C'était le week-end. Comme souvent quand elle le pouvait, Joy avait troqué son uniforme contre des vêtements moldus. Même si ça signifiait montrer à tous qu'elle était né moldue -enfin désormais le terme approprié était "sans-statut"- ça lui était bien égal. Elle n'avait aucune honte à montrer ses origines, bien que certaines personnes l'aient déjà embêté pour ça. Elle était qui elle était peu importaient les pensées des autres. Si elle trouvait les vêtements moldus plus confortable, elle les mettait.

C'était donc vêtu d'un simple jean et d'un T-shirt que la Serdaigle se promenait dans le château. Les cheveux attachés en une tresse basique, elle se baladait sans rien chercher en particulier. En fait, si, elle cherchait quelque chose. Partie en exploration dans le château, elle se demandait si elle arriverait à trouver un passage secret. Il devait forcément y en avoir dans ce château, non ?

Allant d'étage en étage, emportée par les escaliers qui n'en faisaient qu'à leur tête, la sorcière cherchait des coins reculés ou des ouvertures mystérieuses pourraient se cacher.

Deuxième étage. Dans un coin du couloir, l'Aiglonne passa devant une vieille porte poussiéreuse à laquelle elle n'avait jamais fait attention. En entrant dans la pièce, elle tomba sur un lieu... plus que délabré. Partout, il n'y avait que saleté et poussière. Les semblants de lavabo contre un mur et les restes de cabines en face laissaient penser qu'il s'agissait de toilettes abandonnées. Est-ce qu'il pouvait y avoir des passages secrets dans des toilettes ? Sûrement, elle avait d'ailleurs déjà entendu des histoires sur une certaine Chambre des secrets, accessible depuis des toilettes.

Joy s'approcha du mur du fond, et commença à l'observer minutieusement dans l'espoir de trouver une trape cachée.
@Rhænys Hindellgards j'espère que ce début te convient.

Quel ennui. Parfois, Rhænys avait le sentiment que tout le château dormait le week-end. Enfin, ceci n'était juste qu'une simple illusion, un simple contraste entre l'euphorie de la semaine avec les cours qui s'enchainent, le brouhaha dans les couloirs pendant les intercours ; en bref ces vas-et-viens incessants qui vous donneraient presque le tournis.

Comment s'occuper ? Elle tournait presque en rond depuis tout à l'heure à errer dans les escaliers sans but, d'étage en étage. Ses pas retentissant venaient couvrir l'écho du vol des mouches. Elle arrivait près des toilettes abandonnées.

Tient ? Prise d'un léger élan de curiosité, elle passa sa tête en travers de la porte. Se pouvait-il qu'il y ait- ? Rhænys fut prise d'un haut-le-cœur, mais passa néanmoins la porte, venant s'adosser nonchalamment contre le mur ci-contre.

La Serpentard ne se gêna pas pour détailler la tenue vestimentaire de l'horrible petite moldue qui lui tournait le dos. Qu'elle retourne chez elle...

Le voilà le piment dans sa journée. La petite Wakberg qui était visiblement occupée à... fouiner ? Oui, fouiner comme une souris qui fourre sa truffe dans du fromage ; Wakberg était prise d'un intérêt passionné pour un simple mur.

Elle n'avait même pas remarqué son entrée dans les toilettes. Le mur avait-il donc plus de charisme que elle, Rhænys Aelle Cybelia Hindellgards ?! Non, impossible. La fillette renifla silencieusement à ce songe qui lui traversa l'esprit. Son ego avait pris le dessus. Elle avait envie d'en faire baver à Joy, lui donner une bonne leçon. Cette moldue osait encore lui manquer de respect. Rhænys allait lui apprendre.

En plus, l'endroit regorgeait de toiles d'araignées. Les toilettes abandonnées : ce n'est pas pour rien qu'on les a baptisées comme telles. Un vrai trou. Il n'y a qu'à lever la tête et suivre la toile pour trouver... une araignée ! Dans un coin, à sa gauche, un beau spécimen se délectait des moucherons et autres petites bestioles prises au piège. Un grand sourire se dessinait sur le visage de Rhænys, qui se décolla du mur pour aller cueillir la mignonne dans le coin. Un instrument de torture tout trouvé.

Et, surgissant dans son dos, elle siffla :
- WAKBERG. Comme on se retrouve..!

Un grand sourire diabolique était pendu au visage de la Serpentard, exhibant l'araignée qui luttait pour rester accrochée au bout du fil qui s'agitait au bout de ses doigts.

@Joy Wakberg voilivoilou