réfléchit tellement le soleil que ça en devient éblouissant, et même aveuglant. Donc comme en été, c'est logique qu'on puisse porter des lunettes de soleil.
Je lui réponds, la tête tournée vers un rocher glacé dépassant de la surface du lac, quelque part sur ma gauche.

- Hé bien...je dirais que c'est logique...la neige, ça éblouit quand y a du soleil. Moi, j'ai jamais essayé, mais pourquoi pas, un jour. Je m'en souviendrais, merci !

Je tourne la tête vers la fille, et lui sourit.
Puis, je ramasse un peu de neige dans mes mains encore frigorifiées, et la tasse pour faire une boule, presque parfaite. Je la regarde, puis la jette au loin. Elle vient s'écraser mollement dans le manteau de neige, ne laissant qu'un trou de son passage.

- Euh.... Je déteste entamer les conversations, mais je dois le faire. Bon et euh du coup...Moi c'est Anselme. A Gryffondor. Euh...voilà.

J'ai un petit rire nerveux.
Le paysage s'éclaircit, le soleil apparait comme une crêpe derrière les nuages. Une crêpe...je préfère celles au sucre/citron. Elles sont délicieuses, et jamais je ne m'en lasserai. Et voilà. Cette histoire de crêpes m'as donné faim.

@Anna Delore

Le garçon semble un peu étonné de la question qu'Anna lui a posé. Mais qu'importe, celle-ci s'en contrefiche de l'opinion des autres. Il finit par répondre d'une voix peu assurée :

- Hé bien...je dirais que c'est logique...la neige, ça éblouit quand y a du soleil. Moi, j'ai jamais essayé, mais pourquoi pas, un jour. Je m'en souviendrais, merci !

Oui il avait l'air de pas trop s'y intéresser mais ce n'était pas de sa faute, la question qu'elle lui avait posé était vraiment stupide.

D'un geste nerveux, le garçon fit une boule de neige et la jeta au loin, peut-être le gênait-elle ? En tout cas il eut l'air de se résigner à parler, il entama les présentations :

- Euh.... Bon et euh du coup...Moi c'est Anselme. A Gryffondor. Euh...voilà.

Oh un petit Gryffondor ! Anna avait hâte de plus le connaître ! Elle enchaîna :

- Oh ! Moi c'est Anna et je suis à Poufsouffle ! Sinon tu veux une chocogrenouille car je crois que j'en ai une dans ma poche....

Effectivement, avant de sortir, elle en avait fourré une dans sa poche, pensant que la marche lui donnerait peut-être faim.

Mais là, elle ne la trouvait pas. Peut-être l'avait-elle laissé tomber sur son chemin.... Eh oui ! Elle aperçut un éclair doré qui ressemblait à un emballage de chocogrenouille là-bas plus loin sur la neige.


- Ah mince ! Je crois que je l'ai fait tomber là-bas ! Attends je vais la chercher je reviens !

Elle se leva et commença à courir dans la neige, la sensation était incroyable, le vent lui ébouriffait les cheveux. Elle arriva à un endroit où la couche de neige était très profonde, sa botte s'enfonça dans le monticule, l'autre aussi jusqu'à que la neige lui arrive à la taille.

A bout de forces, elle finit par se laisser tomber sur la neige, sur le dos, et contempla le ciel, elle riait, elle ne savait pas pourquoi.

Le garçon semble un peu étonné de la question qu'Anna lui a posé. Mais qu'importe, celle-ci s'en contrefiche de l'opinion des autres. Il finit par répondre d'une voix peu assurée :

- Hé bien...je dirais que c'est logique...la neige, ça éblouit quand y a du soleil. Moi, j'ai jamais essayé, mais pourquoi pas, un jour. Je m'en souviendrais, merci !

Oui il avait l'air de pas trop s'y intéresser mais ce n'était pas de sa faute, la question qu'elle lui avait posé était vraiment stupide.

D'un geste nerveux, le garçon fit une boule de neige et la jeta au loin, peut-être le gênait-elle ? En tout cas il eut l'air de se résigner à parler, il entama les présentations :

- Euh.... Bon et euh du coup...Moi c'est Anselme. A Gryffondor. Euh...voilà.

