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27 févr. 2022, 18:56
 libre  Inauguration de la honte
RP libre, où Noémie réagit à l'inauguration de Godric's Hollow


Mercredi 27 Février
Tôt le matin (avant 8h)


Armée de son écharpe, il faisait froid et elle comptait rester là longtemps, Noémie avait posé un grand tas d'affiches sur un banc, dans le cas où d'autres voulaient la rejoindre. Fini l'ombre. Elle avait besoin de réagir. Cette inauguration à ses yeux représentait le conseil, leurs haines des moldus et des nés-moldus de manière encore plus grandiose qu'à l'habituelle. Combien de famille mixtes avaient dû quitter leurs chez-eux? La petite brune en avait parlé à d'autres, comme Lily-Rose, pour savoir leurs réactions. Bonnes dans l'ensemble.

Elle s'était mise dans la cour de l'horloge pour que ceux qui comptaient aller à cette inauguration, voient l'opposition. Quand bien même elle serait seule, et ridicule, cela n'avait pas d'importance. Quand bien calme, et discrète en général, il lui semblait impossible de rester impassible. La jeune sorcière ne voulait pas vivre dans un monde de discriminations. Elle avait maintenant treize ans. Elle voyait plus loin que la première fois qu'elle avait posé ses affiches anti-harcèlement. Ça allait plus loin que le harcèlement. Elle n'arrivait pas encore à mettre le doigt dessus, mais c'était aussi hors des murs de Poudlard. Ça avait des implications sur leurs futurs. Ainsi donc elle se tenait sur le côté une affiche en main. Le visage impassible. L'espoir que d'autres la rejoindraient. L'espoir qu'elle ne soit pas la seule à se sentir désemparée et indignée par l'audacité du conseil. La transformation de Godric's Hollow, un autre moyen d'affirmer leurs pouvoirs. Alors oui, l'élève n'avait que treize ans, ne pesait pas plus qu'un moustique sur la balance. Mais au moins une piqure de moustique pouvait être embêtante.

3a88fe-Médiatrice et ReC-Marrainage
4ème année RP- préfète INRP de Septembre 2047 à Février 2048 - Sondage médiation

27 févr. 2022, 19:22
 libre  Inauguration de la honte
Alors non. Non ça n’allait plus. Comment est-ce qu’on pouvait en être arrivé là ? L’inauguration de Godric's Hollow c’était la goutte de trop. Noémie lui en avait parlé montrant elle aussi son désaccord. Elle lui avait expliqué ce qu’elle comptait faire, avait demandé son accord au quatre poseurs d’affiches. Bien entendu que Joy avait accepté. Comment rester sans rien faire ? Elle ne lui avait pas dit sur le moment, mais la Serdaigle comptait bien rejoindre son amie.

Désormais vêtu d’un manteau chaud, la petite fille se dirigeait vers la cour de la tour de l’horloge. Vers sa camarade. Vers les affiches. Vers un endroit où elle pourrait elle aussi montrer son opposition. Quand elle vit l’Aiglonne, la petite Wakberg se retient de courir à sa rencontre. Elle continua de marcher, accélérant le pas. Une fois devant elle, un faible sourire aux lèvres, elle lui dit :

"Je suis avec toi."

Seulement quatre petits mots, mais derrière lesquels se cachaient bien plus que ça. Ainsi la sorcière montrait son soutient, son désir d’aider, mais également sa reconnaissance envers Noémie. Quelqu'un qui agissait. Qui lui avait fait confiance et l’avait laissé la rejoindre. Et Joy n’était pas prête de l’abandonner maintenant. Elle prit l’une des affiches sans même la regarder. Elle savait que quoiqu'il y ait d’écrit ça traduisait sa pensée comme celle de sa camarade. Posté à côté d’elle, elle montrait ainsi sa propre indignation.

