Santiago était un jeune homme de 11 ans plein de vie et de joie. Ce matin là, il s’était levé de bonne heure car c’était le grand jour et il s’était habillé d’un teeshirt rouge et d’un jean bleu. Ce jeune homme allait enfin pouvoir faire partie du monde des sorciers et aller à la meilleure école de sorcellerie du monde : Poudlard. Il était tout content et ses parents deja levés l’entendirent descendre les escaliers bruyamment avec sa grosse valise.

« Bonjour maman, bonjour Papa, je suis trop content. Je vais enfin pouvoir aller à Poudlard. » dit il. Sa mère lui répondait : « Oui c’est vrai que ça va être super. » dit elle. Quelques heures plus tard, toute la famille Michael était sur le quai de la voie 9 3/4. Santiago était un peu triste de quitter ses parents et sa sœur mais en même temps il était très fier. Il était stressé car il n’était jamais parti aussi loin sans ses parents. Il s’assit confortablement dans un siège et il s’endormit. Quelques minutes plus tard, il fit une rencontre inoubliable. De cette jeune fille qui est rentrée dans son wagon quelques minutes auparavant, il était follement tombé amoureux d’elle mais pendant tout le trajet il n’osa pas trop parler car il était vraiment vraiment tres timide.

Koko s'est réveillée tôt ce matin. C'est un jour spécial qu'elle ne veut pas rater ! Sa tante Kim lui a déjà préparée son petit déjeuner. Tant mieux, elle n'a pas la tête à ça. Son cousin lui jette un coussin à la figure, comme d'habitude. Tante Kim le gronde et Quentin rigole. Son père prépare les derniers bagages. Sa cousine Katherine râle un bon coup et ils sont prêts pour partir.

Koko entre dans la gare avec son père, sa tante Kimberley et ses deux cousins, Katherine et Quentin. Ils sont évidemment presque en retard, mais ça ne change pas de leurs habitudes. Ils évitent un attroupement de petits Moldus et traverse le mur de la voie 9 3/4. Il y a beaucoup de monde sur le quai, Koko ne se sent pas à l'aise. Elle embrasse son père, sa tante, salue simplement sa cousine et son cousin. Son père charge sa valise dans le train et Koko monte. Elle ne se retourne pas, elle ne veut pas voir le visage triste de son père, et de toute façon, elle le reverra bientôt. Elle traverse plusieurs wagons sans trouver une seule place. Après quelques minutes encore de recherche, elle tombe sur un compartiment ne comportant qu'un futur élève. Il est blond aux yeux bleus, il a l'air assez grand, même si c'est compliqué à dire puisqu'il est assis. Et surtout, il a l'air gentil. On pourrait le sentir à des kilomètres ! Koko ouvre discrètement la porte mais manque de se blesser contre sa valise. Toujours aussi maladroite !

Santiago sursauté en l’entendant rentrer dans son wagon. Il sourit puis lui demande : « tu as besoin d’aide ? » En disant cela, Santiago rougit et s’approche d’elle. Puis il mit la valise de la jeune fille sur le filet a côté de sa valise. Il savait que il avait fait une très très bonne action et qu’il fallait l’aider en cas de besoin. Il s’assit et se remit à lire son livre. Ce livre parlait de l’histoire de France et d’Angleterre. Santiago avait l’air très inspiré par ce livre et il était plongé dedans.

Quand le garçon vient l'aider, Koko rougit légèrement. D'habitude, elle n'aime pas trop parler aux gens, plus par pudeur que par timidité. Mais le garçon la met à l'aise. Elle s'assoit donc face à lui. Elle regarde par la fenêtre. Le train a démarré. Elle est loin de sa famille, maintenant. Koko voit défiler d'abord la gare, puis les arbres, le ciel, les nuages. Elle se perd dans sa contemplation à en oublier la présence de son compagnon de voyage. Elle observe un oiseau, qui les suit depuis le début. Il est noir comme jais. Sa mère aimait beaucoup ces oiseaux. Sa mère. Pourquoi pense-t-elle soudain à sa mère ? Koko secoue la tête. Sa mère ne fait plus partie de sa vie depuis ses six ans et ça restera le cas jusqu'à sa mort. Elle préfère penser à son père, merveilleux père avec qui elle se dispute sans arrêt. Sa tante, une mère pour elle. Ses cousins, gentils à leur façon. Son oncle, drôle, toujours souriant. Un peu comme le garçon en face.
Koko se tourne vers lui. Elle croise son regard mais ne se détourne pas. Elle lui dit :
- Tu as de beaux yeux, dis donc ! Tu en as de la chance !
et entame une discution :
- Sinon, je m'appelle Koko, et toi ?

« -moi c’est Santiago. J’ai 11 ans et je pense que je vais être reparti à poufsouffle et toi ? » lui demande-t-il tout en rougissant. Il savait que à la fin ça allait se terminer très très mal. Il n’avait jamais parlé à une fille. Il voulait se retourner pour partir en courant mais il se résigna.

- Oh, moi, toute ma famille est Serpentard.
dit-elle. Sauf ses cousins qui sont Serdaigle. Mais Koko ne voit pas l'intérêt de le dire. Santiago ne connait pas ses cousins. Et puis, son beau-oncle aussi est Serdaigle. Et son beau-père, qu'elle n'a jamais vu, l'est aussi. En bref, aucun Poufsouffle dans sa famille. Encore moins de Gryffondor.
Koko se dit que, plus tard, si elle est obligée d'épouser quelqu'un - parce que, avouons le, le mariage n'avantage que les hommes - ce serait un Poufsouffle ou un Gryffondor. Juste pour embêter le monde. Koko veut faire ce qu'elle veut, et ce n'est pas son père qui va l'en empêcher.
- Et puis, j'ai les caractéristiques de Serpentard, les qualités comme les défauts, il faut bien l'avouer. Mais Poufsouffle est une bien meilleure maison à la base. Helga accueille tous les autres sorciers, c'est à dire, tous ceux que Rowena, Godric et Salazar ne voulaient pas. Ça ne donne pas une très bonne image des fondateurs.
ajoute-t-elle en souriant. Ça, elle y a réfléchit longuement dans la bibliothèque de son père. On idéalisait les fondateurs, mais chacun avait ses limites. On le voyait rien qu'à la création des maisons, un concepte idiot qui peut provoquer des problèmes très souvent, et assez graves parfois. Il fallait y réfléchir à deux fois avant de pourir la vie. Bon, elle exagère peut être un peu, mais c'en n'est pas moins véridique.
Le garçon l'écoute attentivement sans l'interrompre. Il a l'air gêné, Koko ne veut pas imposer sa présence et sort du compartiment.