Quelques instants au paravent...

Alice était allée pour voir sa famille, mais... pas le courage. Elle savait être la bienvenue dans cette grande maison, avec cette famille accueillante et tout. Mais elle se rappelle de son dernier hibou, il disait la vérité, totalement et pourtant, elle le regrettait.

Avait t'elle était trop méchante ? En même temps, elle avait raison, mais d'un autre côté, il ne servait à rien de s'énerver contre sa mère, innocente. Pourtant, le jour où elle avait pris sa plume, elle n'avait pas pu calmer ce tourbillon d'émotion.

Elle marche alors, un peu dans le vide. Soudain, elle entend des pas familiers et entre vite dans la première porte venue, sans même toquer ni quoi que ce soit d'ailleurs. *mince, manquais plus qu'elle !* Heureusement, sa mère ne l'avait pas vue.

La lionne regarde alors dans quel lieu elle se trouvait. Une patinoire, si ses souvenirs étaient intacts. Elle en faisait beaucoup petite, quand ses parents étaient trop "occupés", et qu'elle s'ennuyait, elle venait là.

Actuellement

Alice décide d'aller saluer le gérant, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, et il s'était si bien occupé d'elle ! Il lui avait même appris à patiner. Mais pour ça, elle doit traverser la patinoire. Elle le fait en chaussure, le gérant lui autorisait, petite et ce n'était que pour quelques instants.

La Gryffonne était vigilante vu son extrême maladresse, mais cette fois, ce ne sera pas sa faute. Bam ! La jeune fille fut violemment projetée en arrière. Elle n'avait pas trop mal, mais le problème, c'est que la douleur venait du cœur. Des larmes roulaient sur ses joues, elle pleurait à chaudes larmes.

Essuyant ses larmes, Alice esquisse un petit sourire, "oui, ça va…". En vrai, elle n’avait pas trop mal, ça serait un petit bleu et rien de plus. Mais le choc et la surprise l’avait amené à pleurer, sans raison apparente. La fille se met à pleurer, elle s’était faite mal ? La jeune Smith s’apprête à vérifier, mais une jeune femme s’approche, et se met à parler, c’était apparemment la mère d’Avery. La rouge et or les observe discuter avec ce lien familial, sans répondre pour autant. Elles se ressemblaient pas mal, le même visage. Sans parler des autres détails.

Avery était une jeune fille très jolie. Son visage contenait un bon nombre de taches de rousseur, tout comme Alice. Elle paraissait un peu plus jeune en revanche, ses cheveux étaient blond et assez long, et d’une finesse assez impressionnante. La Gryffonne frotte rapidement ses vêtements, elle devait avouer avoir un peu froid.

Après avoir relevé sa fille, la dame m’aide à me relever. Un sourire aux lèvres, la brune dit alors "merci !". Soudain, le sujet qui fâche arrive, les parents. Notre petite protégée grimace, toute façon, même si elle était blessée, il ne bougerait pas leur derrière. Elle répond alors "oh…mes parents ne sont pas là…mais j’ai pas mal, juste un petit bleu je pense, c’est l’effet de la surprise qui m’a fait pleurer…excusez-moi du dérangement, et surtout ne t’en veux pas Avery, si on parle de maladresse, je suis la reine".