4ème année RP • #004400 • Rédactrice HRP
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Uni ne Perdra

27 févr. 2022, 21:07
 libre  Inauguration de la honte
Un pas devant l'autre. Marcher semblait plus facile quand il ne s'y intéressait pas d'aussi près. Cependant, il avait aujourd'hui du mal à faire avancer son corps, il se sentait lourd. C'était assez contradictoire avec la sensation de vide qui l'accompagnait depuis le matin, mais l'on pouvait comparer ça à un trou noir. Du vide, et pourtant la chose la plus massique existante. Qui aspire toute la vie, toute la lumière, cela ressemblait bien à son état actuel, à la mort qu'il portait au fond de la poitrine et qui ne voulait pas se détacher de ses poumons, continuant à les presser et à lui couper le souffle.

Un petit pas après l'autre et il était dehors, il pouvait enfin respirer un peu mieux. Les couloirs étaient étouffants aujourd'hui. Des pierres prêtes à se fracasser sur lui et à l'étouffer petit à petit sous leur poids. Edwin avait l'impression qu'à chaque tournant, le mur se rapprochait de son dos, que la largeur diminuait et que le plafond commençait lentement à se baisser sur lui. C'était venu d'un coup, et les corps qui se pressaient contre lui pour se frayer une place dans les longs boyaux de pierres n'avaient pas aidé le moins du monde à le faire se sentir un peu moins claustrophobe. Tout semblait trop petit, trop froid, trop enfermé, trop sombre. Même le ciel aujourd'hui paraissait fade, comme s'il n'était qu'une façade, une simple peinture sur un plafond de granit. Comme si le monde lui même se repliait sur lui semblable à une petite cage bien serrée. Une cage dans laquelle il aurait même du mal à se tenir entièrement debout sans vouter le dos et les épaules de la même façon qu'il le faisait depuis qu'il avait quitté son lit.

Il observe autour de lui, peu habitué à voir autant de mouvements dans la cour. Il n'avait pas tout comprit depuis le matin, simplement qu'une ville sorcière avait été inaugurée. Bien sûr, il ne savait aucune des choses qui entouraient ce lieu, essentiellement parce qu'il avait fermé son esprit à toutes les conversations annexes aujourd'hui. La seule chose qu'il savait, et simplement car cela reprenait un patron connu, c'était que cette ville ne serait probablement pas ouverte aux nés-moldus. Ca avait été comme ça depuis plus de deux ans. Les sorciers avaient la belle vie et les sans-statuts actuels, rien du tout. Edwin n'avait même pas besoin de demander pour savoir au fond de lui que cette inauguration ne ferait pas exception. Si elle le faisait, il commencerait à s'en inquiéter sérieusement, d'ailleurs. Qui sait ce que cela pouvait signifier. Ce serait un bon moyen de s'assurer que les nés-moldus ne posaient pas de problème : les encourager à emménager dans un endroit et les y enfermer. Tout le monde n'y verrait que du feu avant de comprendre qu'ils venaient de se faire rouler.

Il enfonce ses mains dans ses poches après avoir remonté légèrement son écharpe au dessus de son nez. Deux filles ont vite fait d'attirer son attention dans le brouhaha des élèves excités. Elles font la tronche, et c'est peu commun aujourd'hui. Ne devraient-elles pas être heureuses aussi ? Il s'en approche avec quelques pas qui lui demandent pratiquement un effort surhumain, juste assez pour pouvoir voir leurs affiches. Finalement, et avec un soupir, il accepte intérieurement sa défaite contre la curiosité et vient s'asseoir franchement sur le banc, poussant doucement le paquet d'affiches pour se faire de la place. Il en attrape une et la rapproche de son visage pour réussir à lire la petite ligne. C'est quoi comme truc ? C'est pas une ville ou une connerie du genre ? Si c'était ouvert à tout le monde, ce serait une très bonne idée. Les sorciers en sécurité dans une ville à eux, très loin des moldus, ça peut pas faire de mal à certains.

