Alice descend un à un les marches du dortoir des filles puis elle de Poudlard, un livre à la main. C’était “le Quidditch à travers les âges”. La jeune fille l’avait acheté hier au chemin de traverse, mais n’avait même pas eu le temps de lire une seule page. La Gryffonne avait seulement lu le résumer et feuilleter l’exemplaire avant de l’acheter.

La jeune fille était au parc seulement pour trouver un endroit calme pour lire. Mais certains élèves jouaient et courraient dans le parc, d’autres s’entraînaient à leurs sortilèges… Bref, c’était tout sauf calme, ce que voulait Alice, c’était de la tranquillité. Elle distingue soudain un arbre, loin de tout et de tout le monde.

Alice se déchausse, laisse ses chaussures au pied de l’arbre, et grimpe tant bien que mal. Ses pieds sont tout plein d’égratignures, mais ça n’a absolument pas l’air de choqué la jeune fille. La Gryffonne avance alors courageusement sur une branche assez épaisse et s’allonge dessus, adossé au troc de l’arbre. Ça n’avait même pas l’air de la déranger, elle se mit à lire l’introduction, perdue dans ses pensées.

Qui pouvait donc arriver à lire dans des conditions aussi vertigineuses ? Intrigante ? Distrayante ? Mais la jeune fille était visiblement habituée, elle serait même prête à lire cacher dans l’armoire de DFCM ou bien cachée sous son lit.

03/09/2046
@Alice Smith
#0A9B6A
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Ce jour-là avait été la reprise des cours à Poudlard, et Charlène, après une journée de cours, était déjà crevée. Afin de se relaxer un peu, elle avait décider de se rendre au parc et trouver un endroit calme. Elle mit un peu de temps avant d’en avoir trouvé un, au pied d’un arbre, où elle s’y adossa.

N’ayant rien d’autre à faire, la jeune fille arracha l’herbe par poignée de main en soupirant. Elle était de retour à Poudlard, et ne trouvait pas la joie d’être de retour au château. *Qu’est-c’qui m’arrive pour que j’ai l’air triste ?!* pensa la fillette. Elle ne savait pas quoi faire, ni même pourquoi elle avait préféré se rendre au parc à la place d’aller à la bibliothèque ou dans son dortoir.

Elle n’avait ni livre, ni rien pour écrire, ni aucune occupation appart arracher l’herbe. Elle regretta de ne pas avoir prit un livre dans son sac, qu’elle avait juste à côté d’elle. Ce sac était nouveau. Ses parents le lui avaient acheté pour cette rentrée. C’était un sac bleu ciel fabriqué par les Moldus avec un beau motif de feuilles tropicales et de flaments roses.

Charlène en eut rapidement marre d’arracher l’herbe en voyant ses mains devenir vertes, alors, elle réorganisa son sac qu’elle avait préparé minutieusement la veille. À quoi cela servait-il de ranger quelque chose qui était déjà en ordre ? Même la blonde ne le savait pas, et abandonna cette occupation. Elle voulait faire quelque chose, mais elle ne pouvait rien faire.

Alice ouvre avec curiosité et impatiente la première page du livre acheté. Elle était grande, fine. Emplis d’une écriture noire, italique, parfois, quelques mots étaient en gras. Il y avait aussi quelques images de tout type pour nous aider pour imaginer et à comprendre, illustration, brouillon, lettre, schéma, page de journal…

Le roman était bien expliqué, passionnant et original. Et, pour dire ça, elle en était déjà au deuxième chapitre. Elle aimait beaucoup la façon d’écrire de l’auteur. À chaque chapitre, le nom était souligné d’un balai au manche assez fin.

Alice, de son éternelle maladresse fait glisser le livre de ses mains. Zut, manquais plus qu’ça ! De sa main droite, elle s’accroche au tronc de l’arbre et de sa main gauche, elle rattrape le merveilleux exemplaire juste à temps. Elle avait eu chaud !

Mais ça n’allait pas s’arrêter là, sa petite main délicate commençait à lâcher. À coup sûr, elle allait tomber. La Gryffonne était à présent suspendue à la branche, dans le vide. Elle gesticulait pour remonter, en vain.

Tout ce que ça faisait, c’est la déséquilibrée encore plus. Sentant que la branche s’abîmait, elle était loin de céder, bien sûr, mais la jeune fille ne voulait pas abîmer l’arbre. Alice décide alors de prendre son courage à deux mains. Elle inspire un grand coup, elle n’allait pas mourir, après tout, ce n’était pas si haut. Lâchant sa main droite, elle se laisse tomber vers ce sol infini.