Oh un petit Gryffondor ! Anna avait hâte de plus le connaître ! Elle enchaîna :

- Oh ! Moi c'est Anna et je suis à Poufsouffle ! Sinon tu veux une chocogrenouille car je crois que j'en ai une dans ma poche....

Effectivement, avant de sortir, elle en avait fourré une dans sa poche, pensant que la marche lui donnerait peut-être faim.

Mais là, elle ne la trouvait pas. Peut-être l'avait-elle laissé tomber sur son chemin.... Eh oui ! Elle aperçut un éclair doré qui ressemblait à un emballage de chocogrenouille là-bas plus loin sur la neige.


- Ah mince ! Je crois que je l'ai fait tomber là-bas ! Attends je vais la chercher je reviens !

Elle se leva et commença à courir dans la neige, la sensation était incroyable, le vent lui ébouriffait les cheveux. Elle arriva à un endroit où la couche de neige était très profonde, sa botte s'enfonça dans le monticule, l'autre aussi jusqu'à que la neige lui arrive à la taille.

A bout de forces, elle finit par se laisser tomber sur la neige, sur le dos, et contempla le ciel, elle riait, elle ne savait pas pourquoi.

Il n'est pas d'hiver sans neige, de printemps sans soleil, et de joie sans être partagée.

Proverbe Serbe

Une boule de neige lancée. Peut être une deuxième ? Et pourquoi pas une troisième ? Tu pourrais la lancer sur l'autre, là, celle que tu connais pas. Et hop, tu pars en courant te réfugier dans ta salle commune. Bonne idée, hein ? Tu mettras de l'ambiance. Je chasse mon diablotin de mon esprit, je ne veux plus lui parler, il est trop méchant. Si je l'écoute, je vais finir comme tonton Lidius. Il a été renié de la famille, pas envie de devenir comme lui.

Je regarde la glace du lac. Grise. J'ai l'impressions que la glace peut prendre plein de couleurs différentes : grise, bleue, blanche...enfin tout dépends de ce qu'il y a en dessous. Pourtant l'eau du lac est transparente, pas grise...mais bon, la lumière, l'ombre, blabla je connais. Du papier c'est blanc, de l'eau c'est transparent, mais quand les deux se touchent, le papier devient gris. C'est pas tout à fait la même chose, mais c'est presque pareil.
L'inconnue lance à son tour :

- Oh ! Moi c'est Anna et je suis à Poufsouffle ! Sinon tu veux une chocogrenouille car je crois que j'en ai une dans ma poche....

Une chocogrenouille ? J'en ai déjà mangé quelques-unes, mais ça m'a un peu écœuré. Je dois être le seul sorcier qui pense ça, mais tant pis. De toute façon, j'ai toujours les mêmes cartes. Mais si ça peut faire plaisir à l'inco- euh du coup Anna, alors j'accepte, un cadeau ça se refuse pas, surtout de quelqu'un de très gentil !
Elle fouille dans sa poche, mais ne trouve rien. C'était un bluff pour me donner de faux espoirs ? J'aime pas trop ça...

Elle sembe avoir aperçu un truc brillant dans la neige, à quelques mètres du banc. En observant bien...oui ! Quelque chose brille, là bas !

- Ah mince ! Je crois que je l'ai fait tomber là-bas ! Attends je vais la chercher je reviens !

Elle se met à courir, ses cheveux volent au vent comme un drapeau, c'est joli à voir. Et elle se ramasse. Dans la neige, comme ça, pouf. Pouf, c'est le bruit que ça a fait. Pouf.
Je me précipite vers elle pour voir si elle va bien, après tout ce serait dommage qu'elle se soit fait mal. J'arrive sur place, et je la voit rire. Rire, rire, et encore rire. Moi aussi, j'adore rire, c'est mon passe temps préféré !
Je la regarde quelques secondes, puis j'hésite pas : je m'écroule à mon tour, à quelques centimètres d'elle, et je ris, c'est incroyable. Rire me fais un bien fou, surtout dans la neige, qui en plus est froide.