C'était d'ailleurs une assez bonne chose, autant pour les sorciers que pour les moldus et, lui qui avait été aux premières loges à Londres pour voir le bordel que la fin du secret magique avait engendré ne pouvait qu'apprécier l'idée. Enfin, l'idée oui, la réalisation un peu moins.

C'est joli comme affiche, mais il faudrait plus pour que les sangs-purs arrêtent de nous cracher dessus. Enfin, les nés-moldus je parle évidemment. Il garde tout de même dans la main celle qu'il a récupéré et observe les gens passer. On peut pas leur en vouloir d'avoir envie de se cacher dans un coin loin des moldus après tout ce qu'il s'est passé l'année dernière, le seul truc c'est qu'ils prennent pas tous les sorciers avec eux, et ça c'est débile.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

28 févr. 2022, 12:43
 libre  Inauguration de la honte
Max avait bu. Oh, pas beaucoup, mais suffisamment pour le sentir. Quand il avait pris connaissance de cette inauguration d'une nouvelle ville exclusivement "sorcière", le chef de choeur en avait presque vomi. Ces dernières années, la définition de ce mot avait, semblait-il, beaucoup changé. N'était pas sorcier qui avait des pouvoirs. Non. Était sorcier qui valait des parents sorciers. Les autres, ils n'existaient pas.
Et Max était revenu dans le monde des sorciers. Un monde qu'il avait laissé en paix avec lui-même, ou chacun respectait l'autre. Il le retrouvait dirigé par des charlatans, descendants des disciples de Voldemort.
Alors évidemment, le musicien avait décidé de ne pas se rendre à cette mascarade. Célébrer un régime qui l'opprimait ne l'attirait pas particulièrement. Il avait vu les élèves, accompagnés de quelques adultes, quitter Poudlard pour se diriger vers ce nouveau "Godric's Hollow". Quelle hypocrisie. Des centaines de nés-moldus étaient opprimés chaque jour, et tout ce que trouvait à faire la direction de Poudlard s'était d'emmener les élèves à une démonstration de propagande. Ça le faisait vomir.

Déambulant dans un château de plus en plus vide, Max se retrouva, il ne savait comment, dans la Cour de la tour de l'horloge. Là, quelques élèves étaient regroupés autour de pancartes. Celles-ci semblaient dénoncer l'inauguration qui avait lieu en ce moment même. Cela fit sourire sarcastiquement le chef de choeur, qui s'approcha des adolescents.

- Est-ce que vous pensez vraiment que ce foutu conseil en a quelque chose à faire de vos affiches?

L'alcool lui montant à la tête, il s'effondra sur ce qu'il considérait être un banc.

Je me rajoute, vu le caractère libre du RP :)

CHEF DE CHOEUR À LA RETRAITE.

28 févr. 2022, 14:37
 libre  Inauguration de la honte
Tout d'abord vient Joy. Quelques mots significatifs. Les yeux de Noémie se perdirent dans ceux de son amie tandis qu'elle hochait sobrement la tête. Aucun autre mot n'était nécessaire. C'était bête; mais avec Joy à ses côtés, elle se sentait dix fois plus fort, alors qu'elles n'étaient que deux fois plus.

Puis vint un garçon, plus vieux, qui semblait relativement désabusé de la situation. Mais il exprimait son scepticisme avec gentillesse, ce que la petite brune appréciait. Elle se tourna vers lui, un sourire vague au lèvres. Il était perplexe mais sa petite folie avait attiré l'attention de quelqu'un, et ça ça valait pleins de choses.

"Inauguration de Godric's Hollow, comme capitale du conseil des sorciers."

Il lui semblait qu'il avait laissé échapper de manière détourné qu'il était né-moldu, mais la deuxième année n'en avait pas la certitude, alors elle continua:

"Le même conseil qui a décrété les nés-moldus des sans statut. Alors dans l'idée du coup je suis d'accord avec toi, mais si les sang-purs qui détestent les nés-moldus étaient pas encouragé par leurs gouvernement, ça aiderait à arrêter ce genre de comportement. Enfin... ou les limiter?"