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Charlène entendit du mouvement dans l’arbre, mais celui-ci n’attira pas plus la curiosité de la blonde. Elle se contenta de penser que le vent faisait remuer les feuilles. Mais il suffit que le temps passa pour que la fillette s’enlève cette idée de tête. Quelque chose venait de s’abattre sur Charlène, la renversant sur le dos, et celle-ci se rendit compte juste après que ce n’était pas quelque chose qui était tombé sur elle : c’était quelqu’un. *Les gens ont de drôles de façons de descendre d’un arbre… remarque, ça m’est déjà arrivé.* après avoir pensé ça, elle s’adressa à la fille venue du ciel.

• Qu’est-c’qui s’est passé pour que tu tombes de si haut ? Tu t’es pas fait trop mal j’espère ?

Charlène se releva, les cheveux en pagaille. D’un geste rapide, elle replaça un bout de sa frange derrière ses oreilles et aplatit ses cheveux avant d’enlever les quelques brindilles de feuilles qu’ils contenaient. La fille était toujours par terre, et Charlène jugea bon de l’aider à se relever. *Elle s’est p’têtre fait mal quelqu’part.*. Elle lui tendit donc sa main droite pour que la fille puisse la saisir et se relever sans trop de difficultés.

En l’observant, Charlène remarqua qu’elle devait être un peu plus grande qu’elle. Elle devait aussi être à Gryffondor comme son visage était familier à la blonde, bien qu’elles ne se connaissent pas.

Alice remarque soudain quelque chose, non, quelqu'un. Une chevelure blonde, juste en bas. Mince, je ne pensais pas... elle n'eut pas le temps de continuer de rêvasser, car le choc arriva, assez douloureux à son goût. Une montagne apparaîtra sûrement sur sa tête bientôt, encore une bosse de plus. Sa camarade avait amorti sa chute et protéger sa vie mais elle alors ?

Elle entrouvre les yeux, mais sa vision est encore floue Alice entend également des voix, des rythmes une musique dans sa tête, tout ce mélange. Voyant une jeune fille se lever et s'agiter, elle se demande si elle n'est pas blessée, mais aucun son ne sort de sa bouche, sa langue fourche. Au moment où elle s'apprête à parler, sa camarade le fait avant, en lui demandant si tout va bien.

Alice, qui voit soudainement plus net, s'aide de la main de sa camarade pour se relever. Elle murmure alors un "merci". Se rendant compte que sa voix et son visage avaient tout l'air de ceux d'une dépressive, elle se hâte de remettre le masque avec lequel elle vivait en ce moment.

Souriant gentiment d'un air hyper naturel elle dit alors "t’en fais pas, je suis d’acier, plus de peur que de mal ! Je suis désolé, je ne me serais pas lâchée si je savais que tu te trouvais en bas. Tu n'as pas trop mal ?" Ce qu’elle avait dit était bizarre, sa camarade devait la prendre pour un singe à monter aux arbres. Son salutaire changement d'humeur avait dû la surprendre, mais bon, elle ne pouvais pas montrer cette partie oubliée, ses souvenirs, ses colères, ses pleurs...

Alice se frotte, enlevant la poussière et la légère terre de son uniforme, il y avait également un peu d'herbe. Dans ses cheveux, plein de feuilles, elle commence alors à trier la nature de sa chevelure.

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Celle qui avait chuté quelques temps plus tôt se releva grâce à la main de Charlène et la remercia d’une manière plutôt sombre. Mais la blonde n’y prêta pas trop attention. L’essentiel était que la fille ait réussi à se relever et à parler. D’ailleurs, celle-ci s’excusa ensuite.

• Ça arrive à tout le monde, t’inquiète. Même moi une fois ça m’est arrivé.

Charlène regarda ensuite la fille s’enlever les éléments venus dans ses cheveux. Le silence s’installa entre les deux, et Charlène n’aimant pas rester là à rien dire, rompit ce silence insupportable pour elle.

• D’ailleurs tu t’appelles comment ? Moi c’est Charlène de Gryffondor. En deuxième année si tu veux savoir.

Elle attendit patiemment la réponse de la fillette en face d’elle, et puis comme un bout de sa frange revint gêner son visage, elle le replaça derrière son oreille. Elle pensa ensuite à son ennui avant la chute de la fille. *Et dire que quelques minutes plus tôt j’allais mourir d’ennui… je sens que je vais passer un bon moment avec cette fille !*

La blonde lâcha ensuite ses cheveux qui étaient attachés en queue de cheval. Cela ne servait plus à rien de les avoir attaché puisqu’ils étaient complètement décoiffés. Après les avoir détachés, elle sentit sa lourde chevelure dorée tomber en juste en dessous de ses épaules. Il faut dire que cette longueur de cheveux allait très bien à Charlène.

