Agatha regarda Kim d'un air perplexe. La jeune Gryffonne attendit que la Serdaigle finisse sa tirade avant de reprendre la parole. Elle n'abandonnerait pas si facilement.

- Tu as peut-être raison pour dire que l'elfe des Malefoys à accepté le salaire seulement pour être poli. Mais je ne suis pas d'accord quand tu dis qu'il y a autant de chiens maltraités que d'elfes. Je peux me tromper en disant ça, mais les elfes sont beaucoup plus considérés comme des serviteurs méritant à peine de vivre. S'ils aiment travaillés, alors soit, qu'ils travaillent. Mais dans de meilleurs conditions. Ils devraient pouvoir quittés leurs maîtres quand ils le veulent, sans avoir besoin d'un vêtement. Ils devraient avoir des habits, et surtout, le droit à la parole. Les femmes moldues se sont battus pour avoir le droit de vote. Les elfes font autant partis de la société que tous sorciers. Alors ils devraient avoir le droit de s'exprimer, de voter et de choisir ce qu'ils veulent réellement. Les sorciers devraient avoir beaucoup plus d'estime pour les elfes. Alors oui, peut-être que je ne suis pas à leur place, peut-être que je ne ressens pas leurs émotions. Mais malgré ça, je veux qu'ils puissent un jours se considérer eux-mêmes comme des êtres vivants, et pas comme les machines des sorciers. Tu peux trouver ça débile, me rabâcher que je ne les connais pas, j'ai envie de faire ça pour eux. Ca reste des êtres vivants conscients et dotés de pouvoirs magiques. Pas des esclaves au service des sorciers.

Agatha prononça cette phrase avec tant de colère et de mépris qu'elle se surprit elle-même. Elle se leva de sa chaise, reposa le livre sur son étagère et tourna les talons. Avant de tourner dans une allée, elle adressa un signe de la main à Kim avant de lui lancer :

- J'ai adoré parler philosophie avec toi !

Elle venait de comprendre quelque chose d'essentiel grâce à Kim : les elfes de maisons avait vraiment besoin qu'on se batte pour eux. Plus qu'elle le pensait elle-même.