Puis vint un adulte. Le chef de choeur. Qu'est ce qu'il leurs voulait? Puis vint des paroles médisantes. Et de sa bouche sortit une odeur familière à Noémie. Ses sourcils se froncèrent. C'était l'odeur que sa mère avait parfois en rentrant de soirée, ou juste certains soirs compliqué. C'était, en moindre, l'odeur du clodo au pied de son immeuble qui économise pour sa vodka, au vu du fait que c'est son seul plaisir. Des ados sur les bancs de son quartier pourri qui buvaient bierres sur bierres. La petite brune regarda l'adulte de haut en bas incrédule. La bieraubeurre? C'est tout ce qu'ilbavait trouvé, et il venait ici médisant?

On avait toujours dit à Noémie de respecter les adultes; mais son respect se méritait. Lui ici, ne le méritait pas. Encore moins quand il s'effondra sur un banc, corrélant le fait qu'il avait bu. Elle l'observa, un sourcil haussé, le regard dur.

"Parce que faire descendre sa réserve de whisky pur-feu ça va faire avancer les choses?"


@Joy Wakberg, @Edwin Wellhister et @Max Graham

3a88fe-Médiatrice et ReC-Marrainage
4ème année RP- préfète INRP de Septembre 2047 à Février 2048 - Sondage médiation

28 févr. 2022, 15:10
 libre  Inauguration de la honte
J'avais discuté avec Noémie un peu plus tôt dans la semaine au sujet de l'inauguration de la nouvelle capitale sorcière. Partageant assez pleinement son avis j'avais réagit très positivement à son envie d'organiser un petit acte de rébellion. Sans aller jusqu'à promettre ma présence je lui avais dis que je passerai probablement la voir.

Le moment était venu, les départs de l'école étaient en cours c'était le moment parfait. Armé d'une épaisse cape d'hiver et de ma baguette je descends donc dans la cours de l'horloge à la recherche d'affiche et pancartes. Je remarque rapidement le petit attroupement formé. Noémie, Ed, une jeune Serdaigle qui de mémoire s'appelait Joy, et un adulte à l'air vaguement à côté de la plaque écrasé comme un sac sur le banc. Je me demandais bien ce que fabriquait le chef de chœur et la raison de son état quand en m'approchant j'entends les mots de Noémie à son encontre.

Je fronce les sourcils et jette un regard désapprobateur à Mr Graham avant de m'adresser aux trois deuxième année d'un ton plutôt jovial et avec un regard déterminé.

"Salut ! Tout se passe bien Noémie ? Tu nous donnes un coup de main Ed ? Je sais que comme ça ça a pas l'air de grand chose, mais pas grand chose c'est mieux que rien du tout ! Et faut de toute façon commencer quelque part si on veut espérer avancer. Ce quelque part étant de préférence ailleurs que dans la boisson..."

Les derniers mots prononcés dans un marmonnement railleur en direction de l'adulte, n'étaient probablement pas des mots très digne du badge ornant ma poitrine, mais l'attitude de Mr Graham n'était pas non plus des plus professionnelle... Puis bon dans le fond on faisait rien de mal avec notre petite manifestation, fruit du travail de Noémie.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6

28 févr. 2022, 15:59
 libre  Inauguration de la honte
Il fait froid. C'est le seul élément important qu'Infini compte prendre en considération aujourd'hui. Poudlard s'est vidée d'une partie de ses élèves sans que le petit en comprenne la raison. Il ne suit pas trop les actualités du Château - même s'il se souvient d'avoir vu en salle co un formulaire à remplir pour une sortie -, mais en écoutant des bribes de conversation c'est les soucis qui redémarrent, avec l'inauguration de Godric Hollow's. En entendant ça, juste après une vague de mépris, il a ressenti de la curiosité. Et si l'histoire changeait ?
Son père lui racontera comment cela se passe, là-bas. Il irait, c'était sûr, non pas comme partisan du Conseil mais pour pouvoir se préparer à tout et rester informé sans les propos déformés des journaux. De toute façon, il lui écrira dès ce soir pour savoir comment la situation évolue à Londres.