Désolée du retard …

Sa camarade lui demande alors son nom. C’est vrai ! Elle en avait oublié la politesse ! Alice se demande si cette chute ne lui a pas retourné le cerveau… *flûte !* L’Anglaise réponds alors “excuse-moi d’avoir oublié la politesse de base… Moi c’est Alice, également répartie à Gryffondor. Il me semble d’ailleurs t’avoir déjà croisée dans le dortoir des filles ! De mon côté, je suis en troisième année.”

Charlène détache alors ses beaux et soyeux cheveux blonds. Ils étaient magnifiques ! Même en pagaille, sa chevelure gardait toute sa splendeur ! Alice ne put s’empêcher de les contempler, ils retombaient un peu en dessous des épaules de sa camarade.

La Gryffonne se dit alors qu’il faudrait égayer la conversation d’un sujet. Elle ne connaissait malheureusement pas assez la personne qui se trouvait en face d’elle pour savoir ce qui lui plairait. L’enfant se lance alors dans l’inconnu, son livre l’inspirant dans les mains, elle lâche bêtement “aimes-tu lire ? Moi, j’apprécie beaucoup la lecture, c’est très intéressant bien que ça n’apprend pas tout. Je passe le plus clair de mon temps dans la bibliothèque, ou bien le parc quand je ne suis pas en compagnie d’Aaron.”

Ce n'était pas si mal que ça, mais, elle aurait tout de même put trouver mieux ! Après quelques instants de réflexion, elle trouve utile d’ajouter “toi, tu préfères quels lieux dans Poudlard et ses extérieurs ?”

@Alice Smith
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La cascadeuse s'excusa d'avoir oublié la politesse de base, mais Charlène s'en fichait complètement de ces règles qui n'étaient bonnes que pour la société. C'est ainsi que la fille se présenta, sous le nom d'Alice, en troisième année, aussi à Gryffondor.

Après avoir lâché ses cheveux Charlène répondit à la question qu'Alice venait de lui poser.

• Oh oui j'adore lire ! Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans livres... bien sûr, je me serais pas ennuyé vu que je fais de la danse et de la gym tous les jours. elle s'arrêta un temps, car elle venait de réaliser qu'Alice avant prononcer le nom d'« Aaron », et bien sûr, Charlène ne put s'empêcher de dire Aaron ? sur un ton questionneur.

La conversation ne s'arrêta pas là. En effet, Alice avait l'air curieuse de connaître des choses sur Charlène. Elle lui demanda son lieu préféré dans l'enceinte de Poudlard.

• C'est définitivement la Grande Salle ! Autant pour la nourriture qu'on y mange que pour sa décoration... mais aussi le parc, car c'est des rares endroits à Poudlard ou je peux faire de la gym. Et toi t'as un lieu préféré ?

Elle s'en tint à ces quelques phrases, afin de ne pas paraître trop bavarde dès les premiers instants. *Pfff... comme d'habitude il faut que je bavarde comme une pie... n'empêche qu'elle m'a l'air sympathique cette Alice.*

Désolée du retard … je te bouboule tout de suite .

Sa camarade la questionne vraisemblablement sur Aaron, un petit sourire aux lèvres, l’enfant réponds d’un ton amusé "Aaron Smith, et moi, c’est Alice…Smith !" lui laissant ainsi deviner la suite. Après quelques secondes, notre petite protégée ajoute "c’est un Serdaigle, de première année, il est bien sympathique, et toujours souriant" marquant une légère pause, la Smith dit en conclusion "c’est mon cousin".

Quand Charlène dit sa salle préférée, l’étudiante ne put s’empêcher d’éclater de rire. "Aaron aussi aime bien manger !" dit-elle à la gourmande en face d’elle. Alice répond en retour à la question "moi, je ne suis pas trop nourriture, j’aime beaucoup la salle de répétition quand elle est vide et que je peux y jouer, le parc dans un endroit calme et le lac dans un endroit plutôt à l’écart !". Voyant en même temps tous ces lieux dans sa tête, la Gryffonne trouvait ça magnifique.

D’un petit sourire, notre protégée dit alors "désolé de paraître impolie, mais je vais devoir te laisser, il me reste encore beaucoup de choses à faire !". Sur ce, après quelques mots d’au revoir échangés, la lionne rentre au château. Ses devoirs l’attendaient et elle s’avouait un peu fatiguée. Son livre était un peu cornée, une fois arrivée dans son dortoir elle le mettrai sous une pile de livres durant quelques heures afin qu’il reprenne sa forme d’origine !