Je suis pris d'un fou rire incontrôlable, je sais pas ce qu'il se passe autour de moi, ça pourrait être l'apocalypse. La seule chose que je sais, c'est que pour la deuxième fois, je me retrouve à côté de quelqu'un, ici c'est Anna, et que je ris à en mourir.
Ce moment ne devrait jamais s'arrêter, je suis au paradis.

@Anna Delore

Elle était étalée dans la neige, en train de rire comme une folle, le Gryffondor.... enfin.... Anselme, devait se demander qu'est-ce qui lui arrivait ! Pour une fois, elle s'en fichait de l'opinion des autres, elle voulait juste se lâcher et évacuer toute la pression qui lui montait à la tête depuis la rentrée !

Puis elle remarqua que Anselme s'était levé du banc et s'était précipité vers elle, il eût certainement vite fait de remarquer qu'elle n'était pas blessée et qu'elle se passait juste un des plus grands fou rire de sa vie car il resta planté là, il avait l'air de ne pas savoir quoi faire dans cette situation.

Anselme finit par s'écrouler juste à côté d'elle et il se mit à rire lui aussi, l'impression était incroyable, ils rigolaient tous les deux comme si ils se connaissaient depuis toujours ! Si quelqu'un était passé par là, il les auraient pris pour deux fous se roulant dans la neige.

Anna finit par tenter de se relever mais elle échoua, ses pieds étaient profondément enfoncés dans la neige. Alors pour prolonger cette euphorie, elle décida de passer à l'attaque (on pouvait le dire comme ça), elle forma une boule de neige dans ses gants et la lança sur Anselme, elle répéta cette manœuvre puis s'appliqua à former un tas de neige pour se protéger des attaques de son adversaire.

Maintenant, plus d'hésitation, c'était la guerre !

C'est la guerre cher Anselme

Ah, rire...une des sensations les plus incroyables à vivre ! Plus rien ne semble exister autour de nous, une bombe pourrait exploser le monde nous paraitrait flou. Le mieux, c'est quand les larmes sortent. Des larmes de joie, de rire, qui viennent couler sur les joues et floutent encore plus le paysage...Un plaisir, un vrai.

La neige est froide et luisante au soleil, mais elle ne fond pas à la chaleur de l'étoile. Tant mieux, elle sera encore plus à nous !
Je me roule dans le manteau blanc, encore et toujours plus, jusqu'à ce que je m'aperçoive que la jeune fille a disparu. Envolée ? Téléportée ? Jamais...existé ? Une grosse boule de neige vient cogner mon bras, j'ai la réponse : cloitrée derrière un épais mur de neige construit à la hâte, en train de préparer des petites munitions froides.

Elle veut la guerre ? Elle l'a ! Je prends un gros paquet de neige dans mes mains nues, c'est tout froid. Mais malgré le fait que mes mains soient gelées, je lui envoie. Bien visé, il atterrit directement sur son visage ! Première fois que je vise aussi bien...
La bataille fait rage, mais j'ai du mal à éviter les projectiles. Normal, je suis toujours plâtré dans la neige ! J'essaye de bouger, c'est pas facile...

Je prends mon élan, et me hisse hors de la couche épaisse froide, enfin libre ! Je bondis vers la jeune sorcière, laissant à la neige l'impossibilité de me capturer une nouvelle fois, et je fabrique une nouvelle boule, que je viens lui écraser sur les cheveux. Elle est pleine de neige, la pauvre...mais la guerre c'est la guerre, pas de pitié !

J'aurais dû me taire vite. Une bosse me fais tomber la tête la première dans la neige, heureusement je me rattrape et atterris sur le dos. Je contemple mes mains toutes rouges quelques secondes, avant de lancer à mon amie une petite rafale de mini-boules de neige.
Je suis sur le dos, toujours allongé, dans une position pas trop pratique pour bouger, et surtout pour esquiver. Si elle veut me mettre la plus grosse raclée de ma vie, elle est en mesure de le faire.
Je me relèverai après son attaque fatale, du moins si elle en fait une. Pour l'instant, je lui laisse juste une chance de se venger pour ses cheveux pleins de neige, c'est tout.