Londres. C'est là que tout, vraiment tout a commencé. C'est là qu'il a compris qu'il était sorcier, c'est là qu'il a deviné qu'il valait mieux rester discret, c'est là qu'il a rencontré Edwin et c'est là aussi, qu'il a vu les foules se déchaîner contre les sorciers, et les sorciers se déchaîner contre les moldus. C'est peut-être à ce moment-là qu'est né son esprit révolutionnaire. Oh, ça ne se voit pas sur son visage encore enfantin et rond et ses cheveux pas coiffés-ébouriffés ne relève pas instantanément son côté rebelle. C'est beaucoup plus profond, ça vient du cœur. Il pense à Edwin en ajustant son manteau sur ses épaules alors qu'il parcourt le château dans le but de sortir et de prendre un peu l'air. Edwin, le né-moldu, le sans-statut. Ca a fait beaucoup de bruit, la question du sang. Il ne s'est d'ailleurs pas tout à fait remis de la révolution de novembre dernier, un véritable fiasco. Le Gryffondor avait quand même fini sous la table alors que sur se battaient d'autres membres de sa maison. C'est en parti ce qu'il l'a poussé à s'associer à d'autres élèves de Poudlard contre ses discriminations. C'était avec Jacob et des Serdaigle dans la salle sur demande.

Il ne peut pas faire comme s'il ne sait pas ce qu'il se passe quelques centaines de kilomètres plus loin. Il décide d'aller à la cour de la tour de l'horloge, voir si quelques élèves ne seraient pas prêts à boycotter cette inauguration. Ô joie quand il découvre Noémie déjà sur le pied de guerre, avec son acolyte Joy. « J'suis vraiment à l'ouest, je suis même pas au courant que Noémie fait une manif', j'ai p'tet loupé des messages... »

Le petit sautille rapidement vers elle et s'apprête à se saisir d'une affiche. Il vient juste de remarquer la présence d'Edwin qui maugrée. Il connaît son passif avec les moldus et les sorciers et comprend sa réaction, même s'il ne l'a partage pas. « Ed ? Je m'installe à côté de toi, ça marche ? Et puis tu sais, je suis carrément d'accord, c'est carrément débile de pas prendre tous les sorciers. Et c'est pour ça qu'on est là, on peut toujours agir à notre échelle, même si c'est le poids d'une plume face à des statues d'étain ! » Infini reste debout mais se place près d'Edwin. Il compte faire une distribution d'affiche aux volontaires, si Noémie donne son accord. Un adulte qu'il ne connaît pas mais qui correspond à la description que Kenyo et Lyam lui ont fait suite à leur cours de musique arrive, parle cyniquement et s'effondre. Finn fait mine de reculer à l'odeur d'alcool - plus fort que ce que son père a jamais bu. Il s'approche finalement du chef de chœur : « Eh, ça va M'sieur ? Faut pas rester là, ou au moins décalez-vous, vous écrasez les affiches dont se fout le conseil. » Il se tourne vers les autres : « C'est possible qu'il revienne déjà de l'inauguration ? Ca doit être la pagaille ! En plus, il est même pas midi... Hehooo ! » Autre solution : la situation le met dans le mal.

Je m'invite, hello ! n'hésitez pas à me boubouter si vous relevez des incohérences
Interaction directe avec @Edwin Wellhister et @Max Graham

#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
be brave enough to dream

28 févr. 2022, 17:18
 libre  Inauguration de la honte
Hum hum.
Max venait de se faire reprendre par une fillette. Elle n'avait même pas la moitié de l'âge du chef de choeur, et osait lui signifier que boire ne réglait rien. Le musicien s'offusqua un instant de cette situation, où il était, on pouvait le dire, quelque peu humilié.
Et pourtant, elle avait sans aucun doute raison. Max donnait un exemple pitoyable aux plus jeunes. Pour se battre contre un oppresseur, buvez et saoulez-vous, c'est très efficace. Non, ça ne l'était pas, et il le savait.

