27 novembre 2046
Avec @Teresa McDonough

J'entrai dans la volière, ce n'était pas la première fois que je venais ici. J'avais préparé une lettre à envoyer à mes parents, ça faisait longtemps que je ne leur avait pas parlé. La volière était remplie de hiboux qui hululaient tous très forts, je cherchait Edgar, le hibou de mes parents qui était resté là depuis qu'il avait apporté la lettre de mes parents, attendant une réponse.

Il avait raison, si il n'était pas rester ici, je n'y aurai jamais pensé. Tous les matins, dans la grande salle, il vient me mordiller l'oreille pour me rappeler que j'ai une lettre à envoyer. Résultat, je l'ai fait cette lettre. Dans cette lettre, je raconte à mes parents les dernières choses qui se sont passées à Poudlard, les nouveaux amis que je me suis fait et la difficulté croissante des cours de magie.

Quand elle eut trouver Edgar, ou plutôt que lui la trouva en fonçant sur elle, pris de colère, il en avait sûrement marre d'attendre avec plein d'autres hiboux bruyants. Il voulut attraper la lettre à coups de becs mais elle l'évita, elle voulait d'abord vérifier. Puis, elle la fourra dans le bec de l'hibou et celui-ci s'en alla à tire-d'ailes.

Elle remarqua soudainement qu'elle n'était pas seule, une jeune Gryffondor sanglotait dans un coin, une lettre à la main. Anna ne voulait pas la laisser comme ça, elle s'approcha et lui demanda :

- ça va ?

j'espère que ça te va Teresa !

Elle ne vois plus rien, elle avait mal a la gorge après le cris qu'elle avait poussé. En fait, elle avait mal de partout. Elle ne ressentait plus rien, elle avait les yeux remplie de larme chaude qui dégoulinait sur ses joues. Sur le moment elle avait envie de mourir. Comment ? Comment avait-il pu faire ca ? C'était un monstre. Et les jumelles ! Elles allaient naitre sans connaitre leur père. Enfin, la personne qui les a mi au monde. J'espère qu'elle ne le considèreront jamais comme leur père. Ce n'est qu'une ordure, un lâche.

Comment avait-elle pu l'aimer ? Comment avait-elle pu lui faire confiance aveuglément. Depuis le début il leurs mentaient mais aucun de nous ne l'avais remarqué. ET si la femme ne serait pas venu le voir, est ce que on l'aurait su ? Est ce que il nous l'aurait dit ? Est ce que c'est parce qu'il ne nous aime pas ? on est pas assez bien pour lui ? Un tas de question se chamboulaient dans ma tête. Malheureusement elle n'avais aucune réponse. Elle savait juste qu'elle ne serait plus jamais vraiment heureuse. Plus jamais…

Teresa entendit des pas dans la volière, elle se retourna pour ne pas que la personne ne la voit dans cette état. Mais c'était trop tard, elle entendit une voix lui demandé si elle allait bien. Sans se retourné, elle ravale un sanglot et répond :

- Oui absolument ! Je pète la forme.

@Anna Delore, désolé de mon retard.

La Gryffondor avait l'air surprise et pas très contente d'avoir été remarquée, elle s'empressa de lui répondre avec la voix la plus naturelle possible :

- Oui absolument ! Je pète la forme.

Cela étonnait beaucoup Anna, cette fille avait l'air totalement désespérée, elle voulait l'aider, bien que ce soit une inconnue pour elle. Ce n'était pas ses affaires mais elle ne supportait pas de voir les gens aussi tristes et brûlait d'envie de l'aider. Que fallait-elle qu'elle fasse ? Lui proposer son aide ? Ou tout simplement partir et la laisser tranquille ? Elle avait vraiment très peur de la gêner, mais ce devait déjà être le cas ! Depuis combien de temps la fixait-elle sans rien dire ? Peut-être était-elle ridicule finalement ! Elle eut une soudain envie de s'enfuir et de ne plus jamais croiser cette fille dans le château !

Elle prit son courage à demain et décida de s'intéresser davantage à elle et d'essayer de l'aider. Elle s'approcha d'elle, s'assit à côté d'elle et lui dit :

- Je m'appelle Anna, et toi ? Je suis à Poufsouffle.

Elle attendit un peu et décida de continuer, prudemment :

- Y a quelque chose qui va pas ? Tu as l'air très très triste... Je peux essayer de t'aider, si tu veux...

ça n'aurait pas étonné Anna si la jeune fille l'avait ignoré, avait caché sa tête dans ses mains ou tout simplement était partie sans lui dire un mot. Elle le comprendrait, quand on est enfermé dans son propre malheur, s'ouvrir au monde est très compliqué, encore pire s'ouvrir à un inconnu.

Elle se mit à penser à tous les moments les plus tristes de sa vie. D'accord, il y en avait très peu, elle devait être plus heureuse que la plupart des autres enfants de la planète. D'une part, elle avait beaucoup de chance.