Alors, quittant son cocon d'alcool, Max se releva, commençant par plonger ses mains dans la fontaine, puis mouillant son visage et ses cheveux. L'eau froide de la fin février lui lança comme un électrochoc, remettant en partie au clair son esprit. Puis il se tourna au petit groupe qui se formait désormais autour des affiches, s'adressant à eux tous, plus qu'à la fille uniquement.

-Tu as raison, je ne devrais pas vous montrer un tel exemple. Ce n'est pas ainsi que l'on règle ses problèmes. Mais sache que ce que tu fais ne résout pas non plus la situation, tu fais exactement ce que le Conseil des Sorciers espère que tu fasses. Manifester pacifiquement n'est plus une solution, au vu de l'état du monde des sorciers.

Max allait partir dans une tirade appelant à se battre, mais se rappela à temps qu'il n'avait en face de lui que des enfants, ces problèmes n'étaient pas encore vraiment les leurs. Quoique, au vu des évènements, ça risquait de bientôt l'être.

-Pour l'instant, le mieux que vous avez à faire, c'est étudier. Formez la nouvelle élite sorcière, et vous contrôlerez le monde. Alors vous pourrez le rendre plus juste.

Cela restait extrêmement pathétique, mais c'était tout ce que Max pouvait dire. S'apitoyer sur son sort ne lui servait à rien, et, les seuls conseils qu'il pouvait leur donner, c'était de rester tels qu'ils étaient. Pathétique, mais réaliste.

Le monde appartenait aux Sang-Purs, il fallait se faire une raison.

@Noémie Claire-Cornwell pour la mention principale

CHEF DE CHOEUR À LA RETRAITE.

28 févr. 2022, 22:39
 libre  Inauguration de la honte
Il se tourne vers l'autre pour l'écouter. Dans le fond, elle a raison : si le gouvernement ne les encourageait pas, les sang-purs seraient moins cons. Pour Edwin cependant, ça ne s'arrête pas à ça. Même quand il n'y avait pas tout ça, les sangs-purs étaient idiots. Ce n'était pas que le gouvernement, parce qu'ils étaient persuadés au fond d'eux que tout leur était dû. Même dans un gouvernement pro-né moldus, ils trouveraient toujours un moyens de faire chier le monde, parce que dans leur tête ils étaient mieux que tout le monde. Ce n'était pas qu'une question de politique, c'était une question d'éducation. Ce n'était pas juste les lois et toutes ces merdes qu'on devait changer, c'était les mentalités et ça, il ne suffisait pas de faire basculer le régime en place pour que le changement s'opère comme par miracle. C'était comme expliquer à un vieux qui avait connu d'autres périodes qu'aujourd'hui les choses n'étaient plus comme elles avaient été quand il avait grandit. Forcément, si on lui imposait directement des croyances tolérantes alors qu'il n'en avait jamais eu, il ne pourrait pas s'y faire aussi facilement. Les Sang-purs étaient les petits vieux de la métaphore, élevés avec une cuillère en argent dans la bouche et la supériorité dans la tête. Juste dire "non", c'était pas suffisant.

Tout comme les nés-moldus ne pouvaient pas se résoudre à vivre en inférieurs quand ils avaient été élevés normalement, les sangs-purs ne pourraient pas se résoudre à vivre en équitables puisqu'ils avaient toujours ressenti et apprit l'inverse.

C'est pas que ça qu'il faut changer, c'est toute la société. Et je pense pas que ce soit le bon moment pour ça, avec ce qu'il s'est passé avec les moldus, c'est normal qu'ils veulent pas repenser au statut de leurs rejetons. Il ouvre à nouveau la bouche pour reprendre sa phrase mais la referme en faisant claquer ses dents par la brutalité du mouvement. Un gémissement d'angoisse s'échappe de ses lèvres et par instinct il vient se frotter le bout du nez.

L'alcool. Il la reconnaît vite cette odeur. Maman. Le ciel qui se rapproche, les murs qui s'effondrent l'alcool, la colère, les cris. Une bouffée d'angoisse s'empare de ses poumons et il la respire à pleine balle, à en avoir la tête qui tourne. Il tourne le tête, sent ses vertèbres craquer avec bruit et observe avec un dégoût non dissimulé l'adulte qui s'approche. Il a envie de dire beaucoup de choses. "Espèce d'alcoolique", ou lui parler de son haleine de clochard. Il a envie de beaucoup de choses mais tout est caché sous une bonne couche de panique de le voir lever la main sur lui, parce que les adultes qui boivent sont forcément violents dans son esprit. Il lui faut une bonne minute pour revenir à la surface de la mer agitée dans sa tête pour rattraper le navire de ses pensées.

Vous m'dégoûtez siffle-t-il à l'adulte qui se débarbouille dans la fontaine. Ce sont trois jolis mots pour une première rencontre, pense-t-il trop tard après qu'ils se soient déjà frayés un chemin par ses cordes vocales. Il n'aurait pas pu dire autre chose, car c'était tout ce que lui faisait ressentir l'adulte à qui il n'avait même pas encore eu l'occasion de discuter. Peut-être qu'il ne faisait pas bonne impression mais l'autre ne se déferait pas facilement de cette odeur dans son esprit. Vous vous bourrez la gueule, et après vous venez nous dire que la paix c'est pas bien ? Tous pareil les alcoolos, incapables de faire autre chose que d'être violents.

Il se rapproche du bord du banc pour poser son front contre le bras de Finn toujours debout près de lui même après s'être approché du chef de cœur. Par réflexe, il vient prendre son poignet, juste pour le tirer loin de l'autre homme, même de quelques centimètres. Vous êtes adulte, vous devriez savoir qu'on règle pas la violence par la violence. Y'a déjà assez eu de merdes comme ça avec les moldus, et c'est pas en allant leur péter la tronche que les sang-purs nous trouveront dignes de l'égalité qu'on demande. Il plisse le nez de dégoût Et c'est le but de personne de contrôler le monde, les sangs-purs le font, moi j'ai pas envie de m'abaisser à leur niveau et d'être con comme eux. Y'a pas de futur avec une population inférieure à une autre, dans les deux cas. Il se frotte le nez un peu plus brutalement Vous avez foutu le monde en l'air, c'est à cause des adultes qu'on en est là aujourd'hui, c'est trop tard pour se réveiller et avoir envie de se battre, fallait le faire avant.

C'était toujours comme ça. Les adultes foutaient le bordel, et c'était toujours de la faute des gamins. Ils ne faisaient jamais les bonnes choses pour remettre les choses en place, et pendant ce temps les "grands" du monde, ceux qui auraient pu changer les choses avant qu'elles ne partent entièrement en cacahuètes, se bourraient la gueule. Parfaitement comme sa mère, parce qu'ils ne savaient pas faire autre chose. Tous pathétiques.

Il jauge l'autre quelques secondes, avant de finalement se désintéresser. Qu'il le punisse, qu'il l'envoie à Loewy ou à sa directrice de maison s'il le voulait. Il n'était pas vraiment sûr d'être en tord si l'adulte qui l'y emmenait était plein comme un fut de bière à manipuler de pauvres petits étudiants avec son opinion politique à deux balles. Edwin n'était pas entièrement certain du truc mais il était convaincu qu'un mec qui poussait des élèves à se battre à la violence contre le Conseil, ça la foutrait mal. Il tire plus Infini contre lui et pose son front finalement contre son ventre. Désolé, j'ai pas entendu c'que t'as dit euh.. Et Lily non plus. Avec le... l'odeur c'était... Il relâche le poignet de son ami quand il se rend compte de la prise serrée qu'il avait et creuse dans sa mémoire pour se souvenir, ou même espérer avoir capté les paroles des autres. Il grimace, le mal de crâne commençant déjà à s'installer à trop vouloir pousser sa mémoire Euh... du coup.. ouais, faut commencer quelque part, hein ? Cette histoire d'affiche le rendait vaguement mal à l'aise parce qu'il en avait collé des quasi identiques dans les rues de Londres, pour promouvoir une idéologie anti-sorcières. C'était la bonne chose à faire que, d'aujourd'hui, faire machine arrière en protégeant plutôt qu'en agressant.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

28 févr. 2022, 23:57
 libre  Inauguration de la honte
Aux paroles du garçon, Max esquissa un léger sourire. Celui-ci était particulièrement dur, mais cela se comprenait, au vu de l'attitude du chef de choeur. Le fait d'apparaître fortement alcoolisé n'était pas pardonnable, tout comme le fait de manquer de respect à un adulte. Et c'est sur ce point que Max bloqua. Quelles qu'en soient les raisons, un manque de respect ne passait pas. Se levant, le musicien se plaça devant les quelques élèves, s'adressant à celui qui venait de parler.

-Oui, je n'ai pas à paraître ainsi devant vous, je te l'accorde. Je m'en excuse, ce n'est vraiment pas un exemple à suivre. Mais ce que tu viens de dire dépasse largement les limites de ce que tu peux dire. Tu vas donc commencer par t'asseoir immédiatement à ma place, respirer un bon coup et te calmer.

Bien. Les choses étaient remises à leur place, le chef de choeur espéra l'élève calmé. On allait pouvoir commencer à parler. Et le premier point qu'il allait aborder, c'était le fait que ce n'était pas normal.

-De telles restrictions de liberté ne sont jamais normales, même malgré les attaques moldues. Tu crois qu'il est normal que les sorciers me confondent, nous confondent avec des terroristes? Non, ça ne l'est pas. Et il est toujours, je dis bien toujours temps de changer les choses. Ça faisait 50 ans que l'on vivait en paix. Ce n'est pas quelques incidents qui changeront toutes ces années d'histoire.

Bon, premier point du discours, check. Max espérait avoir été clair sur ce point qui lui paraissait essentiel. Estimer que tout cela était la faute des nés-moldus, c'était partir d'un très, très mauvais pied.
Le deuxième point à aborder, c'était l'incompréhension que les propos quelques fois... légèrement belliqueux avaient provoqué. Encore une fois, l'homme se tourna tout spécialement vers le garçon.

-Je crois que tu ne m'as pas bien compris. Je ne te demande d'aller lancer des sorts aux sang-purs, c'est voué à l'échec. Je ne doute pas de tes capacités magiques, mais j'ai peur qu'elles ne soient pas suffisantes. En revanche, si vous défendiez vos droits un par un, si vous vous prépareriez pour changer les choses plus tard, la, ça aiderait.

Encore une fois, Max espérait avoir été clair. Il avait essayé de répondre point par point, mais, l'alcool agissant encore, sa pensée n'était pas toujours très claire, et il avait peur de s'être parfois emmêlé les pinceaux. Le troisième point à aborder était au sujet des adultes. Et de leur inactivité.

-Tu ne connais pas mon histoire. Comment peux-tu m'accuser de ne rien faire? Sache qu'il y a à peine un mois, je vivais au milieu des moldus, dans ma famille. Alors, non, je n'ai rien fait car je n'étais tout simplement pas là. Ensuite, sais-tu ce qu'ont fait ceux que tu critiques aujourd'hui, les adultes? Tu ne sais pas ce qu'ils ont fait, ce qu'ils font. Sois prudent dans tes paroles.

Bien. L'homme avait dit l'essentiel, et du tut alors. Il fallait bien se reposer de ce qu'il venait de dire.

CHEF DE CHOEUR À LA RETRAITE.